[BG] Les Mirons
Posted: 06 Feb 2006, 17:54
La démarche boiteuse, Elle entra en scène. Bondissant de partout avec une agilité déconcertante, les passants surpris par son passage, poussèrent des petits hurlements aigus.
Débaroulant un escalier à toute vitesse, elle faillit trébucher mais se remit sur pied grâce à une cabriole dont elle a le secret. Plus loin dans la rue pavée, un petit bataillon d’homme armé de lances était à ses trousses. Les étalages se renversèrent sur leurs passages, des cageots entiers de fruits et légumes, du poisson frais, des ustensiles en tout genres,… tout était étalé sur le sol.
Essoufflée, Elle s’arrêta pour évaluer la situation : dans sa main, un collier de perles dans l’autre un petit couteau ; Elle savait ou elle se trouvait, c’était une impasse. Dans la précipitation, Elle n’avait pas regardé le chemin à prendre et Elle se retrouva donc bloquée.
La garde s’approchait à grands pas et Elle était complètement désespérée. Aucune cachette possible, simplement un petit couteau entre les mains. Elle devait certainement se dire qu’elle allait finir en prison pour un simple collier et la tristesse pouvait se lire sur son visage.
Elle se trouvait maintenant encerclée par quatre molosses.
Dans un élan d’orgueil, Elle s’élança sur le garde le plus proche et lui planta son couteau dans les cotes. Elle eu à peine le temps de se retourner qu’un coup lui percuta le derrière du crâne. Elle s’écroula sur le sol et laissa rouler le bijou au pied des hommes en plate. La foule qui s’était rassemblée tout autour s’exclama vivement quant à l’arrestation du voleur. Une vague d’applaudissement se fit entendre dans tout le quartier.
Gloire aux Mirons ! Gloire aux acteurs ! <S’écria la foule>
Je compris soudain : tout cela n’était qu’une pièce de théâtre, une vulgaire mise en scène. Dans ce quartier pauvre de Camelot, une troupe avait pris domicile : les Mirons.
La scène avait du commencé bien avant que je n’arrive au marché car, d’après les commérages, j’appris que l’acte venait de se finir et que cela avait ouvert l’appétit de madame Girodet et de toute sa marmaille qui étaient resté la pendant plus d’une heure.
Un spectacle grandeur réel, quelle idée grandiose ! Il fallait que je rencontre cette troupe.
Demain peut-être…
Débaroulant un escalier à toute vitesse, elle faillit trébucher mais se remit sur pied grâce à une cabriole dont elle a le secret. Plus loin dans la rue pavée, un petit bataillon d’homme armé de lances était à ses trousses. Les étalages se renversèrent sur leurs passages, des cageots entiers de fruits et légumes, du poisson frais, des ustensiles en tout genres,… tout était étalé sur le sol.
Essoufflée, Elle s’arrêta pour évaluer la situation : dans sa main, un collier de perles dans l’autre un petit couteau ; Elle savait ou elle se trouvait, c’était une impasse. Dans la précipitation, Elle n’avait pas regardé le chemin à prendre et Elle se retrouva donc bloquée.
La garde s’approchait à grands pas et Elle était complètement désespérée. Aucune cachette possible, simplement un petit couteau entre les mains. Elle devait certainement se dire qu’elle allait finir en prison pour un simple collier et la tristesse pouvait se lire sur son visage.
Elle se trouvait maintenant encerclée par quatre molosses.
Dans un élan d’orgueil, Elle s’élança sur le garde le plus proche et lui planta son couteau dans les cotes. Elle eu à peine le temps de se retourner qu’un coup lui percuta le derrière du crâne. Elle s’écroula sur le sol et laissa rouler le bijou au pied des hommes en plate. La foule qui s’était rassemblée tout autour s’exclama vivement quant à l’arrestation du voleur. Une vague d’applaudissement se fit entendre dans tout le quartier.
Gloire aux Mirons ! Gloire aux acteurs ! <S’écria la foule>
Je compris soudain : tout cela n’était qu’une pièce de théâtre, une vulgaire mise en scène. Dans ce quartier pauvre de Camelot, une troupe avait pris domicile : les Mirons.
La scène avait du commencé bien avant que je n’arrive au marché car, d’après les commérages, j’appris que l’acte venait de se finir et que cela avait ouvert l’appétit de madame Girodet et de toute sa marmaille qui étaient resté la pendant plus d’une heure.
Un spectacle grandeur réel, quelle idée grandiose ! Il fallait que je rencontre cette troupe.
Demain peut-être…