Grand livre d'Athrasian, ecrits sur Enalë.

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Atherlad
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Grand livre d'Athrasian, ecrits sur Enalë.

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[HRP: erreurs voulues par rapport au BG amté, écrits vu d'un peuple orgueilleux qui se croit maître du monde. Traduit par un mec inconnu qui reproduit pas tjr fidèlement les écrit de départ. Aussi, parfois les écrits parlent de l'âge d'or en le décrivant comme l'âge sombre, car tout les histoiriens ne sont pas d'accord entre eux pour le début et la fin dês âges d'Enalë]

Enalë et les Enaliens.
Par un auteur Enalien exilé anonyme. Traduit par auteur inconnu.

Mon œuvre sera sans doute considérée comme subjective si un jour un lecteur étranger venait à la lire. Pourtant, je me doit en écrivant ceci de relater la grandeur et le bonheur que nous pouvions avoir autrefois, et énoncer parfaitement les textes qui ont été conservés… par respect pour notre patrie et ces auteurs grandioses.


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Mythes et histoire :
Mythes et légendes relatant l’histoire du continent, et écrits des historiens Enaliens.

Chronologie :
Petite description chronologique de l’histoire Enalienne.

Organisation :
Description de l’organisation de l’empire Enalien.

Culture :
La culture d’un peuple : ses rites et traditions, et description d’un culte méconnu.

Langue :
Aide mineure pour la langue Enalienne.

Récits:
Récits Enaliens, tirés au hasard de différents ouvrages.


L’histoire d’Aënas.
Mythes et légendes relatant l’histoire du continent, et écrits des historiens Enaliens.

1. « Genèse »
2. « Enalars »
3. « Races mortelles »
4. « Enalë »
5. « Abalön »
6. « Prophéties »




GENESE :

Au départ, il n’y avait rien. Puis naquit le chaos et la lumière : Yvanor et Jinir.
Mais le triste Yvanor tomba amoureux de Jinir. Celle-ci refusa ses avances et le rejeta, alors le chaos entra dans une immense colère et il l’enferma dans son cœur, l’obligeant ainsi à rester près de lui.

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Cette dernière, désespérée, commença à pleurer. Et pendant des millénaires, ses pleurs ne furent arrêtés. De ses larmes naquirent : Ortus, Nifin, Likjin et Ytasad. (La création, la vie, l’espoir et la chaleur) Avec la force de ses enfants, Jinir put se libérer de son frère jumeau et établis son royaume dans les restes de sa prison.

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Heureux de leur nouvelle liberté, ils ne firent attention aux ombres qui les entouraient. Yvanor préparait sa vengeance en secret, et pendant leur sommeil, il tenta de les abattre. Mais Likjin, prévenu dans un songe, réveilla les autres à temps ! Commença alors la bataille. Les forces concentrées ce jour là furent si grandes que les deux camps furent détruits. Leur mort délivra leurs forces et leur âme qui furent dispersées dans l’univers.

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Celles-ci formèrent les étoiles, et les Anataë. Ces derniers étaient au nombre de trois : Avalar, Hivin et Lamifë. Ils étaient tous frères et sœurs, et étaient fort semblables, tous animés par l’esprit d’Ortus et de Nifin.

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Leur désir de créer fut bientôt si grand qu’ils se mirent au travail. Ils créèrent les planètes et d’autres corps célestes, mais leur cœur était triste, car leur monde était vide. Alors Lamifë désespéra et se suicida, car c’était le seul qui n’avait pas profité de la notion… de l’espoir.
Son frère et sa sœur, accablés par la mort de leur jumeau, décidèrent de se mettre à la faire la vie.
Mais le seul moyen pour eux de créer la vie étant de la procréer, alors il se marièrent et s’aimèrent. Naquis ainsi Vaësha, la terre mère, et Ifilë, le ciel, au centre de l’univers nouvellement construit.
Les deux membres du couple divins se retirèrent alors, pour ne plus jamais réapparaître…

Leur fille créa alors les trois éléments : le feu, l’air, et l’eau. (Jin, Ythah, et Sibin) Elle les laissa disposer à leur guise, et leurs mouvements étaient libres sur son corps terrestre.
Mais ceux-ci, tournèrent leur regard vers le ciel, plein d’une soif de liberté encore plus grande, ils devinrent rebelles et arrogants. Ils voulurent quitter leur mère, et tentèrent l’ascension du mont Inivâd pour rejoindre les étoiles.
Vaësha les vit, et furieuse les firent tomber d’une falaise et détruit leur liberté d’action. Désormais plus que des esprits sans pouvoir, ils ne pouvaient plus que pleurer sur leur sort.
Ce fut le cas de Sibin, qui s’agrandit tant par ses larmes qu’elle forma les oçéans.
Jin, plein de haine envers le pouvoir maternel brûla de plus en plus fort de sa colère, et fut enfermée au cœur même de la terre, formant les enfers ( on peut voir parfois sa colère s’échapper des volcans.
Quand à Ytah, perdu et désorienté, il fut destiné à changer continuellement de cap, errant sans but, parcourant le monde en long et en large, murmurant des paroles sans aucun sens.

Malgré sa tristesse et sa colère, elle voulu continuer son travail. Elle fit immerger des continents et des îles, fit s’élever des montagnes et grandir des forêts.
Pour les peupler, elle y plaça les animaux : oiseaux, mammifères, reptiles…
Ainsi que dans les océans les poissons et les crustacés.

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ENALARS :

Puis, au milieu de l’océan, elle fit s’élever un immense volcan qui fut bientôt si grand qu’il forma autours de lui un continent entier qui fut bientôt rendu fertile par ses nombreuses éruptions. Mais ce volcan était également unique car c’était sous lui qu’était enfermé son premier fils : Jin.

Vaësha canalisa une partie de la puissance de celui-ci et créa ainsi : la magie. Qui fut répandue sur le nouveau continent.
Elle amena ensuite des animaux pour le peupler qui furent bientôt en harmonie avec la magie qui entourait les lieux. De nouvelles races apparurent telles que les fées, esprits, etc.…
Enfin, à partir de sa propre consistance elle forma les Enalars et leur donna la vie à partir de son propre souffle. Ceux-ci étaient au nombre de neuf, neuf frères, les fils de Vaësha. Immortels et grands magiciens, dotés également d’une grande intelligence et une infinie sagesse… Ils furent destinés à gouverner les prochaines races du monde.

Chacun de ces fils représentait une des qualités qu’elle voulait inculquer aux créatures intelligentes qu’elle créerait.
La modestie, la foi, le courage, la liberté, la justice, la gloire, la prévoyance, la solidarité et la loyauté.
Ces neufs princes, seigneur du continent nouvellement appelé Enalë, se nommèrent donc selon la langue sacrée :

Athred, Yrthelad, Naatlad, Ênislad, Geadlad, Athalad, Arballad, Râatlad et Atherlad. (Ceux après Athred se terminant par le suffixe “lad” qui signifie: “ n’étant pas aîné”)

Pour eux fut créé le peuple d’Enalë, dont ils furent ensemble les rois. Eux aussi étaient immortels, mais moins puissants que les grands princes qui avaient hérités du pouvoir de leur mère.

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Ils se construisirent un immense palais, et firent bâtir de grands temples en l’honneur de Vaësha. Leur peuple adorait leur déesse et était heureux. Une grande ville fut ainsi construite lors de cette période de paix. Elle était entièrement faite de marbres blancs, et composés de très nombreux parcs, jardins et autres arbres qui procuraient l’ombre et la beauté. Ils placèrent également des canaux et des points d’eau, et se développèrent rapidement.
Leur technologie, leur force et leur grande magie leur permit de vivre en pleine prospérité pendant près de deux mille ans.

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RACES MORTELLES :

Une race d’animal tout à fait stupide surpris fort sa créatrice. Développant un instinct de survie hors du commun et une créativité à toute épreuve, elle se transforma petit à petit pour former la race des hommes.
Ceux-ci n’étaient pas les plus forts, ni les plus agiles et ne connaissaient pas la magie. Mais grâce à leur débrouillardise, ils purent survivre dans la nature et finirent par se rassembler en villages et en petits bourgs afin de se protéger les uns les autres.
Hélas leur soif de pouvoir était très grande, et très vite des guerres civiles les divisèrent en tribus constamment en guerre.
Ils ne vivaient jamais longtemps, mais avaient beaucoup d’enfants, ils n’avaient pratiquement aucune arme contre les dangers qui les entouraient… mais leur courage était à toute épreuve…



Vinrent ensuite les nains, nés à partir de la pierre des plus hautes montagnes du continent mortel, ils étaient très petits et dotés d’une longue vie. Leur force et leur pugnacité les sauva de nombreuses fois et leur loyauté les un aux autres étaient à toute épreuve.
Ils n’étaient pas bien rusés, mais avaient un talent énorme pour l’industrie et la forge. Créant de grandes villes minières et travaillant les métaux avec ardeur, ils forgèrent des armes et des armures qu’ils gardaient jalousement pour se protéger des attaques extérieures. Etant alors les seuls habitants ayant accès à un tel équipement, personne ne se risqua pendant longtemps à provoquer la colère des nains !

Mais certains nains s’éloignèrent de leurs tribus et partirent vers les forêts, ceux-ci étaient plus grands et plus forts, ils s’appelèrent eux même : les Orques.
Arrivés là bas ils furent corrompus par un esprit du nom de Heaväl, qui leur donna force mais qui leur enleva presque toute raison. Ils furent transformés en d’immondes et grandes créatures à la peau verte et recouverts de muscles.
Ceux-ci gardèrent leur nom et commencèrent à créer des armes et bientôt commença la première guerre…
Entre les orques et les nains…

Une autre race avait été créée, c’étaient des petites créatures aux longues oreilles. Ils étaient rusés et agiles, mais leur force égalait à peine celle des oiseaux de jardin. Vivant aux sommets des arbres, ils vivaient de fruits et de baies, et profitaient d’une vie immensément longue… Retirés dans un bois fleuri au fin fond du continent mortel, ils étaient en paix et surtout… oubliés.
Ils vénéraient le vent, et ne se préoccupait de rien d’autre que les plaisirs de la vie. Malgré qu’ils ne connaissaient pas leur créatrice, Vaësha les aimaient énormément et restaient souvent avec eux pour se détendre et écouter leur musique.

ENALË :

Le continent des immortels avait lui fort changé, les arts et la beauté parfaite était presque partout atteinte, et le bonheur était naturel.

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Mais commença bientôt une sombre période. Un savant éminent, appelé Athar poussé par la curiosité, se retira dans une vieille grotte aux parois étranges. Il entendit alors les cris de colère de Jin, et fut ainsi corrompu par sa haine.

La mort, n’était presque pas présente dans cette civilisation, les maladies n’existaient pas et les accidents étaient rares… mais bientôt ce fut une peur continuelle. Athar en effet libéra par sa magie des fléaux terribles sur la capitale.

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Des milliers de personnes moururent, et cadavres et âmes étaient à leur tour corrompus et formèrent une armée aux ordres du traître.
Ce fût là une course à l’armement, jusque là inexistants sur le continent, les armes furent créées en masse. Enalë, menée par ses princes forgea les plus belles et les meilleurs armes et armure qu’on eu jamais vu et rassembla tout ceux qui pouvait les porter. Leur entraînement fut court et très efficace, après quelques semaines ils étaient des guerriers d’élite près à combattre.
La magie de la destruction fut également très développé tout comme les armes de sièges.
Autours de la cité fut érigé un immense rempart, et puis d’autres, et de très nombreuses fortifications et forteresses furent bâti dans tout le pays.
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En face, les légions de morts vivants étaient lancées… et entrèrent dans la plaine d’Ovonë.
Les deux armées se firent face, jamais on avait vu aussi beaux étendards, et un si grand nombre de personnes réunies en un même point.

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La bataille fut terrible, pendant près de dix-huit jours les combats durèrent, sans interruptions. La pitié avait été oubliée, ne restait que la haine, la destruction, et la mort.
Les neuf princes en première ligne, Enalë fini par vaincre son ennemi malgré l’immensité de son armée. La victoire fut fêtée pendant près de cinq semaine et les fleurs emplirent les rues.

La joie de la victoire agit comme un baume sur les blessures du peuple. Et bientôt, on oublia…

La puissance de cette civilisation grandit considérablement, créant de grandes flottes, les Enaliens tentèrent l’exploration du monde. Atteignant de nombreux continents et îles, où ils bâtirent de grands ports et forteresses. Ils envahirent alors les peuples indigènes et rapportèrent de nombreuses richesses et produits à Enalë.

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Des villes et villages occupèrent également le premier continent, l’industrie, l’artisanat et l’agriculture.
Tandis que sur Enalë on fêtait chaque jour la vie, sur les colonies la vie était plus dure. Mais les plus aventuriers de ce peuple béni restaient et bientôt se mêlèrent aux sang des humains. Ainsi apparurent les elfes, ceux-ci étaient grands, au corps fin et beau, agiles et intelligents mais surtout immortels. La magie s’étendant sur le continent mortel, les races indigènes commencèrent à l’utiliser et les armes furent bientôt également en commerce. Mais les elfes même si peu nombreux, étaient les meilleurs d’entre les non Enaliens.
Ces nouveaux immortels s’installèrent dans les forêts et près des rivières, adorant Vaësha avec ardeur. Ils étaient très pacifiques, et aimaient les arts… pour un temps…

De l’autre côté de la grande mer, l’orgueil des Enaliens fut de plus en plus grand. Ils voulurent privatiser la magie pour eux seuls. Ils rassemblèrent la presque totalité de l’énergie magique du monde dans neuf pierres qu’ils placèrent dans les sanctuaires les plus importants de leur empire. Dispersés dans le monde, ils permettaient également la communication entre les capitales des provinces de leur territoire.
Ainsi furent créés ce qu’on appela plus tard les Atkâe.

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C’est également à cette époque que la prophétie des neuf Atkâe fut dite, elle racontait ne histoire si triste que personne ne voulu l’entendre, même les princes pourtant les premiers concernés ne voulurent y croire.
Pourtant elle allait s’avérer véridique.

ABALÖN :

Si la bataille d’Ovonë avait été remportée par les seigneurs d’Enalë, leur ennemi principal n’avait pas été pour autant détruit. Envoyé dans les enfers de Jin, il avait survécu par la volonté de ce dernier, et gardant un corps déchiqueté et morbide, revint sur le monde.
Avec lui, l’entièreté des morts et de démons, relevés pour l’occasion. Attaquant par surprise à plusieurs endroits à la fois, il réussi à mettre la main sur presque tout les Atkâe, et les corrompre afin d’absorber leur puissance.
Sur le continent mortel, s’était la mort partout, les forteresses d’Enalë étaient tous brûlées, les orques avaient rejoins les morts-vivants et nains et hommes étaient réfugiés dans leurs forteresses.
Seul les elfes combattirent, mais furent bientôt repoussé aux plus profonds de leur forêt, et durent à leur tours se cacher de la fureur de la faucheuse.

Enalë à son tour fut envahie, les villes tombèrent les uns après les autres, les forêts brûlaient les Atkâe était tour à tour pris.
L’armée mort-vivante s’arrêta enfin devant la capitale, dura alors un siège de neuf ans. Les combats étaient brutaux et barbares, le sang coulait sur le marbre de la ville et les arbres pourrissaient tandis que les épidémies et incendies se propageaient.
Les princes restaient sur leur trône à regarder leur défaite venir, yeux tournés vers l’horizon. Ils avaient échoués, ayant chacun perdu leur qualité qu’ils représentaient.

Enfin les portes cédèrent, le palais et la ville fut envahie, nonante-neuf pour cent de la population fut anéantie.
Les princes furent abattus par l’ennemi, et celui-ci tenta de corrompre l’Atkâe principal.
Alors ce fut la colère.

Vaësha, furieuse, fit subir mille cataclysmes au continent. D’abords, le volcan entra dans une éruption titanesque, qui envoya un nuage de cendres et de lave sur les terres. Puis ce furent de grandes tornades, des séismes, des incendies, puis l’engloutissement total.
Tout fut recouvert par les eaux, seul le palais resta immergé.
Alors l’ennemi s’enfuit, mais vola l’immortalité des princes, les priva d’une grande partie de leur puissance, les transforma en apparence en une race mortelle ou elfique. Puis les fit tomber dans l’oubli avant de les envoyer sur le continent mortel. A des endroits différent.

Note de l'auteur:

On peut considérer la partie concernant la destruction du continent comme fort fantaisiste et elle l'est sans doute en grande partie même si ce n'est pas avec de mauvaises intentions.
Mais je me doit en temps qu'historien de remettre les choses dans leur vérité la plus pure:

Ainsi selon moi lors de la deuxième guere immortelle lorsque vint le siège d'Ythanë, la citadelle se trouvant perché sur le volcan l'ennemi envoya de grands projectiles magiques et techniques qui détruirent la stabilité millénaire du volcan qui avait créé le continent par sa naissance permettant sa fertilité, etc...
Tant est si bien qu'une grande éruption eu lieu, celle-ci ravagea les terres alentours et l'ennemi avec, elle fut telle que le volcan fut en partie détruit emmenant avec lui la plus grosse partie du continent qui fut ainsi englouti.
Le volcan devenu instable fit plus tard une deuxième grande éruption où il s'auto détruit, lui même avec ce qui restait des terres alentours.
Le continent avait une origine volcanique il eut une fin du même type. Dans le feu et les flammes.

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PROPHETIES :

Les princes, ayant oublié leur histoire, perdus et seuls dans un monde qu’ils ne connaissaient pas. Etant chacun enfermés dans un tombeau.
Semblaient perdus, mais le hasard ou plutôt une ancienne prophétie fit qu’ils réussirent chacun à en sortir, et à trouver leur origine.
Mais pour accomplir leur vengeance et récupérer leurs droits, ils doivent détruire tout les Atkâe, et abattre leur ennemi.
Et cela seul, sans pouvoir savoir où sont leurs frères.
Car la prophétie avait dit :

« Il y aura neuf pierres. Qui causeront la perte d’Enalë, tout sera détruit, et les princes seront mit dans l’oubli, envoyé en des endroits différents du monde.
Devenus mortels, ils devront nous venger, détruire le sujet de leur orgueil, puis mourir en leur terre. »

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Chronologie :
Petite description chronologique de l’histoire Enalienne.

1. « Evénements importants »
2. « Lignes des ères »
3. « Descriptions du calendrier Enalien »


1. Evénements importants :

Ceci est placé dans l’ordre chronologique, relatant les évènements important de la civilisation à partir de la création du continent.

- An 0 : Création du continent d’Enalë, des Enalars et du peuple. Vaësha crée la magie.
- An 1 : Construction de la cité-capitale de Ythanë.
- An 2 : Couronnement officiel des Enalars en tant que souverains d’Enalë.
- An 8 : Fin de la construction du palais d’Ythanë.
- An 112 : Création des trois grands temples de Vaësha.
- An 285 : Création de l’ordre des arts
- An 879 : Création de la flotte.
- An 2021 : Epidémies dûes à la magie noire d’Athar.
- An 2023 : Début de la guerre immortelle.
- An 2024 : Fin des travaux des murs de la capitale, créations des forteresses d’Unavar.
- An 2026 : Victoire Enalienne à Ovonë, fin de la première guerre immortelle.
- An 2027 : Découverte et colonisation d’un continent mortel.
- An 2034 : Création des Atkâe.
- An 2038 : Deuxième guerre immortelle.
- An 2056 : Chute d’Ythanë, destruction d’Enalë, malédiction d’Athar.
- An 2072 : Destruction finale des restes du continent et fuite des survivants.
- An 2073 : Passation de pouvoir d'Atherlad vers Ealëe.

2. Ligne des ères :


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Description du caldendrier Enalien.

Calendrier Ivînar.

Ce calendrier, rendu officiel par Athred, prince d’Enalë ; a été mis au point par Ivî. Il se compose en 7 mois distincts. Ceux-ci sont regroupés en deux saisons. Chaque mois compte 70 jours. Cela selon les cycles de floraison des arbres du continent immortel.

1ère saison : Enorthun

- 1er mois : Otun
- 2ème mois : Venâr
- 3ème mois : Livîn

2ème saison : Ythan

- 1er mois : Opür
- 2ème mois : Nevilz
- 3ème mois : Laoton
- 4ème mois : Azenist


Les datations commencent à la création du continent d’Enalë (an 0), toutes les années avant cette création sont considérée comme indéfinissable du fait que personne n’était là pour les décompter. Elles seront marquées comme années de la Genèse. (AG)

Organisation :
Description de l’organisation de l’empire Enalien.

1. « Le système politique »
2. « Le système économique »
3. « L’organisation militaire »
4. « Organisation territoriale »


1. Le système politique :

La politique à Enalë est basée sur le pouvoir des neufs Enalars, seuls vrais chefs de l’empire. L’ainé a la supériorité par sa sagesse et représente ce haut lieu de pouvoir. En vérité, les Enalars dirigent sans partage leurs terres depuis la bénédiction de Vaësha. Ainsi, leur voix n’est pas discutée grâce à cette « ascendance » divine.
En dessous d’eux, il y a le sénat… un regroupement de 50 hauts dignitaires choisis parmi les plus sages dans tout Enalë. Ceux-ci conseilles les Grands Seigneurs Enaliens, leurs proposent des lois et des décrets voulus par le peuple ou par eux dans l’intérêt général. Mais en fait, leur voix seule ne vaut rien. Car seuls les fils de Vaësha peuvent décider de la destinée de leur continent.
Durant l’âge d’or, on peut assister à une insouciance perceptible du peuple Enalien, celui-ci vit heureux sans jamais se poser de question. Les décisions des Enalars semblent en effet leur convenir… car jusque là la liberté est totale. En fait personne n’est contre l’état… Tous ont le même culte dans leur cœur et honorent leurs rois comme des Dieux.
La première guerre du continent immortel donnera naissance à de nombreux mouvements de protestations. Les Enalars feront alors pression sur le culte pour les déclarer hérétiques et ennemis de l’empire. Ainsi, en plus de faire la guerre à l’ennemi, ce gouvernement fit massacrer des centaines d’Enaliens trop avides de pouvoir. La propagande fit bien sûr tout mettre sur le compte des morts-vivants qui ravageaient le sud du continent. Racontant qu’ils se déguisaient en les leurs pour corrompre les honnêtes gens. Le climat de peur lancé sur la plèbe fit rapidement gagner un sentiment de patriotisme nouveau qui permit la victoire dans cette première guerre.
De nombreux monuments furent érigés hypocritement à ceux qui avaient été «corrompus » et à ceux qui étaient morts au combat. Les Enaliens furent alors encore plus redevables et adorateurs de leurs seigneurs… ou bien ne voulurent pas voir la vérité. Bientôt, tout les criminels furent envoyés dans les nouvelles colonies et une propagande encore plus présente fut créée, les Enaliens furent ainsi catalysés dans un monde sans contact avec l’extérieur. Tous ceux qui ce trouvaient être contre le régime disparaissaient et personne ne semblait vouloir le savoir. Un faux bonheur pesait, lourd mensonge, sur l’empire.

