Acte I – Scène 1.
Premier jour.
Du haut des collines d’Albion, onduleuses et verdoyantes en cette période de l'année. Un indivus normal, du moins quelqu’un d’observateur aurait pu constater un va et viens de cavaliers et messagers partant et revenant au fort. Quelques points au lointain, se mouvant silencieusement sur les sillons des routes, activités contrastant légèrement avec le calme régnant sur la région. Rien d’autres de particuliers étaient à signaler. Mais…
Le coup de théatre.
Le coup de théatre.
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.
Second jour.
Sur les pavés de la place du marché, aucun bruit. Ou sont passés les nouvelles étales, les comptoirs chargés de leurs habituels produits aux milles senteurs de la vie ? Un épervier vol dans les cieux. Il va pleuvoir. Le chaume teinté de pourpre se prépare à absorber les flots.
Au château,
Il fait sombre, la lumière s’affaiblis au travers des carreaux crasseux. Sur les dalles de grès, un homme est à genoux.
A sa main,
Est ceint un bandeau couleur argent, ou est l’épée ? A son front, la croix aux quatre branches de forces et aux croisements, une opale, le centre du tout. Face à ses yeux d’un bleu limpide, le trône taillé dans un chaîne massif plusieurs fois séculaires, vide. A la place du monarque est posé, debout et haut, le bouclier aux couleurs de la fleur d’Elfenes.
Les voix s’élèvent en un chant angélique. Les psaumes, et cantiques murmurent en haut Oréthornien la passion du Premier qui délivra le monde du péché. L’évêque doucement, referme sa main sur l’objet, ses lèvres murmurent des paroles insaisissables.
Ou est passé l’épée ?
Sur les pavés de la place du marché, aucun bruit. Ou sont passés les nouvelles étales, les comptoirs chargés de leurs habituels produits aux milles senteurs de la vie ? Un épervier vol dans les cieux. Il va pleuvoir. Le chaume teinté de pourpre se prépare à absorber les flots.
Au château,
Il fait sombre, la lumière s’affaiblis au travers des carreaux crasseux. Sur les dalles de grès, un homme est à genoux.
A sa main,
Est ceint un bandeau couleur argent, ou est l’épée ? A son front, la croix aux quatre branches de forces et aux croisements, une opale, le centre du tout. Face à ses yeux d’un bleu limpide, le trône taillé dans un chaîne massif plusieurs fois séculaires, vide. A la place du monarque est posé, debout et haut, le bouclier aux couleurs de la fleur d’Elfenes.
Les voix s’élèvent en un chant angélique. Les psaumes, et cantiques murmurent en haut Oréthornien la passion du Premier qui délivra le monde du péché. L’évêque doucement, referme sa main sur l’objet, ses lèvres murmurent des paroles insaisissables.
Ou est passé l’épée ?
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.
Troisième jour
Les paysans et petits gens commencaient à récolter les nouveaux blès dans les alentours du village. Quelques enfants en courant tracaient des sillons au travers des champs d'or, glanaient quelques grains là ou les parents étaient passés.
En détournant leurs regards, certains distinguèrent au loin, arrivant vers eux, Anathorne de son air perpetuellement grave et songeur. Non à cheval comme à ses habitudes et portant cette armure légendaire qu'on contait dans les nouvelles rumeurs sans pourtant l'avoir vu.
Son visage bas ne croisa aucun des regards qui se portaient à lui. De ses vassaux, seul le Comte Rood était présent, le suivant au loin, visage caché de son capuchon.
L'armure d'Oréthorne...
- Alors est-ce véritée de dire que les prophéties se réaliseront de notre vivant ?
- Si cela est véritée mon homme, comment pouvoir espérer le grand renouveau ? Notre seigneur devient vieux comme tu le vois et ne dispose plus de sa jeunesse passé. Pourtant, le bien de son ancètre venant à lui nous dit clairement qu'il devra...
Le silence ce fut, car Anathorne fixait, sans dire un mot, les gens, avant de reprendre calmement son chemin, le visage bas. Il semblait que plus son heure s'approchait, plus il s'enfermait dans son silence de marbre...
