Troisième jar Ardeur du trimeno Rashula 2107
Cela fait des jars que je suis à sa recherche, depuis mon retour en ces terres désertées je la cherche, mais elle semble avoir disparue.
Il en va de même pour tous ceux que j'ai connu et que j'ai fréquenté pendant de longues périodes on dirait, sauf quelques anciens visages sur lesquels j'ai pu replacer un nom sont encore présents. Il l'était encore également à mon retour, il m'a dit savoir où elle était mais j'ai refusé de pactiser avec lui à sa demande en échange des informations qu'il détenait, j'aurais peut être du l'écouter après tout il a été plus loin que je l'avais imaginé, bien plus loin que moi..
On dirait que même lui a fuit ces terres, le début de la fin qu'il avait annoncé peut être ? Je ne sais trop, une seule idée hante mon esprit, un seul but : la retrouver.
Je la sens ailleurs, loin de tout, perdue. Où peut elle bien être, je n'aurais jamais du repartir et la laisser.
Aujourd'hui le monde a changé, il est devenu bien moins attrayant depuis la dernière fois ou j'ai foulé les terres d'avalon. Les mauvais ont pris le contrôle, d'autres encore plus mauvais semblent avoir disparus.. même la légion s'est envolée, où est elle ? Leur ancienne forteresse est déserte.
Un voile couvre les esprits de tous ces pauvres gens, même ceux qui croient agir pour la bonne cause paraissent dans le faux, calamité ou peut être fatalité qui sait, ma place n'est plus celle que j'avais auprès des miens, tel qu'on me connaissait j'appartiens au passé il en va de même pour les autres.. terminé.
Je dois la retrouver, il le faut, je ne sais plus ce que je suis.
Je dois la retrouver, il le faut, je ne sais plus qui je suis.
Je dois la retrouver, il le faut, ou je partirai pour ne plus revenir cette fois ci.
Je dois la retrouver..
Journal d'une vieille figure..
Elle ouvrit lentement les yeux. Irrités, ces derniers avaient du mal à distinguer le décor, que ce soit à cause de la lueur rouge feu qui miroitait dans la mare d'eau nauséabonde et opaque, ou de l'air ambiant. L'odeur de soufre enflammait ses narines, et elle eut du mal à se tenir debout. D'un revers de la main, elle voulut essuyer la boue putride qui semblait souiller sa joue. Mais elle retint ce réflexe: elle ne distinguait pas ses mains...
Les Enfers.
Machinalement, elle essaya de porter la main à ses armes. Elle sentait quelque chose, mais ne distinguait rien. Elle examina la caverne où elle se trouvait, n'en croyant pas ses yeux. Elle était bel et bien dans le Séjour des Morts. Elle sortit en boitant du trou.
C'est là que la rumeur se fit plus distincte. Des cris, des hurlements, des voix qui résonnaient dans sa tête au point qu'elle porta ses mains à ses oreilles. Les yeux fermés, elle tenta de se concentrer pour qu'Elle la guide. Mais Elle n'était nulle part. Elle était seule.
Au détour d'un semblant de chemin, en passant près des gargouilles enflammées, elle tomba nez à nez avec une monstruosité. Elle se plaqua à la paroi qui lui sembla étonnament brûlante, mais pourtant elle grelottait.
L'immonde bête l'aperçut et se mit à la poursuivre. À force de maints détours et courses folles, elle réussit à la semer. Ses poumons semblaient se consumer, le souffle lui manquait. Il devait bien y avoir un moyen de sortir, mais chaque détour était dangereux. Les créatures de l'Enfer veillaient.
Elle s'agenouilla dans un coin, le dos au mur, le souffle court. Elle regarda encore ses mains, mais la Lumière était absente, ici-bas. Elle sentit comme des larmes rouler sur ses joues, et leva les yeux vers la voûte de l'antre.
"Aidez-moi… Je vous en supplie… Je ne pourrais jamais… C'est trop dur… Pourquoi?! Pourquooiiiiiiii!!!"
Son menton retomba sur sa poitrine, ses poings martelaient le sol jonché de scories. Alors, dans son esprit, une pensée naquit. Cette pensée grandit, jusqu'à devenir des mots qui roulèrent hors de sa gorge desséchée. Elle appela le seul être qui puisse faire quelque chose pour elle. Des sentiments refoulés ressurgirent, libérés des liens qu'elle avait tissés pour les tenir captifs de sa raison. L'Espoir s'insinua dans ses pensées comme l'eau vive qui lave la terre assoiffée de vie. Une partie de son être essaya de renouer le lien qui l'attachait au sien. Le seul qui puisse sentir son âme.
"Mon Amour…. Mon tendre Amour… Je t'en prie… J'ai besoin de toi… Argonos…"
La plainte monta lentement. Elle outrepassa les barrières qui empêchaient Mei de sortir de ce monde infâme qui l'emprisonnait. Elle monta, monta jusqu'au plus haut pour atteindre son but. Elle se transporta à travers l'espace, chargée d'amour et d'espoir et le trouva.
Loin, au plus profond des Enfers, elle glissa lentement vers le sol en suffoquant, attendant à demi-consciente qu'il vienne la chercher. Ses yeux se fermèrent, et son esprit commença à subir les multiples tortures qui sont destinées à tout un chacun. Enfin presque…
Les Enfers.
Machinalement, elle essaya de porter la main à ses armes. Elle sentait quelque chose, mais ne distinguait rien. Elle examina la caverne où elle se trouvait, n'en croyant pas ses yeux. Elle était bel et bien dans le Séjour des Morts. Elle sortit en boitant du trou.
C'est là que la rumeur se fit plus distincte. Des cris, des hurlements, des voix qui résonnaient dans sa tête au point qu'elle porta ses mains à ses oreilles. Les yeux fermés, elle tenta de se concentrer pour qu'Elle la guide. Mais Elle n'était nulle part. Elle était seule.
Au détour d'un semblant de chemin, en passant près des gargouilles enflammées, elle tomba nez à nez avec une monstruosité. Elle se plaqua à la paroi qui lui sembla étonnament brûlante, mais pourtant elle grelottait.
L'immonde bête l'aperçut et se mit à la poursuivre. À force de maints détours et courses folles, elle réussit à la semer. Ses poumons semblaient se consumer, le souffle lui manquait. Il devait bien y avoir un moyen de sortir, mais chaque détour était dangereux. Les créatures de l'Enfer veillaient.
Elle s'agenouilla dans un coin, le dos au mur, le souffle court. Elle regarda encore ses mains, mais la Lumière était absente, ici-bas. Elle sentit comme des larmes rouler sur ses joues, et leva les yeux vers la voûte de l'antre.
"Aidez-moi… Je vous en supplie… Je ne pourrais jamais… C'est trop dur… Pourquoi?! Pourquooiiiiiiii!!!"
Son menton retomba sur sa poitrine, ses poings martelaient le sol jonché de scories. Alors, dans son esprit, une pensée naquit. Cette pensée grandit, jusqu'à devenir des mots qui roulèrent hors de sa gorge desséchée. Elle appela le seul être qui puisse faire quelque chose pour elle. Des sentiments refoulés ressurgirent, libérés des liens qu'elle avait tissés pour les tenir captifs de sa raison. L'Espoir s'insinua dans ses pensées comme l'eau vive qui lave la terre assoiffée de vie. Une partie de son être essaya de renouer le lien qui l'attachait au sien. Le seul qui puisse sentir son âme.
"Mon Amour…. Mon tendre Amour… Je t'en prie… J'ai besoin de toi… Argonos…"
La plainte monta lentement. Elle outrepassa les barrières qui empêchaient Mei de sortir de ce monde infâme qui l'emprisonnait. Elle monta, monta jusqu'au plus haut pour atteindre son but. Elle se transporta à travers l'espace, chargée d'amour et d'espoir et le trouva.
Loin, au plus profond des Enfers, elle glissa lentement vers le sol en suffoquant, attendant à demi-consciente qu'il vienne la chercher. Ses yeux se fermèrent, et son esprit commença à subir les multiples tortures qui sont destinées à tout un chacun. Enfin presque…
Troisième jar Etincelle du trimeno Rashula 2107
Cette nuit fut rude, je ne sais pas trop ce qu'il m'est arrivé, cela ressemblait aux anciens appels que je ressentais il y a fort longtemps.
J'ai rêvé d'elle, ou plutot, de ce qu'il lui arrivait et ce n'était pas tout à fait un rêve mais bel et bien un cauchemard.
Je n'ai pu refermer l'oeil après cela.
J'entendais sa voix en moi qui m'appelait, qui m'implorait. Il m'a semblé voir par ses yeux à divers reprises l'espace d'une fraction de seconde à chaque fois. Le souvenir de ces visions seul me remplit d'appréhension sachant ce qui l'entourait. Serait elle vraiment là bas ? Comment se fait il ? Et pourquoi ? Et surtout qui...
Je l'ai senti souffrir, étouffer, suffoquer. J'ai senti ses forces l'abandonner et la peur qui l'envahissait.
Je ne peux pas croire qu'Elle l'aurait abandonnée à cette triste fin, mais où est elle si elle n'est pas là bas. Pourquoi ne puis je plus y voir clair dans ces ténèbres qui se font pressantes et oppressantes autour de moi.
Rien n'a plus d'importance, je dois savoir.. rêve ou réalité, il n'y a qu'une seule façon de le découvrir..
Cette nuit fut rude, je ne sais pas trop ce qu'il m'est arrivé, cela ressemblait aux anciens appels que je ressentais il y a fort longtemps.
J'ai rêvé d'elle, ou plutot, de ce qu'il lui arrivait et ce n'était pas tout à fait un rêve mais bel et bien un cauchemard.
Je n'ai pu refermer l'oeil après cela.
J'entendais sa voix en moi qui m'appelait, qui m'implorait. Il m'a semblé voir par ses yeux à divers reprises l'espace d'une fraction de seconde à chaque fois. Le souvenir de ces visions seul me remplit d'appréhension sachant ce qui l'entourait. Serait elle vraiment là bas ? Comment se fait il ? Et pourquoi ? Et surtout qui...
Je l'ai senti souffrir, étouffer, suffoquer. J'ai senti ses forces l'abandonner et la peur qui l'envahissait.
Je ne peux pas croire qu'Elle l'aurait abandonnée à cette triste fin, mais où est elle si elle n'est pas là bas. Pourquoi ne puis je plus y voir clair dans ces ténèbres qui se font pressantes et oppressantes autour de moi.
Rien n'a plus d'importance, je dois savoir.. rêve ou réalité, il n'y a qu'une seule façon de le découvrir..
Troisième jar Masque du trimeno Rashula 2107
Ca y est, je m'en suis finalement remis.
J'y étais, ce n'était tout compte fait pas qu'un simple cauchemard.. elle était là bas, je ne sais comment elle y est arrivée mais ce dont je suis certain c'est qu'elle n'y est pas arrivée seule.
J'ai réussi à l'en sortir, et au moment de cette sortie je me suis réveillé hors de cette fournaise en piteux état après ce que j'ai du faire pour la rejoindre, j'espère qu'elle allait mieux que moi.
Elle était sur le point de s'éteindre définitivement là bas, je suis arrivé à temps. Je n'ose entrevoir ce qu'il serait advenu si jamais je l'avais perdu.
Je ne sais pas où elle est aujourd'hui, mais je sais qu'elle est tirée d'affaire alors je reprendrai mes recherches quand j'aurai récupéré un peu plus de forces.
Malheur à celui ou celle qui l'a précipité dans ces bas fonds du monde, car il ou elle n'aura désormais plus aucun répis. C'est venu jusqu'à mes lèvres, en la sachant là bas, cette eau qu'on a à la bouche quand on désire quelque chose en imaginant déjà le moment où on l'obtient.
Son agresseur, je l'aurais.. c'est un chant nouveau qui raisonne en moi au rythme des battements de mon coeur qui s'accélèrent, c'est presque une douce mélodie qui s'élève, celle du meurtre...
Ca y est, je m'en suis finalement remis.
J'y étais, ce n'était tout compte fait pas qu'un simple cauchemard.. elle était là bas, je ne sais comment elle y est arrivée mais ce dont je suis certain c'est qu'elle n'y est pas arrivée seule.
J'ai réussi à l'en sortir, et au moment de cette sortie je me suis réveillé hors de cette fournaise en piteux état après ce que j'ai du faire pour la rejoindre, j'espère qu'elle allait mieux que moi.
Elle était sur le point de s'éteindre définitivement là bas, je suis arrivé à temps. Je n'ose entrevoir ce qu'il serait advenu si jamais je l'avais perdu.
Je ne sais pas où elle est aujourd'hui, mais je sais qu'elle est tirée d'affaire alors je reprendrai mes recherches quand j'aurai récupéré un peu plus de forces.
Malheur à celui ou celle qui l'a précipité dans ces bas fonds du monde, car il ou elle n'aura désormais plus aucun répis. C'est venu jusqu'à mes lèvres, en la sachant là bas, cette eau qu'on a à la bouche quand on désire quelque chose en imaginant déjà le moment où on l'obtient.
Son agresseur, je l'aurais.. c'est un chant nouveau qui raisonne en moi au rythme des battements de mon coeur qui s'accélèrent, c'est presque une douce mélodie qui s'élève, celle du meurtre...
Elle ouvrit lentement les yeux. La lumière diffuse provenant de la fenêtre l'éblouit, et il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu'elle n'était plus dans cet horrible endroit.
Ses yeux s'habituèrent lentement, et elle parvint à distinguer les éléments qui l'entouraient. Une table, un banc, un lit même, l'intérieur ressemblait à une maison hibernienne. Les tentures de la fenêtre laissèrent entrevoir les arbres centenaires de la Vieille Forêt. Elle était revenue. Enfin.
Mei essaya de se dresser sur ses coudes, avec peine. Elle remarqua qu'elle ne portait plus rien sur elle, hormis cette vieille couverture qui gratte. Elle jeta un regard circulaire sur la chambre, et remarqua ses affaires rangées sur un fauteuil. Ses armes étaient appuyées sur le mur, nettoyées, polies, réparées. À son chevet, un pot en terre et un gobelet en métal attendaient sagement qu'on les utilise. Elle tendit la main, saisit le récipient pour se servir mais son bras trembla, et le tout s'écrasa à terre en s'éparpillant. Elle retomba, tremblante, sur le lit. À l'étage en dessous, des pas précipités se dirigeaient vers l'escalier.
"Mei! Tu es réveillée…"
Le Maître Finelame s'agenouilla à son chevet.
"Oui… Je… Où suis-je…"
"Tu es en Hibernia. Tu es revenue de loin, tu sais…"
"Mais.. Qui est-ce qui.. Argh, ma tête… Argonos…"
Elle porta les mains à son front, et sourit faiblement à son instructeur.
"Reste tranquille, tu es trop faible pour faire quoi que ce soit. Là, ça va aller…"
Il remonta la couverture sur elle, sans regarder.
"Dites-moi comment… Qu'est-ce que je fais ici…"
Il lui raconta alors comment ils l'avaient trouvée, gisante, en pleine nuit, près de la Pierre des Âmes dans le fort. Les gardes l'avaient relevée, et sans tarder l'avaient transportée au village des Maîtres. Elle était dans un état presque critique, respirant à peine, sans connaissance. À voir les marques sur son armure, ses cheveux crasseux, ses mains noircies, tous étaient d'accord de penser qu'elle venait de loin. Même très loin. Le Maître Finelame l'avait lavée, pansée et placée dans un des lits à l'étage de son bâtiment, et il était venu toutes les heures pour voir si elle allait bien. Maintenant qu'elle s'était réveillée, il se réjouissait.
"Tu as eu de la chance, Mei. Si on ne t'avait pas retrouvée, tu ne serais peut-être pas ici."
"Heureusement que vous êtes là…" Elle esquissa un faible sourire.
"Je ne parle pas de moi… Je parle de la personne qui t'a ramenée. Sans elle, tu serais sûrement morte."
Mei détourna le regard, et des larmes naquirent au coin de ses yeux.
"L'important est que tu sois là, maintenant. Tu dois te reposer. Lorsque tu seras remise, tu pourras partir."
L'homme se releva, et posa sa main sur le front de la jeune femme d'un geste paternel. Il tourna les talons et redescendit à son travail. Seule, Mei essuya ses yeux rougis et fixa le plafond.
"Je sais que c'est toi… Mon amour…Il me tarde de te revoir…"
Alors qu'elle prononçait ces paroles, le plafond de la chambre s'éclaira faiblement. Surprise, elle baissa les yeux et vit cette faible lueur qui jaillissait de ses paumes, et elle referma lentement ses mains. Un bruit de pas précipités se fit entendre en bas.
"Mei? Tout va bien?"
"Oui, ça va. Je suis revenue. Je suis enfin revenue…"
Les sourcils froncés, l'entraîneur se gratta la tête. Il haussa les épaules et regarda le jeune guerrier devant lui.
"Alors, vous avez choisi les masses, c'est ça? Très bon choix pour un jeune Shar, croyez-moi. Bien. Commençons…"
Il jeta deux masses de petite taille à son interlocuteur, et saisit les siennes.
"Sortons…"
Dans la haute forêt, alors que le fracas malhabile des armes résonnait, Mei se concentra sur l'unique désir qu'elle avait dans son cœur. Le retrouver.
Ses yeux s'habituèrent lentement, et elle parvint à distinguer les éléments qui l'entouraient. Une table, un banc, un lit même, l'intérieur ressemblait à une maison hibernienne. Les tentures de la fenêtre laissèrent entrevoir les arbres centenaires de la Vieille Forêt. Elle était revenue. Enfin.
