Journal d'un Oréthornien.

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Helgos
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Journal d'un Oréthornien.

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1ère page
Je n'en peux plus... Six cycles que je me bats sans relâche contre la mort... Six cycles de victoire et de défaites inutiles... six cycles... Mes forces me quittent, la vie s'échappe de mes plaies. Les Dieux jouent là un bien cruel jeu. Les mots ne peuvent décrire cette douleur qui me tenaille. Je sens mon âme faiblir, ma volonté s'émousser. J'en viens presque à souhaiter le jour ultime. Ces visions, ces lumières qui virvoltent devant moi... Deviendrais-je fou ? Ma vue se trouble... Je dois me reposer...

2ème page
*L'écriture est à présent tremblotante, les mots entassés dans le parchemin sans ordre apparent*

L'ultime épreuve !!!

sceptre lumière feu... sort malédiction chance... piège piège piège piège piège pège... mort...

3ème page
*Les traits sont écrits comme si ils avaient été calqués"
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"La porte se trouve là où le soleil descend dans la raie verte."

4ème page
*Les lettres sont belles, rondes et gracieuse*
Eldera... tu me manques. Tes cheveux... d'un roux si doux. Tes yeux bleus comme l'océan. Ton sourire éclatant dans la lumière fade de l'Eté. Ta bonté n'égalant que ta beauté. Comme je t'aime ma douce... Comme je t'aimais... Comme je t'aimerais toujours ! Tu te souviens de notre arbre ? L'arbre... Oui... C'est l'Arbre !


5ème page
J'ai trois des six... J'y suis presque... Mes visions s'amplifie... IL sent que je touche au but !

6ème page
J'ai échoué... On m'a pris le sceptre... Je le retrouverais... Ma vie en dépend !

*Les pages suivantes sont tachées de sang*
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Le sceptre de la foudre
L'eau était calme. Le soleil reflètait sa lueur orangée sur la surface du bleu inifini. Les poissons barbotaient, les rares bateaux voguaient pareseusement sur la voute du miroir du ciel. Pourtant, quelque chose clochait. Etait-ce cet homme nageant difficilement avec son équipement ? Surement. L'homme déclipsa une fiole et but son contenu en une longue gorgée. Il lacha le flacon, prit une grande inspiration et disparut dans les eaux sombres des profondeurs.

L'homme descendait, lentement. Des bulles d'air s'échappait de temps à autre de sa bouche mais son regard était résigné. Il était venu ici pour quelque chose. Et il comptait bien y parvenir. Celà faisait un moment qu'il s'enfonçait. La pression devait être écrasante. On sentait le métal de son armure, de mailles et de cuir, qui pliait, faiblissait. Znfin l'home toucha le fond de son pied. Ensuite, il fléchit les jambes et d'un coup puissant du pied, il s'éleva rapidement et disparut dans une grotte. La remontée était longue, le tunnel, à la verticale, était parsemé d'algues. On y voyait rien pourtant l'homme avançait.

En écartant une algue, l'homme se souleva. Une décharge, montant depuis son bras, venait de le foudroyer. Sa vue se troubla. Un gigantesque serpent sortit de sa cachette, ravi de ce repas d'un rare délice... Un humain... leur chaire est si savoureuse... La queue de la créature produisait des intécelles. Il la dirigea prudemment vers l'homme. Le toucha et batit rapidement en retraite. Nouveau foudroiement, l'homme hurla dans un cri que même l'eau ne put étouffé totalement. Il se noyait à présent. Il gesticula puis ne bougea plus.

Satisfait, le monstre approcha sa geule pour commencer son repas. Et à moins d'un bras de sa tête, l'homme rouvrit les yeux. Il dégaina son arme si vite que la créature n'eut même pas le temps d'ouvrir la gueule. Il enfonça son épée sous la machoire du serpent. Le monstre mourrut ainsi. L'homme essuya son épée tranquillement. Apperement, il n'avait aucun problème de respiration. Ensuite, il reprit sa montée.

Enfin, il emmergea et nagea rapidement sur la berge et s'y hissa. Il commença alors à suffoquer. Il tâtonna à sa ceinture et sortit une fiole qu'il but cul-sec. Sa respiration se calma. Il prit deux grandes inspiration et se redressa. Le temple... Il y était. Il sortit son bouclier de son sac et s'aventura dans la grotte qui s'ouvrait devant lui. Il était encore sous l'eau pourtant, il y avait de l'air, prisonnier dans la roche.

Ses pas résonnaient, ses cheveux dégoulinaient, son épée scintillait à la faible lumière surnaturelle qui brillait autour de lui. Enfin, il entra dans une énorme salle. Le plafond, énorme, orné de stalactites, paraissait irréel. Au milieu de la pièce, au sol, un autel trônait et, dessus, un sceptre, LE sceptre.

L'homme fit un pas mais arrêta son pied juste avant qu'il n'effleure le sol. Il se ravisa. Il fuerat autour de lui. Une torche... Il se pencha et sîtot qu'il s'en saisit, elle brûla. La lumière éclaira un visage jeune mais créusés. La fatigue et la détermination se lisait dans les yeux tout comme la noblesse et la discipline dans son attitude ceux qui le connaissaient l'appelaient Helgos Du Belloi. Il tourna la torche vers le sol... de la roche. Il avança à l'endroit où il avait failli marcher. Un éclat orange-brunâtre se réverbera. Helgos put voir son reflet. Il le contempla un instant puis referma les yeux, tentant de se souvenir des leçons de son maître... "N'avance jamais à l'aveuglette quand tu es prêt du but. Qui sait sur quoi tu peux tomber ?"

Il rouvrit les yeux. Du cuivre... Des planches de bois y était incrustées. Par prudence, il décida d'emprunter le chemin du bois. Le chemin était un vrai labyrhinte : Aucune des planches n'étaient fixées ensemble. Quelques cadavres jonchaient le chemin. Helgos serra les dents... Allons-y !

Enfin, il arriva au centre. Une rondelle de bois avec une bande de cuivre la traversant. Un autel de pierre au milieu et un bâton logé dedans. Helgos saisit le bâton et tenta de le retirer... sans résultat. Il lâcha la torche et saisit le bâton à deux mains. Il tira, tira... un craquement... Le bâton sortit de son étui, enfin ! Il se retourna, le sceptre en main. Et l'examina à la lumière de la torche. Quand un bruit retentit. On aurait dit... un applaudissement. Le bruit se répetait fréquement, lent et résonnant dans la salle. Helgos en chercha la source. Mais en vain, tout était pénombre hors de la lueur de la torche.

Soudain, des torches s'allumèrent tout autour du cercle de cuivre... Il y avait plusieurs entrées à cette salle. L'homme qui applaudissait riait à présent.


-Joli ! Personne avant toi n'avait réussi à tirer le sceptre, ricana-t'il.

-Qui êtes-vous ?, demanda le chevalier.

-Moi ? Personne. Toi, un homme mort si tu ne me donnes pas le sceptre.

-Jamais !

-Enfin, nous sommes une cinquantaine, tu es seul. Rends toi.

-Venez me chercher alors !

Les hommes qui entourait la pièce déglutirent. Se regardant, inquiet. Le chef lui-même parut impressioné. Mais il fit un pas sur le cuivre, rien ne se passa. Les hommes rassurés le suivirent, encerclant l'Oréthornien. Il y avait des elfes, des bretons, des vikings, quelques nécrites, kobolds et autre lutins. Le chef, un sarasin paraissait savourer sa victoire d'avance. Les autres ricanaient, gloussaient en voyant le chevalier dégainer son épée d'une main et brandir le scpetre de l'autre.

