[BG] Roheram
Posted: 10 Jun 2009, 06:04
Roheram se réveilla enfin.
Blessé à l'abdomen, maculé de sang et endolori, il ouvrit difficilement les yeux, pour découvrir que trois hommes vêtus de noir et encapuchonnés le fixaient. Un corps de Breton inerte gisait à ses cotés, sa carotide semblait avoir arrachée... avec les dents. Le sang coulait encore du cadavre déjà froid, un sang dont Roheram sentait le gout sur sa langue. Pétrifié d'horreur, le Shar ne vit pas l'homme avancer d'un pas lourd, et ne le vit pas non plus l'assomer.
Dix minutes, deux heures, peut être deux jours plus tard, il reprit conscience. Le jeune Shar aurait préféré mourir que de se réveiller...
Ses yeux s'habituaient peu à peu à l'obscurité de la pièce froide; la pénombre laissant place à l'horreur. Il était nu, enchainé à une solide chaise, et sa plaie, infectée, était entourée d'immondes vers blancs, qui ne faisaient qu'aggraver les dégats.
* Foutus charognards ! Impossible de m'en débarasser. Rah ! C'est atroce ! Mais qu'est-ce que... ? *
C'est alors qu'il les vit. Des instruments de torture et armes en tout genre, recouverts de rouille et de sang séché, recouvraient les murs de granit. Le seul mobilier de la pièce était constitué de la chaise et d'une grande table en bois, plus ou moins de la taille d'un homme et munie de crochets... Cet endroit ressemblait peu ou prou à l'antichambre de l'enfer; un ticket gratuit pour une mort atroce.
Les trois hommes firent alors irruption dans la pièce froide, toujours vêtus de leur accoutrement sombre. Ils enlevèrent leur capuche l'un après l'autre, laissant apercevoir le visage d'un Viking, puis un Celte reconnaissable à ses tatouages, et enfin ce qui semblait être un Highlander au vu du kilt qu'on pouvait distinguer sous sa robe.
L'un d'eux prit la parole, mais Roheram ne pouvait pas distinguer duquel il s'agissait à cause de la pénombre ambiante :
* Nous y voilà enfin... Misérable sous-être... Tu as versé le sang d'un homme de pure race, et tu croyais t'en tirer impunément ? Hahaha, que je méprise les non-humains... Tu nous sous-estimes, vermine ! Tu vas maintenant payer pour cet affront, et pour les hommes, un affront ne peut être lavé que dans le sang... Tu vas subir maintes tortures qu'il est inutile de te décrire, tu peux voir par toi-même notre petite collection de "jouets". Cependant, avant d'en finir avec toi, j'aurais une question à te poser... Pourquoi avoir tué notre frère Mordok ? *
Roheram lui-même ne pouvait pas répondre à cette question. Son dernier souvenir remontait à son réveil dans la marre de sang, le passé n'était que néant, une sorte de brume dans sa tête endolorie. Il avait tout oublié, excepté son propre nom. Etrange sensation que de perdre la mémoire... Le Shar se sentait comme un nouveau-né dans le corps meurtri d'un guerrier, et était pour le moins désorienté.
Un long silence suivit la question de l'humain. Un silence lourd, pesant, et annonciateur d'une fin très proche. Le calme avant la tempête...
*Eh Bien, visiblement tu ne semble pas vraiment encleint à me répondre... Soit. Faites ce que vous voulez de lui.*
L'homme repartit dans la pénombre, laissant les deux autres préparer la table qui serait sans aucun doute recouverte de sang d'une minute à l'autre. Ils avaient remis leurs capuches, tels des bourreaux s'apprêtant à éxécuter une sentence, et s'affairaient avec des gestes méthodiques, visiblement répétés à maintes reprises.
Le jeune Shar suait sang et eau en tentant de se détacher, mais en vain; ses forces le quittaient et la lutte était vaine. Les hommes le regardèrent se débattre, puis, lassés de ce spectacle, le détachèrent et le transportèrent sur la table, où il fut allongé et solidement sanglé.
* Adieu, Shar. Puissent tes souffrances apaiser l'âme de Mordok. *
Roheram entendit les pas de l'homme s'éloigner, et une lourde porte se fermer.
