( Musique en lien, atmosphere assez agréable pour lire le texte )
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Introduction
Explications
Organisation et société
La hiearchie des classes
Introduction.
La fin de la guerre.
L’homme fixait la mer, une passion presque religieuse dans son regard. Tout en elle lui inspirait confiance et sérénité, malgré le fracas assourdissant des vagues contre la roche. Ce fut comme un chant à ses oreilles, comme si les dieux en leurs langues mystérieuses s’adressaient à lui par le biais de ces éléments, dépassant de loin la mesure de son entendement.
Son visage, mangé par une jeune barbe blonde, inspirait cette force qu’ont les hommes en communion avec les éléments. Cette créature, qui avait enfin retrouvé un but, offrait une image impressionnante, alors que sa chevelure emportée par les vents ne pouvait qu'accentuer ce sentiment.
Celui-ci finit pourtant par se détourner, laissant dans son dos cette mère protectrice, celle qui l’avait porté en ces lieux. Il quitta la plage d’un pas lent, régulier. Ses pieds nus se glissaient parmi les roches, se frayant un chemin au travers des caillasses mouillées par des vagues se relayant successivement. Quelques mètres plus loin,alors que la vue de la foret dense s’offrait à lui, il se signa, s’apprêtant à pénétrer les lieux sacrés.
C’est au travers de ses hauts sapins que sa physionomie aurait pu paraître animale aux yeux d’un individu non averti. La peau de loup ornant son dos massif, noir comme le jais, se mêlaient en plusieurs endroits avec sa chevelure, laissant penser à une fourrure humaine aux divers teintes. Quant aux parties basses de sous les genoux, robustes et nues, elles ne souffraient d’aucun froid, s’enfonçant dans les derniers restants de neiges qui résistaient au printemps naissant.
Il ne lui fallut que peu de temps pour arriver à la lisière des bois. Ses mains se portèrent avec lenteur sur les souliers cloutés laissés sur place et après avoir relevé son visage il reprit sa route qui le conduisit aux sommets des colines.
Un nouveau spectacle s'offrait à lui, d'une nature différente mais tout aussi belle. Au contrebas des monts, les plaines s'étendaient, découpées en part et d'autres par le reflet argenté des rivierres et ruisseaux. Ce serait bientot sa terre.
Absorbé dans sa contemplation, c'est tout juste s'il remarqua arriver sur ses flancs son jeune frère. Ils se regardèrent un moment en silence, puis déportèrent ensemble leur regard sur les quelques gens se massant au loin. Femmes portant leurs enfants, hommes tirant charettes et biens, à pied ou à cheval, gens d'armes, simples, grands et petits.
Tous attendaient une réaction quelquonque de l'homme qui les avaient conduit en ces lieux. Celui-ci finit par prendre la parole apres un long moment de silence « Ce sera l'Alte, la Terre-eau » lanca t'il à haute voix. Les mots furent acceuillis au sein des nomades, par un sourire commun. Et tandis que le petit jour se montrait, on déchargait ce qu'on avait trainait depuis tant de mois.
Lettre d'un Alte
Mon cousin.
Grande est la peine qui est mienne, en apprenant la défaite des notres face aux armées de l'oppresseur Oréthornien. Je ne saurai choisir mots assez justes pour t'exprimer la peine qui emplit mon coeur meurtri.
Ton humiliation est notre, mais ta conduite est tout de même honorable. Tu t'es battu avec courage, et longues furent les années où tes gens vécurent libres sur des terres que nous avions méritées apres tant d'années d'errances.
Nous ne pouvions supporter repartir ainsi, pour aller où ? Non mon cousin, ton choix fût le bon. Par tes voeux d'allégence tu as préservé la vie de bien de nos enfants et nous à ainsi épargné une cruelle destruction. Durs seront les lois de notre nouveau maitre, mais nous devons resister.
Je devrai arriver à l'aube du troisieme jour en Ethérie, où l'Ekesh, le chef du clergé, m'accordera un entretien. Je doute qu'il accepte que nous continuons à vénérer nos dieux, mais au moins j'arriverai à cerner le personnage et peut-être réussir à recevoir sa confiance. Si nous faisons mine de nous convertir de nous même à l'Eglise, il nous sera que plus simple de préserver notre culte.
Aurevoir mon cousin, souhaite moi bonne chance et que les eaux te gardent.