Pourquoi avait-il eu si peur de s'approcher si il n'y avait rien. Helgos regarda la bande qui traversait la rondelle de bois sur laquelle il était. Il passait sous l'autel... Et si... l'Oréthorien bomba le torse, brandit le sceptre et le planta au sol, dans le cuivre.

Un bruit terrible résonna. La foudre, venu d'on ne sait où, s'abatit sur le sceptre et descendit le long du bois pour atteindre le cuivre. Nouvelle explosion mais de cri cette fois. les homems hurlaient, secoués de spasmes. Helgos aurait juré distingué le squelette d'un nécrite. Le sarasin s'était replié, il s'enfuit dans les couloirs. Qu'importe, il venait de perdre tout ces hommes. Helgos ôta son bâton du sol et marcha tranquillement dessus, il ne craignait plus rien. Certains corps étaient encore debout et chutait. D'autres était encore secoués, réactions nerveuses ?

L'Oréthornien distingua une plateforme. Il monta dessus. Il y avait une entaille. Il y planta le bâton. Soudain, la lumière apparut au-dessus de sa tête, découvrant un tunnel. La plateforme se secoua puis monta. Helgos sentit l'air venir.

La plateforme s'arrêta enfin après un long moment s'ascession. Il y avait un chemin. Au bout, une lumière blanche. Helgos avança. Soudain, le blanc se figea dans ses yeux puis... le néant.

Helgos se réveilla sur la plage du refuge d'Océania. Le corps frais, les vêtements débarassés de toute sueur, le bâton à la main.

Il avait le premier...
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Un morceau d'espoir
En des terres reculées, réside une puissance infinie.
La puissance porte bien des noms.
Lumière, espoir, magie, rayons...
Force, sorcellerie, Dieu... Et Kosh.
D'un éclat tu as besoin...
L'espoir te fera vivre...
Trois cavaliers galopaient dans la forêt incendiée d'Hibernia. Les arbres carbonisés, les oiseaux silencieux, la mort règnait en ces lieux. Seuls les trois animaient un peu la région sinistrée...

Après de longs jars de voyage, enfin atteignèrent-t'il le temple. Les cavaliers, en armure de combat, mirent pied à terre. Tous les trois couvert d'un heaume, leur visages étaient méconaissables. Le meneur marchait deux pas devant les autres, l'air détendu. Les deux autres furetaient en tout sens, la main prête à dégainer.

Le chef paraissait bien connaitre ce lieu. Il s'arrêta devant une énorme arche en pierre. Les deux autres hochèrent la tête, ils n'entreraient pas. Le meneur entra. Son armure étincelante reflétait la lumière du soleil au zénith tel que quiconque auvait voulu l'affronter aurait été si éblouit qu'il n'aurait jamais pu le toucher. La lumière de ce lieu était pure et s'échappait du grand récepteur au milieu du temple. Quelque morceaux de puissance s'échappaient de temps à autre dans un bruit d'explosion impressionant.

Pourtant, l'homme continua sa marche d'un pas résigné. Au fur est à mesure qu'il avançait, la force dégagée le repoussait un peu plus fort. Sa cape, à l'horizontale, voltigeait en tout sens et claquait bruyamment. L'homme restait droit. Enfin, il arriva à l'orée de cette chose qu'ils avaient nommé Kosh. Il croisa les bras et ferma les yeux.

Nul autre endroit ne pouvait être tel que l'avait décrit sa vision. Nul autre lieu ne pouvait accueillir tant de puissances... Toute l'énergie du monde était là, devant lui. Il aurait pu s'en saisir, devenir tout puissant mais non, il ne le pouvait pas. Seul les Dieux en avaient le droit. Lui ne voulaient qu'un éclat d'espoir, de force, de puissance, de Kosh.

Il rouvrit les yeux. Le sol tremblait. Les deux mercenaires étaient entrés. Leur air ahuri, évoquait l'enfant qui venait de faire une bêtise à un endroit où il n'était pas sensé entrer. Soudain, le sol se fendit et les deux hommes basculèrent en hurlant d'un cri désespéré et inutile. La fissure continua sa course vers le dernier homme. Helgos ôta son casque et fléchit ses jambes. Au dernier moment il se jeta sur sa droite. Il évita de justesse le néant qui s'ouvrait. Il courrut ensuite et inévitablement, tomba sur le vide qui entourait le temple.

Le sol semblait être à une distance infinie en contre-bas. La terre tremblante, le gouffre s'ouvrant devant lui, il ressentit ce que l'on appelle la peur. Il sentit ses doigts devenir moite, ses membres se raidir et sa peau transpirer. L'adrénaline monta alors. Le chevalier sentit un souffle de courage en lui... ou peut être un brin de folie ? Après tout, les deux étaient si semblables. La fissure se rapprochait et devenait de plus en plus large. Le Kosh s'illuminait furieusement. Helgos prit une inspiration longue et calme, retrouvant la sérénité qu'il n'aurait du quitter. Son coeur battait toujours à une vitesse impensable... Il n'avait plus le choix.

Il sauta...
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-Mon amour, pourquoi ?

Eldera tenait un poignard dans sa main.

-Non, je t'aime !

Le poignar s'abatit dans un cri strident. Helgos bloqua le bars de son aimée et retourna le poignard dans un réflexe militaire. Le poignard s'abatit dans son coeur.

-NOOOOOOON !, hurlait Helgos. Vis ma douce, mon aimée ! Sans toi, je ne suis plus rien !

-Non, Helgos... Moi je ne suis rien sans toi. Toi tu n'es pas fait pour vivre...

Elle mourrut dans les bras de celui qu'elle a oujours aimé et qui l'aimera toujours. Les cris d'Helgos, son désespoir et sa volonté n'y firent rien. La mort avait gagné, comme toujours...


L'Oréthornien se réveilla. Ce rêve... toujours le même... Il aurait du s'y faire mais non. La douleur le tenaillait toujours. Il était étendu dans un lit doux et confortable, une fine couverture soyeuse montait jusqu'à sa poitrine. On l'avait déshabillé. La pièce était grande et petite, infinie et confinée. Les murs, de marbre blanc, étaient vide de quelque ornement. Son lit reposait sur du marbre gris.

Le chevalier se leva et toucha le sol. Au moment où il quita le matelas, l'environement changea. Il était à présent vêtu d'une tunique rouge vif matelassée et de brais renforcé à certains endroits de manière à soutenir ses muscles. Des bottes en daim étaient attaché grâce à un lacet de cuir noir. Ses armes, astiquées et réparées, reposait contre un mur. Une table longue se tenait au milieu de la pièce. Il y avait seulement deux couverts, à l'autre bout de la table.

Helgos voulut reprendre son équipement mais une voix résonna :


-Laisse chevalier, tu n'en auras point besoin ici.

La voix semblait venir de son corps. Il regarda autour de lui... rien. Il se dirigea vers une des chaises.

-Prends place, je t'en prie.

Un vent souffla à travers les murs de pierre qui se soulevèrent comme de fins rideaux. Les vents se dirigèrent sur la chaise de l'hôte. Une femme se matérialisa sur la chaise. Elle était souriante. Son visage, d'une forme parfaite, était cerné de longs cheveux châtains. Sa robe blanche épousait parfaitement ses formes. Elles-mêmes ressortaient beaucoup et attiraient l'attention. Ses doigts fins et beaux étaient déposés sur une de ses jambes. Une fleur inconnue du chevalier était fixée dans ses cheveux. Ses yeux bleus, profond, lui rappelaient sa tendre et douce aimée. Ses jambes, croisées, laissaient entrevoir loin ses cuisses, parfaites elles-aussi. Sa bouche, douce et provoquante, ses lèvres rouges masquaient partiellement de belles dents blanches. Un rayon de soleil passa à travers sa fine robe. Elle parut nue devant le chevalier qui resta bouche bée.

