[Affiches] La treve.

[Anathorne]

Anathorne, suite à la victoire de l'alliance, avait ordonné de faire placarder en de nombreux points dans les villages et bourgs d'Albion, ce qui suit.

"Nous autres Oréthorniens,

Suite à l'entretien sous impulsion Croisé en Albion Atlantide, avons décidé apres concertation avec les seigneurs acteurs de la victoire de l'alliance, comme il à été conclu qu'une treve sera imposé sur l'ensemble du territoire d'Albion entres les deux partis en l'attente d'une négociation diplomatique plus sérieuse.

Les Croisés récupèrent durant le temps de cet acte, un droit libre de passage en Albion. La bienveillance perdura, tant qu'aucuns actes provocateurs ne seront réalisés à l'encontre des membres de l'Alliance.

En cas d'accrochages militaires, la treve prend fin considerant l'affront comme une déclaration de guerre.

Nous incitons aux pourparlers."

[Atherlad]

Atherlad se promenait dans les rues d'Albion, la bataille pour le fort était terminée... et il songeait à son dernier rêve.

Il vit soudain un garde clouer une affiche sur un mur, une fois qu'il l'eut lu, il soupira.

Enfin...

Non, il n'y avait pas d'autre mot.

[Adras]

Adras passait non loin d'une taverne dans la capitale lorsqu'il remarqua les affiches... Il s'en approcha ...


Hmmm, encore une trève...Tant que ca c'est calmé, il est temps pour moi de m'occuper de l'Armée avec le Seigneur Yco. Nous avons pas mal de choses à reconstruire et à refaire....

Adras passa son chemin et se remit en selle pour aller faire un tour à Emblème.

[Helgos]

La joie reignait dans le camp Oréthornien. Tout le monde souriait, riait. Enfin un instant de paix...

Certains se vantaient de leurs exploits, d'autres contaient le chaos de la bataille, d'autres encore, restaient dans leur coin et profitait simplement d'être encore en vie.

Helgos était de ceux-là. Tranquillement allongé sous un arbre, machonnant un brin d'herbe. Le soleil filtrait à travers les branches, couvrant d'une chaleureuse couverture l'oréthornien.

Un héraut s'approcha et avec l'habituel : "Oyez, Oyez bonne gens !", il lut à haute voix la dernière missive. Des rumeurs montèrent de l'assemblée. Ils pensaient avoir tout gagner, personne n'était vraiment heureux de laisser les croisés passer librement. Personne ne leur faisait confiance.

Helgos grommela en se redressant. Après un rapide discours à l'Oréthorniène, le calme revint. C'était jour de paix, nul conflit ne devait survenir...

Cependant, la plupart des soldats ne lacheraient pas leurs armes pour autant...

[yco]

Ces voix, toujours ces voix .... Elles faisaient partit de lui, comme son sang, comme son ame. Il faisait plus que les écouter, il les servait. Suivant aveuglément chaques ordres, chaques phrases. Il avait attaqué les oréthorniens. Mais pourquoi ? Il ne le sait pas. Tout ce qu'il savait ce que certaint n'avait pas tenu leurs promesses et devront en payer le prix fort. Cette defaite en Albion était surement la plus douloureuse qu'il ai vecu. Et sera surement la derniere. La haine qui émanait de lui était encore devenu plus forte. Il devenait bien plus cruelle, bien plus avide de sang. Il avait ordonné a tout les ses hommes de rentrer en volcania, pour écouter les ténèbres, attendre leur chatiment aprés cette defaite. Batouka voulait lui parler, seul a seul. Il le suiva dans la grande tour du chateau. Ils discuterent tout deux un long moment, se fixant dans les yeux tout au long de la discution. Son flanc lui faisait mal .... mais il ne pouvait pas montrer sa faiblesse face au vainqueur, par encore une fois. Aprés leur rencontre, il repartit en volcania rejoindre ses hommes. Tous arboraient une mine plus que dépréssive, la plupart étaient couché dans leurs tentes, soigné par la vielle femme, tant dis que les autres combattaient, encore et toujours, pour ne pas perdre la prochaine fois. Il souriat doucement , voyant ceci, puis partit sous sa tente. Il retira son armure et la jetta au sol, portant immédiatement le regard a ses cotes. Il saignait encore. Il attrapa la naira de sa femme, caché dans un petit coffre ornée de pierres volcanique. Il se taillada légèrement le bras droit, puis admirra sa plaie se refermer presque instantanément. Ses yeux passerent rapidement du vert au rouge, puis redevinrent normaux.Toutes ses blessurent se soignerent doucement, puis il marmonna quelques mots :

" Fais ton boulot .... depuis le temps que je ne t'ai pas demandé de l'aide, tu me dois bien ça"

Les deux guerriers qui passerent devant lui le regarderent, presque avec froideur, avec honte, puis baisserent le regard, se dirigeant vers leurs quartiers.

Il rapprochat un vieu tonneau de lui et se saississa d'une plume, toujours aussi belle et blanche, celle que la reine Nausicaa lui avait offert. Il attrapa un parchemin vierge qui trainait dans sa besace puis commença a écrire.


" Journal d'Yco Crecent, grand seigneur des Tenebrarum Bellatores;

Nous venons de perdre une grande bataille, surement la plus importante de notre histoire. Je crois que je suis devenu trop vieux pour diriger ces hommes. Trop peu d'entre eux ont connu une grande victoire, seul les plus anciens ont déja connu cette joie. La plupart de mes hommes ne font pas confiance, se méfient de moi, me détestent. Qu'importe, leurs formations leurs a appris a obéir aveuglément. J'esperais pouvoir succéder fierement a mes seigneurs, a mes mentors, a mes amis .... A tous je vous demande pardon, je n'ai pas été a l'auteur de vos espérances. Surement que je n'aurai pas ma place au sein des ténèbres, comme les seigneurs Nausicaa et Thord. Ma foi sera resté inébranlable, jusqu'au bout.

