-Mon amour, pourquoi ?
Eldera tenait un poignard dans sa main.
-Non, je t'aime !
Le poignar s'abatit dans un cri strident. Helgos bloqua le bars de son aimée et retourna le poignard dans un réflexe militaire. Le poignard s'abatit dans son coeur.
-NOOOOOOON !, hurlait Helgos. Vis ma douce, mon aimée ! Sans toi, je ne suis plus rien !
-Non, Helgos... Moi je ne suis rien sans toi. Toi tu n'es pas fait pour vivre...
Elle mourrut dans les bras de celui qu'elle a oujours aimé et qui l'aimera toujours. Les cris d'Helgos, son désespoir et sa volonté n'y firent rien. La mort avait gagné, comme toujours...
L'Oréthornien se réveilla. Ce rêve... toujours le même... Il aurait du s'y faire mais non. La douleur le tenaillait toujours. Il était étendu dans un lit doux et confortable, une fine couverture soyeuse montait jusqu'à sa poitrine. On l'avait déshabillé. La pièce était grande et petite, infinie et confinée. Les murs, de marbre blanc, étaient vide de quelque ornement. Son lit reposait sur du marbre gris.
Le chevalier se leva et toucha le sol. Au moment où il quita le matelas, l'environement changea. Il était à présent vêtu d'une tunique rouge vif matelassée et de brais renforcé à certains endroits de manière à soutenir ses muscles. Des bottes en daim étaient attaché grâce à un lacet de cuir noir. Ses armes, astiquées et réparées, reposait contre un mur. Une table longue se tenait au milieu de la pièce. Il y avait seulement deux couverts, à l'autre bout de la table.
Helgos voulut reprendre son équipement mais une voix résonna :
-Laisse chevalier, tu n'en auras point besoin ici.
La voix semblait venir de son corps. Il regarda autour de lui... rien. Il se dirigea vers une des chaises.
-Prends place, je t'en prie.
Un vent souffla à travers les murs de pierre qui se soulevèrent comme de fins rideaux. Les vents se dirigèrent sur la chaise de l'hôte. Une femme se matérialisa sur la chaise. Elle était souriante. Son visage, d'une forme parfaite, était cerné de longs cheveux châtains. Sa robe blanche épousait parfaitement ses formes. Elles-mêmes ressortaient beaucoup et attiraient l'attention. Ses doigts fins et beaux étaient déposés sur une de ses jambes. Une fleur inconnue du chevalier était fixée dans ses cheveux. Ses yeux bleus, profond, lui rappelaient sa tendre et douce aimée. Ses jambes, croisées, laissaient entrevoir loin ses cuisses, parfaites elles-aussi. Sa bouche, douce et provoquante, ses lèvres rouges masquaient partiellement de belles dents blanches. Un rayon de soleil passa à travers sa fine robe. Elle parut nue devant le chevalier qui resta bouche bée.
Il se reprit rapidement. Elle tentait de faire monter le désir en lui et elle y arrivait. Sa voix douce et entrainante sonna :
-Assied toi, chevalier, dit-elle en tendant la main vers la chaise à sa droite.
Helgos passa derrière la chaise de la femme et sentit l'odeur de ses cheveux. Une odeur douce et pure, endormante et paisible. Elle paraissait représenter toute la beauté du monde. Il s'assit.
Au moment où son dos frôla son dossier, des plats apparurent sur la table. La femme lui fit signe de se servir. Helgos prit poliment un morceau de viande et quelques légumes. La femme le fixait de son regard perçant... Non... transperçant. Il remarqua un étrange outil, une petite fourche. La femme se pencha et comprit. Elle ouvrit légèrement la bouche et un rire doux et envoûtant en sortit. Elle effleura le front du chevalier. Il tressaillit mais se rendit compte qu'après celà, il savait exactement comment s'en servir. Les couverts, d'un métal fantastiquement beau, d'un éclat argenté pure découpaient la viande sans que l'Oréthornien n'eut à déployer aucune force. Il mangea enfin. La saveur de la viande était iréellement délicieuse. Il n'avait jamais goûté à tel plaisir. La femme souriait toujours et saisit doucement la main du chevalier. Des frissons coururent le long de son dos.
-Que fais-tu donc ici, beau chevalier ?, demanda-t'elle.
-C'est à vous de me répondre, non ?, répliqua le chevalier en gardant sa réserve.
-Hmmm... Peut-être..., dit-elle en passant sa main dans ses cheveux.
Elle rabatit ses jambes sur la droite, exposant leur entiertée au chevalier qui ne put retenir un regard. Elle le remarqua bien entendu. Elle approcha son visage du sien, si près qu'Helgos put voir son reflet dans ses yeux.