Donc, en résumé, durant l’âge sombre.
Les Enalars contrôlent sans partage un empire puissant et militairement important. Un semblant de liberté représenté par un sénat moribond laisse un nuage de fumée pour le peuple. Des richesses abondantes et variées arrivent constamment des colonies pour faire rendre la population immensément riche afin qu’elle ne se pose pas de questions. Tout les fauteurs de troubles sont envoyés sur le continent mortel, ainsi, leurs idées ne « corrompent » pas l’esprit des autres. Le culte et ses inquisiteurs font règner un climat fort religieux et qui, par la lignée des Enalars, les rends adorés et sans égals.

Mais la deuxième guerre immortelle mettra fin à cet empire, certains disent que ce fut punition de la déesse. Quoi qui l’en soit les Enalars regrettèrent toujours leurs pêchés, corrompus par un pouvoir trop immense.

2. Le système économique.

L’économie de l’empire est basée sur une industrie forte. Mines, exploitations forestières et agriculture à la chaîne apportent en abondance des produits vers les villes. Mais ce sont aussi les pillages des ressources par les colonies des autres races qui vont faire leur richesse. Chaque jour, des expéditions punitives font ramener des tonnes de marchandises précieuses qui rempliront les coffres afin de se permettre les nombreux pots de vin pour le peuple.
Les produits de qualités sortit des usines d’Enalë sont presque si nombreux que les réserves lors des bonnes périodes explosent. L’artisanat ayant appliqué ses techniques à l’industrie grâce à la population très nombreuse va permettre une économie florissante.
L’industrie de l’armement sera bien vite également une source de revenu titanesque. Les races mortelles se trouvant près des colonies Enaliennes achèteront bientôt à prix fou les armes venues du continent immortel.
Le commerce n’est répandu que dans la vente car l’achat de produit n’est plus nécessaire grâce aux pillages. Ainsi, l’empire gagna longtemps de l’argent sans jamais en perdre.

Si le troc est souvent utilisé avec les autres peuples, entre eux, les Enaliens utilise une monnaie nationale.

Elle est composée de 3 pièces différentes :

- Nao (monnaie de base en fer, elle est frappée sur une face de l’emblème impériale et de l’autre de la victoire d’Asaë. Elle sert surtout aux petits achats comme le pain, etc.…)
- Kish (monnaie en or, elle est frappée de l’emblème impériale et de la victoire d’Ovonë. Elle est la monnaie principale de l’empire. Elle vaut 158 Nao)
- Azia (monnaie en argent, elle est frappée de l’emblème de la maison des Enalars et de l’arbre de Vaësha du temple de Ju. C’est une monnaie très importante, elle vaut 1000Kish)

L’organisation militaire :

Suite à la première guerre, où l’entièreté du peuple Enalien avait été mobilisée. L’empire instaura un service militaire pour tous les citoyens (hommes, femmes). En effet chaque citoyen devait servir l’armée 15 années. Tout Enalien est mobilisable quand l’armée le juge bon. L’armée de métier est également utilisée pour ceux qui en sont doués et motivés. L’empire doit constamment s’engenoullir de au moins 30.000 soldats.
Le grand nombre de forteresses et de garnisons réparties dans l’empire permet un contrôle efficace des différentes régions et provinces. La flotte peut compter 45.000 navires de guerres qui sont la plupart du temps près à partir à tout moment.
Un grand nombre de milices semi gouvernementale sont présentes dans les colonies et dans les ports importants.

Une armée compte mille soldats. Elle est commandée par un général formé au préalable dans une académie de métier. Chaque armée est divisée en deux régiments commandés chacun par un commandant. Chaque régiment est lui-même divisé en cinq centuries commandées par des capitaines d’armée.

La surpuissance de l’armée Enalienne face aux autres forces armées des deux continents est telle que bien souvent leurs ennemis se rendent à leur approche. Les seuls combats furent bientôt les petites escarmouches et pillages, ce qui va ramollir la force des soldats. C’est dans cette brèche que c’est lancé l’ennemi, ce qui a fini par anéantir l’empire.

Le seigneur Athred va également vers le milieu de l’âge sombre d’établir un service postal militaire qui fera diriger courriers et marchandises autant civils que militaires vers leur destination. Les routes seront alors bientôt parsemées de camps relais occupés par des garnisons importantes faisant circuler des patrouilles de vingtaine de soldats pour protéger les voyageurs.

L’organisation territoriale :

Une carte d’Enalë, malheureusement sans échelle précisée. Il n’y a pas d’écrits encore existants imagés d’une carte des colonies pourtant importante de l’empire. Celles-ci sont organisées selon le bon vouloir des seigneurs qui y ont été postés. :


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1. Comté impérial de Ythava. Tournés vers le maritime. Nombreuses forêts et bois. Chef lieu : Otrond.
2. Seigneurie de Usoë. Presque entièrement militarisé. Plaine sur tout le territoire. Chef lieu : citadelle d’Ovonë.
3. Comté de Tor. Tourné vers le commerce intérieur. Plateau encerclant la mer intérieur de Brava. Chef lieu : Janar.
4. Comté impérial d’Ythasior. Agriculture et exploitation minières combinées au maritime. Plaines boisées. Chef lieu : Pazäe
5. Seigneurie de Hagë. Exlusivement exploitations minières. Plateaux rocheux. Chef lieu : Izë.
6. Comté de Më. Exploitations des peaux et de la chasse. Montagnes hautes. Chef lieu : Kamön
7. Comté impérial de Zuön. Agriculture. Plateaux fertiles. Chef lieu : Baöron.
8. Seigneurie de Xujë. Exploitation minière. Montagnes hautes. Chef lieu : Gagäë
9. Comté de Soë. Tourné vers le commerce maritime intérieur et l’agriculture. Plaines fertiles. Chef lieu : Dëa
10. Comté de Tyaz. Exploitation forestière. Forêt de feuillus. Chef lieu : Nozbinön.
11. Comté de Wartonir. Exploitation forestière. Forêt de feuillus. Chef lieu : Madram.
12. Seigneurie ecclésiastique de Valderi. Terre sacrée. Vallons boisés.
13. Seigneurie de Athrab. Terre désertée. Forêt touffue. Territoire maudit.
14. Sous-comté de Cacën. Exploitation minière. Montagnes hautes. Chef lieu : Actum.
15. Comté de Qïê. Exploitation forestière. Vallons boisés de connifères. Chef lieu : Libir.
16. Grand comté impérial d’Ythanë. Plateau sous le volcan unique, assez boisé. Economie aux rescources variées mais vivants au dépends des autres provinces. Chef lieu : Ythanë. Capitale de l’empire.




Culture :
La culture d’un peuple : ses rites et traditions, et description d’un culte méconnu.

1. « La vie »
2. « La vie quotidienne »
3. « Les fêtes »
4. « Les arts »
5. « Le culte de Vaësha »
6. « La mort »


La vie :

Etant immortels, les Enaliens n’ont pas vraiment de vie telle qu’on pourrait le décrire. Mais le plus étonnants est qu’ils ont beau naître enfants, ils s’endorment dans la seconde et se retrouve à la fin de l’adolescence à leur réveil. Leur développement se déroule donc sur quelques secondes ou minutes.
Comme pour la plupart des races, ce sont les femmes qui mettent au monde, aussi le mode de reproduction est identique que celui des humains. Ce qui permettra d’ailleurs selon la légende à l’apparition des elfes.
Hélas on peut fort contredire ces légendes puisque les Enaliens sont visiblement incapables de faire des enfants autres qu’avec les membres de leur propre peuple ( sans compter les Enalars bien sûrs) Mais ne sortons pas du sujet, nous parlons du peuple pas de ses chefs.