Mei essaya de se dresser sur ses coudes, avec peine. Elle remarqua qu'elle ne portait plus rien sur elle, hormis cette vieille couverture qui gratte. Elle jeta un regard circulaire sur la chambre, et remarqua ses affaires rangées sur un fauteuil. Ses armes étaient appuyées sur le mur, nettoyées, polies, réparées. À son chevet, un pot en terre et un gobelet en métal attendaient sagement qu'on les utilise. Elle tendit la main, saisit le récipient pour se servir mais son bras trembla, et le tout s'écrasa à terre en s'éparpillant. Elle retomba, tremblante, sur le lit. À l'étage en dessous, des pas précipités se dirigeaient vers l'escalier.
"Mei! Tu es réveillée…"
Le Maître Finelame s'agenouilla à son chevet.
"Oui… Je… Où suis-je…"
"Tu es en Hibernia. Tu es revenue de loin, tu sais…"
"Mais.. Qui est-ce qui.. Argh, ma tête… Argonos…"
Elle porta les mains à son front, et sourit faiblement à son instructeur.
"Reste tranquille, tu es trop faible pour faire quoi que ce soit. Là, ça va aller…"
Il remonta la couverture sur elle, sans regarder.
"Dites-moi comment… Qu'est-ce que je fais ici…"
Il lui raconta alors comment ils l'avaient trouvée, gisante, en pleine nuit, près de la Pierre des Âmes dans le fort. Les gardes l'avaient relevée, et sans tarder l'avaient transportée au village des Maîtres. Elle était dans un état presque critique, respirant à peine, sans connaissance. À voir les marques sur son armure, ses cheveux crasseux, ses mains noircies, tous étaient d'accord de penser qu'elle venait de loin. Même très loin. Le Maître Finelame l'avait lavée, pansée et placée dans un des lits à l'étage de son bâtiment, et il était venu toutes les heures pour voir si elle allait bien. Maintenant qu'elle s'était réveillée, il se réjouissait.
"Tu as eu de la chance, Mei. Si on ne t'avait pas retrouvée, tu ne serais peut-être pas ici."
"Heureusement que vous êtes là…" Elle esquissa un faible sourire.
"Je ne parle pas de moi… Je parle de la personne qui t'a ramenée. Sans elle, tu serais sûrement morte."
Mei détourna le regard, et des larmes naquirent au coin de ses yeux.
"L'important est que tu sois là, maintenant. Tu dois te reposer. Lorsque tu seras remise, tu pourras partir."
L'homme se releva, et posa sa main sur le front de la jeune femme d'un geste paternel. Il tourna les talons et redescendit à son travail. Seule, Mei essuya ses yeux rougis et fixa le plafond.
"Je sais que c'est toi… Mon amour…Il me tarde de te revoir…"
Alors qu'elle prononçait ces paroles, le plafond de la chambre s'éclaira faiblement. Surprise, elle baissa les yeux et vit cette faible lueur qui jaillissait de ses paumes, et elle referma lentement ses mains. Un bruit de pas précipités se fit entendre en bas.
"Mei? Tout va bien?"
"Oui, ça va. Je suis revenue. Je suis enfin revenue…"
Les sourcils froncés, l'entraîneur se gratta la tête. Il haussa les épaules et regarda le jeune guerrier devant lui.
"Alors, vous avez choisi les masses, c'est ça? Très bon choix pour un jeune Shar, croyez-moi. Bien. Commençons…"
Il jeta deux masses de petite taille à son interlocuteur, et saisit les siennes.
"Sortons…"
Dans la haute forêt, alors que le fracas malhabile des armes résonnait, Mei se concentra sur l'unique désir qu'elle avait dans son cœur. Le retrouver.
Premier jar Ours du trimeno Troubila 2107
Il était là, ni réellement mort, ni réellement vivant … Mais toujours autant imbu de sa personne.
Son exil loin de tout semblait l’avoir rendu aussi sociable qu’une porte de prison.
Il est clair que son retour n’était pas dû au fruit du hasard …
Le temps n’avait pas effacé ses ambitions pour le moins démesurées, bien au contraire …
Il se tenait de toute sa hauteur sur un gros rocher, non loin du village d’Emblème.
Son regard fixait avec un certain amusement le grand arbre non loin.
À en juger par son impatience, on pouvait en conclure que le Troll semblait attendre quelqu’un …
Sanctuary : Alors, MON FRERE ! Le début de la fin que je t’avais annoncé te convient t’il ?! Hahahahahaha !!!
Il était là, ni réellement mort, ni réellement vivant … Mais toujours autant imbu de sa personne.
Son exil loin de tout semblait l’avoir rendu aussi sociable qu’une porte de prison.
Il est clair que son retour n’était pas dû au fruit du hasard …
Le temps n’avait pas effacé ses ambitions pour le moins démesurées, bien au contraire …
Il se tenait de toute sa hauteur sur un gros rocher, non loin du village d’Emblème.
Son regard fixait avec un certain amusement le grand arbre non loin.
À en juger par son impatience, on pouvait en conclure que le Troll semblait attendre quelqu’un …
Sanctuary : Alors, MON FRERE ! Le début de la fin que je t’avais annoncé te convient t’il ?! Hahahahahaha !!!
Premier jar Flux du trimeno Troubila 2107
C'est un dur réveil qui m'oblige à reprendre la plume, trempé de ma sueur et mené d'un souffle rapide, glacé par cet affreux cauchemard qui vient de me troubler.
Au moment où mes forces m'ont totalement regagnées je l'ai revu dans mes songes. Je ne saurais décrire ce qu'il s'y est passé, la mémoire lié à ce cauchemard m'échappe déjà mais Son image me reste pourtant bien visible, comme ancrée en moi.
Pourquoi maintenant ? Ne pouvait il pas me laisser en paix, lui en faut il encore d'avantage ? Il m'a pratiquement tout enlevé.
Que me veut il cette fois ci.. je n'ose l'imaginer. Je ne sais même pas si je pourrai lutter, si cela se trouve il a encore gagné en puissance et en ambitions.
Il doit me chercher si il est vraiment ici, je savais bien qu'il finirait par réapparaître.
Seul je ne pourrai rien contre lui, il faut absoluement que je cherche à la retrouver avant que lui me retrouve.
Peut être que mes jours sont enfin comptés...
C'est un dur réveil qui m'oblige à reprendre la plume, trempé de ma sueur et mené d'un souffle rapide, glacé par cet affreux cauchemard qui vient de me troubler.
