Forum Amtenaël

Poltrons de la Lumière :

A l’encontre de tes propos diffamatoires,
Entend cette harangue comme un réquisitoire,
Rétablie la vérité pour notre auditoire,
Que la Légion n’aurait rien de blasphématoire.

On t’estime empli d’un lumineux savoir,
Mais même les plus innocents vont bien percevoir,
Que du haut de ta majestueuse tour d’ivoire,
Seule t’intéresse la vile conquête du Pouvoir.

Il ne te reste aucune échappatoire,
Ton âme à Lucifer comme seul exutoire,
A toute cette vie d’opulence ostentatoire,
Les tourments de l’Enfer seront ton purgatoire.

Ton infâme tête tranchée dans un urinoir,
Voila ce que préconise la Légion Noire.



Pénitence, Prêtresse Luciférienne.

L'APPEL:

Entre dans un monde nouveau non corrompu,
Tendresse de rêves et désirs enfin repus,
L’apparence ne joue pas en notre faveur,
Peloton Noir réagissant avec ferveur.

De sombres desseins sous le voile Lumineux,
Luttons unis contre ces Chevaliers Haineux,
Cimentons-nous contre une pensée de l’Unique,
Fermons nos cœurs aux ambitions despotiques.

Rallument à leurs seules fins vos pires peurs,
Lieux de tous les maux au nom de leur Seigneur,
Toi seul peux te dresser contre cette Décadence
Actuelle qu’ils osent appeler Providence.

La terre ne doit plus porter d’âmes vénales,
Le prix à payer, la Destruction Totale,
Gibet pour les insoumis qui prolifèrent,
On n’adoubera que les fils de Lucifer.



Pénitence, Prêtresse Luciférienne.

Un Sourire, des Larmes, une Plume et du Sang.



Un Sourire,
Que s’apprécie enfin le sens du mot Désir.
Un Sourire,
Que se réchauffe mon cœur d’un suave Plaisir.

Des Larmes,
Que se souviennent ces instants pleins de Charme.
Des Larmes,
Que s’entendent mes douloureux cris d’Alarme.

Une Plume,
Que s’immortalise à jamais mes Coutumes.
Une Plume,
Que s’exprime librement cette Amertume.

Et du Sang !
Que s’épanche ma soif d’un besoin Indécent.
Et du Sang !
Que se vident mes veines d’un mal Oppressant.


Un Sourire, des Larmes, une Plume et du Sang,
Voila qu’évoque ma douce Existence,
Un Sourire, des Larmes, une Plume et du Sang,
Voila que sonne le glas de ma Présence,
Un Sourire, des Larmes, une Plume et du Sang,
Voila que se dévoile à vous Pénitence.



Pénitence, Prêtresse Luciférienne.

Tristesse d'un Monde...

Pleure, mon Ami,
Un Monde Méphitique,
Celui du Roy Tyranique.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Carmin,
Celui des Bestiales Mains.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Valétudinaire,
Celui des Poltrons de la Lumière.

Pleure, mon Ami,
Un Monde de Débauche,
Celui de l’In-Nomine-Fantoche.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Désagrégé,
Celui du Cercle des Négligés.

Pleure, mon Ami,
Un Monde d’Idoles,
Celui de l’Ordre des Fariboles.

Pleure, mon Ami,
Un Monde de Désolation,
Celui de l'invisible Abomination.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Extrémiste,
Celui de la Horde des Racistes.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Insurrectionnel,
Celui des Fantômes d’Amtenael.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Vénal,
Celui de la Chevalerie Fécale.

Pleure, mon Ami,
Un Monde Fatalité,
Celui des Gardiens de la Passivité.

Chante, mon Ami,
Un Monde d’Exaltation,
Celui de la Noire Compassion.



Pénitence, Prétresse Luciférienne.

Doutes.
Si un départ est source d’affliction et de déchirement, un retour n’en est pas moins empli d’émotion…

La mélancolie de relations évanouies avec les acolytes d’antan. Où es-tu, mon Frère?
L’appréhension d’un homme étranger dans son propre pays. Me reconnaîtras-tu, mon Frère?
L’amertume d’un environnement révolu. Qu’est devenue notre si belle terre, mon Frère ?
L’effroi d’un présent énigmatique et abscons. Quelle est cette sorcellerie qui te rend si puissant, mon Frère ?
Le tourment quant à l’opportunité d’un tel retour. Ai-je vraiment ma place parmi vous, mon Frère ?

Mon Frère, enfin de compte qu’importe ta présence ou ton opinion.
Je vais au devant de mes doutes.
L’euphorie, l’exaltation, l’ivresse de la redécouverte de notre monde dominent mes inquiétudes.


Pénitence, Prêtresse Luciférienne.
De retour.

Dans le sillage de l’Alliance…

Suave jardin aux arômes bigarrés,
Où brûlèrent nos cœurs de célestes délices,
Battirent à l’unisson de désirs complices,
Conviction brisée et souvenirs égarés.

Car lorsque vint la Lumière, tu t’en fus,
Ton seul affront, le refus d’obédience,
A ces turpides de l’écarlate Alliance;
J’erre, seul, estampé de ton portrait diffus.

Je cherche et trouve une constellation. La Légion.
Je cherche et trouve l’emblématique espoir. Le Noir.