Il se reprit rapidement. Elle tentait de faire monter le désir en lui et elle y arrivait. Sa voix douce et entrainante sonna :


-Assied toi, chevalier, dit-elle en tendant la main vers la chaise à sa droite.

Helgos passa derrière la chaise de la femme et sentit l'odeur de ses cheveux. Une odeur douce et pure, endormante et paisible. Elle paraissait représenter toute la beauté du monde. Il s'assit.

Au moment où son dos frôla son dossier, des plats apparurent sur la table. La femme lui fit signe de se servir. Helgos prit poliment un morceau de viande et quelques légumes. La femme le fixait de son regard perçant... Non... transperçant. Il remarqua un étrange outil, une petite fourche. La femme se pencha et comprit. Elle ouvrit légèrement la bouche et un rire doux et envoûtant en sortit. Elle effleura le front du chevalier. Il tressaillit mais se rendit compte qu'après celà, il savait exactement comment s'en servir. Les couverts, d'un métal fantastiquement beau, d'un éclat argenté pure découpaient la viande sans que l'Oréthornien n'eut à déployer aucune force. Il mangea enfin. La saveur de la viande était iréellement délicieuse. Il n'avait jamais goûté à tel plaisir. La femme souriait toujours et saisit doucement la main du chevalier. Des frissons coururent le long de son dos.


-Que fais-tu donc ici, beau chevalier ?, demanda-t'elle.

-C'est à vous de me répondre, non ?, répliqua le chevalier en gardant sa réserve.

-Hmmm... Peut-être..., dit-elle en passant sa main dans ses cheveux.

Elle rabatit ses jambes sur la droite, exposant leur entiertée au chevalier qui ne put retenir un regard. Elle le remarqua bien entendu. Elle approcha son visage du sien, si près qu'Helgos put voir son reflet dans ses yeux.

-Qui êtes-vous ?, demanda poliment le chevalier en battant en retraite.

-Moi... Je n'ai pas de noms. Peut-être parcqu'on m'en donne trop..., répondit évasivement la femme. Que cherchez-vous, Helgos du Belloi ?

-Vous connaissez mon nom et mon titre, vous devez savoir ça, non ?

-Hmmm... Oui en faite, dit elle d'un air amusé en dégageant de sa main le peu de robe qui couvrait encore ses jambes.

-Peut-être pourrez-vous m'aider. Où trouver un morceau de rayon ?

-Tu n'as toujours pas compris ?, dit-elle en riant.

Elle rapprocha son visage un peu plus. Helgos ne pouvait plus reculer. Et quitter la table risquait peut-être de lui attirer des problèmes plus graves.

-Mais ce morceau d'espoir, il est ici.

Elle embrasse la poitrine du chevalier, à l'endroit où son coeur battait. Une partie de l'Oréthornien, son désir, aurait voulu que la tuinique ne soient plus là. Elle lui soufflait de s'approprier cette femme parfaite, de la déshabiller et de lui faire l'amour. Elle n'attendait que ça. Pourtant, sa raison lui indiqua de rester impassible.
"C'est l'intelligence et le bon sens qui mène à la victoire..."
Cette phrase aux multiples sens revint des tréfonds de sa mémoire. Il resta donc impassible. La femme n'était plus assise sur sa chaise. Son corps se rapprochait du chevalier qui fit de son mieux pour détourner son regard. Elle était presque assise sur lui


-La vrai puissance divine, n'est-elle pas cette vie en chacun de nous ? Ce coeur qui bat, cet espoir qui nous fait vivre ? La vie n'est-elle pas le symbole de l'espoir ? Pourquoi m'ignorer, chevalier ? Tu n'as plus rien à perdre, lui déclara-t'elle en remontant à son cou.

-Je ne peux pas faire celà... Pourquoi ce jeu cruel ?

-Tu lui es encore fidèle ? Elle t'a oubliée, elle est morte par ta main.

-Non, c'est faux !

-Tu te souviens de la première fois que tu as fait ce rêve ? Tu n'as fait que te défendre. Les dieux lui ont soufflé ton destin. Elle ne pouvait pas vivre en sachant celà. Depuis ce jour, elle a disparu. Etrange, non ?

-Pourquoi ce jeu ?

-Tu aimes la gloire chevalier. Tu aimes l'honneur. Mais c'est parcque tu veux être aimer et admirer.

Helgos se tus, les yeux vides.

-Tu n'as jamais été à la hauteur de ton père. A ces yeux, tu étais décevant, tu déshonnorait son sang. Il était un grand roi. Bon, droit et fort. Toutes les femmes ne pensaient qu'à lui, tous les hommes le repectaient. Toi, tu n'étais jamais à la hauteur, quoi que tu fasses... à tes yeux. Ton père est fier de toi à présent.

-Qu'en sais-tu ?, demanda Helgos d'une voix où le courroux se faisait sentir.

-Je te connais, Helgos... Je te connais... Tu cherches la gloire pour être enfin à la heuteur de ton père. Tu es bon dans l'âme, tu veux construire mais tu dois avant tout réussir cet unique objectif. En couchant avec moi, tu serais infidèle... Mais infidèle à qui ? Elle est morte !

-NON !, le chevalier se sentait vaincu. La femme sur ses genoux le harcelait, le carressait, allumait son désir et paraissait y prendre plaisir.

-Tu n'as pas le choix, chevalier. Si tu veux réussir, tu vas devoir retourné dans ton monde. Et moi seul peut t'y conduire.

-Pourquoi ferais-tu celà ?, railla le chevalier.

La femme sourit.

-Un mal pour un bien. Une nuit avec moi et tu es libre, déclara-t'elle de sa voix la plus envoutante. Je sens ton désir Helgos... Viens...

-Pourquoi moi ? Il y a des hommes beaucoup plus beau, beaucoup plus... vif.

-J'aime la résistance que tu m'opposes.

Helgos réfléchit un instant.

-Une nuit..., répondit-t'il.

L'environement changea à nouveau. La table disparu. Un salle sombre, éclairé par une bougie à la flamme vive et imprévisible l'éclairait. Les murs tapissés de couleurs chaudes, excitantes. Il était nu, assis. La femme, nue sous lui. Il était assis sur son bas-ventre. Elle reposait sur lit de fleur. La bouche en coeur, les jambes écartées. Le plaisir pris le pas sur la raison. La femme hurla et la nuit fut longue et active.

Il savait où trouver le deuxième...
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Le Belloi

-ATTENTION ! *voix aigue*

Le combat faisait rage. Les deux adversaires se battaient comme des lions. Enchainant parades, ripostes, feintes et bottes, aucun des deux ne semblait avoir l'avantage. L'un, remarquable par son atitude, commençait à faiblir. Il avait à peine treize cycles. Son adversaire en avait quinze. Quelles chances avait-il ? Aucune, aurait répondu le commun du peuple. Mais ce jeune homme n'était pas n'importe qui...

Le combat continuait, les lames volaient, fusaient, s'écrasaient sur un bouclier et repartaient dans le concert des douleurs. Le plus vieux se battait avec brutalité et force. Le plus jeune usait de la souplesse et de sa vigueur. Il s'élançait, attaquait, esquivait, enchainait. Mais son adversaire était aussi rapide que lui.

Le plus vieux rugit et lança une attaque qui déséquilibra le jeune. Celui-ci roula par terre et sensit son torse s'enflammer.


-Une touche à zéro !

Le jeune était recroqueviller sur la roche, la falaise abrupt devant ses yeux. Le vieux lança son bouclier et son épée à l'adresse d'un écuyer et saisit une énorme épée qu'il dut saisir à deux mains. Le jeune en resta bouche bée. La foule rugit ! Etait-ce règlemantaire ? Non, le pauvre, il va se faire déchiqueter. Soudain, un cor retentit et tous se tournèrent vers une tribune. Le jeune regarda l'homme qui s'y tenait, debout. Il lui lança un regard. L'homme le lui rendit.