Au moment où mes forces m'ont totalement regagnées je l'ai revu dans mes songes. Je ne saurais décrire ce qu'il s'y est passé, la mémoire lié à ce cauchemard m'échappe déjà mais Son image me reste pourtant bien visible, comme ancrée en moi.
Pourquoi maintenant ? Ne pouvait il pas me laisser en paix, lui en faut il encore d'avantage ? Il m'a pratiquement tout enlevé.
Que me veut il cette fois ci.. je n'ose l'imaginer. Je ne sais même pas si je pourrai lutter, si cela se trouve il a encore gagné en puissance et en ambitions.
Il doit me chercher si il est vraiment ici, je savais bien qu'il finirait par réapparaître.
Seul je ne pourrai rien contre lui, il faut absoluement que je cherche à la retrouver avant que lui me retrouve.
Peut être que mes jours sont enfin comptés...
Elle se réveilla, en sueur, la peur au ventre dans la nuit sombre et tiède.
Elle passa la main sur sa figure, et songea à ce qu'elle avait vu. Elle avait perçu une variation dans ce lien qui l'unissait à lui, mais là, tout semblait plus grave encore. Elle ramassa vite sa robe, la regardant un instant. Ce merveilleux cadeau, encore une chose qui la rattachait à lui, la seule chose qui lui restait...
Elle s'habilla rapidement, et sans un bruit se glissa vers les escaliers et la porte qui menait hors de la bâtisse. Elle avait pris soin de laisser un mot à son cher protecteur.
"Me voilà maintenant partie, cher Maître. Le temps est venu pour moi de vous quitter, car je sens au plus profond de moi la nécessité de Le rejoindre.
Je ne saurais comment vous remercier pour ce que vous avez fait. Mais je dois Le retrouver. Que la Lumière vous guide, et que l'Espoir vous accompagne...
Mei."
Arrivée au fort, elle se dirigea rapidement vers le Palfrenier et à voix basse, acheta un aller pour la Cité. Quelques pièces supplémentaires servirent à conserver le secret quant à son départ. Chevauchant vers l'Ile d'Avalon, elle essaya de toutes ses forces de le retrouver, jouant machinalement avec l'anneau à sa main gauche.
La Lumière l'accompagnait. Et l'Espoir aussi.
Elle passa la main sur sa figure, et songea à ce qu'elle avait vu. Elle avait perçu une variation dans ce lien qui l'unissait à lui, mais là, tout semblait plus grave encore. Elle ramassa vite sa robe, la regardant un instant. Ce merveilleux cadeau, encore une chose qui la rattachait à lui, la seule chose qui lui restait...
Elle s'habilla rapidement, et sans un bruit se glissa vers les escaliers et la porte qui menait hors de la bâtisse. Elle avait pris soin de laisser un mot à son cher protecteur.
"Me voilà maintenant partie, cher Maître. Le temps est venu pour moi de vous quitter, car je sens au plus profond de moi la nécessité de Le rejoindre.
Je ne saurais comment vous remercier pour ce que vous avez fait. Mais je dois Le retrouver. Que la Lumière vous guide, et que l'Espoir vous accompagne...
Mei."
Arrivée au fort, elle se dirigea rapidement vers le Palfrenier et à voix basse, acheta un aller pour la Cité. Quelques pièces supplémentaires servirent à conserver le secret quant à son départ. Chevauchant vers l'Ile d'Avalon, elle essaya de toutes ses forces de le retrouver, jouant machinalement avec l'anneau à sa main gauche.
La Lumière l'accompagnait. Et l'Espoir aussi.
Premier jar Sablier du trimeno Troubila 2107
J'avais raison.. il est bel et bien revenu, d'ailleurs il savait où m'attendre.
Toujours avec les mêmes paroles, mais pourtant encore plus vraies qu'auparavant. Je dois me rendre à l'évidence, il m'a vaincu.. moi et les miens.
Moi protégé par la lumière et l'esprit que nous avons invoqué, je n'ai jamais pu accepter qu'il ai un quelconque contrôle sur ce que je suis, ce fut probablement une triste erreur de ma part.
Où est il donc passé ? Je ne le sais guère. Celle qui marchait à ses côtés avant mon départ, elle non plus je ne sais pas où elle est. Mais bon ils font ce qu'ils veulent, ils laissent faire.. et préfèrent donner à ces faux fils de la lumière des agissements libres de tout.
Qu'ils soient maudits.. ces faux, ces vils, et que justice leur soit faite le jour où ces mortels passeront devant les dieux.
Mes pensées s'égarent au moment où j'écris, mes forces m'abandonnent. Et pourtant.. toujours demeure en moi cette soif de vengeance, ce gout du meutre contre les agresseurs de ma bien aimée.
Il n'y a qu'elle qui a su rester à mes côtés, puisse t'elle être épargnée par mon mal ce sera ma dernière volonté, si toutefois elle est entendue.
Tout me fait croire que mon temps ici s'achève, mais je ne parviens pas à l'accepter. Je refuse.. il refuse aussi d'après ce qu'il m'a proposé, sauf que je ne désire pas devenir ce qu'il est.
Le surcis octroyé par les dieux jadis s'évapore, j'avais raison également sur le fait que mes jours étaient enfin comptés. La lumière s'affaiblit, je ne ferai rien pour la raviver, je suis trahi et humilié.
Pauvre monde, j'ai tout fait pour toi et je n'ai jamais pensé à moi en priorité, pauvre monde tu me l'as bien rendu. Que tes enfants soient pardonnés des dieux pour leur naturel à détruire tout ce qu'ils ont construis et tout ce qui leur est cher.. que la grâce leur soit rendu, et qu'ils trouvent enfin la sagesse.. dans la tristesse, et la mort.
Telle est ma volonté à la fin d'une vie volée, pour du vent.
J'avais raison.. il est bel et bien revenu, d'ailleurs il savait où m'attendre.
Toujours avec les mêmes paroles, mais pourtant encore plus vraies qu'auparavant. Je dois me rendre à l'évidence, il m'a vaincu.. moi et les miens.
