Le premier assaut avait été une demi-victoire. C’est au sein d’une compagnie d’Oréthorniens que quelques Chevaliers lancèrent l’attaque surprise sur le château de la Légion noire. Bien que l’entreprise fut suicidaire aux yeux de l’alliance frileuse, nos amitiés avec ce peuple poussa quelques courageux à les soutenir. L’audace et la rapidité avait eut raison des portes de la forteresse, culbutant l’ennemi et faisant quelques prisonniers, l’avant-garde tenait au plus haut son morale.
La prise du fort n’était guère l’objectif premier, le commando Oréthornien en profita pour mettre la main sur tout ce qui à ses yeux pouvait avoir une utilité, objets, documents... Le château sous notre contrôle redonna un peu de courage aux autres alliers qui commencèrent à se mettre en route pour consolider les positions. Ce fut alors, que venu de nulle part, un démon jaillit de la terre. Les Oréthorniens craignant la magie, et nous ne sachant que faire, notre unité se débanda. Nous abandonnâmes le fort, mais malgré des pertes les objectifs majeurs furent bel et bien remplis.
Ecarté de mes frères d’armes je n’ais eu guerre le choix que de suivre le comte qui tenait en ordre une poignée d’hommes.
Après une longue marche, nous eûmes quelques repos dans le bateau qui nous conduit au campement Oréthornien. A peine le pied posé sur le sable, je les vis s’organiser avec une rapidité déconcertante, comme si la défaite ne les touchait pas. Les hommes non plus de vert, mais en noir, rejoignaient en silence leurs seigneurs respectifs. Beaucoup travaillaient sur les récentes fortifications en bois, j’avais l’impression durant ma traversée d’une machine bien huilée, d’un corps de centaines de rouages qui réagissait avec automatisme.
Je n’étais pas surpris non plus de voir là, sous les tentes ou autour des feux quelques confrères. Depuis peu de liens étroits s’étaient établis entres nos Ordres. Ce qui avait été du mercenariat c’était métamorphosé, comme si nous nous comprenions. Nous leur apportions notre savoir faire dans une guerre d’usure, leur apprenant à se cacher et taper quand cela pouvait faire mal. Ils retenaient les leçons, avec une rapidité d’adaptation qui leur est propre, mais si eux, en échange de nos services étaient entrain de nous donner leurs convictions ? Dans ce cas, le rapprochement était inévitable.
Les Chevaliers dans la Guerre
Alerté par les cris aigus en provenance de la colline, l'homme en armure lourde se pressa et vit une poignée d'hommes aux portes du fort.
Il envoya alors le gardien pour s'occuper de ces intrus indésirables, ce dernier fit rapidement le ménage.
La troupe impériale était plutôt nombreuse et avait bien progressé comparé aux attaques précédantes:
Il envoya alors le gardien pour s'occuper de ces intrus indésirables, ce dernier fit rapidement le ménage.
La troupe impériale était plutôt nombreuse et avait bien progressé comparé aux attaques précédantes:
