Vérités sur les Oréthorniens.

[Anathorne]

Vérités sur les Oréthorniens.

Les Oréthorniens avaient durant cette sombre époque placée un énorme fond d’énergie à faire face à l’harcèlement de l’ordre des Croisés, soutenue de plus par des Ténébreux qui suite à de mauvaises paroles du Roi, vexés selon les Oréthorniens étaient rentrés en guerre. Un bon nombre d’Oréthorniens et non les moins connus, comme la comtesse Faith et le capitaine Serdadjan de la même Maison étaient tombés au combat laissant leur seigneurie dans la déroute la plus complète. Le Roi, pris d’une extrême nécessité de peur qu’une guerre fratricide explose au sein de ses vassaux, avaient écartés en partie les commandements des derniers seigneurs, agrandissant un pouvoir déjà pesant.

Les Oréthorniens se mélangeant entres eux, moins concentrés sur les fiefs de leurs suzerains bien que toujours identifiés à leurs seigneuries, n’avaient pas réalisés l’effet escomptés relançant par ce brassage une volonté créatrice.
Les rangs Oréthorniens commenceaient à s’élargir, dépassant en taille les divers ordres. La violence des combats s’atténuant avec le dépeuplement massif des royaumes d’Avalon, pouvaient être un facteur d’accroissement naturel pour cet ordre particulièrement sédentarisé. Les faits étaient là.
La situation s’améliorant pour le peuple Oréthornien avaient donné confiance au Roi, dont la noirceur habituel depuis le départ de sa compagne (et mort ?), la reine des Bellatores Nausicaa, finissait pas s’estomper laissant place à un état nouveau… Peu être inspéré de l’amertume des actes passés.
C’est dans ce contexte politique, voyant au loin un nouvel age d’or apparaître qu’Anathorne le tyran comme on disait d’une part, ou Anathorne le bon comme on disait de l’autre que celui-ci prit l’initiative sans consulter les siens d'écrire ce qui suit.

" Moi Anathorne de Carn, suzerain des Oréthornien, défenseur d’Albion désormais.

Vous écrits à vous Croisés, afin de vous proposer pour la dernière fois une réconciliation. Cette guerre n’à que trop durée, sachez que ces mots ne sont la représentation d’une volonté s’amenuisant, mais de la prise de conscience de tout ces éléments néfastes aux peuples qui nous sont impartis, Oréthornien et Albionais.

Je vous invite à reprendre vos rôles de religieux, a continuer à prêcher la parole de dieu en Albion tant que celle ci n’est imposé. Un moine ne devrait porter l’arme, nous autres seigneurs, sommes là pour ces questions.
Mous ne laisserons cependant en vos mains le commandement de l’armée, la prise de décisions qu’ils soient exécutifs ou économiques, nous ne partirons de ces terres ou les miens ont versés un sang trop abondant. En osant brûler nos fiefs en Nyr Hibernia, vous vous etes vous même condamné à une présence Oréthorniène constante en Albion. En tentant de nous amenuiser, vous avez augmentés le nombre d’Oréthorniens en Albion divisé par avant par un territoire présent sur deux continents.
En refusant d’envoyer le moindre diplomate me rencontrer, en brûlant des terres ou des femmes et des enfants vivaient en paix les condamnant à la douleur des flammes, en poussant le conflit sur le royaume d’Albion doublement meurtrié pour son peuple, vous vous etes disqualifiés de vos prétentions accaparant l’ego que vous aimez tant m’assigner à la parole du tout puissant.
Mais Oréthorne, un homme et non un dieu païen comme j’ai entendu de la bouche de vos théologiens, prône le pardon, à la rémission des péchés « A celui qui sait pardonner, lui sera pardonner » je me plierai à sa sagesse qui dépasse mon entendement. Je recueillerai votre absolution.

Je vous invite à retourner en vos foyers, ranger les armes à défaut des livres saints devant représenter pour les serviteurs de dieu l’unique inspiration, l’inspiration divine. Prenez votre place dans le pouvoir juridique aux cotés des nôtres, car je pense, que vous n’êtes dénués de tout raisonnement logique.
Si vous décidez de continuer la guerre, continuant à brûler les maisons de ceux qui ont le malheur ne serait-ce que de nous soutenir par la parole ; ayant été sacré directement par le concept physique de la lumière auquel nous sommes attachés, Bélanos, je puis puis vous dire que ces actes ne sont dignes de ceux qui se disent serviteur du grand concept et vous coûtera cher dans cette vie ou dans une autre.
Je ne suis dans la confidence du tout puissant, je ne puis connaître ses desseins contrairement à ce que votre pape prétend, mais mes paroles concernant la grâce de dieu : Si j’y suis, qu’il m’y garde, si non, qu’il m’y mette."

[Helgos]

Ma chérie,

Je t'écrit de ce royaume que l'on nomme Albion. Notre foyer tranquille me manque déjà et je ne cesse de penser à toi. Ici, tout semble mort et triste. La frontière... oui la frontière, tu aurais du les voir, les gardes ! Nous étions dans une pluie torrentiel. Mais pourtant, aucun de ces Oréthorniens ne bougea d'un pouce. Il avait tous le regard triste mais décidé.

Ils étaient là, comme des piliers. Je cru un instant avoir à faire à des statues et quand un des gardes me fit signe de m'arrêter, je faillit m'évanouir. Je put passé sans encombre, mais aucun garde (hormis celui qui m'a arrêté bien sûr) ne se retourna. Aucun ne cilait. Aucun ne paraissait vivant.

En traversant les plaines, je pus voir un campement de soldat. Ils m'hébergèrent pour la nuit. Au petit matin, ils s'entraienaient déjà... Cette fureur, cette volonté... On lisait dans leurs yeux à eux une haine et une colère illimité. En les voyants s'entrainer, se blesser mutuellement tels des chiens enragés puis s'aider à se relever... j'ai eu si peur, je suis partit en hâte !

En arrivant au village près du chateau, je vis un soldat pleurant derrière un arbre, marmonant dans le langage oréthornien. Il tenait une amulette en bois sculpté. Je crois qu'il disait : "Mon fils... mon fils, POURQUOI ??????" Ce dernier mot... On aurait dit un cri d'agonie d'un homme qu'on avait mutilé, écarteler et donner à manger à je ne sais quel monstre.

Mais étonnement, il ne retournait pas cette colère contre le peuple d'Albion... Non, les citoyens d'Albion commençait à les accepter. Combien de fois ne vis je pas une mère Albionnaise consoler un enfant Oréthornien ayant perdu sa mère. Combien de fois ne vis je pas un tavernier accueillir chaleureusement ces âmes en peine et leur remonter le moral à coup de pinte bien remplie.

A propos de pintes, je sais que tu ne vas pas apprécier mais c'est la meilleure bière que j'aie jamais pu engloutir. Je crois que ce sont les <rature> Les Fols ! Ca vient de la brasserie Fols. Il faudrait qu'on en fasse livrer pour les banquets du village !

Pour en revenir à Albion, il y a une chose qui m'a le plus choqué. En arrivant au détroit d'Arkos, je fit halte dans un village artisant. Le Belloi, je pense. Il était entièrement composé d'Albionnais sauf une personne. Un Oréthornien évasif qui jouait avec les enfants et s'activait à la forge avec els autres artisant. D'après ce que m'a dit l'aubergiste, ce serait un chevalier qui aurait pour charge de gouverner le village. Pourtant il n'avait pas l'air d'un seigneur. A le voir on aurait dit qu'il était un simple soldat... Un capitaine tout au plus. L'aubergiste m'a aussi dit que c'était un très bon combattant et que son courage n'avait aucune limite. Je crois qu'il avait un peu trop bu... Enfin tu sais ce qu'on raconte !

Ma chérie que tu me manques ! Après-demain je me remettrai en route ! Cette lettre devrait t'arriver avant ! En attendant, surveille bien nos enfants et prie pour que je revienne indemne !

Je t'aime ,

Ton tendre Bocta.

[Sokar_09]

Le général Khelimos, ayant eu vent des propos du soit dit Roi des Oréthorniens, répondit par ces mots dans une lettre envoyé directement à ce roi.

« L'Ordre des Croisés a toujours été présent en Albion et l'a toujours défendu. Votre arrivée sur nos terres que nous avions depuis longtemps protéger, et votre prise de pouvoir sans avoir tenter de nous rencontrer afin de discuter, a été un grand affront pour nous.

Je ne m'étendrais pas comme vous le faite dans votre missive, à tenter de justifier vos actions, et à vous nommer « le bon », mais nous tenons simplement à vous demander, comment pourrez vous protéger Albion, un grand territoire, alors que vous n'avez pas su protéger votre mine d'or en Nyr Hibernia, qui est, si nos sources sont exactes, une de vos principales (seule ?) sources de richesse. Nous n'avons en aucun point rencontrer une quelconque résistance oréthornienne à l'avancée de nos troupes.

D'autres part, l'Armée des Ténèbres soutient nos efforts car notre but est commun : la Paix et l'Ordre. Certes, nos méthodes pour y parvenir et les maintenir sont différentes, mais comme je vous l'ai précisé, nos buts et nos ennemis sont communs : eux, vous tiennes responsables de la mort de leur Reine, et nous, nous vous tenons responsables du déclin d'Albion.

Également, en Albion, les Croisés sont toujours présents, et à par ces gardes de l'empire que vous avez corrompus, nous n'avons jusqu'alors rencontrer aucune présence oréthornienne, que ce soit une présence militaire, ou autre.

En résumer, votre mine d'or à sec, et l'or en notre possession, votre économie chutera, et vous n'arriverez plus à payer, ou plutôt corrompre, vos soldats ; d'autres part, vous savez autant que nous que votre force militaire est nettement inférieure à la notre.

A plusieurs reprises, nous avons tenté de vous laisser une chance, en essayant de discuter pacifiquement, mais ces tentatives se sont toutes soldées par un échec, et vos propos ont continué à être durs et vils.
Réfléchissez aux conséquences que cela impliquerait, si vous continuiez dans votre étroitesse d'esprit.

