La fin du monstre
Posted: 07 Aug 2010, 23:38
Il se tenait là, immobile, contre un mur en ruines couvert de mousse. Totalement épuisé après toutes ces guerres et conspirations incessantes, il n’avait plus aucune raison d’être.
Avec une violence inouïe, il s’était acharné depuis le début à tout détruire sur son passage. En réalité la seule chose qu’il souhaitait vraiment faire disparaitre, c’était lui.
Après tout qui pouvait le blâmer ? C’était un monstre, dans tous les sens du terme.
Mais ce qu’il haïssait le plus chez lui, ce n’était pas son visage horrible et déformé, ni même sa cruauté sans limite. Non, c’était l’attachement qu’il avait développé à l’égard de certains mortels. Ces mêmes mortels qui l’avaient abandonné les uns après les autres.
Il était seul à présent.
Face à lui se tenait un portail très instable. Il ne savait pas où ce dernier conduisait, ni même s’il menait quelque part, mais il s’en moquait. Tout ce qu’il voulait c’était partir, loin, très loin de cette terre ingrate.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son n’en sortit. Alors il se contenta de ricaner, tel un fou échappé d’un asile.
Il dépensa ses dernières forces pour ramper lamentablement en direction du portail, ses yeux devenus vitreux fixant pour la toute dernière fois Névim. Le portail se referma sur lui dans un chuintement plaintif. Puis tout s’arrêta… enfin.
Avec une violence inouïe, il s’était acharné depuis le début à tout détruire sur son passage. En réalité la seule chose qu’il souhaitait vraiment faire disparaitre, c’était lui.
Après tout qui pouvait le blâmer ? C’était un monstre, dans tous les sens du terme.
Mais ce qu’il haïssait le plus chez lui, ce n’était pas son visage horrible et déformé, ni même sa cruauté sans limite. Non, c’était l’attachement qu’il avait développé à l’égard de certains mortels. Ces mêmes mortels qui l’avaient abandonné les uns après les autres.
Il était seul à présent.
Face à lui se tenait un portail très instable. Il ne savait pas où ce dernier conduisait, ni même s’il menait quelque part, mais il s’en moquait. Tout ce qu’il voulait c’était partir, loin, très loin de cette terre ingrate.
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son n’en sortit. Alors il se contenta de ricaner, tel un fou échappé d’un asile.
Il dépensa ses dernières forces pour ramper lamentablement en direction du portail, ses yeux devenus vitreux fixant pour la toute dernière fois Névim. Le portail se referma sur lui dans un chuintement plaintif. Puis tout s’arrêta… enfin.