-Ceci sera l'épreuve du Saïen.

Une rumeur monta. L'épreuve du sang ? Ils étaient trop jeunes ! Enfin... IL avait parlé. Le jeune paraissait anéanti et se releva tant bien que mal. Il dut s'appuyer sur un rocher. Alors, il entendit la foule crier son nom :

-HELGOS ! HELGOS ! HELGOS !

-Helgos...

Cette voix, douce et fine, sortit du brouhaha. Elle figea Helgos. Soudain, il sentit un force montée en lui. Il empoigna son épée et finit de se relever. Il brandit son arme en hurlant :

-OSHHHHHHHHHHHHHHHHH !

La foule lui répondit, elle était avec lui. Il se tourna vers son adversaire et inspira. Il vit son ennemi sous un autre angle et sourit. Un sourire de victoire. Le garçon en-face ne comprit pas et ricana. La cong fut lancé.

-Cette fois, fils de Nagos, TU VAS MOURRIR !

-Après toi.

Sa voix était grave et impérieuse. Le garçon brandit son épée et envoya un coup de taille. Helgos s'accroupit et la dévia grâce à sa propre épée. Il passa en dessous et se redressa. Un cri surhumain retentit. Les adversaires étaient dos-à-dos. Le vieux continua sur sa lancée, le jeune fit de même. Ils étaient face à face mais un n'avait plus le contrôle. Helgos brandit son bouclier et l'enfonça dans la gorge de l'ennemi. La flanc entra à moitié. Helgos sentit le jet de sang coulé sur son torse. Il avait eu l'artère. Son ennemi s'écroula dans ses bras. Personne ne fit un geste, c'était la règle. L'un devait mourrir pour que l'autre soit un vrai guerrier. Helgos laissa s'écrouler le corps. Il glissa lentement sur son corps puis s'écroula. Une marre de sang couvrait la roche. La foule restait sans voix.

L'homme du gradin se leva. Le temps devenait gris. Il contempla Helgos. Il était jeune, les cheveux blonds, légèrement châtains, les yeux d'un bleu profond, comme sa mère. Son armure ne couvrait que son aine. Deux lanières de cuir retenaient le fourreau dorsal, certis d'une épée d'aparât. Un casque allongé vers le bas couvrait sa tête. Une crinière rouge sang y étaient fixée. Ses cheveux longs le dépassait et retombait sur ses épaules. Son torse, déjà bien musclé pour son âge était couverts de plaies. Ses bras puissants tenaient ses armes couvertes de sang. Un halo de fureur règnait autour de lui.

-Ton saïen ne t'est pas accordé, dit l'homme en se retirant.

Helgos resta figé sur place. Il avait tué pour rien. Ses amis sortirent de la foule. Quelques filles l'étreignèrent, certains garçons lui faisait la bourrade. D'autres le félicitaient et tous paraissaient très excités.

-Tu te rends compte, tu l'as battu ! Tu l'as battu !

Helgos lacha ses armes. Son bouclier atterit dans un bruit sourd et roula par terre. Il tomba à genoux. Il avait tué... Qu'est ce qui l'avait pris ?

-Reculez, bandes d'idiots !, cria une voix familière.

C'était elle, elle qui avait rendu sa force à Helgos. Somina. La jeune fille s'agenouilla auprès d'Helgos et lui ôta son casque. Il avait les larmes aux yeux. Elle le serra contre elle et lui tapota le dos... Elle était comme un mère protectrice avec lui. La seul qui le comprenait vraiment. Ils avaient le même âge, se connaissaient depuis qu'ils savaient marcher. Elle le redressa et le ramena chez lui. La foule se dispersa, un orage se préparait.


-Pourquoi ? Pourquoi ais-je fait ça ?, s'écria Helgos, assis sur un tabouret.

-Du calme !, rugit une autre voix.

C'était Layi, son mentor.

-Tu l'as fait parcque l'âme du guerrier s'est réveillé en toi, continua Layi.

-Arrête, il ne croit plus en ces histoires de gosses !, rétorqua Somina.

-Ah bon ? Helgos, qu'en penses-tu ?

-Je... Je... Une force est montée en moi c'est vrai mais... une rage... je ne crois pas.

-Qui a parlé de râge ?, demanda Layix.

-Je...

Somina fusilla Layi du regard et continua :

-C'était injuste de la part de ton père de t'avoir obligé à te battre à mort.

-Injuste peut-être... mais à présent, il ne peut plus nier qu'Helgos est digne de la famille.

-Mouais...

Helgos baissa la tête, ses larmes ne tinrent plus.
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La flamme du héros

Helgos rouvrit les yeux. Il était étalé à même le sol. Il était à demi-conscient. Ce rêve... Il avait un mal de tête horrible. Il frôla son front et poussa un cri de douleur. Il avait du se cogner très fort. Il tenta de se redresser mais retomba. Il ressombra dans le sommeil. Il vit alors quelque chose au creux de sa main. La fleur... Tout devint sombre.


Helgos s'éveilla en sursaut. Il était dans un lit... dans une maison normale... une maison de bûcheron apperement... Un homme entra.

-Ah, vous voilà réveillé !, dit il en souriant.

Helgos se força à sourire mais il avait un mal de chien.

-Que... Que s'est-il passé ?

-J'en sais rien. On vous a retrouvé en pleine forêt. Avec les deux fistons, on a fait fuir les loups.

-Les loups ?

-Oui, il y avait des loups partout, disait l'homme en faisant des grands geste, c'était un effort pour lui de parler comme les citadins. Si on était pas arrivé, j'donnais pas chère d'vot' peau...

-Je... je n'avais pas quelque chose dans ma main quand vous êtes arrivés ?, demanda le chevalier.

-On a pas fait attention. C'était important ?, s'inquiéta le bûcheron.

-Non... Un détail... Où est mon équipement ?

-Il était plié à côté de vous, messire.

-Qu'est ce qui vous fait croire que je suis "sir" ?

-Bah, vos vêtements mon bon m'sieur, répondit l'homme visiblement gêné.

Helgos regarda sa chemise. Une riche tunique brodée rouge. Elle était très confortable et matelassée. Helgos commençait à douter.

-Désolé pour les égratinures... on avait pas fait attention.

-Non non, ce n'est rien.

Helgos ferma les yeux un instant.

-Bien, je vais partir.

-Heu, si je puis me permettre, commença l'homme.

-Non, désolé, je dois y aller.

Helgos enfila son armure, rangea ses armes, vérifia que sa bourse était pleine et laissa quelques pièces aux bûcherons. Il se remit en route...

Où trouvez cette flamme ? Un tour à la bibliothèque s'imposait. Misère... pas la bibliothèque...


A suivre...
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[HRP] Qui aime ce que j'écrit ? Parcque si personne lit pour le plaisir, je préfère arrêter (réponse par MP) [/HRP]
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Helgos
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La Flamme du Héros, suite

La bibliothèque... ce lieu était rempli de jeunes prétentieux et de vieux rabougris. Helgos détestait s'y rendre et le bibliothéquaire détestait qu'il s'y rende. Au matin, l'activité commençait. Les gens se baladaient dans la cour et se rendaient aux diverses pièces classés par thèmes.La magie, la guerre, l'art, la poésie, la religion. La bibliothèque se trouvant à Albion, elle contenait beaucoup de livres sur Dieu et les croisés. Malgré l'occupation Oréthorniène, ces ouvrages étaient toujours acceptés. Certains ouvrages sur le Kosh avait été introduit. N'importe qui pouvait lire l'ouvrage sur la religion à laquelle il s'intéressait. Enfin, les restrictions lucifériennes et sataniques étaient toujours en vigueur.