Mais ou est l'épée ?
Les paysans et petits gens commencaient à récolter les nouveaux blès dans les alentours du village. Quelques enfants en courant tracaient des sillons au travers des champs d'or, glanaient quelques grains là ou les parents étaient passés.
En détournant leurs regards, certains distinguèrent au loin, arrivant vers eux, Anathorne de son air perpetuellement grave et songeur. Non à cheval comme à ses habitudes et portant cette armure légendaire qu'on contait dans les nouvelles rumeurs sans pourtant l'avoir vu.
Son visage bas ne croisa aucun des regards qui se portaient à lui. De ses vassaux, seul le Comte Rood était présent, le suivant au loin, visage caché de son capuchon.
L'armure d'Oréthorne...
- Alors est-ce véritée de dire que les prophéties se réaliseront de notre vivant ?
- Si cela est véritée mon homme, comment pouvoir espérer le grand renouveau ? Notre seigneur devient vieux comme tu le vois et ne dispose plus de sa jeunesse passé. Pourtant, le bien de son ancètre venant à lui nous dit clairement qu'il devra...
Le silence ce fut, car Anathorne fixait, sans dire un mot, les gens, avant de reprendre calmement son chemin, le visage bas. Il semblait que plus son heure s'approchait, plus il s'enfermait dans son silence de marbre...
Mais ou est l'épée ?
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.
Dans les livres
Il est écrit dans la légende, qu'avant la grande épreuve du renouveau. Viendra le dernier Albaroth de Carn, devenant le compagnon du dernier.
Ou est-il passé ? Ou c'est-il caché s'il n'est mort durant la grande bataille ? On l'attend.. L'heure est proche de la renaissance.
Il est écrit dans la légende, qu'avant la grande épreuve du renouveau. Viendra le dernier Albaroth de Carn, devenant le compagnon du dernier.
Ou est-il passé ? Ou c'est-il caché s'il n'est mort durant la grande bataille ? On l'attend.. L'heure est proche de la renaissance.
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.
Acte II : Les Prophéties.
L'accomplissement.
Nous dit clairement qu'il devra.. Que devra t'il ?
Se battre, murmurent ses lèvres en des gestes imperceptibles. Il devra se battre oui, le nouvel age se prépare.
Mais ces songes absorbants sont tels des enfants, on ne les contrôlent qu'à moitié, on peut lever le ton mais non y apposer une volonté en sa totalité.
- Je commence à devenir vieux, concoit-t'il à l'unisson de ses lèvres qui se muent, j'ai perdu trop de temps et je paierai que trop cher ce retard.
Encore une fois, son visage se porte sur des feuillets, parchemins, notes entassées devant lui. Les prophéties de Carn, voici la clef, mais comment la saisir ? Même pour cette habituée, parlant le haut Oréthornien couramment, il ne comprend guerre les significations derrière les symboliques, il ne peut encore trouver l'aide cachée dans ces lignes.
Anathorne se mit à relire le texte en haut Oréthornien, puis ses quelques traductions suivit des notes en marges.
Sur ces mots, l'Oréthornien retomba dans de plus vives méditations.
L'accomplissement.
Il songeait à ses mots inachevés, entendus il y'à maintenant quelques temps dans ce champ d'Albion animé par la moisson. La main sous son menton, son visage est lourd, très lourd. Avec les années, au fil du temps qui avance, les réflexions quotidiennes deviennent plus longues, plus intenses l'emportant dans une réalité autre.Alors est-ce vérité de dire que les prophéties se réaliseront de notre vivant ?
- Si cela est vérité mon homme, comment pouvoir espérer le grand renouveau ? Notre seigneur devient vieux comme tu le vois et ne dispose plus de sa jeunesse passé. Pourtant, le bien de son ancêtre venant à lui nous dit clairement qu'il devra...
Nous dit clairement qu'il devra.. Que devra t'il ?
Se battre, murmurent ses lèvres en des gestes imperceptibles. Il devra se battre oui, le nouvel age se prépare.
