Arrivés devant la cité, les Legionnaires, les Ténébreux et les Héritiers sommèrent aux gardes de se rendre, et de les laisser rentrer dans la cité. Les gardes refusèrent, et attaquèrent.
Ils subirent une cuisante défaite, et les Héritiers et leurs compagnons pénétrèrent dans la cité d'Avalon
Dans la cité, les gardes attaquèrent mais furent anéantis. La procession s'avançait jusque devant la Salle du Conseil.
Arrivés devant la Grande Porte, ils posèrent un ultimatum au Mage impérial :
Les Magisters avaient 3 jars pour se rendre, ou bien il en serait fini d'eux.
Ceci fait, les Héritiers quittèrent la Cité et se dirigèrent vers le petit village d'Embleme.
Le village etait bondé. Les Héritiers se posèrent sur la stèle centrale, et se proclamèrent Maîtres d'Avalon. En effet, dorénavant, la Loi serait représentée par eux-mêmes, les Legionnaires et les Seigneurs Noirs. Tout autre Emblèmes de confrérie etait proscrit.
Le soleil allait se coucher, plongeant lentement la Cité dans la noirceur de la nuit. Un seul jar s'était écoulé, mais déjà tout le monde avait entendu parlé de l'attaque et de la revendication des Héritiers du Message. Liath n'était pas en reste. L'heure était bien plus grave qu'avec l'épisode d'Inishada, il fallait réagir prestement cette fois.
L'Avalonien se hâtait en direction de la salle des Compagnons, où il se savait déjà attendu. Une bretonne l'accompagnait.
Il y trouva effectivement son hôte, éclairé pas la flamme d'une bougie vacillante. Ils se saluèrent rapidement.
Liath hésita quelques instants, avant de délivrer le but de sa venue. Comme il s'y attendait, il allait falloir négocier finement pour le convaincre.
La discution était animée de vives émotions, les répliques s'enchaînaient, les esprits cherchant une faille dans l'argumentation de l'autre. Aucun des deux ne voulait lâcher prise.
Pourtant, alors que l'aube pointait, un accord était trouvé ...
Aenrod, théurgiste taciturne, collectionneur d'ouvrages n'ayant plus grande valeur, amateur d'absinthe
Les magisters eurent vent des menaces faites par l'alliance douteuse.
Ils prirent la décision de doubler les gardes à l'intérieur et aux alentours de la Cité fortifiée en attendant la nomination du Régent. Des archers se postèrent à chaque meurtrière de la forteresse et dans chaque tour de guet faisant en sorte que même un rat ne pouvait plus se déplacer sans sentir la présence de la garde. Leur ordre était simple plus aucun Homme de mains, Légionnaires ou Ténébreux ne pouvaient pénétrer la Cité fortifiée ceux-ci étaient condamnés à la prison.
Ils firent placarder dans tous les villages un avis de recherche qui concernait tous membres de ces confréries avec récompense à la clé. Pour les reconnaitre, l'Emblème de leur confrérie était dessiné sur l'affiche. Toute personne qui aiderait l'une de ces confréries sera considérée comme ennemie de l'Empire et sera traitée comme tel.
Vlcak - Veltchak: les elfes noirs
Krall : ancien chef de la horde du Walhalla
La Loi patrouillait sans relâche sur le continent, acclamée ici et vainement contestée là par quelques déments. Ses ennemis pliaient un à un. Enivré par sa puissance, un bataillon vint affronter l'armée impériale postée devant Avalon ; le fracas des combats attira des chasseurs de têtes alléchés par l'or qu'offrait la Cité, tant et si bien que La Loi fut vite débordée.
Mais c'était sans compter sur les autres bataillons en patrouille. Ils traquèrent ceux ayant osé prendre part au conflit, jusqu'au dernier. En dehors de la Cité, La Loi régnait.
En se baladant dans les paisibles terres d'avalon à la reherche de compagnons chasseur, Meleos passa devant la grande Cité d'Avalon. En avançant, il fut surpris de constater qu'une légion campait devant la porte. Sur les cinquantes pieds qui le séparait de l'entrée, il fut contrôlé dix fois. On lui demanda plusieurs fois son nom et l'objet de sa visite.
"Et bien... On dirait qu'ils ont pas apprécié le coup."
La rébellion de La Loi gagnait chaque jour de nouveaux partisans. Plus puissante que jamais, elle trouvait face à elle une confédération impériale toujours plus disparate et réduite. Comme si ses réserves de troupes étaient au bord de l'épuisement. Leurs rares succès se résumaient à abattre des coursiers solitaires. Et le régent, isolé, se terrait.
Les renseignements collectés, la scribe s'était attelée à un nouvel ouvrage. Elle venait d'y apporter la dernière touche.
