Abalön înia storos Enalë
Abalön înia storos Enalë
Les lumières s’étaient éteintes. La nuit avait jeté son manteau d’ombre sur la montagne. Les animaux dormaient et le vent semblait seul habitant de ces pitons rocheux. Ensuite un cliquetis de métal, la marche sourde de deux pieds dans la neige épaisse. Le souffle lourd d’un cheval épuisé et de son cavalier. Une ombre se détacha de la totale obscurité s’approchant à pas lents d’une vasque isolée sur un rocher solitaire. Le voyageur sous son manteau noir souleva sa capuche et s’arrêta devant l’autel. Son regard se posa sur l’eau stagnante qui s’y trouvait, puis repartit. Sans dire un mot… Le destin s’annonçait proche…
Last edited by Atherlad on 28 Feb 2008, 07:36, edited 1 time in total.
Dans sa hutte de bois, couché sur son lit. Sous la chaleur d’un feu brûlant et d’une couverture en peau d’ours… l’homme agonisait sous une fièvre terrible. La sueur coulait sur son visage ; la douleur provoquait chez lui des mouvements violents et des spasmes. La mort, sa seule compagne qui était restée à ses côtés toute sa vie… il pouvait la voir à son chevet. Elle était belle… si froide… si calme… l’attente de pouvoir enfin fermer les yeux et se permettre enfin le repos… la paix…
Last edited by Atherlad on 28 Feb 2008, 07:36, edited 1 time in total.
Ealëe galopait depuis plusieurs jours dans la forêt de Nyr Hibernia. Son but n’était plus très loin désormais. Le vent soufflait dans ses oreilles, les buissons et les branches entaillaient son visage et ses mains dans la course. La bannière de sa terre flottait au-dessus de lui. La pluie glacée tombait depuis six jours. Et c’était les larmes pourtant qui humidifiaient son visage. Car il savait ce qui allait se passer. Et cette lourde tâche lui reviendrait. Et il espérait, qu’il réussirait à finir tout cela.
Last edited by Atherlad on 28 Feb 2008, 07:36, edited 1 time in total.
En voyant le troll s’en aller… Ealëe laissa éclater ses larmes, il tomba à genoux sur les dalles
de la rue. Quelles horreurs allait-il encore devoir accomplir ? Sa tâche des plus infâmes lui
pesait lourdement. Il savait… qu’il devrait souffrir, il savait qu’il devrait subir nombres de
peines. Mais jamais… il n’aurait pu imaginer une telle chose… Il avait pourtant fait serment.
Il devait le faire… c’était sa tâche, le seul moyen de sauver son peuple… et le monde tout
entier… Se relevant il dit : « Je le ferai… mère… POUR ENALË !!! »
« Et pour toi ô Vaësha, ô pitié donne moi vite le cadeau du repos je t’en prie… car l’aube viendra et je ne pourrai plus alors… »
Il leva son épée, « j’en fait le serment… »
de la rue. Quelles horreurs allait-il encore devoir accomplir ? Sa tâche des plus infâmes lui
pesait lourdement. Il savait… qu’il devrait souffrir, il savait qu’il devrait subir nombres de
peines. Mais jamais… il n’aurait pu imaginer une telle chose… Il avait pourtant fait serment.
Il devait le faire… c’était sa tâche, le seul moyen de sauver son peuple… et le monde tout
entier… Se relevant il dit : « Je le ferai… mère… POUR ENALË !!! »
« Et pour toi ô Vaësha, ô pitié donne moi vite le cadeau du repos je t’en prie… car l’aube viendra et je ne pourrai plus alors… »
Il leva son épée, « j’en fait le serment… »
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]