[BG] (ex-)Magnoulie
Posted: 31 Oct 2005, 17:15
Peranig semblait tout avoir pour être heureux. Le Celte était beau et fort, encore jeune mais avait déjà une bonne situation dans le négoce, qui lui avait permis de regarder la vie avec optimisme, pour lui, sa femme Genia, et leur fille Efflammel.
Jusqu'à ce jour où Genia le quitta pour le propriétaire du théatre voisin, prenant Efflammel avec elle. Ne supportant plus ce voisinage qui lui était imposé, Peranig quitta la Cité d'Avalon pour s'installer au village d'Emblème.
Le temps passa et Peranig refit sa vie. Il rencontra Maelwenn, une Celte d'une grande beauté, se mirent en couplent et eurent une fille, après trois fausses-couches.
Peranig : Quelle belle enfant, comment allons nous l'appeler ?
Maelwenn : Nous en avons déjà parlé, si c'était une fille, nous l'appellerions Rozenn.
Peranig : Oui, je me souviens. Comme ta cousine, Rozenn aussi. Qu'il en soit ainsi.
Maelwenn avait mal vécu l'accouchement et les deux Celtes décidèrent de n'avoir pas d'autre enfant.
Rozenn grandissait, choyée par ses parents. Maelwenn l'entourait de toute son affection. Peranig était souvent absent pour de longues périodes, "pour mon négoce" disait-il. Lorsqu'il était présent, il cédait à tous les caprices de la petite, comme pour se faire pardonner ses absences.
Quand il posait le regard sur sa fille, Peranig ne pouvait s'empêcher de penser à l'autre, Efflammel, que la vile Genia lui avait volée.
Et c'est ainsi qu'un jour, alors que la petite Rozenn était déjà une adolescente, presque une jeune fille, Peranig ne revint pas de son voyage "pour négoce".
Maelwenn ne faisait aucun commentaires sur cette disparition, malgré les questions incessantes de Rozenn. Celà faisait plus d'un mois qu'il ne revenait pas.
Jusqu'à un soir ...
Rozenn hurle : "Maman ! Ca vous est égal que Papa ne revienne pas ! Vous ne l'aimez pas ! Moi non plus, vous ne m'aimez pas ! Je vous déteste !!!"
< Rozenn quitte la pièce et s'enferme dans sa chambre en claquant la porte >
Un peu plus tard, Maelwenn finit par céder à sa fille, comme il en était toujours lorsqu'elle faisait un caprice.
Maelwenn : "Rozenn, ton père ne reviendra plus."
Rozenn : "..."
Maelwenn : "En tout cas, plus pour vivre avec nous, mais il passera de temps en temps."
Rozenn : "..."
Maelwenn : "Il est retourné à la Cité d'Avalon vivre avec sa fille."
< Rozenn fit de grands yeux étonnés et était tellement sous le choc qu'elle ne hurla pas cette fois... >
Rozenn : "Maman ? Maman, ça va bien ? Mais qu'est-ce que vous dîtes ? Sa fille, c'est moi."
< Maelwenn resta silencieuse un instant puis reprit.>
Maelwenn : "Oui Rozenn, sa fille c'est toi. Mais, il y en a une autre, qui vit à la Cité d'Avalon. Quand ton père s'absentait, ce n'était pas pour son négoce, mais pour aller la voir."
Maelwenn se mit alors à raconter à sa fille toute l'histoire que son père lui avait caché tant d'années.
Rozenn était inconsolable et ne cessa de pleurer toute la semaine.
Mais la vie continuait, même si elle refusait de parler à son père lorsqu'il leur rendait une courte visite. Elle se contentait de le saluer, en affichant un sourire forcé qu'elle travaillait dans son miroir pour masquer ce qu'elle ressentait vraiment.
Rozenn faisait en sorte d'apprendre des choses sur sa demi-soeur, l'air de s'y intéresser, tandis qu'elle la jalousait secrètement. Elle apprit qu'Efflammel faisait carrière dans le théatre, à la capitale d'Avalon, chose naturelle pour une jeune femme élevée par le propriétaire du théatre.
"Elle va voir à qui elle se mesure !
"Personne ne se souciera guère de la carrière de la bâtarde quand ils m'auront vu moi !
"La grande Rozenn brillera sur la scène alors qu'Efflammel en sera encore à cirer le parquet de l'estrade !
"Je me le promets."
Personne ne s'opposa à ce que Rozenn poursuive des études littéraires. Elle était une élève douée, mais aussi une très bonne musicienne, aimant se détendre à jouer de la flûte lorsqu'elle n'étudiait pas les textes.
Arrivée au bout de ce qu'elle pouvait apprendre à l'école, la jeune fille quitta Emblème pour rencontrer la légendaire Barde d'Hibernia, qui avait accepté de l'entraîner pour devenir encore meilleure dans son art.
Rozenn avait déjà appris quelques "trucs" et était capable de jouer de trois instruments en même temps. Elle avait parfait son sourire, le même qu'elle donnait à son père lorsqu'il lui avait rendu visite les dernières années. Elle s'était acheté un beau costume pour 3 pièces d'or et 50 pièces d'argent.
==============================
Une jeune Celte d'une beauté tapageuse, vêtue d'un costume orné de gemmes, terminait un concert de flûte sur la place du village.