Les Enaliens ont une taille moyenne de 1m85, les plus grands mesurent dans les 1m95. Donc plutôt grand pour la moyenne des autres races.
Femmes et hommes ont généralement la même taille. Les couleurs de peaux, de cheveux, d’yeux, etc.… ont l’air d’être choisis aux hasards lors de la création. Et il ne semble pas que les Enaliens y trouvent la moindre importance.
En apparence, ils ressemblent fort aux humains, même si généralement plus grands. Quand à leur carrure n’est pas assez généralisée pour en parler.
Malgré les effets du temps, les Enaliens n’ont aucun effet à l’âge, si vous voyez un Enaliens de 1456 ans et un autre de 58, vous n’auriez vu aucune différence de rides ou autres. Si vous en voyez aux cheveux blancs, s’est que c’est la couleur naturelle.
Les effets de la vieillesse ne se voient qu’une fois que la mort (fort peu probable) de l’Enalien commence à se faire sentir.
Ceci bien sûr n’est valable que pour la période avant l’apparition de la première guerre, en effet après cela les Enaliens perdront petit à petit leur immortalité les uns après les autres jusqu'à ce que plus personne ne l’aie encore. Aujourd’hui donc, aucun Enalien n’est encore immortel, même si leur vie peut encore atteindre assez facilement la durée de vie d’un shar.
Les Enaliens ont habituellement beaucoup d’enfants, mais on élimine à la naissance les malformés et ceux qui sont considérés comme « idiots » par les prêtres.

La possibilité de leur immortalité est invérifiable puisque personne n’aurait pu le prouver à par eux. Et aujourd’hui ne l’ayant de toute façon plus on ne peut le tenter.
Leur grande volonté de se dire immortelle est soit les soucis de la vérité soit le reflet de l’orgueil qui les tenait lors des premiers âges.



La vie quotidienne :

Un Enalien à son réveil, qui est soit dit en passant fait assez tôt, commence par manger un repas frugal (par rapport à leurs autres repas) et s’en va très vite à sa prière matinale à l’autel du logis. Ensuite il se rend à son travail, passant ainsi toute sa journée à améliorer son art (tout travail étant considéré comme un art). N’ayant comme but que d’atteindre la perfection. A la fin de la journée il ira se promener, ira aux bains publics ou encore au temple. Enfin vient le deuxième et dernier repas de la journée. Il le prends cette fois en famille et avec un menu la plupart du temps des plus variés. Se couchant tard, ils vont ensuite s’amuser, écouter des concerts, aller voir des amis,…
Lors des périodes de guerre, les Enaliens stoppent toute activités pour ne plus s’occuper uniquement que des tâches nécessaires à l’effort de campagne. Leur patriotisme même mis à rude épreuve à peine à être ébranlé.

Les Enaliens, sont très émotifs, ils rêvent parfois tant qu’ils faut les en chasser à coups de pierre. Mais en cas d’agression ou de trahison, ils se montrent d’une terrible colère qui fait peur à voir.

Leur alimentation est très variée, et leurs repos sont copieux, du fait de la grande abondance des produits, ce qui propagera d’ailleurs nombreuses maladies lors des Grandes Epidémies de 2021. Ils peuvent également se permettre ses longs repas qu’ils considèrent comme des plaisirs exquis car ils ne grossissent pas. Ils peuvent en effet par un moyen inconnu garder leur ligne rien que d’y penser.
Leurs capacités magiques y sont sans doute pour quelque chose…
En effet, ils sont très doués, pour tout ce qui peut leur servir. Et leur affinité avec la magie est pour eux la bénédiction de leur déesse : Vaësha, la terre mère créatrice et nourricière.

La violence, n’est pas présente avant les épidémies, après cet évènements qui marqua l’entrée dans l’âge sombre, les différents malheurs et surtout les morts nombreuses (presque pas présente auparavant) rendent la vie parfois difficile et attise la criminalité et la violence. Après la découverte d’un continent mortel en 2027, tous les criminels y étaient envoyés… Ainsi donc l’hypocrisie de ce peuple qui se croyait parfait et à l’abris de tout alors que tout lui était caché afin que jamais on ne ternisse leur image.
Quand aux soldats revenant de campagne, on leur offrait lourdes récompenses pour leur silence, et leur « patriotisme » les rendait muets comme des tombes, même à leurs familles. Autant d’ailleurs que personne ne voulait poser de questions sur des possibles catastrophes et problèmes.
Même les morts (comme expliqué plus loin sur le chapitre consacré) ne pouvaient ébranler leur soif d’un bonheur qu’ils ne voulaient plus quitter.


Les fêtes :

Les fêtes sont très nombreuses dans cette société, mais si ces fêtes semblent inutiles pour les observateurs, elles sont le ciment même de leur civilisation. En effet, elles peuvent rappeler des évènements importants de leur histoire, servir de cérémonies d’apprentissages ou de rituels de bénédictions. Elles servent ainsi à garder en mémoire tout ce qui est nécessaire pour vivre « heureux ». Comme dit plus haut, la recherche d’un bonheur sans fin semble bien occuper tout leur esprit, et au prix de tout les sacrifices. Ainsi les fêtes sont célébrées par intervalle de 5 jours. Sans compter les rites religieux, etc.… En effet, les fêtes qu’on appellera Quinquatë ont à chaque fois un thème différent mais ne servant qu’à faire quelque chose. Même si cela est inutile. Là : chanteurs, musiciens, danseurs et autres artistes en profitent pour exposer leurs arts aux publics réunis dans les différentes villes et village du continent.

On fête également tous les passages importants de rang dans les corps de métier qui compose la société. Après maintes épreuves, qui sont dit en passant uniquement là pour faire joli, les éprouvés sont honorés dans les rues et transportés par la foule jusqu’au temple où ils recevront la bénédiction des Enalars.
Il y a aussi les rites religieux, tous les 7 jours, un évènement important se déroule. Telle que la fête de la mort d’un grand prêtre important, la fête de la libération de la lumière, etc.…
Durant ces dernières, tout Enaliens est « prié » de participer et ceux qui en sont dans l’impossibilité doivent prier pendant toute la journée. Les défilés militaires y sont fort présent, faisait découvrir la puissance de l’empire aux yeux de son peuple.

Seules les funérailles sont fêtées du côtés de rituels d’étapes d’une vie. Il n’y a pas de mariage, les Enaliens se mettent en couple et se séparent dès qu’ils leur plait.
Pour retourner aux rites funéraires, la plupart du temps, on enterre le corps dans une immense tombe construite par la famille du défunt et on fait une grande fête autours du cadavre afin que celui-ci arrive le cœur léger devant la terre mère.
Si il doit être incinéré, on disperse les cendres successivement dans la mer et dans les montagnes, avant d’enterre ce qui reste dans la terre meuble d’une forêt.

Les arts :

Un art en est un à partir du moment où il implique un effort de la part de celui qui le pratique. Ainsi, tout travail est art. Par exemple, l’art d’être boulanger, boucher, …
Le travail, dit l’art, est l’occupation principale de la journée de l’Enalien. Pour lui, le travail est question d’honneur et de service envers sa déesse. Un Enalien qui ne travaille pas, en est un qui soit n’a pas la capacité de le faire, soit n’est plus Enalien.
Pour eux, les arts sont le reflet de la beauté de leur terre. De ce fait, ils mettent en œuvres des efforts immenses pour faire paraître des émotions intense dans leurs créations artistiques.
On pourra voir à la fin des épidémies, apparaître les arts du chaos. Non pas de l’ennemi, mais les arts relatant les périodes sombres. Les chansons et les musiques en sont nombreuses dans ce cas, et la tristesse qu’elles évoquent on l’habitude de faire pleurer leurs chanteurs.

Animés également d’un esprit très inventif, les nouvelles technologies sont forts appréciées par le peuple qui encourage grandement ce qu’ils appellent : les arts de l’esprit pratique.
Chaque Enalien doit être maître de son art principal et en maîtriser au minimum bien quelques autres.
L’art de ce battre, comme dit plus haut est obligatoire à l’apprentissage.