Triste jour
L'homme à la peau de loup, ressentait la haine emplir son corps sans pouvoir, à sa plus grande douleur, l'exprimer. A genoux dans la sombre boue, l'eau ruisselait sur ses cheveux mélés à la terre, lui donnant un air sale et répugnant. Son visage sans expressions, fixait les pieds de l'éveque face à lui. Même il ne les voyait pas, il devinait les centaines d'hommes que composait sa suite, par leurs bruits. L'homme d'église envoyé par le roi s'approcha, se contenta de poser ses longs doigts au sommet du crâne du soumis avant de lui adresser ces quelques mots : « Reçois ainsi la bénédiction de dieu en entrant dans le giron de son église, que sa volonté soit faite pour des âges et des âges ». Le silence règna parmis les Altes, tandis que les soldats Oréthorniens murmuraient religieusement quelques paroles en commun où en leur langue.
L'évêque se retourna et se mis en route, mais tandis que celui-ci passé aux cotés d'un sapin dont les basses branches soutenaient les corps de trois malheureux pendus, un des hommes d'arme lui demanda « Monseigneur, que faisons nous de ces corps ? ». « Laissez les », répondit l'homme de dieu. « Qu'on sache, sur cette terre de paien, ce qu'il en coute d'affronter la parole de dieu et de la sainte mère l'église » alors il s'engouffra dans la nuit, laissant dans son dos les plaintes et les pleurs.
Explications
Le nom Alte, peut-être formé à partir d'un épithète Midgardien, signifirait littéralement « Hommes de la mer ». Il fût attribué par les peupables fréquentant les Altes, puis par les Oréthorniens, aux nomades qui naviguaient dans les mers de l'Atlantide.
Le nom Alte, évoque la relation religieuse qu'eûrent les tribus avec la mer, puisque les peintures auxquelles ce qualificatif fait allusion étaient vraisemblablement des représentations de navires.
Il évoque aussi le concept, probablement étranger à ceux qu'il désigne, d'une appartenance des nombreux peuples et tribus Atlantes à un groupe ethnoculturel commun. En l'absence de sources historiques fiables et précises, les allusitions à l'existence d'un tel groupe demeurent néanmoins hypothétiques.
Selon leurs dires, une partie d'entres eux, ainsi que des Bretons et Midgardiens qui, en se mêlant donnèrent les Altes, naviguèrent d'îles en îles avant de s'établir quelque part sur les cotes de l'Atlantide.
Ce peuple méconnu, tenta durant de nombreuses années de vivre en dehors de toutes civilisation autre que la leur. Bien que leurs connaissances poussés dans le domaine de l'ingénieurie navale leur donna un atout considérable sur les eaux, ce peuple marin vécut de commerce ou de guerres quand il en était contraint.
Selon la tradition Altoise, et ainsi que le repporte les écrits du seigneur Dulac de l'Alte, les premiers d'entres eux auraient été dirigés par deux frères et seraient venus sur ce qui deviendrait plus tard l'Alte.
Quoi qu'il en soit, l'arrivée des Altes sur les terres Oréthorniènes et les troubles politiques relatifs au morcellement du royaume arrivèrent en une période sombre que les scribes Oréthorniens désignèrent sous le nom d' « Age sombre ». Un dépeuplement massif, lié aux calamités de la guerre et aux épidémies semble également avoir favorisé l'insertion de ce peuple considéré pourtant au départ comme sauvage dans l'ancienne province Oréthorniène.
Les Altes résistèrent aux campagnes mal organisées et dirigées par des seigneurs divisés sur le continent ou ils formaient encore une nation paienne en dépit des efforts des missionaires envoyés par les seigneurs Oréthorniens convertis au culte du Kosh.
La forêt dense qui encerclait l'Alte, interdisait l'accès par voies de terre à ces corps armée, et la mer étant tenue par les Altes il leur fût facile de vivre en paix quelques années.
Mais le vent tourna quand le clergé jeune et grandissant réussit à réunir à nouveau les seigneurs Oréthorniens en guerre sous la meme bannière. Car cette fois, la guerre organisé et forte d'un grand nombre d'hommes, non plus destiné à défendre ou à attaquer les seigneuries voisines, permit aux troupes d'écraser les Altes. Le baptème leur fût imposé et les chefs Altes, ainsi que leurs gens, devinrent Keshois, probablement pour gagner la paix.
Selon la coutume Oréthorniène, les Altes fûrent alors astreints au versement d'un tribut, et dûrent par la suite fournir des troupes à leur nouveau suzerain.
Organisation et société
L'Alte, bien qu'étant désormais une seigneurie ancrée dans un système féodal complexe, possède encore une organisation qui lui était propre dans un mode de vie étant également sienne.
L'importance de l'individu dans cette société tournée vers la mer est sans doute en rapport avec le nombre de navires en sa possession. Certaines familles, pourtant nombreuses, mettaient parfois plusieurs générations avant de pouvoir construire leur propre bateau. Les navires étaient pourtant une source considérable de revenus, permettant le commerce et la guerre. La propriété terrienne devient alors secondaire, de plus l'Alte se situe dans une région particulierement boisée et froide, peu propice à toute forme d'agriculture.
