Cendres du Brouillard

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Atherlad
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Cendres du Brouillard

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Le lointain passé d'un autre.









« Douleur, cris, rien ne fait plus mal que lui à sa créatrice… »

C’est tout ce dont il se souvient, la mémoire est partie avec l’espoir…


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Une ombre passe…



Il est arrivé, approchant lentement… Grand, un peu moins de deux mètres sans doute ; un long manteau de cuir noir lui tombe jusqu’aux chevilles, celui-ci est sale troué même à certains endroits, du sang séché recouvre les manches et une partie du torse, témoignant de longues années de voyage et d’errance, un capuchon de toile est sur son visage flottant à moitié par la force du vent, une longue cape à moitié dévorée par les mites claque dans les airs derrière lui, prenant parfois au passage les quelques flaques de boues qui se forment avec la pluie qui commence à tomber. Cette boue, recouvre entièrement ses bottes rafistolées, les cailloux des sentiers y sont parfois restés accrochés s’enfonçant dans la semelle. Quelle douleur il doit y endurer à chaque pas ? Un bandeau remonte jusqu’à ces mollets, encore plein du sang sorti de ses nombreuses blessures, on peut entrevoir sous le manteau parfois un pantalon renforcé de cuirs aux genoux ; une lourde ceinture de cuir l’enserre dans ses lourds vêtements, tenue par une broche en argent, elle aussi sale… comme si rien ne pouvait y être propre… On devine une chemise de cuir, mais une longue déchirure lui traversant le torse témoigne qu’elle n’a pas tenue tous les combats, le sang est encore présent sur les encolures. Une fibule d’argent lui tient le manteau au niveau du cou, un grand col décoré de fils dorés et délavés lui donne seule sensation d’importance ; sa peau est grise comme celle des s'gîr mais ce n’est à nouveau que boue et poussières, ses lèvres fendues par le soleil, ses long cheveux noirs en mèches remplis de terre flottent au vent, ses oreilles cachées par ceux-ci… et une grande balafre lui traverse le visage sans doute beau si seulement il était lavé, ses yeux ayant été épargnés par les nombreuses blessures qui recouvrent sa face… ceux-ci sont d’un bleus noirs profond, comme ceux d’une mer en tempête… De grandes épaulières de fer sont posées sur ses épaules, des manches de mailles détruites lui tombent sur les bras plus protégés que par de la toile trouée ; elle découvre ses mains longues portant des gants de fourrure, celui-ci a perdus ses parties externes mettant à l’air ses doigts sales et recouverts de croûtes.
Dans la gauche, une longue épée ensanglantée, noire comme les ténèbres… sous la poignée… une grande étoile blanche…

L’ombre est passée…

Etait-ce un mirage ? Un nuage de poussière ?
Après tout qu’est-ce que cela pouvait-il bien faire ? Il était bien loin…







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Ses yeux se rouvrent, et se referment, il les cligne. Enfin il réussit à les garder ouverts, couché sur un lit dans un endroit inconnu il observe. Des voix résonnent au loin, où est-ce dans les couloirs ? Les murs sont maçonnés, de larges blocs de pierres… Il fait si sombre, aucune lumière…
Les flashes lui reviennent, il les revoit tous, leurs visages ensanglantés… Leurs cris de douleurs… Le liquide pourpre qui gicle dans leur maison si tranquille, la peur qui s’introduit dans les cœurs.
Il regarde sa main, puis l’autre, enfin se relève. Comme autrefois, rien n’a changé… Son épée est accoudé au mur, la prenant il s’en va. Un couloir s’ouvre à lui, un très long couloir… Des centaines de fenêtres sur les côtés, toutes rideaux tirés. Des visages, des rires… dans les ténèbres… Sa marche s’accélère vers le fond, une lumière, si loin… La faiblesse commence à la prendre, la douleur revient… Il chancelle, enfin il prend son épée et la jette au loin derrière lui ; un grand poids vient de partir avec elle, la fenêtre du bout est proche maintenant, il monte les marches…
D’un grand coup il ouvre la fenêtre de ses deux battants ! La lumière vient et lui fait mal aux yeux… Pourtant, il sourit, respire longuement, et se jette dans le vide.