Moi protégé par la lumière et l'esprit que nous avons invoqué, je n'ai jamais pu accepter qu'il ai un quelconque contrôle sur ce que je suis, ce fut probablement une triste erreur de ma part.
Où est il donc passé ? Je ne le sais guère. Celle qui marchait à ses côtés avant mon départ, elle non plus je ne sais pas où elle est. Mais bon ils font ce qu'ils veulent, ils laissent faire.. et préfèrent donner à ces faux fils de la lumière des agissements libres de tout.
Qu'ils soient maudits.. ces faux, ces vils, et que justice leur soit faite le jour où ces mortels passeront devant les dieux.
Mes pensées s'égarent au moment où j'écris, mes forces m'abandonnent. Et pourtant.. toujours demeure en moi cette soif de vengeance, ce gout du meutre contre les agresseurs de ma bien aimée.
Il n'y a qu'elle qui a su rester à mes côtés, puisse t'elle être épargnée par mon mal ce sera ma dernière volonté, si toutefois elle est entendue.
Tout me fait croire que mon temps ici s'achève, mais je ne parviens pas à l'accepter. Je refuse.. il refuse aussi d'après ce qu'il m'a proposé, sauf que je ne désire pas devenir ce qu'il est.
Le surcis octroyé par les dieux jadis s'évapore, j'avais raison également sur le fait que mes jours étaient enfin comptés. La lumière s'affaiblit, je ne ferai rien pour la raviver, je suis trahi et humilié.
Pauvre monde, j'ai tout fait pour toi et je n'ai jamais pensé à moi en priorité, pauvre monde tu me l'as bien rendu. Que tes enfants soient pardonnés des dieux pour leur naturel à détruire tout ce qu'ils ont construis et tout ce qui leur est cher.. que la grâce leur soit rendu, et qu'ils trouvent enfin la sagesse.. dans la tristesse, et la mort.
Telle est ma volonté à la fin d'une vie volée, pour du vent.
Last edited by Argonos on 25 Oct 2007, 15:05, edited 2 times in total.
Le souffle court, elle s'arrêta dans la montée de la colline. Elle porta la main à son cœur, le sentant battre la chamade dans sa poitrine. Elle respira longuement, et essaya de l'apaiser. La faible lueur qui émanait de sa main posée sur sa poitrine l'inquiétait.
Après une grande respiration, elle se remit en marche pour rejoindre l'Arbre. Lâchant son bâton sur le sol, elle toucha machinalement le tronc pour s'asseoir près de lui. Elle posa sa main sur une des racines proéminentes qui sortaient du sol et écouta attentivement. Elle n'entendait plus que faiblement les vibrations sous l'écorce. Elle se concentra dans un doux murmure.
"Arbre, cher Arbre, ai-je une seule fois trompé ta confiance, t'ai-je froissé? Qu'ai-je fait, je n'entends presque plus ta voix…"
Une larme roula lentement sur sa joue, s'écrasant avec douceur sur l'écorce rugueuse. Elle frémit lorsqu'elle sentit une forte et violente vibration, mais tout devint de nouveau faible et presque inaudible. Mei releva la tête pour contempler les branches et les feuilles qui s'agitaient au vent. Elle fut prise d'une violente quinte de toux qui lui coupa la respiration. Les yeux rougis, elle essaya de respirer lentement, et le monde autour d'elle redevint net au fur et à mesure. Elle ne remarqua pas les légères taches rouges qui maculaient sa paume.
"Chaque jour, je faiblis… Chaque jour la Lumière se fait de moins en moins forte… Chaque jour, je ressens le poids de toutes ces choses qui ont disparus. Où êtes-vous, mes frères, mes sœurs? Où êtes-vous? La Lumière nous quitte, les Esprits de Lumière ne sont plus. Le lien qui nous unis s'effiloche… Lorsque le lien sera rompu, je m'envolerais vers ces lieux secrets où les âmes seules vivent, après l'épreuve de la mort. Je ne veux pas Le quitter, Lui. Pas maintenant que je l'ai retrouvé… Je ne veux pas…"
Sa main tremblait, elle serra le poing. Ramassant son bâton, elle se mit péniblement debout grâce à lui et se mit lentement en marche vers le village, de sombres pensées en tête.
Après une grande respiration, elle se remit en marche pour rejoindre l'Arbre. Lâchant son bâton sur le sol, elle toucha machinalement le tronc pour s'asseoir près de lui. Elle posa sa main sur une des racines proéminentes qui sortaient du sol et écouta attentivement. Elle n'entendait plus que faiblement les vibrations sous l'écorce. Elle se concentra dans un doux murmure.
"Arbre, cher Arbre, ai-je une seule fois trompé ta confiance, t'ai-je froissé? Qu'ai-je fait, je n'entends presque plus ta voix…"
Une larme roula lentement sur sa joue, s'écrasant avec douceur sur l'écorce rugueuse. Elle frémit lorsqu'elle sentit une forte et violente vibration, mais tout devint de nouveau faible et presque inaudible. Mei releva la tête pour contempler les branches et les feuilles qui s'agitaient au vent. Elle fut prise d'une violente quinte de toux qui lui coupa la respiration. Les yeux rougis, elle essaya de respirer lentement, et le monde autour d'elle redevint net au fur et à mesure. Elle ne remarqua pas les légères taches rouges qui maculaient sa paume.
"Chaque jour, je faiblis… Chaque jour la Lumière se fait de moins en moins forte… Chaque jour, je ressens le poids de toutes ces choses qui ont disparus. Où êtes-vous, mes frères, mes sœurs? Où êtes-vous? La Lumière nous quitte, les Esprits de Lumière ne sont plus. Le lien qui nous unis s'effiloche… Lorsque le lien sera rompu, je m'envolerais vers ces lieux secrets où les âmes seules vivent, après l'épreuve de la mort. Je ne veux pas Le quitter, Lui. Pas maintenant que je l'ai retrouvé… Je ne veux pas…"
Sa main tremblait, elle serra le poing. Ramassant son bâton, elle se mit péniblement debout grâce à lui et se mit lentement en marche vers le village, de sombres pensées en tête.