Helgos aurait donc pu passer sans problème... Sauf que le responsable de la pièce qui l'intéressait lui chercherait des problèmes. Il lui en voulait pour une histoire de traitrise. Helgos observa de loin les divers activitées en rapport à cette pièce. Les ouvrages interdits... Seuls quelques haut dignitaires y avaient accès. Pas lui... Tout chevalier qu'il soit, il ne pouvait y rentrer. Helgos avait toujours trouvé cette pièce completement inutile. Si ces ouvrages étaient interdits, pourquoi ne pas les brûler ? Enfin... Il attendit la nuit.

La nuit tombait, les torches s'éteignaient, les employés partaient de coucher. Deux gardes faisaient une ronde dans le coin. Il passèrent devant la bibliothèque. Ses grands murs noir paraissaient bien lugubre aux yeux des deux compères. Ils se retournèrent :


-AAAAAAAH !, hurla un garde.

-Quoi ?, s'inquieta l'autre en dégainant son épée.

-Là, ça a bougé !

Le garde indiquait une cheminée sur un des toits.

-T'as pas encore cuvé ta bière toi, soupira un des gardes.

-Mais je t'assure que..., commença l'autre en suivant son ami.

Helgos poussa un soupir de soulagement. Idiot qu'il était, il avait oublié les gardes. Il était vêtu de vêtements noirs en cuir léger. Une cape noir lui couvrait le dos et une capuche sombre couvrait ses cheveux. Son visage était couvert de suie. Les maisons étaient sérrés au maximum, il n'avait qu'à sauter de toits en toits vers la bibliothèque.

Il franchit un toit, puis deux mais au toisième... La maison était plus haute, il n'y avait qu'un balcon légèrement en dessous à la portée d'Helgos. Il prit son élan et sauta. Ses doigts s'agripèrent de justesse au rebord. Il y eut un craquement, le bois avait cédé. Helgos avait toujours autant de vitesse, il s'écrasa contre les volets d'une fenêtre plus bas et passa au travers. Il était dans un couloir. Un escalier montait plus loin. Helgos se releva et se mouva vers la porte, fermée... Autre craquement. Cette fois-ci, Helgos enait d'enfoncer la porte. Le bois de cette maison était complètement pourrri. Il courrut dans la cage d'escalier. Les résidents commençaient à se réveiller avec le vacarme. Mais Helgos parvenait à se frayer un chemin malgré les protestations.

Il arriva enfin à sauter sur un aure toit. Enfin, il pouvait sauter à la fenêtre qu'i l'intéressait. Il prit son élan et sauta. Il amortit le choc grâce à ses bottes et monta sur le rebord. Il se hissa dessus et donna un coup sec sur les volets. Il faillit tomber. Les volets ne cédaien pas et ils n'étaient pas dans un position très avantageuses. Il glissa un peu de poudre sur les gonds. Il y déposa du souffre et sortit un étrange instrument. Il appuya sur un bouton et une étincelle jaillit. Il se laissa glisser en arrière et s'agripa au rebord. un "PFFFFFFFffffffffffffff" se fit entendre. Il remonta et fit sauter les volets de leurs gonds. Pratique ce gadget...

Il entra et alluma une des torches sur le mur. Il s'en saisit. Il était dans la bonne pièce. Il longea les rayons en cherchant un ouvrage... Une flamme... Qu'est ce que ça pouvait être...

La flamme d'un espoir animant le coeur des dragons... Tu dois la trouver


Il tomba sur un ouvrage nommé : "La flamme". Il le prit et feuilleta. Bingo... Non en faite. Les pages suivants le prologue étaient blanches, décolorée... Helgos retint un juron. Il lut et relut le prologue... Il faisait deux pages. Il avait beau les tourner... Rien, aucun indice... Mais à force de tenir la même page, il remarqua quelque chose. Il sortit un couteau et coupa la page. C'était en faite une envelope. Elle cachait un morceau de parchemin troué intitulé "Page 1". Il l'appliqua sur la première page et sourrit. "Rendez-vous là où le soleil rejoint les vallées dorées de l'horizon."

Encore ces énigmes idiotes... Helgos jura... Mais un lieu qu'il avait visité une fois sortit de sa mémoire. Il referma le livre et se retourna. Un jeune garde le regardait bouche bée. Helgos se figea. Un garde dans une bibliothèque ? Ils sont complètement fou. Helgos décocha un coup de pied dans l'abdomen du garde qui tomba à terre. On pouvait le considérer comme hors-de-combat. Il se mit à courrir. Il escalada un rayon et sortit par la fenêtre. Il sauta et atterit sur le toit de l'autre maison. Il releva la tête et tomba né à né avec une pointe d'épée. Il se redressa lentement, les mains sur la tête. Le pointe le suivit.

-Radz...

-Helgos...

C'était le bilbiothéquaire. Décidement, la poisse l'accompagnait. Helgos sourit et lança la première attaque. Il dévia la lame avec son avant-bras et poussa avec sa main sur le menton de son adversaire. Le choc le mit à terre. Helgos se retourna, satisfait. Un bruit métallique retentit. Il se retourna juste à temps pour arrêter un poignard. Il le dévia d'un mouvement agile, le saisit et l'enfonça dans le coeur de Radz. Il suffoqua dans les bras du chevalier.

-Sans rancune l'evesh...

Il partit en courant, laissant le traitre se vider de son sang. Il rejoignit son cheval, tout était prêt pour un départ précipité. Il le tallona et s'enfonça dans la nuit. Son coeur battait si vite qu'il avait l'impression que sa poitrine allait exploser.


Nyr Abion. Ces terres étaient sous-occupation croisée. Il se fraya un passage à travers le port puis sortit de la ville sans se faire remarquer. Il traversa le fleuve avec son cheval à la nage et le longea vers l'Ouest. Il arriva à un temple abandonné avec un mur gravé. Le soleil se levait... Il regarda dans le trou... Un flash se produit, Helgos sentit ses yeux piqués et ses membres se relacher puis... plus rien...
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Helgos
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Un dragon, une flamme

Le réveil fut dur. Le corps meurtri, endolori du chevalier refusait de lui obéir. Il était allongé sur le sable, la houle lui happant les jambes de son étreinte glacée. Il était sur une plage. Le sable et la mer s'étendait à perte de vue. Helgos fit un gros effort et se redressa. Son armure lui parut bien lourde. Il ne comprenait rien, ne savait rien... Juste qu'il devait trouver La Flamme. Il marcha droit devant, sans s'arrêter. Il franchit de larges dunes glissantes, de grands plateaux arides. Il aurait du mourrir de soif pourtant, l'Oréthornien était là, campé sur ses deux pieds. Il avança...

Après ce qui lui paru trois jours d'errance (car ici, le soleil ne se couche jamais), Il tomba sur une hûte. Enfin... Il entra. Une femme au visage indéchifrable l'y attendait, assise en tailleur. Elle parassait vieil et jeune à la fois.