Lorsque l'un des bourreaux pratiqua la première incision, il perdit conscience.
Blessé à l'abdomen, maculé de sang et endolori, il ouvrit difficilement les yeux, pour découvrir que trois hommes vêtus de noir et encapuchonnés le fixaient. Un corps de Breton inerte gisait à ses cotés, sa carotide semblait avoir arrachée... avec les dents. Le sang coulait encore du cadavre déjà froid, un sang dont Roheram sentait le gout sur sa langue. Pétrifié d'horreur, le Shar ne vit pas l'homme avancer d'un pas lourd, et ne le vit pas non plus l'assomer.
Dix minutes, deux heures, peut être deux jours plus tard, il reprit conscience. Le jeune Shar aurait préféré mourir que de se réveiller...
Ses yeux s'habituaient peu à peu à l'obscurité de la pièce froide; la pénombre laissant place à l'horreur. Il était nu, enchainé à une solide chaise, et sa plaie, infectée, était entourée d'immondes vers blancs, qui ne faisaient qu'aggraver les dégats.
* Foutus charognards ! Impossible de m'en débarasser. Rah ! C'est atroce ! Mais qu'est-ce que... ? *
C'est alors qu'il les vit. Des instruments de torture et armes en tout genre, recouverts de rouille et de sang séché, recouvraient les murs de granit. Le seul mobilier de la pièce était constitué de la chaise et d'une grande table en bois, plus ou moins de la taille d'un homme et munie de crochets... Cet endroit ressemblait peu ou prou à l'antichambre de l'enfer; un ticket gratuit pour une mort atroce.
Les trois hommes firent alors irruption dans la pièce froide, toujours vêtus de leur accoutrement sombre. Ils enlevèrent leur capuche l'un après l'autre, laissant apercevoir le visage d'un Viking, puis un Celte reconnaissable à ses tatouages, et enfin ce qui semblait être un Highlander au vu du kilt qu'on pouvait distinguer sous sa robe.
L'un d'eux prit la parole, mais Roheram ne pouvait pas distinguer duquel il s'agissait à cause de la pénombre ambiante :
* Nous y voilà enfin... Misérable sous-être... Tu as versé le sang d'un homme de pure race, et tu croyais t'en tirer impunément ? Hahaha, que je méprise les non-humains... Tu nous sous-estimes, vermine ! Tu vas maintenant payer pour cet affront, et pour les hommes, un affront ne peut être lavé que dans le sang... Tu vas subir maintes tortures qu'il est inutile de te décrire, tu peux voir par toi-même notre petite collection de "jouets". Cependant, avant d'en finir avec toi, j'aurais une question à te poser... Pourquoi avoir tué notre frère Mordok ? *
Roheram lui-même ne pouvait pas répondre à cette question. Son dernier souvenir remontait à son réveil dans la marre de sang, le passé n'était que néant, une sorte de brume dans sa tête endolorie. Il avait tout oublié, excepté son propre nom. Etrange sensation que de perdre la mémoire... Le Shar se sentait comme un nouveau-né dans le corps meurtri d'un guerrier, et était pour le moins désorienté.
Un long silence suivit la question de l'humain. Un silence lourd, pesant, et annonciateur d'une fin très proche. Le calme avant la tempête...
*Eh Bien, visiblement tu ne semble pas vraiment encleint à me répondre... Soit. Faites ce que vous voulez de lui.*
L'homme repartit dans la pénombre, laissant les deux autres préparer la table qui serait sans aucun doute recouverte de sang d'une minute à l'autre. Ils avaient remis leurs capuches, tels des bourreaux s'apprêtant à éxécuter une sentence, et s'affairaient avec des gestes méthodiques, visiblement répétés à maintes reprises.
Le jeune Shar suait sang et eau en tentant de se détacher, mais en vain; ses forces le quittaient et la lutte était vaine. Les hommes le regardèrent se débattre, puis, lassés de ce spectacle, le détachèrent et le transportèrent sur la table, où il fut allongé et solidement sanglé.
* Adieu, Shar. Puissent tes souffrances apaiser l'âme de Mordok. *
Roheram entendit les pas de l'homme s'éloigner, et une lourde porte se fermer.
Lorsque l'un des bourreaux pratiqua la première incision, il perdit conscience.