Le culte de Vaësha :

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Le culte a été créé selon la légende à l’instant même où les Enalars sont nés du continent qu’ils allaient devoir gouverner. Depuis ce jour, les Enaliens n’ont jamais quittés la voie de cette religion, qui les place comme le peuple élu et maître.

L’objet principal de cette adoration est la déesse Vaësha, représentée comme la terre elle-même sur laquelle nous marchons. Terre mère et nourricière, terre créatrice et bienveillante. C’est elle qui modèlera son corps afin de créer relief, végétation et vie. Ses premiers fils formeront la mer, le feu, le vent (Sibin, Jin, Ythah)… ceux-ci sont considérés comme des différents sentiments. Eléments de corps et d’esprit.

- La colère, la haine et la violence pour Jin.
- La mélancolie, l’infini, la tristesse, impulsive pour Sibin.
- L’espoir, l’errance, la puissance pour Ythah.

Ceux-ci ont beau avoir été maudits et punis par leur mère : Vaësha, les Enaliens les respectent et les craignent. Ils considèrent Sibin et Ythah comme des entités de la lumière et donc vénérables, pour ce qui est de Jin, ils le craignent et le respectent… comme avec un ennemi plus fort que soi.

Il y a également ceux qu’on appelle les essences de lumières, les esprits de créations : les Anataë. Ces derniers sont au nombre de trois : Avalar, Hivin et Lamifë

L’un s’est auto-détruit, les autres se sont exilés suite à la perte de leur frère. Les croyants se doivent de les respecter comme leurs pères, mais ils restent des entités mineures du panthéon.

Au-dessus de nous, il y a également le ciel : Ifilë, il n’a aucun mérite, sinon celui d’offrir le reflet de la beauté de la terre et de la lumière. C’est pour cela qu’ils l’honorent, pour l’espoir qu’il donne aux peuples ici-bàs, par le reflet d’une beauté qu’on peut encore atteindre…

Puis Jinir, la lumière pure… déesse première… création, espoir, chaleur, amour,… tout ce qui est bon et louable. Ses premiers enfants sont considérés comme ces propres attributions et la représentation de sa force.
C’est grâce à elle, que quelque chose existe. Que le tout existe… à la base de tout.
Si on ne note pas Yvanor, le chaos dans ce texte, c’est parceque il n’est rien. Un noir d’une avant-création. Qui n’existe plus… car tout est maintenant plein de l’esprit de Jinir. Qui forme tout les corps, toutes les entités, dieux et déesses, formes de vie. Vaësha donc est Jinir. Car Jinir est tout ! Tout ce qui existe…

Ainsi ce culte se rapproche des autres religions monothéiste d’Avalon, tel que celui du Dieu unique d’Albion. Si il se compose plusieurs Dieux et Déesses, il n’en existe qu’un seul au sens propre du terme. Un qui compose tout, l’univers entier est Lui, ou plutôt elle dans ce cas. Mais ce n’est que déformations de langue que dirait certain… Jinir, la déesse de la lumière, de tout, nous sommes elle et elle est nous.

TOUT EST JINIR !

« GAVÄ ËA JINIR ! »

Etant donné leur grand attachement à Vaësha, dû au faite que se soient leur mère et la matière qui les porte… ils sont très respectueux de la nature, autant des plantes que des animaux. Ils s’excuseront lorsque ils tuent un animal ou couper un arbre. Et l’honorerons pour sa gentillesse de les avoir laissés faire.
Hélas, à la fin de l’âge d’or… on verra un extrémisme grandissant se développer dans l’empire. Se croyant supérieurs, les Enaliens vont persécuter les « hérétiques » pendant nombres d’années. Les druides et les prêtres exécuteront des sacrifices sanglants et des chasses aux non-croyants. Ce qui donnera également naissance au massacre des Thaotas, un peuple humain esclave des colonies Sud de l’empire. Plus de 8000 de ces humains furent massacrés sans raison.
Le seigneur des lieux, dégoûtés par les agissement du culte, tentera vainement de les résonner mais sera tué lui aussi. Le pays fut un temps au bord de la guerre civile, mais l’attaque de l’ennemi mit fin à tout problème… et Enalë fut détruite.
Les Enaliens, sortis de leur orgueil, revinrent à la raison et cessèrent ce genre de pratique. Le culte est désormais plus une pénitence, et la recherche du pardon pour un peuple déchu et puni…

Le culte principal dédié à Vaësha, ou la déesse mère représentée par la terre elle-même ; est sans doute semblable à celui de certaines tribus celtiques d’Hibernia honorant la mère nature. En effet, malgré leur certain goût pour la civilisation, les Enaliens possèdent un genre de coutumes très semblables en ce qui concerne le marquage de l’appartenance au culte, notamment par différents tatouages souvent de couleur noire ou bleue. On peut également retrouver des similitudes dans les prières qui reprennent presque mot pour mot les mêmes paroles.
Dans ce contexte, l’uniforme des prêtres est le plus souvent d’être torse nus, les cheveux laissés à eux-mêmes et teint en noir, le torse bariolés de différentes sortes de signes et runes magiques. Quand il s’agit de quitter les sanctuaires, afin de paraître un peu plus pudiques ils se revêtent de la « Gasia » : une robe noire à capuchon sans ornement sinon une broche en argent représentant l’étoile de Jinir qui tient le vêtement.
En parlant de sanctuaires et de temples on se doit de différencier plusieurs sortes de lieux religieux :

- les temples : Ouverts au public et utilisés pour les grandes cérémonies officielles souvent en présence des Enalars.

- les autels publics : Disséminés dans les rues des villes et le long des routes, ils permettent de pouvoir se recueillir un moment devant une petite statue du dieu et d’y placer une petite offrande quand on n’a pas le temps d’en faire plus.

- Les sanctuaires : Cachés aux yeux du commun de la population, ils sont le plus souvent au cœur de la forêt, des montagnes, bref de la nature la plus pure et la moins habitée. Seuls les prêtres ont le droit d’y entrer et ceux-ci y vivent la plupart du temps en ermite, à l’abris de la corruption d’une civilisation très nouveau riche…

- Les « Akaï » : Lieux de pénitences et d’exil, tenus par quelques moines, ils permettent à certaines personnes avides de recevoir le pardon de pouvoir réfléchir et méditer dans des lieux un peu plus éloignés de la ville… Souvent positionnés en face de la mer.

Ce culte très fermé n’accepte que des nés de père et de mère enaliens, refusant de convertir de « simples mortels ».
Aussi, tout croyant se doit d’avoir un respect total et un dévouement énorme pour la mère nature ; par exemple on se doit de demander pardon à la plante ou l’animal que l’on abat et l’ont doit le remercier de nous accorder sa viande, son sang, etc.…
Toute chose ayant son prix, si l’on tue un animal par exemple on se doit d’aider sa famille à survivre… Si l’on tue un cerf, si il s’avère qu’il avait une famille à sa charge, le croyant doit avant tout offrir un cadeau à celle-ci pour leur demander pardon (des fleurs, etc.…)

Il existe également pour les plus rudes familles croyantes un rituel que je n’ai pas placé dans le chapitre concernant les fêtes, car il n’est pas obligatoire ni véritablement officielle.
Celui-ci consiste à après 17 années depuis la naissance, appeler le fils ou la fille en question et lui soumettre une des épreuves de Vaësha.
On le met nu, ne lui donnant qu’une arme qu’il choisit, ensuite on lance au hasard 4 osselets reprenant chacun une rune représentant une des épreuves.
L’épreuve de : La terre
La mer
La tempête
La flamme
Celles-ci sont définies par les prêtres ermites, elles sont considérées comme les plus dures qu’un Enalien ne doit jamais affronter.
Il n’est pas rare qu’un jeune doive affronter toute une meute géants sauvages affamés, ou un dragon solitaire…
Aussi très peu survivent, c’est ainsi que seuls les familles recherchant à n’avoir que les meilleurs descendants pour faire les plus grandes choses les soumettent à un tel rituel.
Selon les calculs, les postulants n’ont que une chance sur cinquante de s’en sortir, et seulement une chance sur mille de revenir entier… où sans blessures incurables.