Mais ces songes absorbants sont tels des enfants, on ne les contrôlent qu'à moitié, on peut lever le ton mais non y apposer une volonté en sa totalité.
- Je commence à devenir vieux, concoit-t'il à l'unisson de ses lèvres qui se muent, j'ai perdu trop de temps et je paierai que trop cher ce retard.
Encore une fois, son visage se porte sur des feuillets, parchemins, notes entassées devant lui. Les prophéties de Carn, voici la clef, mais comment la saisir ? Même pour cette habituée, parlant le haut Oréthornien couramment, il ne comprend guerre les significations derrière les symboliques, il ne peut encore trouver l'aide cachée dans ces lignes.
Anathorne se mit à relire le texte en haut Oréthornien, puis ses quelques traductions suivit des notes en marges.
A l'aube de la nuit sans étoiles, viendront le premier et le dernier. Ils ne feront qu'un,
Et par leur alliance deviendront .... et le resteront jusqu'à la fin de la première trame.
L'aigle, ceint d'un bandeau de nivaline, volera et frappera sa proie là ou l'espoir fera
Défaut.
Mais, la nuit s'avance, et en son coeur se complote le secret. Mais n'ayez craintes, car pour ceux qui savent espérer, le secours naîtra là ou personne n'attendra, au sein même de la noirceur.
Je suis l'aigle de Carn, mon chant et d'or et enflamme les coeurs. De la cendre naît le changement comme de la terre naît la vie. Par les os d'Oréthornes hérités au dernier, l'heure de la bataille sera annoncée de la complétude des cinq signes.
La lame attend l'enfant, qui lui attend les os, plus que l'aigle et l'Albaroth.
Ou est l'épée ? Lâche t'il en sa langue .. Et l'Albaroth ?Kosh, lumière, n’abandonnent pas. Osez fixer les cieux, de là viendra le changement d’un temps.
Sur ces mots, l'Oréthornien retomba dans de plus vives méditations.
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.
Des mouvements.. Des messages... Cavaliers et hommes à pieds.
Le calme, le silence. La mécanique s'enclenche. Imperturbable.
Voyez..
Le calme, le silence. La mécanique s'enclenche. Imperturbable.
Voyez..
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.
Toujours aussi sombre le vieux Anathorne, ses cheveux tirant chaque jour sur un blanc plus prononcé, des rides apparentes sous ses yeux en manque cruel d'un repos qui se voudrait mérité.
Ses mains se cripsent sur sa lame, elle est devenu bien lourde pour son bras. Ce n'est qu'apres un soupir, qu'elle retourne à sa place.
"Il est temps de changer" Se dit l'homme, le visage rivé vers l'horizon, ou quelques colones de fumée, vestiges de la bataille de la veille s'élancent en direction des cieux.
"Il est temps de changer oui" Derriere lui, un homme de silence, Batouka, dont les boucles blondes, sales de boue, obscurcissent son visage. "Je ferai bientot ma révérence Duc, tout se passe comme tu l'avais prédis" Batouka s'avance d'un pas, posant une main sur l'épaule du monarque assis dans son siege "Ce sera votre coup de théatre, un des plus magistraux sir" "Qu'Oréthorne t'entende" Enchérie l'homme d'un age incertain.
Ses mains se cripsent sur sa lame, elle est devenu bien lourde pour son bras. Ce n'est qu'apres un soupir, qu'elle retourne à sa place.
"Il est temps de changer" Se dit l'homme, le visage rivé vers l'horizon, ou quelques colones de fumée, vestiges de la bataille de la veille s'élancent en direction des cieux.
"Il est temps de changer oui" Derriere lui, un homme de silence, Batouka, dont les boucles blondes, sales de boue, obscurcissent son visage. "Je ferai bientot ma révérence Duc, tout se passe comme tu l'avais prédis" Batouka s'avance d'un pas, posant une main sur l'épaule du monarque assis dans son siege "Ce sera votre coup de théatre, un des plus magistraux sir" "Qu'Oréthorne t'entende" Enchérie l'homme d'un age incertain.
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu, jamais.