-Qui êtes-vous ?, demanda poliment le chevalier en battant en retraite.
-Moi... Je n'ai pas de noms. Peut-être parcqu'on m'en donne trop..., répondit évasivement la femme. Que cherchez-vous, Helgos du Belloi ?
-Vous connaissez mon nom et mon titre, vous devez savoir ça, non ?
-Hmmm... Oui en faite, dit elle d'un air amusé en dégageant de sa main le peu de robe qui couvrait encore ses jambes.
-Peut-être pourrez-vous m'aider. Où trouver un morceau de rayon ?
-Tu n'as toujours pas compris ?, dit-elle en riant.
Elle rapprocha son visage un peu plus. Helgos ne pouvait plus reculer. Et quitter la table risquait peut-être de lui attirer des problèmes plus graves.
-Mais ce morceau d'espoir, il est ici.
Elle embrasse la poitrine du chevalier, à l'endroit où son coeur battait. Une partie de l'Oréthornien, son désir, aurait voulu que la tuinique ne soient plus là. Elle lui soufflait de s'approprier cette femme parfaite, de la déshabiller et de lui faire l'amour. Elle n'attendait que ça. Pourtant, sa raison lui indiqua de rester impassible.
"C'est l'intelligence et le bon sens qui mène à la victoire..."
Cette phrase aux multiples sens revint des tréfonds de sa mémoire. Il resta donc impassible. La femme n'était plus assise sur sa chaise. Son corps se rapprochait du chevalier qui fit de son mieux pour détourner son regard. Elle était presque assise sur lui
-La vrai puissance divine, n'est-elle pas cette vie en chacun de nous ? Ce coeur qui bat, cet espoir qui nous fait vivre ? La vie n'est-elle pas le symbole de l'espoir ? Pourquoi m'ignorer, chevalier ? Tu n'as plus rien à perdre, lui déclara-t'elle en remontant à son cou.
-Je ne peux pas faire celà... Pourquoi ce jeu cruel ?
-Tu lui es encore fidèle ? Elle t'a oubliée, elle est morte par ta main.
-Non, c'est faux !
-Tu te souviens de la première fois que tu as fait ce rêve ? Tu n'as fait que te défendre. Les dieux lui ont soufflé ton destin. Elle ne pouvait pas vivre en sachant celà. Depuis ce jour, elle a disparu. Etrange, non ?
-Pourquoi ce jeu ?
-Tu aimes la gloire chevalier. Tu aimes l'honneur. Mais c'est parcque tu veux être aimer et admirer.
Helgos se tus, les yeux vides.
-Tu n'as jamais été à la hauteur de ton père. A ces yeux, tu étais décevant, tu déshonnorait son sang. Il était un grand roi. Bon, droit et fort. Toutes les femmes ne pensaient qu'à lui, tous les hommes le repectaient. Toi, tu n'étais jamais à la hauteur, quoi que tu fasses... à tes yeux. Ton père est fier de toi à présent.
-Qu'en sais-tu ?, demanda Helgos d'une voix où le courroux se faisait sentir.
-Je te connais, Helgos... Je te connais... Tu cherches la gloire pour être enfin à la heuteur de ton père. Tu es bon dans l'âme, tu veux construire mais tu dois avant tout réussir cet unique objectif. En couchant avec moi, tu serais infidèle... Mais infidèle à qui ? Elle est morte !
-NON !, le chevalier se sentait vaincu. La femme sur ses genoux le harcelait, le carressait, allumait son désir et paraissait y prendre plaisir.
-Tu n'as pas le choix, chevalier. Si tu veux réussir, tu vas devoir retourné dans ton monde. Et moi seul peut t'y conduire.
-Pourquoi ferais-tu celà ?, railla le chevalier.
La femme sourit.
-Un mal pour un bien. Une nuit avec moi et tu es libre, déclara-t'elle de sa voix la plus envoutante. Je sens ton désir Helgos... Viens...
-Pourquoi moi ? Il y a des hommes beaucoup plus beau, beaucoup plus... vif.
-J'aime la résistance que tu m'opposes.
Helgos réfléchit un instant.
-Une nuit..., répondit-t'il.
L'environement changea à nouveau. La table disparu. Un salle sombre, éclairé par une bougie à la flamme vive et imprévisible l'éclairait. Les murs tapissés de couleurs chaudes, excitantes. Il était nu, assis. La femme, nue sous lui. Il était assis sur son bas-ventre. Elle reposait sur lit de fleur. La bouche en coeur, les jambes écartées. Le plaisir pris le pas sur la raison. La femme hurla et la nuit fut longue et active.
Il savait où trouver le deuxième...