-Enfin te voilà Helgos, commença-t'elle en l'invitant à s'assoir sur un des tapis.
Helgos s'assit, il ne cherchait plus à comprendre.
-Qu'est-ce qui t'amènes donc ici ?
-Tu connais mon nom mais pas mes intentions ?, railla l'homme.
-Et toi, tu ne connais ni mon nom, ni mes intentions...
-Il est vrai... Je cherche une flamme.
-Une flamme ? Fais un feu alors...
-La Flamme..., pécisa Helgos d'une voix douce.
-La Flamme ?! Sais-tu seulement ce qu'elle est ?, demanda la femme d'un air sceptique.
-Et bien... Non en faite, avoua le chevalier.
-Laisse moi donc te l'expliquer.
Ce que tu appelles La Flamme est en faite l'essence même du Feu. Autrefois, les dieux firent cadeau de cet esprit aux hommes. Grâce à lui, ils purent ésperer vaincre leurs vieux ennemis, les dragons. Leur héros, le sir Tokoro, amena cette arme du fin fond du monde au champ de bataille. Il couvrit cette distance à pied en à peine 20 jars. Grâce au Feu, ils anéantirent tous les dragons. Sauf un : le plus dangeureux, Gofire. Celui-ci parvint à s'enfuir avant que les hommes ne purent l'abattre. Il jura de se venger des hommes et se terra dans les montagnes. Nul ne le revit jamais.

Symboliquement, tous les dix cycles, les hommes envoyèrent un homme de leur capitale jusqu'à l'ancien champ de bataille. L'homme parcourait la distance à pied, le Flambeau à la main. Là où le sang avait autrefois coulé, c'était le vin et la joie qui coulait car se tenait là-bas de grands jeux où le monde entier était convié. L'homme au Flambeau arrivait et allumait un énorme brasier pour déclarer les jeux ouverts.

Seulement, Gofire ruminait sa vengeance. Il savait que c'était un plat qu'on mangeait froid et attendit patiemment jusqu'à avoir vent de ces jeux. Il concocta un plan monstrueux et pactisa avec un démon. Il tendit un piège au porteur de la flamme, tuant l'homme de sa queue hérissée de pointes acérées. Il lui prit le Feu et s'enfuit, il tenait sa vengeance.

Gofire s'appropria le feu en son corps avec l'aide du démon. En échange, il devait promettre au démon de le servir pour toujours, d'être le fléau des hommes. Mais Gofire ne l'entendait pas de cette oreille. Il enfanta des fils et leur transmit le feu. Avec leur aide, il tua le démon. Puis envoya ses fils aux quatres coins du monde. Le vieux Gofire s'était vengé et avait pris aux hommes le Feu qui les rendait si puissant. Il se retira à tout jamais des batailles et laissa Dragons et Hommes se pourfendre à loisir.


-Belle histoire en vérité mais si je comprend bien, je dois trouver le dragon Gofire et le persuader de me remettre La Flamme...
-Tu as compris, belloyen, déclara-t'elle d'une voix douce.
-Je suis Oréthornien à présent, répondit Helgos.
-Tu resteras toujours Belloyen... Dire que tu aurais pu être Roi...
-Tais-toi !, coupa Helgos.
-Tu aurais pu être un bon Roy pourtant, continua-t'elle, indiférente.
-Non, je ne suis pas fait pour ça. Je n'aurais pas pu...
-Tu dis ça parcque tu ne peux pas ? Je crois plutôt que c'est parcque tu ne veux pas.
-Crois ce que tu veux, celà m'indiffère.
-Et ton père ?, demanda-t'elle d'une voix douce.
Helgos ouvrit la bouche et la ferma.
-Qu'aurait-il dit s'il savait que tu reniais son trône, TON trône ?
-Je ne renies rien, lui ne me voulait pas.
-Au contraire, s'il mettait la barre si haute, c'est parcqu'il voulait que tu sois un grand homme, brave et bon. N'a-t'il point réussi ? Es-tu froid et égoïste au point de ne vouloir entendre les appels du peuple ?
-TAIS-TOI !, cria Helgos.
-En vérité, tu les entends. Oui, tu les entends mais tu ne veux y répondre. Vous êtes tant fascinants, vous les humains.
Last edited by Helgos on 02 Mar 2008, 17:59, edited 1 time in total.
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L'ombre
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Unread post by L'ombre »

[HRP] Qui aime ce que j'écrit ? Parcque si personne lit pour le plaisir, je préfère arrêter (réponse par MP) [/HRP]
Ouch... Ecris pour toi mon gars, pas pour les autres.

Les BGs c'est avant tout un plaisir de les crées, lires, relire et relire.
Si tu veux faire quelque chose pour les gens, écris un bouquin et publie le en million d'exemplaire.

Sinon c'est très bien écris ce que t'écris. Enfin moi j'aime bien ^^

Je sup quand j'ai une réaction :p
Jack - Cabbi
Negro - Reav
Maxim - Paladin
JOoz - Druid
Chezz - Rango

Pacifista - Healer


Nice Crew !
Helgos
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Unread post by Helgos »

[HRP] Merci l'Ombre, en faite tu peux laisser, je t'ai répondu par MP :) Je tenais aussi à préciser que le premier post est à lire avec beaucoup de réflexion :wink: [/HRP]
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Helgos
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Unread post by Helgos »

Le prix de la survie
La falaise, longue et éscarpé, recouvrait longeait tout l'Ouest de l'île. Les vagues se fracassaient contre les roches. Le vent sifflait à travers les récifs et se perdaient dans la forêt... Un jeune garçon s'y tenait, regardant désespéremment l'horizon. Il n'avait nul endroit où aller. Pourtant, il ne pouvait rester ici. IL n'était pas fait pour celà. Son épée, dans son fourreau richement décoré, était déposé sur un arbre. Son bouclier, couvert de rayures et de bosses, était pendu par la lanière à une branche.

Helgos réfléchissait lassement. Il ne savait que faire. Ces traditions guerrières ne lui convenaient pas beaucoup. Il rêvait d'aventures, de gloire, de bonheur. Il baissa la têe entre ses genoux, repliés sur lui-même. Pourquoi ? Personne n'était jamais fière de lui, il sera condamné à tuer des gens dans l'arène jusqu'à ce que la mort l'emporte. Ce n'était pas une vie ça ! Quel injustice... Lui qui aspirait aux douceurs paisibles et aux explortions palpitantes. Il voulait voir le monde et cette île était trop petite. Ses pensées revinrent vers sa mère. Elle avait disparu alors qu'il n'avait que quelques années. Il se souvenait de son regard doux, de ces manières tendres. Un goût salé lui vint aux lèvres. Ses larmes perlaient.

Il sentit quelqu'un s'approcher. Même si c'était un ennemi, il n'esquissa pas un geste pour saisir son arme. La vie ne lui plaisit guère, autant en finir. Des mains douces l'enveloppèrent.


-Tu ne devrais pas rester seul avec des pensées aussi sombres Helgos, glissa doucement Somina.

-Tu lis dans mes pensées... Je sais que tu n'es jamais loin, répondit le garçon.

Somina se pencha sur lui et contempla son visage. Il était déjà mûr et beau. Ses yeux bleux, infinis, laissaient filtrer son désespoir et son dégoût de lui-même. Elle le serra contre lui. Helgos ne fit pas un geste, se laissant bercer. Un frisson monta dans son dos. Il voulut que cet instant soir éternel, que le temps s'arrête, que la mer se taise pour laisser les deux jeunes ensemble. Il sentit la chaleur, la douceur qui émanait de Somina. Elle était d'une beauté saisissante, malgré qu'elle soit un an plus jeune que lui. Ses formes commençaient déjà à se dessiner. Helgos l'aimait. Il l'aimait de tout son coeur, de toute son âme. Il la serra seulement et ils restèrent là tout-deux pendant longtemps. Helgos n'aurait su le dire. Si il y avait une chose qui l'avait empêché de se jetter dans la mort, c'était bien elle. Elle était sa vie. Jamais il ne la quitteraient...
Helgos se réveilla. Il avait dormi à même le sol, à côté de la tente de la sorcière. Ses rêves assombrissaient sa pensée. Il se redressa et médita un moment. Les dieux étaient décidement bien cruels... Il regarda l'horizon. Il avait un dragon à affronter. Il se redressa et marcha. La route serrait longue et il devait la faire seul. Il avait laissé sa fidèle monture et son armure sous la garde de la femme. Il n'était équipé que de son épée dont le fourreau était attaché aux lanières de cuir sur son dos et d'un bouclier fixé sur le fourreau. Il portait une épaulière sur le bras gauche. Elle couvrait son triceps et son épaule jusqu'au cou. Une ceinture, fixant une tassière de cuir sur sa cuisse droite, faisait le tour de sa taille, certis de diverses poches remplies de gadgets divers. Un coutea de chasse, accroché à la ceinture, pendait sur la tassière. Un stylet, à la pognée étrange était glissé pointe vers le haut, dans une des lannières de cuir courant le long de son torse. Une gourde d'eau en bandoulière pour toute provision l'accompagnerait. C'est ainsi qu'il partit dans une quête où seul la volonté compterait.


