Manima Nocha
Posted: 11 Jun 2007, 20:08
Tout commença il y a 23 ans.
Des cris, des larmes de joies et des applaudissements. Elle venait de naître.
Sa famille était plutôt modeste, tout comme le village entier : la plupart des habitants étaient des agriculteurs, certains étaient forgerons, et enfin d’autre étaient marchands.
Son enfance fût donc à l’image de la communauté simple : elle allait à l’école, elle jouait ; elle ne manquait de rien sans pour autant en avoir de trop.
Un jour, peu de temps avant son quatorzième anniversaire, le village accueillit de nouveaux habitants : quatre personnes, dont l’âge avoisiné la trentaine.
Durant les premiers mois, ceux ci étaient assez discret : ils sortaient certes, mais évitaient les endroits trop peuplés. Ensuite, ils changèrent : ils parlaient de plus en plus aux gens, ils fréquentaient la taverne du village, et aidaient les autres villageois si besoin est.
Quelques années plus tard, ils étaient totalement intégrés au village. Ils avaient la confiance de tous, et bien peu de personnes s’en plaignaient.
Ainsi, par une soirée d’automne, deux d’entre eux appelèrent à l’aide. Ceux ci expliquèrent que leur deux compagnons étaient à une centaine de mètres du village, et qu’ils étaient pris aux pièges par des brigands. Ces personnes étant si appréciées par les villageois, plus de la moitié du village se précipita pour les aider, dont Manima et ses parents, suivant les deux hommes.
Ils retrouvèrent bien les deux hommes, avec quelques brigands. Ceux ci n’étaient que 5, et les villageois étaient armés. Elle n’avait que 17 ans, et ce qu’elle vit alors l’horrifia.
Les villageois se précipitèrent sur les bandits. Ceux ci essayèrent de s’enfuir, mais ils furent trop lents : les plus rapides étaient déjà sur eux, armes dehors. Ils commencèrent à se battre ; bientôt les bandits se firent tuer. Mais à la stupeur de Manima, les villageois ne s’arrêtèrent pas. Ils continuaient à frapper les cadavres, à planter leur fourches dedans, et certains furent même démembrés. Finalement, les têtes se firent visibles, surplombant la foule du haut de lances. A sa stupeur, ses parents tenaient chacun une fourche, hurlant de joie, mais aussi de folie, avec les autres.
La nuit suivant cette événement, elle n’arriva pas à dormir. Les villageois, habituellement si agréables et simples, étaient devenus de vrais monstres. Même des animaux sauvages n’auraient pas fait un tel massacre. Elle avait l’impression qu’ils avaient libérés toute leur haine et leur frustration sur les brigands.
Et elle ne voulait pas devenir ainsi.
Elle s’enfuie alors du village. Sa vision des choses se fît simple : pour ne pas commettre de tel massacres, il fallait qu’elle évacue au fur et à mesure.
Généralement, elle s’en prenait à des marchands solitaires, ou des brigands travaillant pour leur compte. Plus le temps passé, plus elle prenait plaisir à torturer sa cible avant de la tuer. Elle se sentait bien mieux après une longue torture qu’après un meurtre simple.
Quelques années passèrent. Elle entendit parler du monastère « In Nomine Satanas ». Recherchant quelqu’un à suivre, cette nouvelle l’enchanta. D’autant plus que pour elle, les humains étaient bien pire que des démons : elle en avait eu la preuve quelques années plus tôt.
Des cris, des larmes de joies et des applaudissements. Elle venait de naître.
Sa famille était plutôt modeste, tout comme le village entier : la plupart des habitants étaient des agriculteurs, certains étaient forgerons, et enfin d’autre étaient marchands.
Son enfance fût donc à l’image de la communauté simple : elle allait à l’école, elle jouait ; elle ne manquait de rien sans pour autant en avoir de trop.
Un jour, peu de temps avant son quatorzième anniversaire, le village accueillit de nouveaux habitants : quatre personnes, dont l’âge avoisiné la trentaine.
Durant les premiers mois, ceux ci étaient assez discret : ils sortaient certes, mais évitaient les endroits trop peuplés. Ensuite, ils changèrent : ils parlaient de plus en plus aux gens, ils fréquentaient la taverne du village, et aidaient les autres villageois si besoin est.
Quelques années plus tard, ils étaient totalement intégrés au village. Ils avaient la confiance de tous, et bien peu de personnes s’en plaignaient.
Ainsi, par une soirée d’automne, deux d’entre eux appelèrent à l’aide. Ceux ci expliquèrent que leur deux compagnons étaient à une centaine de mètres du village, et qu’ils étaient pris aux pièges par des brigands. Ces personnes étant si appréciées par les villageois, plus de la moitié du village se précipita pour les aider, dont Manima et ses parents, suivant les deux hommes.
Ils retrouvèrent bien les deux hommes, avec quelques brigands. Ceux ci n’étaient que 5, et les villageois étaient armés. Elle n’avait que 17 ans, et ce qu’elle vit alors l’horrifia.
Les villageois se précipitèrent sur les bandits. Ceux ci essayèrent de s’enfuir, mais ils furent trop lents : les plus rapides étaient déjà sur eux, armes dehors. Ils commencèrent à se battre ; bientôt les bandits se firent tuer. Mais à la stupeur de Manima, les villageois ne s’arrêtèrent pas. Ils continuaient à frapper les cadavres, à planter leur fourches dedans, et certains furent même démembrés. Finalement, les têtes se firent visibles, surplombant la foule du haut de lances. A sa stupeur, ses parents tenaient chacun une fourche, hurlant de joie, mais aussi de folie, avec les autres.
La nuit suivant cette événement, elle n’arriva pas à dormir. Les villageois, habituellement si agréables et simples, étaient devenus de vrais monstres. Même des animaux sauvages n’auraient pas fait un tel massacre. Elle avait l’impression qu’ils avaient libérés toute leur haine et leur frustration sur les brigands.
Et elle ne voulait pas devenir ainsi.
Elle s’enfuie alors du village. Sa vision des choses se fît simple : pour ne pas commettre de tel massacres, il fallait qu’elle évacue au fur et à mesure.
Généralement, elle s’en prenait à des marchands solitaires, ou des brigands travaillant pour leur compte. Plus le temps passé, plus elle prenait plaisir à torturer sa cible avant de la tuer. Elle se sentait bien mieux après une longue torture qu’après un meurtre simple.
Quelques années passèrent. Elle entendit parler du monastère « In Nomine Satanas ». Recherchant quelqu’un à suivre, cette nouvelle l’enchanta. D’autant plus que pour elle, les humains étaient bien pire que des démons : elle en avait eu la preuve quelques années plus tôt.