En Albion...

[Anathorne]

Les navires avaient enfin débarqués, les ports d'Albion, pourtant si calmes d'habitude était bombés de ces dizaines de batiments Oréthorniens.
Des ressources, marchandises plus ou moins précieuses, denrés alimentaires, armes.. Et surtout des hommes, pret à venir grossir la garde.

En effet, Albion changeait petit à petit. On construisait de part et d'autres, comme si une fourmilliere naissait, remué par le coup de pied économique. Un homme passant la frontière, aurait pu constater les chantiers, défenses, points de passages protégés qui prenaient formes petit à petit.

L'or fait beaucoup dit-on, il avait fait l'amour de la garde ainsi que du peuple et les Oréthorniens étaient de fins économes, banquiers et commercants. Dans un empire en crise, ou la monnaie ne valait plus grand chose, l'or Oréthornien se préparait à une percer exemplaire.. Et biensur.. Pour le bien d'Albion.

Un mot passait. Comme quoi un grand rescencement allait etre enregistré dans les villages du royaume. Les papiers d'identités seraient livrés afin de prouver par la suite sa.. Bonne foi.

[Kilsen]

Je regardais les chariots empli de vivres, d'armes et de matériau traverser le village. Les soldats oréthorniens patrouillaient depuis peu dans la région, demandant conseil et informations aux habitants pour se familiariser avec la région. Les attaques des bandits avaient grandement diminué en peu de temps.

Mon ventre grogna quand un chariot rempli de fruits passa devant moi. Le garde qui l'escortait ordonna au conducteur de faire halte et se tourna vers moi.

Tu as faim, semblerait-il. Il se retourna et prit trois gros fruits. Tiens, prend les. Il ne faut pas que ceux sous notre protection meurent de faim et de froid. Il détailla rapidement mes haillons et sortit deux pièces d'or de sa bourse avant de me les tendre. Prend cela, aussi. Cela devrait te permettre de survivre quelques temps.

Je le remerciais en m'inclinant et en bredouillant quelques mots avant de m'éloigner, les fruits dans les bras et l'or dans mon poing serré.

En remerciement, je décidais de répandre la nouvelle de la bonté des nouveaux protecteurs d'Albion.

[yco]

Un jeune homme aux cheuveux couleur de feu entra en albion. Ces habits étant encore ensablé, preuve de son voyage dans le delta stygien. Quand il arrivat, le decor était changé. Les gardes ne portaient plus l'embleme de l'empire , mais celui des oréthorniens. Il connaissait ce peuple. Ils vivaient auparavant dans la foret de nyrhibernia, un véritable peuple, voir une véritable race a part entiere. Il tira sa capuche légèrement en arriere afin de remetre une meche rebelle qui lui barait le visage, puis s'encapuchonna de nouveau, le bout de tissu cachant ses yeux vert teinté de curiosité et avide de savoir. Il rentrat dans la taverne du village, scrutant le mouvement des ses centaines d'orethorniens présent. Son regard se posa aussi sur le port, ce dernier n'étant d'habitude pris d'assaut que par de vieux pécheurs ou tout bonnement des voyageurs. Maintenant , de puissant navire marchant et de guerre étaient présents. Il regarda cette semaine en avançant doucement vers l'entré de la taverne. Il y rentrat , sans dire un mot et vit quelques gardes boirent gaiement, leurs façon de marcher les faisant plus passer pour des crabes que pour de fiers gardes. Le jeune moine s'assit sur un des tabourets qui jonchait le comptoir et posa une bourse sur la table.

Tavernier: Une pinte et une chambre ?