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L’aube vient, toujours aussi nuageuse, la lumière est voilée… Abandonnant sa lame au sol il s’en va lentement…
Où est-il ?
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]
Atherlad
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Une journée en enfer


La mer luisait sous la lumière pâle et lunaire des nues. Les arbres dansaient doucement au vent, une feuille se détachant de temps à autre volant un moment avant de retomber sur le sol tendre de la clairière. Le bruit des vagues, régulier et sans défaut, berçait les loups endormis aux pieds des grands hêtres. Les herbes virevoltaient follement autours de l’humain… Une étoile brillait au-dessus de sa tête, et lui… semblait dormir, les yeux fermés, assis, la tête dans ses bras musclés.
Une goutte d’eau sauta sur son visage, et lentement commença à descendre le long de son front, puis de ses joues, avant enfin de se briser comme du cristal en touchant le sol.
Des nuages noirs arrivent de l’océan, une tempête approche, mais rien ne fait bouger ce dormeur d’une nuit. Son bâton de marche est planté à ses côtés, comme si il allait bivouaquer.

Une ombre passe devant l’astre blanc de la nuit, les loups ont cessés de respirer, le vent est tombé, les arbres ne dansent plus, les herbes ne bougent plus, même la mer semble avoir arrêtée ses marées… Un silence… des plus total… plus rien…
Ses oreilles bougent doucement… Une herbe qui vient de se faire plaquer au sol…

D’un bond, Ealëe se lève et prend son bâton en se retournant faisant face à ses adversaires !

Nul temps de voir leurs visages… Les ténèbres l’enveloppent…











Une ombre est passée…


Il est couché sur des dalles froides, ouvrant les yeux, sa vision passe des grandes colonnes aux arches du plafond puis aux créatures étranges qui l’entourent ne semblant pas prêter attention à lui.
Debout, il se retourne, deux étranges personnages le regardent fixement…

Où est-il ?

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Les feuilles quittaient les branches, le vent soufflait fort dans les bois verts ; l’orage envahissait le ciel, des nuages de poussières s’élevaient et retombaient telles les âmes des limbes. Plus loin, une plaque d’auberge craquait et se balançant ; les poutres grinçaient tandis qu’un soupir… un long soupir s’entendait dans l’air…
Sur un arbre, un elfe au torse nu et blessé est crucifié, les bras le long du corps ; un long sentier de sang mène jusqu'à devant du bâtiment. Au milieu d’une flaque de liquide pourpre, une pâle tenant dans ses bras nus une fillette de la même horrible race… Elles pleurent, elles pleurent cette guerre de haine et de vengeance ; cette guerre qui fait terminer leurs illusions.
Pour tous, le temps de l’innocence est terminé…

Un bruit de fer tiré d’un fourreau crisse près des victimes. L’épée s’enflamme de sa rage…

Leurs yeux se remplissent de larmes, leur air de supplication est accompagné de petits gémissements douloureux…

« _Pitié !

Epargnez au moins ma fille ! »


Ses paroles n’irent pas plus loin, elles l’avaient énervées… Sa tête brûlée est tombée dans la boue et le sang de son défunt mari…Sa fille pleure, ses larmes tombent à flots sur le beau visage de feu sa mère. Serrant dans ses mains les froids avants bras de sa créatrice.
Ses cheveux s’écartent, elle lève la tête vers l’humain. Ses yeux inspirent un étrange sentiment en Ealëe…
Mais son geste se termine, et elle rejoint sa famille dans les nuées…
La pluie commence à tomber drue, la boue s’accumule autours des cadavres des pâles…

Rangeant son arme, il ramène sur sa tête une mèche rebelle laissant entrevoir la grande balafre qui lui traverse le visage. Cette cicatrice qui témoigne de l’agression de ces petits elfes… La haine… c’est tout ce qui lui restait…colère, rage, noires pensées… meurtre, sang…


Il repensa un moment aux techniques que lui avaient appris la grand maître… Quelles choses il avait faites ? Qu’importe…

Une ombre passe…

Où est-il ?

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Les gouttes commençaient à tomber dessus, puis à rouler telles des perles d’argent… Un ciel gris, si bas qu’on pouvait le toucher. Les arbres chantaient lentement leurs mélodies basses sur les nids des pinçons endormis. La mer quelque peu lointaine se brisait sur les rocs durs comme des sentinelles d’Avanoë… La lune transperçait les cœurs de sa lueur d’amertume et les herbes semblaient mourir sous leurs noires pensées. La brise faisait s’élever les quelques mèches de cheveux qui sautaient rebelles en dessus de son bandeau blanc. L’aveugle, recouvert de cicatrices de guerre ne pouvait plus pleurer… Pourtant… il aurait bien voulu.
Les ombres ? Plus rien d’autre, le sang ? Omniprésent, la mort ? Quoi d’autre ? Et malgré tout… ce n’était pas pour cela… Car rien ne lui était plus dur que ce qu’il venait de recevoir en son âme déjà torturée.
Ses souvenirs étaient revenus telles des flèches, mais enduits de poison dont l’humain ne savait se débarrasser. Où avait-il été tout ce temps ? Comment avaient-ils pu êtres séparés ? Pourquoi ?
Les larmes qui lui coulaient étaient maintenant de sang, et le bandeau qui lui recouvrait les orbites rougissait sous ses pleurs drus, de douleur morale comme physique. Plus rien ne semblait avoir d’importance, même les cadavres laissés derrière lui, même les maisons en flammes… Perdre… ce que malgré nous on a cherché… sans jamais trouver… et tout cela pour rien… Pour un espoir déjà perdu… Une étoile s’était éteinte.
Emmenant avec elle les ruines d’une vie pleine d’espérance qui toutes s’étaient évanouies.