Cependant, nous sommes une nouvelle fois prêts à vous accorder un entretien pacifique, entre dirigeants afin de trouver une solution à ce conflit.

Veuillez nous faire parvenir votre réponse dans les plus brefs délais. »

- Général Khelimos Valandil, au nom de l'Ordre des Croisés -

[Anathorne]

Une simple réponse arriva adréssée à l'hypotétique Général.

Nous n'avons jamais eu de mines d'or, du moins nous avons épuisé les rares filons en forgeant les premières monnaies. La richesse des Oréthornien à toujours était tiré de la terre, du commerce, de leur habilité et de la patiente. Si vous vous leurez, pourquoi pas, vous savez tres bien que votre ordre est en déclin et quasi inexistant, vos propres membres s'accordent a le dire.
Encore une fois, vous vous mentez, vous conaissez le nombre de Croisés que nous avons ramenés à la frontière. D'ailleurs, la plupart retirent leurs écussons pour n'etre reconnus, je ne vous citerai pas cette Elfe aux vetements d'un rouge vif connu de nous tous, assassinant les Oréthorniens isolés et bien d'autres. Vos paroles sont certes habiles, mais les faits sont ceux qu'ils sont, il me semblait entendre votre.. Frère , si je ne me trompe, Sokarus, aussi fourbe que manipulateur, apres tout, tout est bon pour maintenir la foi.

Cependant..

Il n'y a aucun honneur à bruler des villages défendus par ses seuls habitants, prenez consciences de la vie des innocents que vous avez retirés. Et je ne pense pas que le fruit de vos pillages sur les cadavres des miens en Nyr Hibernia, ne vous fassent tenir quelques mois encore. Contrairement a vous, nous nous vengons pas inutilement sur les civils Albionais, innocents des conflits des grands, mais je vois que la vie des petits gens, veillards et enfants, vous importent autant qu'un tas de fumier. On ne fait la guerre par tout les moyens, il existe un code.

Les gardes sont autant payés que par le passé, nous leur offrons peu etre de plus amples nourritures, mais rien de plus. Si votre propre peuple vous à laché en ces moments, prenez en qu'à vous.

Mais j'accepte une réunion, pacifique, afin de parlementer. En tentant de trouver une solution dans les regles du bon sens.
Présentez vous au fort, on vous signalera ma présence ou non.

Anathorne de Carn.

[Helgos]

"Ce que les gens ne comprènent pas bien c'est que les Oréthorniens ont payé de leur famille, de leur terre leur dévouement pour Albion."
-Helgos à un croisé

"Ah espèce de lâche, vous vous mettez toujours en groupe pour nous tuer !"
-Trois croisés à Helgos

Après une victoire, Helgos redressa un croisé pour lui montrer qu'il était capable de pardon. Comme remerciement, le croisé revint avec six mercennaires et blessèrent l'Oréthornien qui faillit y passer sans l'aide d'une vieille amie.

[Helgos]

Alors que les Oréthorniens rentraient d'une excursion à Emblème, ils rencontrèrent le capitaine Gladry sur leur route.

Le roi Anathorne se souvint du combat inégal que Khelimos avait livré avec son jeune écuyer. Le pauvre fut tué selon le "Jugement de dieu". Il proposa au capitaine un combat égal avec le comte Rood, vassal du roi.

-Sir, je me battrai à sa place ! Rood est trop important pour que nous risquions de le perde, s'écria Helgos !

-Non, Helgos, seul un noble peut se prêter à ce jugement, répliqua le roi.

Le chevalier dut renoncé et Rood s'apprêta. Mais le capitaine refusa le combat. Alors le roi laissa le sort du capitaien entre els mains de ses vassaux.

Avant qu'ils purent faire el moindre geste, Helgos s'interposa entre le capitaine et les autres et le provoqua en duel. Le cpaitaine mit un moment à comprendre qu'Helgos désirait un duel équitable. Ils prirent la distance et le combat commenca.

Helgos remporta une victoire franche. Mais au lieu de porter le coup final, il redressa Gladry.

Le capitaine put partir en paix. Témoin de l'honneur des Oréthorniens.

[Dama]

Et pourtant en Albion, la guerre faisait toujours rage...

L'or et les paroles des oréthorniens pouvaient convaincre et corrompre certains, mais l'envahisseur demeurerait jusqu'à sa chute un félon et un tyran.

Dans les coeurs et les esprits, la vérité sur leur barbarie et leurs mensonges resterait à jamais.

Impunément, ils s'étaient accaparées la ville d'Albion, berceau de la religion et de l'Egise. Et par cet acte impardonnable, ils s'étaient assurés leur fin.

La bravoure et les hauts faits des croisés vengeurs seront pendant milles cycles loués à la gloire d'Albion. Que chacun chérisse leur courage et leur dévotion, ces protecteurs fidèles à leur honneur.

Le menestrel se tenait devant la chapelle du Fort d'Albion, récitant ses vers. Alors qu'on garde s'approchait de lui, il s'effaça dans l'ombre d'un rempart... Bien naifs ceux qui s'imaginaient le peuple conquis par ces pleutres oréthorniens.