La société se divise en trois catégories principales représenté par le Noble, le Guerrier, et le Vilain.
Il existe différents types de nobles, scindés en deux sous-catégories: on reconnaitra la haute noblesse possédant des navires, de grands fiefs, une seigneurie (dans la majeure partie des cas intégré dans une Maison).On reconnaitra dans la grande noblesse Comtes et Barons; dans la petite, petits seigneurs et chevaliers. Tous sont liés par les allégeances et doivent l'hommage à leurs suzerains, c'est-à-dire une aide financière et militaire en cas de conflit.
Bien que la classe guerrière jouit d'un grand prestige, il est rare de voir des Altes tournés exclusivement vers le combat. Dans la majeure partie des cas, le guerrier est au service d'un seigneur et lui sert en cas de besoin militaire, mais en temps de paix, le guerrier travaille avec son seigneur le plus souvent dans le commerce, acheminant ainsi par navire les ressources convoitées. Si le noble peut etre guerrier, le guerrier en aucun cas est noble, sa condition étant à peine supérieure à celle du vilain.
Le Vilain comporte tout ce qui est ni noble, ni guerrier. Il sert à l'économie de la seigneurie, pouvant travailler dans divers métiers. Le Vilain ne jouit pas de la mauvaise réputation qu'on peut lui accorder dans les autres nations, c'est un homme libre dont la richesse arrive parfois à dépasser celle des plus riches guerriers.
La hiérarchie des classes
Rang de première catégorie.
Les seigneurs
Le seigneur et les autres nobles proches de sa Maison possèdent un pouvoir dans l'éxécutif ainsi que le droit de haute justice, ils prélevent la taxe, réunissent les vassaux en cas de guerre, décident des petites et grandes choses sur leurs terres.
Rang de seconde catégorie.
Le chevalier, l'éveque.
Le Chevalier fait partie du rang de la seconde catégorie, lui aussi possède une parcelle de terre. Bien qu'il ne jouit pas sur celle-ci du droit de haute justice. Il se devra alors demander conseil auprès de son seigneur en cas de litige.
L'évêque est sur cette terre fraichement conquise un représentant du clergé. Il peut avec l'accord des plus hautes autoritées appliquer la justice divine et faire appliquer des décisions. Il forme une sorte de contre-poids avec la noblesse.
Rang de troisième catégorie.
Le guerrier.
La plupart du temps directement relié à un Seigneur, il se peut que le guerrier soit sous les ordres d'un chevalier si celui-ci lui a prété l'allégence. Il sert d'assistance à son suzerain en cas de guerre, et assure la sécurité sur ses fiefs. Le guerrier Alte a cependant la particularité de naviguer sur les navires de ses seigneurs et se transforme donc en fin négociant quand les intérêts économiques de son suzerain sont en jeux. Bien qu'il arrive que ces expéditions commerciales se transforment en pillages.
Rang de quatrième catégorie.
Le scribe, les maitres artisans
Le scribe, souvent ancré dans le clergé, jouit d'un statut confortable. Dans une société où la majeure partie de la population est analphabète (y compris la noblesse), il gagne bien sa vie en vendant ses services. Il est une sorte d'historien, receuillant aussi bien les anciens écrits qu'immortalisant l'instant présent sur le parchemin.
Les maitres artisans, en particulier les guildés, forts d'une grande influence sur la société, participent activement à la vie économique. Les charpentiers dans l'industrie navale sont sans aucun doute les plus prisés de ces artisans, et leurs richesses avoisinent parfois celle des nobles.
Rang de sixième catégorie.
Le commercant, négociant, prêteur.
L'or passent entres leurs mains, ils prêtent, achetent, vendent sans relache afin de s'enrichir. Même les plus grands ont parfois recour à eux.
Rang de septième catégorie.
Le chasseur.
La chasse est un privilege qui n'est pas donné à tout le monde. Il faut acheter son droit de chasse (d'une valeur assez importante) auprès du seigneur avant d'avoir le droit de traquer les créatures vivant dans les bois. Mais la vente de leurs viandes et peaux est souvent lucrative pour la chasseur qui connait bien son métier.
Rang de huitième catégorie.
Le vilain.
Le vilain, composant le bas peuple vit un peu de tout. Majoritairement des paysans ou éleveurs de bestiaux.
Rang de neuvième catégorie.
Le serf.
Le serf n'à aucun droit, relié à une terre, n'ayant le droit de la quitter, il est la propriété du seigneur.
T'as un nom à fixer dessus ? 
Helgos/Meleos, Oréthornien