La feuille déjà jaunie par ses voyages devenait pourpre, noire dans son cœur aux blessures ouvertes. L’écriture qu’il n’avait pas pu lire lui-même était impossible pour lui à oublier. Les joies, les peines, les rires, les pleurs, les paroles, les gestes… Tout lui revenait et cela autant que une torture le faisait souffrir, et malgré qu'Ealëe ne veuille pas aller plus loin dans ses songes du passé il ne pouvait s’y arrêter. Les faces de tant de gens lui revenait, les oubliés renaissaient et les astres noirs de la mélancolie se rallumaient.
Sur ce message se reflétait l’amour perdu, l’amitié abandonnée, la force battue, la vie détruite. Et rien n’avait plus de sens pour lui, que ces mots dispersés sur ce bout de papier qui signifiait tant. La guerre avait enlevé son âme, son esprit voguait ailleurs, son cœur s’apprêtait lui aussi à céder…

Mon très cher frère,

Sœur est tombée après notre mère et notre père. Tout les autres sont allés les rejoindre mais reste nous. Souviens toi de nous mon frère, je t’attend, en espérant que nous nous revoyions…


Lettre n’étant plus d’actualité, à ne pas remettre a destinataire, envoyeur décédé.


*Sceau postal Impérial*


L’humain lâcha la lettre, elle s’écrasa au sol, dans la boue et l’eau qui forment son tombeau.
Last edited by Atherlad on 23 Dec 2008, 20:05, edited 1 time in total.
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Le Cauchemar d'une vie.




Les épaisses ténèbres s'éclaircissent. Les nuages et les ombres s'écartent... Le guerrier voit à nouveau...
Mais sa vue ne lui est pas plus réjouissante. Le cauchemar a pris une autre forme... Un peu plus près de l'enfer...

Il est debout sur un début de route. Un chemin pavé de pierres grisâtres, envahies et fissurées par des herbes sans couleur, des plantes de cendre. La terre est noire comme la suie... Des rochers coupants envahissent le relief déchiqueté. D'immenses cornes d'acier ont poussés ça et là, accompagnés d'un sang noir qui ne finit pas de couler de leurs sadiques extrémités. La grenaille recouvre le sol poudreux. De cette terre qui ne veut pas durcir, de ce sable noir qui sent la chair brûlée. Il n'y là nul arbre, nul buisson. Ne semblent ici pousser que les pierres et le métal, aux reflets pâles sur le soleil caché... derrière les nuages épais et gris qui font faiblir sa lumière. Le ciel invisible sous les brumes sèches qui descendent jusqu'à l'amère rocaille. Avec cette neige de cendre qui vous fait tousser et qui vous étouffe.
Le silence est terrible, aucun bruit, même le vent ne semble pas vouloir se lever dans les étendues arides dont ont ne voit plus le bout. Même au-delà des profonds canyons et ou des falaises infranchissables.... Nul espoir...
Aucune vie dans le froid glacial, dans la poudreuse à l'odeur de mort, ne reste des rivières asséchées que quelques pics de glaces, plantés comme des menhirs dans l'antique lit du cours d'eau.
Le sentier s'étend, serpentant vers une vallée invisible en contrebas. L’humain lentement suit la route, puis descend l'interminable escalier... Un escalier raide, étroit, glissant... Le verglas ayant recouvert le marbre noir... Le temps semble passer lentement, si lentement qu'on n'en voyait plus le bout. Mais après des heures... de longues heures... On peut distinguer dans le sombre fond, un signe d'une vie...
Une vie qui n'est plus...