Deuxième jar Soleil du trimeno Troubila 2107
Beaucoup de choses se sont déroulées ces derniers jars et j'ai manqué de temps pour prendre la plume. Je profite d'un petit moment de répis pour écrire un peu.
Alors que l'on croyait la fin arrivée, que tout était perdu, Elle nous est apparue. La Lumière est venue jusqu'à nous depuis le monde des esprits. C'est à peine si je pus en croire mes yeux au moment où elle s'est trouvé devant moi, mais elle était pourtant bien présente.
Elle m'a entrainée Mei et moi dans la citadelle de Lumière, au sommet de la citée d'Aerus. Il y avait longtemps que je n'avais pas foulé ce sol, il était si paisible..
"Ce sera désormais votre chez vous" Déclara t'elle. Cela non plus je ne pouvais y croire, et pourtant.. la Lumière a su retrouver ses plus fidèles serviteurs, et élus. Je ne peux décrire ce que j'ai ressenti lorsqu'elle affirma que les faux prétendants agir pour Elle devaient être punis. Elle reflètait mes pensées exactement, les aurait Elle lu ? Je ne sais guère mais ce qui est sur c'est qu'Elle fera tout pour nous aider dans notre tâche, même si celle ci est loin d'être la plus rude qui nous attend.
Lui, et sa destruction.. seront notre plus grand adversaire. Mais grâce à la Lumière nous lui survivront, c'est certain.. nous avons commencés les recherches qu'Elle nous a donnée, nous trouverons bientôt un de ces Dragons, je le sens nous touchons au but.
En même temps d'anciens fidèles ont fait leur réapparition, l'appel de la Lumière est toujours le plus fort, les revoir me réjouit.
De plus, notre première entrevue avec un des clans protecteurs s'est soldé par un succès, je n'imaginais pas que nos convictions pouvaient se croiser autant, encore une chose qui réjouit, qui l'eut cru...
Nous voilà repartis dans nos affaires, encore plus que jamais auparavant, les autres ont du soucis à se faire..
Peu importe ce qui pourra arriver désormais, la Lumière éclairera les aveugles et effacera tous ces mensonges qui ont pris le pas dans les esprits des hommes.
Beaucoup de choses se sont déroulées ces derniers jars et j'ai manqué de temps pour prendre la plume. Je profite d'un petit moment de répis pour écrire un peu.
Alors que l'on croyait la fin arrivée, que tout était perdu, Elle nous est apparue. La Lumière est venue jusqu'à nous depuis le monde des esprits. C'est à peine si je pus en croire mes yeux au moment où elle s'est trouvé devant moi, mais elle était pourtant bien présente.
Elle m'a entrainée Mei et moi dans la citadelle de Lumière, au sommet de la citée d'Aerus. Il y avait longtemps que je n'avais pas foulé ce sol, il était si paisible..
"Ce sera désormais votre chez vous" Déclara t'elle. Cela non plus je ne pouvais y croire, et pourtant.. la Lumière a su retrouver ses plus fidèles serviteurs, et élus. Je ne peux décrire ce que j'ai ressenti lorsqu'elle affirma que les faux prétendants agir pour Elle devaient être punis. Elle reflètait mes pensées exactement, les aurait Elle lu ? Je ne sais guère mais ce qui est sur c'est qu'Elle fera tout pour nous aider dans notre tâche, même si celle ci est loin d'être la plus rude qui nous attend.
Lui, et sa destruction.. seront notre plus grand adversaire. Mais grâce à la Lumière nous lui survivront, c'est certain.. nous avons commencés les recherches qu'Elle nous a donnée, nous trouverons bientôt un de ces Dragons, je le sens nous touchons au but.
En même temps d'anciens fidèles ont fait leur réapparition, l'appel de la Lumière est toujours le plus fort, les revoir me réjouit.
De plus, notre première entrevue avec un des clans protecteurs s'est soldé par un succès, je n'imaginais pas que nos convictions pouvaient se croiser autant, encore une chose qui réjouit, qui l'eut cru...
Nous voilà repartis dans nos affaires, encore plus que jamais auparavant, les autres ont du soucis à se faire..
Peu importe ce qui pourra arriver désormais, la Lumière éclairera les aveugles et effacera tous ces mensonges qui ont pris le pas dans les esprits des hommes.
Troisième jar Epée du trimeno Troubila 2107
Le parchemin est roulé une nouvelle fois, rangé près de son coeur. Le cheval hennit, et repart au galop, emportant sa maîtresse avec lui, errants entre la Citadelle de Lumière et les terres d'Amtenaël. Si près du but...Je sens sa présence, je sens son aura qui brille,
Cette aura tellement forte, synonyme de la puissance créatrice du Monde.
Je la cherche, de tout mon coeur, et je la sens, si proche,
Je sais que je la trouverais, que je suis si près du but.
Mes yeux s'émerveillent déjà du spectacle de son apparition,
Et mon esprit n'attend plus qu'une seule chose: la voir.
Lumière, toi qui guide mes pas, conduis-moi à elle,
Lumière, toi qui éclaire mon chemin, amène-moi vers la révélation.
Ma quête ne fait que commencer, et je ne désire qu'une chose: que mon coeur déborde de Ta félicité.
Avec l'Espoir, et la Foi.
Révèle-toi!
Troisième jar Etincelle du trimeno Troubila 2107
"Sortez de votre sommeil, mes enfants, les années de l'enfance sont révolues.
Sortez de votre sommeil, enfants marqués par le destin, il n'y a plus de repos.
Levez-vous, cherchez.
Venez au jardin de la vérité,
Le jardin de la vérité vernale.
Avec la vérité ardente, brûlez le mal du monde.
Avec la vérité ardente, éclairez les ténèbres du monde.
Au revoir, mes enfants, portez-vous bien jusqu'aux jours fatals."
Elle réalisa qu'elle se trouvait dans la forêt hibernienne, seule. Face à elle, ces créatures majestueuses, esprits de la forêt, qui s'étaient rassemblés autour des villages et du fort. Elle se frotta les yeux, croyant avoir rêvé…
Bigadin, placide, broutait non loin de là. Elle se dirigea vers la selle du cheval, sortit une plume et son journal.
