Le déclenchement:
Quelques années sont passées depuis la fusion entre les seigneurs d'Amtenael et les chevaliers d'Hibernia... Le temps s'est écoulé et la foret fut délaissée de ses protecteurs aux dépens du continent amtenaelien. On n'y prêtait à présent que peu d'attention, la forêt était un endroit paisible pour ceux qui ne la connaissait que peu.
Peu à peu des choses singulières se produisirent... Des murmures étranges dans le vent, le ruissellement de l'eau, le craquement d'un arbre... Les chevaliers qui avaient refusé de se joindre à cette fusion, s'étaient exilés dans la forêt et au bout d'un certain temps commencèrent à prêter attention aux signes de la forêt.
D'abord, ils apparurent en rêves... Essence même de la forêt, ils surprenaient par leur nombre et leurs faiblesses. Ils étaient la rosée sur l'herbe du matin, la brise fraîche du soir, les champignons poussant sous l'ombre d'un tronc moisi, la fougère qui s'étend au soleil, l'odeur de mousse des sous bois, le vieux chêne, le courant de la rivière, le vrombissement d'une libellule, l'algue au fond de l'eau, ... Les esprits de la forets appelaient les siens en son sein.
Peu répondirent à son premier appel. Les souvenirs étant trop lointain et profondément enfuit, il ne furent pas nombreux à se retrouver dans la forêt. C'est à ces "élus" que les esprits les plus téméraires de la forêt se présentèrent. Les anciens chevaliers ne les avaient jamais vus, mais ils les connaissaient. Ils s'étaient toujours côtoyés, les esprits les observaient, les protégeaient.
Mais peu à peu la forêt commença à dépérir de façon imperceptible, quelque chose d’obscure hantait ses lieux. Les couleurs autrefois vives et éclatantes perdirent de leur intensité, les bruits furent comme étouffés par une atmosphère pesante. Mais les hiberniens ne s’en soucièrent pas, n’y prêtant guère attention…
C’est alors qu’un jour, dans une clairière au centre de la forêt, une chose mystérieuse se produisit. Un brouillard obscur planait sur cet endroit puisant son énergie des éléments de la nature flétrie afin de trouver une forme matérielle. Mais au soir, au milieu des bois, dans cette clairière, une silhouette commença à se dessiner dans la brume : c’était un être terrifiant d’une grande taille, robuste, d’un charisme effroyable et entouré d’une aura démoniaque détruisant toutes végétations autour de lui…
Le procédé ne dura pas et l’être disparut soudainement laissant derrière lui un calme surnaturel.
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Tout commença avec un celte, il traquait la piste d’un gibier, s’enfonçant de plus en plus dans le labyrinthe que formaient les arbres. Il n’avait pas peur de se perdre. Il connaissait la forêt et elle le connaissait. Mais ce qu’il ressentait était nouveau… Une impression étrange, presque étouffante s’empara de lui. L’air commença à lui manquer vidant ses poumons et son corps de toute énergie. Sa vision se troubla, ses membres se paralysèrent, son visage se déforma en une grimace de terreur. L’être démoniaque pris peu à peu forme en même temps que la vie quittait le celte. Sa silhouette prit forme, l’herbe à ses pieds se flétrit, une odeur nauséabonde flottait dans l’air, la main pressa la gorge du celte et les battements de son cœur ralentirent.
Le vent changea au travers des branches qui craquait différemment, le parfum même des fleurs se transforma, comme des murmures d’angoisses qui se firent pressant cherchant le secours d’une force inconnue.
C’est alors que se produisit une chose étrange…
Au moment ou l’être démoniaque allait absorbé le dernier souffle de vie de l’humain d'étranges lumières apparurent. D’abord une, puis deux, puis une centaine s’interposèrent perturbant l’attention du démon qui lâcha sa proie. Les petites lumières se regroupèrent et formèrent une sphère qui entoura l’Obscure. Il décida de lâcher prise, et prit la fuite pour cette fois ci.
Là où le démon se nourrissait de la destruction et la mort des êtres, ces esprits là qui oeuvrait pour la survie de celle ci, grandissaient avec les choses vivantes, les lumières vives.
Une lumière se posa sur le front du celte recroquevillé sur lui même, inconscient. A ce contact ses battements de cœur et sa respiration reprirent un rythme normal. Peu de temps après, il reprit conscience, les jambes tremblantes. Il regarda autour de lui encore sous le choc, ne comprenant pas très bien ce qu’il s’était passé... Avait-il rêvé ? Il se souvint alors du rêve, de l’appel, et une image lui marquait l’esprit… Une licorne sur fond bleu et vert… Ce celte était anciennement un ancien protecteur d’Hibernia, un chevalier.
La réunion:
La lettre disait :
J’ai besoin de vous, protecteur de la Verte.