Le regard du jeune homme croisa celui du tavernier, ce dernier prenant un leger rictus

Tavernier : La meme chose que d'habitude alors , messire crecent.
Jeune homme : Oui, toujours la meme chambre. Mais amenez moi un livre cette fois ci , je n'ai pas sommeil ....
Tavernier: En voulez vous un en particulier Messire ?
Jeune homme : Oui .... Je souhaite un livre comptant l'histoire des oréthorniens .... *jettant un bref regard a l'exterieur* Ils m'intriguent beaucoups ...
Tavernier : Oh oui je vois. Je dois avoir cela en bas *haussant légèrement la voix pour continuer sa discution avec le jeune homme, tout en descendant dans sa cave* vous savez, les temps sont moins pénibles depuis qu'ils sont la, et mon coffre est presque remplis de piece oréthorniennes *remontant avec un livre légèrement poussiereux* Ils ont bon coeur messire, Albion n'a jamais autant resplendit depuis leur arrivé. * pose le livre sur le comptoir et prépare une pinte de biere*
Jeune homme : Il est vrai que l'air est beaucoups moins remplis d'odeur de sang, il y ferait presque bon y vivre .... *retire la poussiere du revers de la main* Mais rien ne fera quitté ma belle atlantide ... Meme pas ça ....
Tavernier : Qu'est ce qui vous amene sur notre ile alors ?
Jeune homme: Je viens voir mon pere .... Cela fait longtemps que je ne l'ai vu et j'ai besoin de conseil .... Mere m'a dit qu'il se trouvait beaucoup en albion ces derniers temps.
Tavernier: Oh oui .... Le seigneur Yco voyage beaucoups, et il vient régulierement prendre une chambre ici. La meme que la votre d'ailleur *se met a rire* Etrange tout de meme non ? *pose la pinte remplit a coté du livre*
Jeune homme : Si l'on veut .... Certaine chose dépassent la compréhension de l'homme.*empoigne la pinte et en boit une petite gorgé* D'autres coulent de façon limpide dans leurs esprits.... *ouvre le livre doucement, les pages jaunits par l'age semblant etre fragile*
Tavernier: Les atlantes sont toujours aussi philosophe *attrapant une choppe vide et un chiffon, commençant a l'essuyer* Ce sont des mots qui dépassent l'idée d'un vieu tavernier comme moi *se met a rire de nouveau*
Jeune homme: Les voyages forgent l'esprit et l'éguise, mon vielle ami. Vous devriez peut etre vous exiler quelques temps sur mes terres. L'air est différent d'ici et .... *le torse du jeune homme commence a briller d'une lueur rouge*
Tavernier *fixant la lueur emanant de l'armure*: Qu'est ce que c'est que ce truc ?
Jeune homme *posant la main sur le torse et fermant un instant les yeux*: Rien de bien méchant , ne vous en faites pas * se relevant et finissant sa pinte d'un trait* Mais il faut que je parte .... gardez tout l'or qu'il y a la dedans * prend le livre et le range dans sa sacoche*
Tavernier : toujours aussi généreux Erumor *sourit en prenant la lourde bourse a pleine main*
Erumor: C'est un plaisir, A bientot j'espere ..

Le jeune partit en courant en direction du palfrenier pour la capital .... ce signe l'intriquait grandement et il voulait savoir ce qu'il ce passait sur l'ile d'avalon ....

[Dama]

Tandis que les oréthorniens s'affairaient à protéger leur position fraichement acquise en Albion au moyen d'or, d'argent et de séduction, d'autres gens soucieux d'Albion redoutaient quelque malheurs que pourraient apporter ces massives arrivées : les maladies, les rats ou la peste...

Cela sans compter les bouleversements et la corruption qu'amenait cette massive entrée d'argent : Des changements au sein de leur jadis paisible vie portuaire où les activités se résumaient à la pèche et à la vente d'équipement au aventuriers de passage.

La Taverne du conteur dépressif, auberge à l'Ouest du port était autrefois fréquentée par une clientèle d'habitués ou de passage. Un endroit généralement tranquille et de bonne réputation. Les voleurs et les brigands étaient plus nombreux qu'avant, est-ce cela qu'apportait l'or oréthornien ? La débauche et la corruption finiraient-elle par souiller la ville toute entière ?