"Sortez de votre sommeil, mes enfants, les années de l'enfance sont révolues.
Sortez de votre sommeil, enfants marqués par le destin, il n'y a plus de repos.
Levez-vous, cherchez.
Venez au jardin de la vérité,
Le jardin de la vérité vernale.
Avec la vérité ardente, brûlez le mal du monde.
Avec la vérité ardente, éclairez les ténèbres du monde.
Au revoir, mes enfants, portez-vous bien jusqu'aux jours fatals."
Elle réalisa qu'elle se trouvait dans la forêt hibernienne, seule. Face à elle, ces créatures majestueuses, esprits de la forêt, qui s'étaient rassemblés autour des villages et du fort. Elle se frotta les yeux, croyant avoir rêvé…
Bigadin, placide, broutait non loin de là. Elle se dirigea vers la selle du cheval, sortit une plume et son journal.
Les sourcils froncés, elle rangea son journal et sa plume dans la sacoche de la selle, et flatta son cheval. Bigadin encensa plusieurs fois de la tête, impatient et pressé de reprendre la route. Après avoir accroché son bouclier soigneusement en vue d'un long trajet, elle éperonna les flancs de sa monture avec ses talons, et pris directement la direction de Midgard. Peut-être que lui saurait…"Voilà plusieurs jars que j'erre à sa recherche sans toutefois réussir à localiser sa présence avec certitude. Aucune nouvelle non plus de lui, et je suis très inquiète, car cela signifie que quelque chose d'important lui est arrivé. J'ai beaucoup de mal à le localiser, lui aussi…
Mais je dois continuer, coûte que coûte, et dès que je La trouverais, je l'emmènerais avec moi pour La rencontrer. Il est temps, maintenant. Puisse t'Elle nous accorder ses faveurs.
Les Chevaliers ont répondu présent à notre appel, et ne tarderont pas à nous donner une réponse. Je prie pour que la Lumière guide leur choix, et puisse ouvrir leur esprit aux choses les plus importantes.
Les Dieux se sont manifestés, envoyant leurs émissaires pour protéger la Déesse. Chaque jour je passe auprès de l'Arbre, et je peux sentir sa sève bouillonner sous l'écorce rugueuse. Il me parle, je l'entends.
Puisse la Lumière et l'Espoir m'accompagner dans ma quête. Car là où j'irais, ce que je ferais, qui sait ce qu'il pourrait arriver. Je n'ai pas peur. Je ne crains pas la mort, car Elle a promis de me relever. Mais qu'adviendra t'il d'eux…"
Troisième jar Etincelle du trimeno Troubila 2107
On peut voir un Troll au sourire aussi satisfait que glacial, adresser une lettre à Steppias, le facteur du village de Frigg.
Une Moine légèrement en retrait observe la scène d’un air complice.
Un seul nom est noté en tant que destinataire : Argonos.
On peut voir un Troll au sourire aussi satisfait que glacial, adresser une lettre à Steppias, le facteur du village de Frigg.
Une Moine légèrement en retrait observe la scène d’un air complice.
Un seul nom est noté en tant que destinataire : Argonos.
┼ Sanctuary ┼ ancienne créature chaotique et à tendance destructrice, conspirateur, sociopathe, paranoïaque pour un rien. Jadis au service d’une dimension démoniaque et de retour au sein de la Légion Noire.
Troisième jar Cerf du trimeno Troubila 2107
"Nous repartons, Bigadin, nous avons une longue route... J'espère que tu aprécieras le paysage..."
Le cheval secoua la tête de haut en bas, avec un petit hennissement joyeux. Mei ajusta la selle, mit le pied à l'étrier et sauta sur le dos de sa monture, en douceur. Malgré sa capuche, on voyait qu'elle avait les traits tirés, les yeux cernés mais la mine déterminée.
Au galop, saluant au passage les gardes du village côtier, il s'enfoncèrent dans l'épaisse forêt.
Mei rangea soigneusement son journal, ses pieds trempaient nonchalament dans la mer. Assise sur la jetée du port de NyrHibernia, elle ramassa ses bottes et se prépara à repartir. Son fidèle compagnon leva la tête de son sac de grain et la regarda, les oreilles en avant, attentif.Les changements du Monde commencent à influencer tout l'équilibre instable qui tentait tant bien que mal de subsister. J'ai sillonné les contrés, et ce que j'ai vu de mes yeux m'inquiète.
Sayuri s'est entretenue avec moi. Accompagnée de Aura, elles ont rencontré Sanctuary. Il semblait extrêmement sûr de lui. Je sais toujours qu'il cherche Argonos. Nous sommes donc deux maintenant, et je dois le retrouver avant qu'il ne soit trop tard.
Mes recherches se révèlent, une fois de plus, infructueuses. Je ne L'ai toujours pas trouvée, et le temps presse. la rumeur veut que bientôt, plusieurs évènements majeurs risquent de changer ce frêle état dans lequel les choses semblent stagner. Si je n'arrive pas à La trouver à temps, alors plus rien ne sera possible.
La Lumière est toujours présente, ici, et je m'accroche à l'Espoir. Je crois en Ses promesses, et je suis sûre qu'Elle ne nous abandonnera pas.
Je dois repartir, maintenant. NyrHibernia m'attend, ses forêts, ses clairières. Je dois encore parcourir bon nombre de landes et de bois, car tout ceci n'est qu'un commencement.
Elle arrive, et sa puissance dépassera toutes nos espérances. Qu'Elle guide mes pas...
"Nous repartons, Bigadin, nous avons une longue route... J'espère que tu aprécieras le paysage..."
Le cheval secoua la tête de haut en bas, avec un petit hennissement joyeux. Mei ajusta la selle, mit le pied à l'étrier et sauta sur le dos de sa monture, en douceur. Malgré sa capuche, on voyait qu'elle avait les traits tirés, les yeux cernés mais la mine déterminée.
Au galop, saluant au passage les gardes du village côtier, il s'enfoncèrent dans l'épaisse forêt.