La nuit tomba soudainement après une longue journée de marche. La lune recouvrait de son reflet pâle le jeune voyageur. Il s'installa sur un rocher. Il détacha son couteau et le mit à portée de main puis s'allongea. Il se mit à rêvasser. Que ferait-il quand enfin il serait libre ? Que ferait-il quand enfin cette maladie le lacherait. Ces derniers temps, il arrivait mieux à contenir sa douleur mais sa détermination fléchissait. Il devait trouvé cette coupe et enfin se libérer de la malédiction. Soudain, il fut pris de nausée et roula sur le côté juste à temps pour vomir en contre-bas. Il avait la tête qui tournait. Il se sentait faible. Il but une gorgée d'eau. La sueur se mit alors à perler sur sa peau. Il s'assit et s'appuya sur le rocher. Il baissa le regard vers le sol. Il fallait que ça s'arrête. Il releva ensuite les yeux.

Un esprit se tenait devant lui. Les bras croisés, un halo de fumée en guise de jambes, un regard impénetrable et un buste fort et musclé. Helgos le fixa un instant. Il ne put cacher le dégoût dans ses yeux. L'esprit le remarqua. Helgos glissa furtivement une main vers le stylet. L'esprit rit.


-Tu sais bien que ça ne sert à rien, Helgos. Depuis le temps, tu devrais m'apprécier, non ?

-Oh oui, quel bonheur que cette magnifique malédiction ! En ce moment vois-tu, j'étais justement en train d'y penser. Mais celà, tu dois le savoir ? Après tout, tu n'as que ça à faire. Me tourmenter à longueur de journée en me faisant faire l'une ou l'autre chose injuste.

-Tout ce que tu as fait pour moi était justifié. Ne me dis pas que tu aurais laissé ce seigneur odieux en vie si je ne t'avais pas demandé de mettre fin à sa tyrannie.

-Pour que ses gens te vénèrent ? Oh oui, très héroïque comme intervention.

-Tu es bien dur avec moi, jeune humain.

-Dur ? Et toi donc, à cause de toi, je n'ai pas de vie ! Je ne suis qu'un tueur, un homme de main que tu charges de ta basse besogne.

-Tu ne soutiens pas la cause de ton roi, Anathorne ?

-Si, bien sûr... Mais toi, pourquoi le soutiens-tu ?

-Les Dieux n'ont pas à répondre aux hommes.

-J'EN AI MARRE !, s'emporta le chevalier.

-De quoi ? Tu n'avais qu'à réfléchir avant... Tu pouvais rester dans l'ombre.

-Comme si j'avais le choix. D'autant plus que tu ne m'avais pas prévenu !

-On ne signe jamais un contrat sans en lire les conditions.

-Mouais... Au moins, ça, je l'aurais retenu.

-Tu fais peine à voir ? Pourquoi t'obstiner à me résister ? Celà n'entrainera que des douleurs inutiles. Tu ne veux pas souffrir inutilement n'est ce pas ?

-Pour vous, l'honneur est inutile ?

-Souffrir ne te couvrira pas de gloire. Celà te rendra juste triste et désemparé.

-Pourquoi ne pas me laisser une vie normale ? Ne l'ais-je point mériter après toutes ces épreuves ?

-En acceptant de te venger, tu as accepté ta vie de servitude. Et puis, tu lorgnes sur la coupe. Une belle occasion, je crois.

-Et quand je serai libre, la première chose que je ferais, c'est t'oublier, démon !

-Ne vends pas trop vite la peau de l'ours. J'ai été indulgent comme maître. Et je t'ai laissé agir comme bon te semblais. J'aurais pu faire bien pire !

-Tu ne vas tout de même pas me faire croire que tu agissais pour mon bien ?

-Tu serais étonné...

Un vent de sable souffla et aveugla les yeux de l'Oréthornien qui rugit. Quand il les rouvrit l'esprit n'était plus là, laissant le chevalier à ses songes.
Last edited by Helgos on 02 Mar 2008, 17:56, edited 1 time in total.
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ReVeNaNt
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[hrp]Juste à titre informatif : Les récits que tu racontes se passent vraiment ig ? Ou ce sont des faits 'inventés' ?[/hrp]
┼ Sanctuary ┼ ancienne créature chaotique et à tendance destructrice, conspirateur, sociopathe, paranoïaque pour un rien. Jadis au service d’une dimension démoniaque et de retour au sein de la Légion Noire.
Helgos
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La revanche de Gofire

Enfin, la caverne était en vue. Après trois longs jours de marche. Helgos franchit le seuil sans plus de cérémonies et jouit de l'ombre qu'offrait la roche. Sa peau était tanné par le soleil. Il avait le teint basané et la peau rouge par endroit.

Il y avait une source au fond de la grotte car un fin ruisseau courait le long du mur droit. Le dragon Gofire ne s'était pas abrité ici par hasard. Helgos sauta à l'eau et se rafraichit tant pis si elle était dangeureuse. Le métal de son équipement fuma. Helgos se sentait frais et dispo à présent. Il soupçonnait quelque magie cachée ici. Il se redressa et nettoya ses armes. Il but à son contentement, jetta le fond d'eau que contenait encore sa gourde et la remplit en tenant le goulot en aval. Il la sortit dégoulinante, contenant le précieux liquide. Il se tourna vers le fond de la grotte et soupira : la route était peut-être encore bien longue. Il se mit en marche, à nouveau, solenellement.

Il décida de suivre le ruisseau. Le dragon devait sûrement être quelque part à proximité de l'eau. Malgré que le soleil ne puisse éclairer, il y avait une lumière pâle, très faible, dans la grotte, permettant au chevalier de voir vingt pieds plus loin. De vastes salles peuplaient ses cavernes. Leurs formes distordues, donnait une impression de malaise et de dégoût à l'Oréthornien. Cet endroit inspirait la terreur et l'horreur à Helgos. Ses pas résonnaient, seul bruit dans le silence omni-présent de la grotte. Le sol était couvert d'argile. Cette terre était rendu glissante par l'humidité ambiante. Certains plafond était si haut qu'Helgos ne les voyait même pas. Il s'enfonçait dans les ténèbres. Il s'enfonçait vers la mort et l'oubli. Mais il s'enfonçait surtout vers la gloire et la liberté...


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Le noir toujours le noir, Helgos broyait du noir. Car le noir l'entourait dans la noir obscuritée de cette noire caverne aux peirres noires de la suie que de noirs coeurs y avaient posé. Helgos secoua la tête, ce n'était pas le moment de se décourager. Le ruisseau finit par rentrer sous la roche. L'Oréthornien grogna et continua le chemin. Il parvint devant un vaste précipice. Un pont en bois permettait d'accéder de l'autre côté... Un pont en bois, ici ? Helgos hésita à s'y risquer. Certes, il n'y avait pas d'autre moyens de traverser mais avait-il le choix ?