Des mercenaires payés avec l'argent des taxes, l'or du peuple, pour soit disant garder les frontières. Ces chevaliers déchus, attirés par l'or d'Anathorne ne se voyaient que peu en Albion, heureusement peut-être au vu de la sinistre réputation qu'ils tiennent.
Tout cet or saurait-il contribuer au bonheur des albionnais ou les mènera-t-il à sa perte ? Albion s'en sortait plutôt bien jusqu'ici.

On n'achète pas l'honneur et la loyauté...
La preuve en était flagrante lorsque les gardes soudoyés par le prince Anathorne faisaient mine d'ignorer certains chevaliers Oréthorniens lorsque ceux-ci tombaient en combat singulier sous les coups de croisés ou d'albionnais armés outrés du déshonneur fait à Albion.
Voir le royaume sous l'emprise et la férue d'un peuple étranger et païen, mauvais et peuplé d'hérétiques, quelle honte et quel outrage fait à Albion et à son protecteur le Dieu Unique !

Ainsi pensaient et parlaient dans l'ombre certains albionnais... Loin de la propagande et des artifices des envahisseurs.

On trouvait déjà un de ces papiers d'identités déchiré devant le fort d'Albion, non loin d'une mare de sang où l'on pouvait voir le Jar d'hier une pomme sur un corps transpercé de toute part aux couleurs verte et à l'aigle bien reconnaissables .

[Inesa *2T*]

Je contourne le batiment religieux, qui semble avoir perdue de sa superbe en si peu de temps, l'Eglise ne survit que grace a ses fidéles.
Jettant un bref coup d'oeil a ceux qui comme moi,servent Dieu,qui se trouvent desormais sans nul revenus, ce n'etait que l'Ombre d'un clergé autrefois resplendissant qui n'etait désormais qu'outré.
Je convint de me detourner de ce lieu,abandonnant le donjon de l'imposante batisse pour rejoindre le village en contrebas, les quais sont plus animés que d'habitude;un pincement au coeur,comme si la tranquilité de cette brise marine soufflant sur mon visage devenait déjà plus trouble avec ces nouveaux arrivants.
Un sifflement,une plainte s'éléve dans le ciel ennuagé d'Albion,me réveillant de ma torpeur pensive,me levant par habitude.

Le necrite se trouvé la encerclé par deux soldats,ces nouveaux protecteurs,une contestation violente sortant de ses lévres a l'encontre des gardes a l'armure etincelante.
L'un des garde les plus proche du petit être bleuatre l'interpela lui faisant signe de partir du village.
Ne prennant guére d'attention aux propos exacte de ces soldats de verts vetus,comme emmurée dans mes reflexion.
Ma raison a cet incident me revint lorsque le necrite consterné du partir du village.
Il ma semblé bien loin le temps ou les propos de tolérance, et l'egalité envers le jugement de Dieu, de sa justice qui se veux impartial régissait coeur et ame des albionnais.
Peux être etais ce sentiment fugace qui etait amené a disparaitre de part l'arrivée de ces individus, sentiments que les nobles ames se gardent bien de ne froisser.
Je songeais alors a mon pére, qu'aurait il fait devant ceci?
Ses enseignements résonnés en moi alors que je me hatez a poursuivre le necrite condamnez par l'injustice d'un quelquonque physique desobligeant et par une nouvelle Justice,trop diférente de ce qu'elle veux juger.
Fait toi courroux des oppréssés qui baisse l'echine sous le joug de leurs oppresseurs, accepte l'innocent, le pure mais detourne toi de tes impressions,delivre toi des prejugés qui t'entrave dans ta sainte oeuvre, La pureté n'a pas toujours le plus angelique des visages, Dieu place sa bonté dans la ferveur et nullement dans la si materiel apprence..Pourquoi condamnerais tu ceux qui ne se font pas danger a ceux que tu sauvegardes?
Dieu t'a t'il donnez ce droit si?Dieu te donne ses devoirs, tu lui donne Existence.