Les oréthorniens et leurs alliés nous ont vaincu en Albion, ils ont fait leurs preuves. Leurs puissance est suffisante pour diriger et proteger la terre qui m'a vu naitre. Je retournerai chercher mes derniers hommes la bas, ceux qui n'ont pas pu repartir vue leurs états. Anathorne sera surement présent. Je n'aime pas faire ça, mais mon honneur m'oblige a lui avouer sa puissance.

Aprés cela, je retournerai surement dans le delta stygiens avec ma femme et mes enfants. J'espere qu'ils ne me detesteront pas ...."

Il posa sa plume puis enroulat le parchemin soigneusement, a cotés des autres. Yco s'allongeat, puis s'endormit doucement. Mais étrangement, aucune voix ne viendrat l'empeché de dormir cette nuit la ....

[Bekeet]

L'archeveque Bekeet Lathis de l'ordre des croisés se fait parvenir à sa tente en Stygiens Atlantis, les dernieres nouvelles d'Albion

"Parle mon fils, quels sont les dernières nouvelles ?" dit-il tout en continuant ses recherches.

"Mon Seigneur, les nouvelles auraient pu être meilleur, le Seigneur Yco et ses alliés de circonstance n'ont pas reussi à vaincre la légion d'alliée qui protegeait Albion." dit-il tout en effectuant sa prière.

"Comment ? Les oréthorniens auraient-ils reussi à enroler suffisament d'Albionnais pour défendre leurs fourberies ?"dit-il d'un ton sec.

"Nullement, Mon Seigneur, simplement des idiots qui le suivirent buvant ses paroles, on a ouie dire, qu'on aurait apperçu des Chevaliers de Lumière. Ainsi que des chevaliers déchus gracement payé" dit-il.

"Je vois que le roi des mensonges utilisent autant son argent et ses fourbes plutôt que son courage et la foi du Seigneur. Tu me parles de chevalier de lumière, ont-ils des relations avec les esprits, ou nos anciens allier de la grande verte ? fini par demander l'Archveque.

"Nullement, Mon Seigneur. Seulement des êtres se réclammant de la lumière" dit-il

"Bien mon fils, soit sanctifié pour tes nouvelles et laisse moi à ma tache"
ordonna l'Archeveque.

"Mon père, cependant, je dois vous avertir que les chevaliers de lumière et les Oréthorniens ont attaqué déliberement sans une joute verbale, le Général venu en Albion défendre le peuple des répressions possible des démoniaque. Une trêve aussi a été voté pour une durée de quelques jours". dit-il, s'inclinant.

"La fourberie des Oréthorniens éclatera bientôt aux yeux de tous, mon fils. Nul ne peut l'ignorer et se dire précheur du Seigneur. Dame Ewindel est trops bonne envers eux, leur laisser un temps de réflexion avant le jugement du Seigneur est un acte noble, mais vain envers eux. Va Josue en Albion et rapporte donc le livre que j'avais mis en sûreté, il y a de ça des saisons."

[Fjordor]

La taverne animée par les saoulards de la place illuminait la prairie.

Le viking, bientot arrivé a son 5ieme verres, riait bien fort, parlant seul face au vent.

- Yco... <rire> Ne.. J't'avais dit... T'as perdu, bien fait pour toute ton armée, et ta... ton sur de toi, per... Perpetuel..

Le viking tomba raide saoul, la tête bercée par l'herbe fraiche.
Son corp se décomposa, doucement, avant de laisser place a une vague de poussiere.

[Helgos]

Le bucher funéraire... C'est l'instant le plus dur pour celui qui commande des hommes. Tous les coprs étaient disposés les mains le long du corps, la bouche fermée grâce à quelque artifice, les yeux fermés pour l'éternité.

Quand je m'avançai, la torche à la main, vers les cadavres. Symboliquement déposé en aigle, on pouvait sentir la puissance émanant des corps. La vie les avait quitté mais une force froide, mortelle se dégageait d'eux.

Je déposai le flambeau sur la queue de l'aigle... Tout pris feu en quelques secondes... Les flammes emportèrent les corps... Qu'Oréthorne les veille...

Helgos, à son insu, semblait être le plus nerveux. Le poing serré, la mine crispée, sa cape battant au vent, ses yeux fermés, son corps d'une raideur militaire. Il se sentait coupable... Peut-être que si il avait donné cet ordre à ce moment, ou n'avoir pas dit ça, ils seraient à ses côtés, festoyants et riants.

Mais l'heure avance, et le temps n'est pas encore au repos pour lui. Il s'aracha à la vue de ce spectacle morbide puis il enfourcha sa monture, jetant une pièce au palfrenier. Il quitta l'écurie lentement, le coeur lourd.

En sortant, il croisa une veuve au bord des larmes, ses enfants agripé à ses jupons. Le coeur d'Helgos fut transpercé d'une flèche. Pas d'amour, pas de tristesse mais de haine. De haine envers lui. De haine envers ses ennemis. Et quand en sortant du fort, il releva les yeux, personne n'aurait pu le nier. Helgos le Bon avait péri lors de la bataille. Aujourd'hui, restait Helgos l'Impitoyable.

Il reçut une lettre de la part d'une missive. Il la lut rapidement en grommelant. Sa vengeance attendrait, il avait de nouveaux ordres...