Mais la récompense est importante, ainsi les survivants reçoivent une objet béni par les dieux… selon certains des objets créés par les plus puissants mages de l’empire…
Et puis, il y a l’honneur, la gloire…

Selon les rumeurs, tout enfant des Enalars était obligé de se soumettre au test, sinon il serait jeté du haut du volcan dans les flammes souterraines…



« Ainsi nous fûmes punis de notre ardeur et de notre orgueil. Et de notre pénitence et sur les ruines de nos temples déchus… peut-être retrouveront nous le pardon, et auront nous place auprès de notre mère. »
Athred, Premier des Enalars, seigneur d’Enalë, grand maître du culte.

« La paix et la mort ne nous seront accordées que lorsque nous auront absout tout nos péchés. »
Auteur inconnu.



La mort :

Pour eux, la mort au départ n’est qu’une étape, après cet évènement et surtout la fête, l’âme du défunt rejoint Vaësha, sa mère, pour y vivre éternellement dans le bonheur.
A la fin de l’âge d’or, la mort est considérée comme une manigance de l’ennemi, plus comme le destin, cela amène souvent à des vengeances sanglantes. Et l’apparition de bouc émissaire… La raison leur reviendra bientôt à la fin de la première guerre.
Ils érigent de grands tombeaux pour leurs morts, car ils aiment bâtir de si belles sépultures.
On écrit également des chansons pour l’occasion, relatant la vie du défunt.

La mort est représentée de deux façons,

La première par un ange de Vaësha (Aësha), dépeinte comme la plus magnifique des femmes, habillée seulement d’un manteau de tissu noir à capuchon. Elle offre son baiser à qui elle juge digne. Alors le choisi s’endort et rejoins sa mère. Nombreux artistes Enaliens enjolive cette scène, offrant à la mort des lèvres si douces qu’à son contact on oublierait toutes nos douleurs. En tout cas, elle accompagne le défunt jusqu'à sa créatrice et reste en son sein, transformé en ange et la servant éternellement dans la béatitude.

La deuxième par une ombre mauvaise (Utör), sans corps ni âme… servant l’esprit Jin et désirant corrompre les âmes de leurs ennemis. C’est la représentation de l’ennemi voulant détruire leur peuple. Il enfermera les âmes de ses victimes dans le feu éternel au cœur de la terre et utilisera les cadavres pour son armée de destruction.

Cette dernière vision sera vite oubliée par son horreur, même si en période sombre, son « ombre » réapparaît bien vite.

Souvent, on ne pleure pas les morts afin de ne pas les blesser. Et on les envie plutôt de pouvoir rejoindre la divine. Seulement, le suicide est proscrit, car il est considérer comme une insulte pour avoir voulu partir avant l’heure… ceux qui le font ne sont jamais amenés par la mort vers l’au-delà.


Langue :
Aide mineure pour la langue Enalienne.


Cette langue aux consonances parfois très complexes possède une prononciation toute particulière, assez lente et se retenant longtemps sur les trémas et les accents circonflexes, forts présents dans celle-ci.
Si un étranger parle la langue, il sera immédiatement reconnu comme étranger, tant l’apprentissage parfait de ce parler demande une consonance vocale propre au peuple qui la créée.

Seuls les noms propres prennent des majuscules, les verbes ne se conjugent pas, il y a juste un signe qui définis le temps utilisé ! Les adjectifs ne se mettent pas au pluriel et les noms non plus. Des déterminants définissent genre et nombre.



Conjugaison:
Il y a cinq temps dans cette langue:
Le présent.
Le passé.
Le futur.
L'impératif.
Le conditionnel.

Les verbes conjugués au présent sont simplement mis comme tel, par exemple le verbe Vaë au présent donnera « Vaë. »

Le passé est marqué d'une apostrophe suivit d'un s, en reprenant notre exemple cela donnera Vaë's.

Le futur sera de même avec un t: « Vaë't. »

L'impératif: « Vaë'st. »

Le conditionnel: « Vaë'c. »

Chaque verbe est précédé immédiatement de son sujet.



Petit dictionnaire de mots courants :

Immortel:Anorär
Mortel:Hinâ
Terre:Vaësha
Dieu:Otryn
Religion:Ytä
Mort: Hin
Vie:Jini
Destruction:Jin
Chaos:Yvanor
Argent:Nythar
Trône:Faër
Victoire: Akaë
Frère:Atres
Soeur:Hanarz
Mère:Vaësh
Père:Gërzu
Enalien:Enalïê
Enalar:Enalär
Dame (d'un ton familier) : Zaër
Monsieur (d'un ton familier) : Naërial
Chef (d'un ton familier) ---> Patron : Opan
Sang: Kîrë
Massacre: Asquên
Beauté:Ënifir
Malheur:Mënarar
Bonheur:Xarven
Chef:Enalir
Soldat:Kivin
Forteresse:Thory
Cité:Ibënar
Guerre:Ythashâr
Nature:Vaësha
Forêt:Shazän
Rivière:Unabar
Montagne:Jinisîv
Langue : Lagâl
Volcan : Jinc

Rien: Naëkir
Tout: Thair
Beaucoup: Vaëlp
Peu: Azrâth


Bonjour:Erebïn
Aurevoir:Athledin
Oui:Tha
Non:Naëki
Bien (je comprends, etc..): Anë
Merci: Hahaë



Je: Im
Tu: It
Il: Id
Nous: In
Vous: Iv
Ils: Idi

Aller:Vaë
Être:ëa
Mourrir: Hinëa
Asseoir:Gaë
Venir : Vakaë


Les nombres:

un: Par
deux: Nabm
trois: Kijl
quatre: Qsil
cinq: Hgiyn
six: Dwith
sept: Azkl
huit: Mighjif
neuf: Sazir
dix: Xaw

Pour les nombres qui suivent on utilisera la dizaine précedée de son multiplicateur et suivi de l'unité.

Par exemple:

douze: par xaw nabm

Pour après la centaine on fera de même sauf qu'on définira la centaine ( Ghit )

cent-douze: par Ghit par xaw nabm

Idem pour le millier ( Erthy )

cent douze mille quatre cent vingt quatre:

ghit Erthy par xaw Erthy qsil Ghit namb xaw qsil

Il n'y as pas de nom pour définir les millions et plus, cela est juste dit comme:

Maëzrinj: Qui signifie innombrable.








Comment allez-vous? : Reazär vinilin fëan ?
Je ne vais pas bien. Nin Gerar Mënarar.
Je vais bien. : Xarven winï juty.


(HRP:+Grand dictio complet de la langue ( sur demande ).:HRP)



Récits
Récits Enaliens, tirés au hasard de différents ouvrages.

Journée d’un Enalien fidèle à Jin à l’époque de la tyrannie dite « heureuse ».

