Posted: 25 Jan 2008, 16:09
Premier jar Sablier du trimeno Beladda 2108
"Qui es tu ? .. .. .. .. Qui es tu ? .. .. .. .. Qui .. es .. tu .. ?"
Qu'est donc cette voix raisonnante qui m'interpèle dans mon sommeil, elle semble n'appartenir ni à une femme ni à un homme, on dirait celle d'un enfant. S'adresse t'elle seulement à moi ? Si oui, pourquoi ?
Cela fait plusieurs nuits que je l'entends, elle semble si lointaine et pourtant si proche, peu à peu elle gagne du terrain sur ma conscience, elle s'approche, je le sens. Qu'est ce qui m'arrive, serais je abusé de quelqu'illusions, sorcelleries ou envoutements ? Impossible.. la Lumière m'en garde.. enfin, je crois. La fatigue pèse sur moi.. j'aurais peut être mieux fait d'attendre être guéri pour revenir.
Je l'ai à nouveau trouvé sur mon chemin, en plein milieux d'Emblème. Pourquoi tous semblaient nous ignorer, comme si nous étions deux fantômes alors que nous jouons un rôle tellement important sur l'équilibre de ce monde en perdition ? A part Aldenyss qui semble être devenu inconscient et suicidaire pour l'avoir provoqué, pas un regard de la foule.. pas une oreille intéressée par la discussion que nous avons échangés, cruciale pourtant. Le peuple d'Amtenaël serait donc devenu si indifférent quant à son propre sort ? Le mal se répand, personne ne fait rien.. sont ils tous corrompus ou de vrais aveugles ?
Les questions se font à nouveau nombreuses, et je n'ai aucune réponse. J'ai fait profil bas devant lui, je n'avais pas d'autre choix, sa force grandit alors que j'ai laissé ma chance filer. En quelques sortes, c'était le mieux à faire pour épargner mille tortures aux miens, il les a laissé en paix on dirait.
Pourtant, il a encore osé la menacer en ma présence, parler d'elle comme si il avait la main basse sur ce qu'elle est. J'ai préféré rester de glace, mais à l'intérieur la haine envers mon frère déchaînait un feu ardent qui ne demandait qu'à le consumer. J'ai toujours refusé l'affrontement avec ce monstre, mais je ne faisais que retarder l'inévitable. Nos choix nous ont fait ennemis, il n'a plus qu'une erreur à comettre pour subir ma colère et le pouvoir qui sommeil en moi.
Mon frère, que l'un des tiens touche à un cheveux de celle que je cherche à retrouver, ou que toi même tu le fasses, et je te montrerai à quel point ton sentiment de supériorité te rend aveugle.
Argonos referma alors son journal, les traits du visage tirés par la fatigue. Il rangea ses affaires et se releva, son fidèle étalon l'attendant non loin de l'arbre ou il s'était adossé. Son journal dessous le bras gauche, il ouvrit la main droite et en fixa la paume, d'un regard d'une profondeur mystérieuse. Une faible lueur se disserna au dessus du noir de son gant, qui l'instant d'après éclot telle une fleur, en une lumière vive.
L'homme plissa ensuite les yeux, et la lumière étincellante vira de couleur peu à peu, voyant celles des flammes s'y méler. Le mage fixa sa main embrasée, le feu tournoyant autour de cette dernière, pendant un long moment. Les flammes dansaient mélées à la lumière qui l'abritait, une douceur effrayante s'en échappait.
"Mon frère, tu n'es pas le seul à pouvoir détruire tout ce qui t'entoure.. pauvre idiot.."
Il ferma le poing à la suite de ses mots, estompant la lumière mélée à son feu, attrapa son baton et se dirigea vers son cheval d'un air résigné..
"Qui es tu ? .. .. .. .. Qui es tu ? .. .. .. .. Qui .. es .. tu .. ?"
Qu'est donc cette voix raisonnante qui m'interpèle dans mon sommeil, elle semble n'appartenir ni à une femme ni à un homme, on dirait celle d'un enfant. S'adresse t'elle seulement à moi ? Si oui, pourquoi ?
Cela fait plusieurs nuits que je l'entends, elle semble si lointaine et pourtant si proche, peu à peu elle gagne du terrain sur ma conscience, elle s'approche, je le sens. Qu'est ce qui m'arrive, serais je abusé de quelqu'illusions, sorcelleries ou envoutements ? Impossible.. la Lumière m'en garde.. enfin, je crois. La fatigue pèse sur moi.. j'aurais peut être mieux fait d'attendre être guéri pour revenir.
Je l'ai à nouveau trouvé sur mon chemin, en plein milieux d'Emblème. Pourquoi tous semblaient nous ignorer, comme si nous étions deux fantômes alors que nous jouons un rôle tellement important sur l'équilibre de ce monde en perdition ? A part Aldenyss qui semble être devenu inconscient et suicidaire pour l'avoir provoqué, pas un regard de la foule.. pas une oreille intéressée par la discussion que nous avons échangés, cruciale pourtant. Le peuple d'Amtenaël serait donc devenu si indifférent quant à son propre sort ? Le mal se répand, personne ne fait rien.. sont ils tous corrompus ou de vrais aveugles ?
Les questions se font à nouveau nombreuses, et je n'ai aucune réponse. J'ai fait profil bas devant lui, je n'avais pas d'autre choix, sa force grandit alors que j'ai laissé ma chance filer. En quelques sortes, c'était le mieux à faire pour épargner mille tortures aux miens, il les a laissé en paix on dirait.
Pourtant, il a encore osé la menacer en ma présence, parler d'elle comme si il avait la main basse sur ce qu'elle est. J'ai préféré rester de glace, mais à l'intérieur la haine envers mon frère déchaînait un feu ardent qui ne demandait qu'à le consumer. J'ai toujours refusé l'affrontement avec ce monstre, mais je ne faisais que retarder l'inévitable. Nos choix nous ont fait ennemis, il n'a plus qu'une erreur à comettre pour subir ma colère et le pouvoir qui sommeil en moi.
Mon frère, que l'un des tiens touche à un cheveux de celle que je cherche à retrouver, ou que toi même tu le fasses, et je te montrerai à quel point ton sentiment de supériorité te rend aveugle.
Argonos referma alors son journal, les traits du visage tirés par la fatigue. Il rangea ses affaires et se releva, son fidèle étalon l'attendant non loin de l'arbre ou il s'était adossé. Son journal dessous le bras gauche, il ouvrit la main droite et en fixa la paume, d'un regard d'une profondeur mystérieuse. Une faible lueur se disserna au dessus du noir de son gant, qui l'instant d'après éclot telle une fleur, en une lumière vive.
L'homme plissa ensuite les yeux, et la lumière étincellante vira de couleur peu à peu, voyant celles des flammes s'y méler. Le mage fixa sa main embrasée, le feu tournoyant autour de cette dernière, pendant un long moment. Les flammes dansaient mélées à la lumière qui l'abritait, une douceur effrayante s'en échappait.
"Mon frère, tu n'es pas le seul à pouvoir détruire tout ce qui t'entoure.. pauvre idiot.."
Il ferma le poing à la suite de ses mots, estompant la lumière mélée à son feu, attrapa son baton et se dirigea vers son cheval d'un air résigné..