Je tente de poursuivre le nécrite jusqu'en dehors du village, je perd finalement sa trace..
Tendant l'oreille je ne perçois qu'un Silence si pesant, la ou auparavant le cor des Croisé sonné comme pour ecarter la menace du peuple albionnais, comme si le seul souffle sufisait a apporter Paix en ces lieux,je médite sur ce long silence si nouveau mais dont je pense a ceux qui y trouverons avantages..le bruits des aménagements en villes par les arrivant est si faible en plein coeur de ces terres qu'il en perd sa force...
C'est alors que je decouvrit ce troll,chassant tranquilement dans cette foret, il m'aborda alors nonchalement de sa demarche si lente,imposante
,c'est sans grande dificulté que je compris qu'il souhaitais chasser en ma compagnie..la barriere des langue n'entravant en rien notre dialogue aprés tout L'on ne comprend une personne que lorsque l'on ecoute et qu'on lui laisse a s'exprimer, une patience dont chaque serviteur de Dieu s'effectue de donner a ceux qui cherchent reconfort auprés d'eux,sans nul doutes.
La chasse fut plaisante et nous n'allions pas rentrez bredouille, c'est alors que je me rendit compte de la blessure qu'arborait le troll, un legues d'un criminels me dit il.
Soudain avant même que le troll n'achéve sa phrase,un sifflement d'une violence inouie me submergea et c'est en un eclair que la magie incandescente du breton embusqué dans ses fourrés s'abatit sur mon colosse de compagnon, disparaissant parmis les flammes.
Je compris que notre aggresseur etait un puissant magicien pour parvenir a si aisément en découdre avec le troll, je m'elançait donc sur le vil mage pour me defendre,ses mains s'agitant dans cette gestuelle si propre aux individus adeptes des forces magiques,je parvint a arriver sur lui avant qu'il ne me reduise en cendre comme mon feu compagnon,mais c'est avec horreur que je pris conscience de ma situation desespérée,malgrés mes coups la magie s'echaper si orchestrement que je compris que je ne l'empecherais pas de me laisser au même sort que le troll.
Ce fut alors un horrible sifflement plus grave cette fois si qui annonça la mort de mon aggresseur,projetée contre terre a cause de la deflagration.

Quand je me relevais je ne vis que ce magicien, un pendentif en forme de croix a chacun de ses poignets,ses insignes religieux auraient a eux seul pu décrire la volonté de mon sauveur...
Croisé un jour,croisé toujours.
Je detournais mon regard vers le village nous n'etions qu'a deux lieux a peine de la ou siege le gros de la garde Orethornienne.
Une interogation me restant sur le bout des lévres,je n'osais y repondre elle n'allez en amenez que d'autres...

[Faith]

L'agitation règnait dans la citadelle d'Albion. Des marchands entraient avec des charettes, remplies de légumes, pièces de viande, charcuterie oréthorniène, vin d'Albion, bière de Midgard ... Des bardes arrivaient, leur luth sous le bras. Déjà, les nombreux serviteurs du château s'affairaient, transportant des victuailles en cuisines; les chefs cuisiniers aiguisaient de longs couteaux; les marmitons brassaient avec énergie le contenu de grandes marmites ; les rôtisseurs surveillaient la cuisson de gigôts, rôtis, saucisses ...
En effet, le Roi, content de la prospérité grandissante sur ses nouvelles terres, avant demandé que l'on prépare un festin. Faith, comtesse d'Ethérie, avait été chargée de l'organisation de la fête. Malgré les protestations de certains chefs-cuisiniers - Préparer un banquet ? En aussi peu de temps ?! Mais c'est impossible ! - il aurait lieu d'ici quelques jars.
Les chefs les plus puissants d'Avalon allaient y être conviés. Aussi Faith ne tarda pas avant d'écrire les invitations et de les donner aux messagers. .