Pénitence, Prêtresse Luciférienne.

La Légion du Bien.

Il est des Régents destinés à l’Illustre,
Charisme brillant, bonimenteur, fin esprit,
Et voila qu’exulte une assemblée de rustres,
Pour des paroles plantureuses de mépris.

Et toi, Humain ordinaire, tu te complais,
Dans une suffisance de trivialité.
Un monde dérive, cesse de contempler,
Toi seul conduit l’Envie à la postérité.

Idéaux emplis d’un égoïsme avide,
Mais quelle que soit ta vie, Eden ou Calvaire,
Dans cet infini grandiose qu’est l’Univers,
Ton existence ne rime qu’avec Vide.

Accuse ta faim viciée pour l’artificiel,
Utopie pour pain, liberté au prix carmin.
Immuable issue, la mort au bout du chemin,
Et, au loin, les étoiles brillent dans le Ciel.

Ton passage, remarqué ou discret, à l’échelle du cosmos ne sera toujours que Rien ;
Mais laisse alors aux enfants de la liberté ce souvenir d’une Légion de Bien.


Pénitence, Prêtresse Luciférienne.

La demeure des Hors-la-Loi.

C'est une paisible prairie,
Où rien ne se dépérit.

C'est une lente mélopée,
Où douceur est épopée.

C'est un éternel castel,
Où se mene vie pastel.

C'est une divine couche,
Où dorment les farouches.

C'est un délicat linceul,
Où s'en vont les âmes seules.

C'est un coin d'innocence,
Où loge l'alliance.

L' Enfer.

Double personnalité :

Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose sous le ciel.

Un temps pour Livie,
Et un temps pour Blafarde.

Un temps pour prier,
Et un temps pour exécuter les prières.

Un temps pour apaiser l'esprit torturé,
Et un temps pour torturer l'esprit apaisé.

Un temps pour juger,
Et un temps pour satisfaire le jugement.

Un temps pour croire,
Et un temps pour briser les croyances.

Un temps pour célébrer la divine justice,
Et un temps pour corrompre le juste.

Un temps pour s'allier,
Et un temps pour renier l'alliance.

Un temps pour pardonner,
Et un temps pour m'implorer le pardon.

Un temps pour servir,
Et un temps pour asservir.

Un temps pour la miséricorde cléricale,
Et un temps pour la frénésie mercenaire.

Un temps pour le Rouge,
Un temps pour le Noir.

Un temps pour Livie,
Et un temps pour Blafarde.


-------Livie -------------- Blafarde ------------ deux personnalités, un être.

HARO SUR L'AMAZONE :



Prompte à se parjurer,
Elle est sans vergogne,
Pis que la charogne
Aux joies de la curée.

Sarclez-leur les tripes,
Faites couler le sang,
Têtes sur des piques,
Et des colliers de dents.

Impure au Rouge et Noir,
L'Emblème du Saint Père,
Figure de l'Espoir,
Des Fils de Lucifer.

Ramassi de cloches,
Prenez pas ce purrin,
Pour mes jolies Putains
Et douces débauches.

Pour avoir usurpé Nos Couleurs,
Amazone, accepte Ma Fureur,
Tes prêches de Vierge Effarouchée
N'y font rien face à Mes Dépravées.

A la Croisée des Destins.
Auteur inconnu.

C’est un sentier de vices,
Fait pour les novices,
Ravi par l’aguerri,
Autant que l’abruti.

C’est l’orée d’une forêt,
Se liant maints destins,
Ours, Lynx et macchabées,
Pour l’antique festin.

C’est une route à risque,
Rendez-vous des factions,
Mémorables rixes,
Et vives réactions.

C’est vers les Drakorans,
Que d’amitié s’éprend,
La croisée des chemins,
Et se tendent les mains.

Une Journée Ordinaire:

Une troupe d'Hérétiques,
Pour Oriflamme Unique.

Fusent fraternels rires,
Se rappellent au souvenir,
Ou incertain avenir.

Ambiance joviale,
Pour un esprit festival.

Là, se trouve un jouvenceau,
Avide d'un sort nouveau,
A portée de son paumeau.

L'abstrait devient nuée,
Compte à rebours amorcé.

Brume sombre d'émigrants,
Et, rattrapés par l'instant,
Le silence dans les rangs.

S'en retourner au foyer,
La famille à retrouver.

Le répis est indécent,
Plus vite finissons-en,
Pour un contact détonnant.

Le jouvenceau est vaincu;
Et les rangs déjà rompus.

Pardonne-moi mon amour,
Puisque ma femme en ce jour,
Est ma patrie de Toujours.

L'atrocité en Etendard.

Plus lunatique que lunaire,
Moins adorateur que délateur.

Leur secte de dévôts,
La tête dans la lune,
Et l'esprit dans la brume,
Assène de leur pipeau.

Honte à leur sacrifice,
C'est l'oeil injecté de sang,
Vers suitant d'orifices,
Qu'ils massacrent l'innocent.

Honte à leur vil rituel,
Nécrosé de moeurs non feints,
Macabres orgies charnelles,
Souillant le corps des défunts.

Leur mets sont perversités,
De bébés ils sont gloutons,
Friands de chiots et chatons,
Dépecés à vifs. Mutilés.

Ne méritent clémence,
Offrons leur la potence.