De hautes grues de bois fendus, des voiles de toiles salies, qui volent lentement sur une petite brise de crevasse. Près de bâtiments de pierre et de fer qui s'encastrent dans la falaise. Presque recouverts par la cendre qui n'en finit toujours pas de tomber. Et près de ces froides cornes qui sortent des murs abattus tels des excroissances putrides... Des herbes... Des herbes pourpres, qui rappellent au combien trop l'aspect du sang sur le marbre blanc. De ces horreurs semblent sortir des murmures, des murmures qu'on ne veut pas écouter, mais auquel on ne peut s'empêcher de prêter oreille. Des échos d'une tuerie... que le sorcier aurait voulu oublier...
Au-delà des marches et des colonnes tombées, témoins d'une grandeur passée... Les ténèbres sont invincibles... Car plus aucune lumière n'y est plus jamais entrée...
Des barbelés qui volent au gré de la bourrasque, emportant parfois quelques gravillons. Grillant le silence de leur bruit métallique.
Puis des croassements d'oiseaux... comme ceux d'un papier de verre qu'on agite...
Mais ce ne sont pas les braves corbeaux de nos régions... Des monstres d'acier et de fer, qui fendillent l'air tels des flèches... leurs dents claquant attendant leur proie...
Ce n'est pas pour aujourd'hui... L’humain a fuit... Dans la nuit infâme des profondeurs...

Chaque pas est une torture... Des craquements sonores dans le silence, comme des os qu'on brise. Une haleine infecte qui empeste les ruines souterraines. Puis comme des chaînes qui se balancent dans le vide, avec leur bruit qui n'annonce jamais rien de bon...

Les sons ont changés... Comme si on enfonçait un couteau dans la chair...
Des cadavres... qui emplissent les galeries... Au sol ou encore accrochés à leurs liens d'acier. Ou même sur les engins de torture qui emplissent la pièce éclairée par une unique bougie... Aux couleurs bleutées...

"- Je t'attendais..."
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Des souvenirs... Oui autant de souvenirs qui hantent sa vision...
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La douleur grandit en mon âme.
Sur ce long chemin nous marchâmes.
Malgré les pierres et les arbres, je continue.
Alors que envie et jalousie sont venues.

Et si la haine vient parfois.
Comment la brise tombe.
Elle s’en va avec la colombe.
Comme dans les contes d’autrefois.

Et aujourd’hui mon cœur saigne.
Et c’est dans mes larmes que je baigne.
Alors que je te dévore des yeux.
Et que je ne peux faire mieux.

Les barreaux de ma prison sont tes regards.
Qui m’envoûtent et font de moi esclave.
Même si ils me rendent parfois brave.
Mon visage en est devenu hagard.

Ainsi le sang coule de mon cœur brisé.
Car je sais que jamais je ne t’aurai.
Et les étoiles semblent s’éteindre.
Tandis que je cherche à t’atteindre.

Moi qui autrefois me croyait libre.
Aujourd’hui je ne suis qu’à toi.
Ton visage est devenu mon soleil à moi.
Et quand tu parles mes sens vibrent.

Mais l’amour m’a enchaîné.
Noircissant ma vie de chagrins.
Ne pouvant plus que faire appel aux saints.
Et à la tombe tu m’as emmené.

Et dans le désespoir le plus profond.
Tandis que ton rire lézarde les murs.
Et que je t’aime sois en sûr.
Ma chute m’emmène au grand fond.

Alors que je n’ai plus joie que de te voir.
Que je ne vis plus que pour te voir heureuse.
Les étoiles pour moi ont quitté la nébuleuse.
La lumière me quitte, au revoir…
Ealëe déposa le petit morceau de parchemin qu'il venait de lire. Ce vieux poème qu'il avait oublié. Cet échos du passé...
Tel un artefact d'un temps trop ancien, poussièreux et pourtant encore plein de sens.
Mais lui ne la reverrait pas non plus. Le gouffre l'a englouti. Bien trop loin elle est partie. Là où il ne peut pas le suivre.

Ô combien ici l'épitaphe est juste...

Regrets éternels
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Même en ce jour où le destin lui avait fait prendre cette voie, rien n'avait vraiment changé. Car il faudra attendre encore longtemps, avant que cet univers ne soit différent à nouveau.
Les souvenirs hantent toujours son sommeil, et les restes du passé le suivent toujours en son réveil.
Ainsi certaines choses dont il ne pouvait se séparer lui rongeait lentement l'esprit, autant de traces qui témoignaient de crimes pour lesquels ils ne seraient jamais assez condamnés.
Texte enlevé temporairement.

Cette lettre destinée au monde qu'il avait trouvé. Ce message qui avait une de fois plus enfoncé le couteau plus loin dans son coeur.

Une infinité de regrets...

Pour tout ce qu'il avait engendré...
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