"On a toujours le choix Helgos..."

Cette phrase lui vint d'une voix familière. Il regrda autour de lui, rien. Il s'assit un instant et réfléchit. Pourquoi ici, pourquoi maintenant ? Il pensait l'avoir déjà entendu mais ne se rappellait plus où... ni quand ni qui ni pourquoi d'ailleurs... Il décida de quand même aller sur le pont.

Les premières marches furent pénibles. Les planches grincèrent sous son poids. Helgos s'intéressa à l'essence du bois... de l'Erable. Helgos avait appris à "écouter le bois chanter", il savait que quand un léger craquement sonnerait et que le bois arrêterait de grincer, il devrait courrir vite. Il s'avança, pas après pas, en écoutant.

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...

Doucement, un faux geste et s'en serrait finit de lui.

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...

On arrive à proximité du centre, doucement...

Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiicrik...

Helgos écarquilla les yeux. Le silence parut duré une heure pourtant, il n'y eut même pas une seconde écoulée. Helgos banda ses muscles et courrut. Un craquement énorme, monstrueux retentit. Le pont s'effondra. Helgos courrut droit devant, il allait passer ! Le sol se déroba sous ses pieds. Une corde claqua tout près de son bras. Le chevalier saisit cette chance à tous les sens du terme et s'aggripa de toute cette force. Il chuta et la corde se tendit dans un bruit sec. Il fut littéralement catapulté sur la paroi. Il parvint à plus ou moins amortir le chox avec ses jambes mais ne put retenir un cri de douleur. N'importe qui aurait laché la corde, mais pas Helgos. Il s'y tenait, s'y raccrochait. L'Oréthornien sentit ses bras faiblirent. Il se tracta à l'aide de tout son corps sur la corps. Il y avait au moins quatre-vingt coudées à remonter.

Enfin, il parvint à s'aggriper sur le rebord et se hissa sur le balcon de roche. Un coup d'oeil vers une des parois le fit presque se tapper la tête contre le mur. Il aurait mieux fait d'escalader ce mur, c'était presque une chaussée qu'il avait manqué. Sa couleur l'a confondu dans la paroi. Il souffla un moment, but une gorgée et repartit. Il retomba sur le ruisseau. Et se remit à le suivre. Il se remit à s'enfoncer dans la mort et l'oubli mais, surtout, dans la gloire et la la liberté.



[EN COURS]

[HRP] Sinon Sanctu, oui et non, si tu lis bien, tu reconnaitras certains lieux ou PNJ du jeu. Disons que c'est du semi-fictif, j'embellis un peu mes histoires :wink: (Oui en faite, le sceptre de la foudre il existe pas, faut même pas tenter de chercher^^). J'avoue que IG, j'ai pas fait l'amour avec une super bombe, d'ailleurs, avez-vous compris qui était-elle ? Et pourquoi était-elle si belle ? [/HRP]
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Helgos
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L'Epreuve du Saïen

Un homme sortit de la caverne. Seul, son corps fatigué et meurttri par un long voyage. Vêtu de vêtements simples, le torse exposé au rude toucher du soleil. Les plaines arides s'étendaient devant lui. Il s'avança.

Quand enfin, il arriva à une tente. Il entra. Une femme l'attendait.


-J'ai La Flamme, dit-il d'une voix ne laissant paraitre aucune émotion.

-Qu'as-tu perdu ?, demanda-t'elle d'une voix intriguée.

Un silence suivit la question.

-On ne ressort pas indemne d'une rencontre avec le dragon Gofire, n'est-ce pas Helgos ?

-Va au diable, que dois-je faire à présent ?, répondit-il sèchement.

La sorcière comprit qu'elle avait touché un point sensible mais ne s'enfonça pas.

-Celà, seul les dieux te le diront.

-Les dieux ne me connaissent pas...

-Erreur, Belloyen, tu es connu d'au moins un dieu...

-Bien !, coupa t'il.

L'Oréthornien sortit et inspira une bouffée d'air. Son équipement et son cheval l'attendaient à la sortie. Il s'en saisit.

-Sache que la prochaine épreuve sera de loin la plus douloureuse et la plus rude de toutes, lâcha la femme.

Helgos se retourna et la dévisagea. Elle paraissait sincère... Quel serait donc cette épreuve. Helgos se savait têtu et brave. La douleur et la mort ne lui faisait pas peur. Il n'avait rien à perdre...

Il était désormais à Avalon. Helgos ne savait plus comment il était sorti, il s'en fichait. Qu'importe après tout, ce qui comptait c'était ce qui allait suivre. Il errait à Emblème, cette ville marchande prospère en pleine extension. Il s'intéressa à quelques produits. Il aperçut quelques Oréthorniens mais il préféra les éviter. Il ne voulait pas pas de compagnie particulière. Helgos s'assit sur une marche. Il fit le point.

Tout ce qu'il avait fait... Qu'avait-il vraiment fait ? Qu'avait-il construit, qu'avait-il accomplit ? Rien... Il n'avait fait que nourrir une colère et une haine insensée. Il était devenu chevalier. Il avait causé la mort de certains. Quelques pièces à de pauvres bougres démunis, de l'équipement à ses amis... Rien de beau... Il n'avait rien construit. Helgos se prit la tête entre le main. Une larme coula sur sa joue et tomba dans sa peaume. Il n'était rien d'autre qu'un guerrier... un simple tueur...


Quand il releva les yeux, le monde s'était figé. Plus rien ne bougeait. Le chevalier se redressa et passa entre les échopes. Les enfants pétrifiés en plein rire, les femmes figées dans un sourire, les hommes immobiles semblant converser joyeusement, tout semblait terminé. Un noeud se serra dans le ventre de l'Oréthornien. Une berger ria. Helgos fit volte-face. Il était assis sur une caisse, riant toujours.

-Qui es-tu ?, demanda Helgos, vigilant.

-Moi, qu'importe ? Toi par contre... Tu fais l'objet de moultes discussions.

-Ah ? Entre qui ?

-Qu'importe. Certains trouvent que tu derais être mort, d'autres que tu mérites ta liberté. Certains encore pensent que tu devrais être renvoyer chez toi, continua le berger d'un ton neutre.

-Et toi, que pense-tu ?, demanda le chevalier d'un air suspicieux.

-Moi, dit-il en dévoilant ses dents de loup, je pense que tu devrais continuer. Il est plaisant de te voir affronter ces épreuves. Franchement, tu es le meilleur depuis le dernier... Hem... Comment s'appelait-il déjà ? Hmm... Oh et puis qu'importe ? Lui est mort à la fin...

Helgos resta bouche bée.

-Enfin, je suppose que tu veux connaitre ta prochaine épreuve ? Ce sera la pire chose que tu puisses imaginer... ou pas. Que détestes-tu le plus au monde ?, demanda-t'il d'un air amusé.

Helgos réfléchit un instant puis répondit : "Prendre une vie innocente..."

-Bonne réponse ! Et bien ta tâche sera de prendre une centaine d'âmes. Et de les envoyer en Erèbe, bien sûr.

Le berger regarda Helgos, s'amusant de sa réaction. Helgos a été transpercé d'une flèche quand il a appris. Il resta bouche bée. Bien sûr, physiquement, il pouvait peut-être mais...

-Donc... Pour que je vive, il faut que cents personnes meurent ?, demanda-t'il en bredouillant, anéanti.

-Tout à fait. Bonne chance, l'ami.

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Helgos rouvrit les yeux. Rien ne semblait s'être produit. L'activité continuait. L'Oréthornien resta pensif. Ce n'était pas un rêve, il en était certain. Si cents âmes devaient quitter leurs corps, alors cents démons mourreraient ! Il se leva et enfila son heaume. Noir... Noir comme son coeur...
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