Je me réveille ce matin avec la tête encore plein de ces rêves étranges de cette nuit. Il me semblait voir un des nôtres, par son accoutrement et sa démarche. Il marchait lentement dans les rues, puis il tourna à droite, il s’agenouilla devant un autel brisé au milieu des déchets citadins. Il entreprit alors de nettoyer l’ouvrage avec le pan de sa toge. La pluie commença alors à tomber. Puis des ombres s’élevèrent au dessus de lui, et se retournant brusquement il vit ses yeux pleins d’horreur regarder pour la dernière fois le monde…
Je ne me souvenais pourtant plus de son visage, je demanderai à Othun de m’aider à décrypter ce songe…
Me tenant sur les barreaux de mon lit de bois de Caërthan je me lève et remet la couverture sur ma femme encore endormie. Elle a un si joli nom… Vitëa… oh ma fleur de Ythan. Mon amour adore aussi le mien : Poëar, moi je le trouve assez étrange pour la vie que je mène actuellement, mais sans doute sa signification aura un sens bientôt ? Je caresse un peu ses cheveux et je m’en retourne…
M’habillant de ma toge sobre habituelle je vais vers la trappe qui se trouve près de la chambre. Après l’avoir ouverte je descends par l’échelle et allume les bougies afin d’éclairer ma voie. Je réveille alors mes deux compagnons, il y a une dizaine de jour j’avais établis cette cave en dortoir pour mes frères… les ordres m’arrangeaient… j’aide bien, et je me sens utile.

Bientôt nous sommes prêt et rasés, le repas est bref, quelques œufs et une miche de pain suffiront après tout pour la matinée. Moi et mes frères avons depuis longtemps adoptés en effet cette pratique de ne trop manger. Les autres disent que nous faisons comme jeûn, mais c’est juste ne pas s’endormir dans l’opulence. Ne comprennent donc-t-il pas ?
Enfin, nous vivons au moins nous comme il se doit.
Après avoir débarrasser la table et rangé la vaisselle nous sortons.

Dehors, les nuages gris ont envahis le ciel, l’habituel brouillard et fumées qui recouvre la capitale depuis quelques années ne l’a plus quitté. Quelle horreur nos rois ont-il pût à ce point commettre pour que nous méritions cela ? Non, nous le savons nous… nous… nous sommes les véritables serviteurs de Vaësha !
Arrivés au carrefour de la place d’Ovonë nous nous séparons, ils ont affaires avec le maître. Moi j’ai chose plus importante à faire. Certes j’ai peur, mais qu’importe. Il faut bien le faire… Et c’est un honneur que ce soit moi qui ai été désigné.
Les rues sont désertes, les habitants dorment encore dans les vieilles bâtisses, et seul le marbre qui recouvre toute structures de la cité rappelle une certaine noblesse, car les poubelles sont ouvertes sur les trottoirs… Et les rats ne sont plus rares.

Je m’arrête, je me tourne vers mon objectif. Il se trouve au bout de la rue, au coin de l’avenue Hity, comme prévu.
M’approchant je dévisage mon futur interlocuteur : il est habillé d’un vulgaire manteau noir et crasseux, une barbe sale et dure lui recouvre le visage en tout point et ses cheveux mouillés lui retombent sur les épaules. Pendant que nous parlions, une fine pluie commence à tomber et nous nous promettons de nous revoir. Me donnant le paquet dans un sac de toile il repartit. Je le mit dans ma poche intérieure de mon habit.
L’eau a déjà cessé de tomber. Je vais à la taverne de chez Yth, ils y servent bonne charcuterie, mais il ne venait pas pour cela. Rentrant à l’intérieur de l’établissement vide de clients, je restai un moment à observer les tables poussiéreuses encore recouvertes des chaises. Seul le maître des lieux me regarde et est mon seul compagnon.
Ne tournant pas de regard vers lui, je me tourne vers le bocal à l’entrée. Je met la pièce habituelle et m’en vais.
Je sens une présence derrière les sacs de blé, non, sans doute une souris baladeuse…

Dehors, la journée ne semble pas avoir avancée. Je me tourne vers l’avenue de Goät et avance sans véritable but. Il y a un virage à droite, je me souvins qu’il y avait un autel de mon ordre. Je tourne par là et m’agenouille auprès de celui-ci. Il est brisé, les déchets recouvrent l’impasse. J’entreprends de nettoyer un peu la pierre avec un pan déchiré de ma toge noire. La pluie recommence à tomber, de grosses gouttelettes s’écrasent sur mon visage.
Soudain, je vois une ombre derrière moi, puis plusieurs… Je me retourne et voit… la lame foncer vers moi, et fermer mes yeux… et assourdir mes oreilles…

Je vois maintenant la lumière, elle me porte vers l’éternité… Je survole les champs de Natanar, et bientôt… je serai là… où je rêve d’être.


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Récit d'une mère, comdannée par l'inquisition enalienne.

La mer s'est retirée. Le rocher sur lequel je suis attaché est désormais droit sur le banc de sable au milieu de l'océan, deux jours que je suis attaché là... Mes cheveux plein de sel battent au vent tandis que les rapaces tournent autours de moi attendant leur heure.
Ils m'ont tournée vers le soleil couchant, des cailloux me transpercent les pieds et mon bras est encore ouvert suite à la chambre de purification.
J'ai été tant malmenée depuis la découverte chez moi de ce serpent, il n'avait aucune signification pour moi... mais eux, ils ont dits que j'étais sorcière et que je pactisais avec l'ennemi!

Quelles crimes aient-je pourtant commis sinon travailler honnêtement comme il se doit durant notre longue vie?
Les larmes me coulent sur mes joues quand je repense à Zaël, et j'espère que lui au moins à pu se sauver.
Je vois les vagues qui augmentent, la mer remonte... quand elle sera à son maximum il viendra me chercher...
L'eau m'éclabousse violament le corps m'égratinant partout de ses galets coupants.
Mes vêtements déchirés flottent dans l'air, et je repense à chez moi.

"Une douce maison près des collinnes de Thar, des champs blonds et prospères, les briques blanches s'illuminent à la lumière du soleil. Les herbes émettent différentes odeurs durant la journée à l'intérieur...
Je l'entends encore, chair de ma chair, gambader joyeusement dans les couloirs."

Je l'entends venir, l'eau à recouvert mes jambes, il arrive...

"Mon enfant me parle, il me dit de ne pas m'inquiéter... que je vivrai bien là haut. Que le bonheur me sera accordé, que je pourrais vivre avec lui pour l'éternité..."

Les larmes m'enpêchent de voir l'ombre qui s'élève. Puis le noir.

"Quelle folie a donc pris notre peuple?"


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Last edited by Atherlad on 04 Apr 2008, 17:35, edited 19 times in total.
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]
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[HRP] Excuse-moi du therme, mais je reste : Sur le cul. Bien écrit, très peu de fautes, une histoire passionante. y'a de l'originalitée, ca déborde d'imagination.

(moi flemard de premiere cartégorie j'ai tout lu)


Gros gros GG atherlad.
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JOoz - Druid
Chezz - Rango

Pacifista - Healer


Nice Crew !
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#HRP# Rarement j'ai pu lire un Bg aussi complet Gros GG, je suis comme ombre, sur le cul. C'est tellement bien écrit, ont s'y croirait#
Certains hommes sont grands, d’autres pas. "Sir Jaques Lapalissade"
........................................................................................
Urrgh! Arrgh! Oh God! *splurt*
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Maj du receuil de la langue.
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Maj: rajout de la partie récits, et du premier de ceux-ci.
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]
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Maj: rajout d'un petit récit.
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]
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Maj: rajout d'un extrait d'un récit plus ancien.
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]
Kergann
Padawan
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HRP :
Grand GG à toi Atherlad , la lecture est passionante et les illustrations trés agréables
Atherlad
Dieu
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Maj: ajouts de quelques petits mots importants dans la partie langue.
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Atherlad
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Maj: partie langue, désignation de la famille et du peuple autochtone.
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Atherlad
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Maj: ajout de deux mots dans la partie langue.
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Atherlad
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Maj: Ajout de la description de la conjugaison des cinq temps de la langue.
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Atherlad
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Maj: Ajout de quelques mots pratiques dans le dictionnaire.
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Atherlad
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Maj: remise en ordre de la partie langue et rajout de quelques mots.
Le problème avec les rêves, c'est qu'ils sont faits pour être rêvés. [Coluche]
Virale
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(Ca commence à faire assez moche tous ces up journaliers pour un ou deux mots :roll: )
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