Admirateur : "Félicitations ! Quelle douce musique ! Quel est votre nom, jeune Celte ? "
Jeune Celte : "Magnoulie".
< Rozenn sourit délicieusement >.
Jusqu'à ce jour où Genia le quitta pour le propriétaire du théatre voisin, prenant Efflammel avec elle. Ne supportant plus ce voisinage qui lui était imposé, Peranig quitta la Cité d'Avalon pour s'installer au village d'Emblème.
Le temps passa et Peranig refit sa vie. Il rencontra Maelwenn, une Celte d'une grande beauté, se mirent en couplent et eurent une fille, après trois fausses-couches.
Peranig : Quelle belle enfant, comment allons nous l'appeler ?
Maelwenn : Nous en avons déjà parlé, si c'était une fille, nous l'appellerions Rozenn.
Peranig : Oui, je me souviens. Comme ta cousine, Rozenn aussi. Qu'il en soit ainsi.
Maelwenn avait mal vécu l'accouchement et les deux Celtes décidèrent de n'avoir pas d'autre enfant.
Rozenn grandissait, choyée par ses parents. Maelwenn l'entourait de toute son affection. Peranig était souvent absent pour de longues périodes, "pour mon négoce" disait-il. Lorsqu'il était présent, il cédait à tous les caprices de la petite, comme pour se faire pardonner ses absences.
Quand il posait le regard sur sa fille, Peranig ne pouvait s'empêcher de penser à l'autre, Efflammel, que la vile Genia lui avait volée.
Et c'est ainsi qu'un jour, alors que la petite Rozenn était déjà une adolescente, presque une jeune fille, Peranig ne revint pas de son voyage "pour négoce".
Maelwenn ne faisait aucun commentaires sur cette disparition, malgré les questions incessantes de Rozenn. Celà faisait plus d'un mois qu'il ne revenait pas.
Jusqu'à un soir ...
Rozenn hurle : "Maman ! Ca vous est égal que Papa ne revienne pas ! Vous ne l'aimez pas ! Moi non plus, vous ne m'aimez pas ! Je vous déteste !!!"
< Rozenn quitte la pièce et s'enferme dans sa chambre en claquant la porte >
Un peu plus tard, Maelwenn finit par céder à sa fille, comme il en était toujours lorsqu'elle faisait un caprice.
Maelwenn : "Rozenn, ton père ne reviendra plus."
Rozenn : "..."
Maelwenn : "En tout cas, plus pour vivre avec nous, mais il passera de temps en temps."
Rozenn : "..."
Maelwenn : "Il est retourné à la Cité d'Avalon vivre avec sa fille."
< Rozenn fit de grands yeux étonnés et était tellement sous le choc qu'elle ne hurla pas cette fois... >
Rozenn : "Maman ? Maman, ça va bien ? Mais qu'est-ce que vous dîtes ? Sa fille, c'est moi."
< Maelwenn resta silencieuse un instant puis reprit.>
Maelwenn : "Oui Rozenn, sa fille c'est toi. Mais, il y en a une autre, qui vit à la Cité d'Avalon. Quand ton père s'absentait, ce n'était pas pour son négoce, mais pour aller la voir."
Maelwenn se mit alors à raconter à sa fille toute l'histoire que son père lui avait caché tant d'années.
Rozenn était inconsolable et ne cessa de pleurer toute la semaine.
Mais la vie continuait, même si elle refusait de parler à son père lorsqu'il leur rendait une courte visite. Elle se contentait de le saluer, en affichant un sourire forcé qu'elle travaillait dans son miroir pour masquer ce qu'elle ressentait vraiment.
Rozenn faisait en sorte d'apprendre des choses sur sa demi-soeur, l'air de s'y intéresser, tandis qu'elle la jalousait secrètement. Elle apprit qu'Efflammel faisait carrière dans le théatre, à la capitale d'Avalon, chose naturelle pour une jeune femme élevée par le propriétaire du théatre.
"Elle va voir à qui elle se mesure !
"Personne ne se souciera guère de la carrière de la bâtarde quand ils m'auront vu moi !
"La grande Rozenn brillera sur la scène alors qu'Efflammel en sera encore à cirer le parquet de l'estrade !
"Je me le promets."
Personne ne s'opposa à ce que Rozenn poursuive des études littéraires. Elle était une élève douée, mais aussi une très bonne musicienne, aimant se détendre à jouer de la flûte lorsqu'elle n'étudiait pas les textes.
Arrivée au bout de ce qu'elle pouvait apprendre à l'école, la jeune fille quitta Emblème pour rencontrer la légendaire Barde d'Hibernia, qui avait accepté de l'entraîner pour devenir encore meilleure dans son art.
Rozenn avait déjà appris quelques "trucs" et était capable de jouer de trois instruments en même temps. Elle avait parfait son sourire, le même qu'elle donnait à son père lorsqu'il lui avait rendu visite les dernières années. Elle s'était acheté un beau costume pour 3 pièces d'or et 50 pièces d'argent.
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Une jeune Celte d'une beauté tapageuse, vêtue d'un costume orné de gemmes, terminait un concert de flûte sur la place du village.
Admirateur : "Félicitations ! Quelle douce musique ! Quel est votre nom, jeune Celte ? "
Jeune Celte : "Magnoulie".
< Rozenn sourit délicieusement >.