Des Anathorniens
La lignée oréthornienne portait en son sang le germe de la corruption. Nul ne sait d'où elle tira la richesse qui lui permit un jour de lever son armée. Des mercenaires, avec laquelle elle assit rapidement sa domination sur ce continent qu'elle appella le Kesh. Ils parvinrent à conquérir la Cité d'Orios, que les peuples de ces terres avaient élevée et dévouée à la gloire de leurs dieux. On la rebaptisa Carn, on la fit sombrer dans la décadence. Ce furent les pires moments que le pays connût.
Carn la Conquérante massacrait ses opposants, anéantissant des tribus et des cultures entières. Beaucoup fuirent - leurs descendants vivent aujourd'hui parmi nous.
Mais Carn, mère des impudiques et des abominations de la terre, suivait son roi. Celui-ci, entouré de ses Albaroth, retranché dans son palais comme aujourd'hui notre régent, donnait des fêtes orgiaques. Ne montrant qu'un souverain mépris pour les sages, les précepteurs et les religieux. Et Carn la Dépravée vivait ainsi dans le stupre tandis que son peuple, ou plutôt les malheureux que la dynastie oréthornienne avait trompés, croulaient sous les impôts. Etouffés sous le poids d'une répression qui ne souffrait de trêve.
Le temps coula ainsi et Carn, la Grande Prostituée, poursuivit sa marche effrénée vers l'Enfer.
Un jour enfin, que le souverain était moins fin manoeuvrier que ses prédécesseurs, l'inéluctable se produisit. On se révolta. Thorne le Ridicule fut renversé et tout un peuple soupira de bonheur, pour la première fois depuis des siècles. Son fils et les plus avilis de sa cour s'exilèrent. Arrivé en Avalon, Anathorne l'Envahisseur tenta de répéter une histoire que nul autre que lui ne pouvait souhaiter répéter. S'attribuant les mérites de sciences que ses pères avaient volé à d'autres, se proclamant bâtisseur, tacticien de génie. Quelques pauvres diables, aveuglés, le suivirent. Midgard et Albion en portent encore les séquelles.
Et pourtant ... Il semblerait que les Rebelles ne racontent qu'une part de la vérité aux citoyens concernant ce conflit.
En effet, les troupes de l'Alliance (Oréthorniens, Croisés, Templiers et Chevaliers Déchus) œuvrant pour l'Empire, attaquent sans cesse, lors d'escarmouches bien organisées, les patrouilles ennemis dans tout Avalon.
Les Rebelles ont apparemment plus de mal à contrer les assauts de l'Alliance qu'ils ne veulent bien le dire.
Khelimos Sareth Ptah ¤ Maître d'Armes [6L2]¤Ancien Maréchal-Général de l'Ordre des Croisés Sokarus Dinendal Ptah ¤ Paladin [5L5] ¤ Ancien Grand Seigneur des Ténèbres Realder Osbern ¤ Sauvage [5L9]¤Vampire Gangrel de l'ancien clan Strigoï Morti
Connais toi toi-même, connais ton ennemi, ta victoire ne sera jamais mise en danger.
Connais le terrain, connais ton temps, ta victoire sera alors totale. Sun Tzu
Quel jour sombre pour l'Empire, le Fief des Croisés vient de tomber, le nombre d'assaillant est imprésionnant.
Notre alliance a complétement sombré sous le poid des armées ennemis, maintenant ils sont maître des terres d'Albion, nos pertes sont innombrables, nos blessures longue à panser....
La fin du texte est ilisible, taché par une larme coulant de la joue du Templier.
Les survivants croisés se retrouvèrent sur les terres d'Atum. La bataille avait été un sanglant épisode des terres d'Albion, venant de toute part, l'ennemi, cette prétendue Loi, avait fondu sur les hommes trop affaiblis qui stationnaient dans la cité. La surprise avait été totale, prenant au dépourvu les forces de l'alliance. La ville était prise quelques temps plus tard.
L'espérance de jars meilleurs disparue et la fierté du royaume destituée, le moral des soldats était au plus bas... Mais le commandement avait ses buts bien fixés, rassembler les hommes en Nyr Albion, et lancer l'assaut pour délivrer les lieux de leurs envahisseurs. Comme autrefois. L'espoir était maigre, mais la détermination plus dure que jamais. Le mal était là, rentré en force sur les terres saintes, il fallait en délivrer le royaume et châtier ces hérétiques !
D'une main gantée de plate, l'Inquisitrice fit signe aux troupes de se diriger du Fort des Tempêtes jusqu'à leur fortin aménagé dans les dunes brûlantes du désert. Ses pensées, vivaces, fiévreuses, n'apaisaient qu'à peine sa colère, encore sourde et brûlante. La troupe se mit en marche et foula le sol aride. Parmi les blessés, on achevaient même certains homme atteints par la gangrène, de peur qu'elle ne se transmette aux autres par la chaleur ambiante propice aux infections et à la maladie.
Helgos/Meleos, Oréthornien