Vous en qui ma confiance est inébranlable.
Rendez-vous au couché du soleil au village Lindon.
Tahta.
La celte, surprise, replia la lettre dont le contenu était bref mais clair. Mais … Tahta… Elle ne comptait plus les saisons qui s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre. S’était-il exilé, était-il mort, où avait-il pu bien être pendant tout ce temps ? Peut-être était-ce un piège… Mais la curiosité l’emporta sur le doute et elle décida de se rendre au rendez-vous.
Le soleil éclairait encore par dessus les arbres donnant au ciel une teinte orangée dont on pouvait apercevoir les reflets sur la rivière qui longeait le hameau Lindon. Le visage caché sous sa capuche, elle avançait d’un pas serein et tranquille mais son regard trahissait son inquiétude. Elle était sur ses gardes.
Lorsqu’elle arriva au lieu convenu pour rencontrer Tahta, elle n’était visiblement pas la seule invitée, il y avait là un celte, ainsi qu’une sylvaine parlant à un autre sylvain : elle reconnu de suite Tahta. Les regards se tournèrent vers elle, ils se saluèrent. Elle eu une petite discussion avec celui-ci, lorsqu’elle fut interrompue par de nouveaux arrivants. D’anciens chevaliers d’Hibernia pénétrèrent dans le hameau de Lindon. Mais les chevaliers ne venaient pas seul, ils étaient souvent accompagné par des compagnons fidèles, qui sont venus eux aussi écouter ce que Tahta avait à dire.
Il attendu encore en regardant le coucher du soleil, il ne parlait pas mais on voyait bien que quelque chose le tracassait. Une fois prêt, il prit la parole, il y eu un silence et on entendait plus que lui.
Il confirma bel et bien l’apparition d’un démon, il avait ressenti une présence étrange dans la forêt, ce qui le poussa à se rendre sur les lieux. Une fois arrivé sur place, il vît un celte au sol, couché à plat-ventre, en le retournant, il reconnu le visage de celui-ci, c’était un ancien chevalier d’Hibernia, du nom d’Alix. Il raconta ensuite qu’il l’avait porté, et emmené dans un abri où lui serait prodigué les soins nécessaires.
Et de là, il raconta que ce n’était qu’un commencement. La nature souffrait, étant faible, car plus personne n’y prêtait attention. Mais il n’était pas le seul à ressentir ceci.
Se pourrait-il que chaque personne ici ressente la même chose que lui ? Il en était certain pour quelques-uns. Ce qu’il racontait coïncidait avec les impressions de certains.
Mais une chose le tracassait, il disait que ce démon avait un lien avec la nature, car il pouvait le ressentir, mais le problème c’est qu’il ne parvenait pas à expliquer, ce fut un mystère pour lui.
La celte prit doucement la parole, elle disait aux autres sa façon de voir les choses, ce qui rejoignait rapidement les idées de Tahta.
La plus part approuvèrent ses dires. Tous étaient d’accords que la nature courrait un danger réel, mais pratiquement invisible aux yeux de tous. Là était l’objectif de cette réunion, Tahta voulait aider et défendre cette nature, si chère à ses yeux.
Et il ne pouvait le faire seul, pour la celte il n’y avait aucun doute il fallait agir.
Toutefois avant de demander qui aurait le cœur de le suivre, Tahta tenu à ce que chacun se présente et donne son avis. Les impressions de chacun rejoignait ceux de Tahta, et ils étaient décider à le suivre dans ce combat.
La tâche sera difficile, mais leur courage et leur volonté sont tels qu’ils ne doutent pas un instant qu’ils sont élus, sauveurs de leur monde par et pour mère nature.
Cependant avant toutes choses, ils allaient avoir besoin de temps pour la comprendre ; pour en tirer tout ses mystères et interpréter les signes qu’elle veut bien faire paraître.
Après la réunion, Tahta interpela Alfearon dont il connaissait le sens artistique. Il lui demanda de trouver un symbole pour l’emblème, celui-ci eu de suite une idée, il prit de quoi gribouiller et peu de temps après il proposa ceci :
Il expliqua ensuite que l’emblème a une double signification, la partie supérieure, ressemblant à de la végétation, est la représentation de la nature dans son entier et être vivant y comprit. Le symbole se sépare en deux lignes qui s’entrecroisent, représentant respectivement la destinée des êtres vivants et celle de la flore. Elles s’entremêlent pour signifier la proximité et la nécessiter de ces deux destinées de vivre en harmonie. La couleur verte sombre représente la nature et le fait que celle-ci souffre.
Commentaires:
Pour l'instant il n'y a que deux rangs, et les règles ne sont pas encore faites, le tout sera fera au fur et à mesure que la guilde se construira IG.
Je tiens à remercier : Ireth, Sorsha et Norec pour leur aide apporté au BG.
