Anecdot de la vie d'un homme de main

[Corben]

Je flanais tranquillement dans la ville barbare de Caldey quand je sentis dans mon dos des gens arriver de l'église.
La tension monta d'un coup avant même que je me retourne.
Il m'adressèrent alors la parole, et la phrase que le légionnaire prononca ne me surprit même pas :

- A genoux homme de main ou tu es mort.

Avant même que je puisse répondre quoi que ce soit une moine commencait déjà à me donner des coups.
Je lui donnai un coup de bouclier afin qu'elle se calme et ses trois compagnons s'y mirent aussi.
Je vis alors un ami arcaniste sortir de l'église pour me venir en aide et l'un de mes agresseurs prononca quelques mots avant que je perde connaissance :

- Il est l'heure de mourir je crois.

Moi qui pensais être en sécurité en ville ayant déjà vu des hommes mis en prison pour de simples duel à coté de la ville la veille..
Je me reveillais quelque heures plus tard à frigg en train de me faire soigner et soulagé d'être finalement en vie..




Le lendemain, le shar accompagné d'un nain et d'un chevalier celte passaient rapidement sur le territoire des agisfield pour se rendre en ville barbare.
Ils décidèrent de faire demi-tour car un détail avait retenu leur attention après coup.
En effet, quatre personnes se tenaient là et malheureusement pour eux la couleur de leur cape signifiait qu'ils assumaient son histoire désastreuse.
C'était décidé, ils allaient payer et ça serait rapide.
Le shar s'avanca pour les saluer.
On pouvait sentir une certaine nervosité dans la réponse du mage légionnaire.
Puis le shar leur signifia sans plus attendre qu'ils allaient devoir payer de leur vie leurs actes.
Le mage se mit alors à agiter frénétiquement les bras pour incanter un sort mais les deux guerriers réagirent rapidement et le mirent hors d'état de nuire avant même que le sort n'ai eu le temps de faire son effet.
Le nain donnait pendant ce temps ses différentes bénédictions au deux combattants.
Ils mirent à terre les trois autres légionnaires assez rapidement, ces derniers manquant encore d'entrainement pour pouvoir rivaliser.
Ce genre de bataille n'avait rien de glorifiant pour eux mais c'est ainsi que ce passait une guerre sur ce continent.

Une fois reposés ils se rendirent à la ville barbare et le chevalier les laissa.
Le nain et le shar louèrent un cheval chacun au palfrenier et se rendirent au fort d'hibernia pour un rendez-vous commercial avec une sylvaine...