[BG] Talyon Arda Atalanë

[Fiona l'hibernienne]

Arda Atalantë( le royaume englouti)

Ce que l’on sait sur Atlantide :

Un roi régnait en maître sur Atlantide, la prospérité et le savoir étaient le maître mot en chaque royaume.Bien que diverses divinités secondaires aidaient le peuple atlante à trouver sa voix, une seule régissait l’ordre total, le tout, Artamir le tout puissant. Nul ne sait ce qui a poussé à la destruction de l’ordre établi, mais certains écrits relatent le fait que, las d’être moins puissants qu’Artamir, certaines divinités se seraient alliées, pour le détruire, ou du moins l’amoindrir. Le chaos qui découla de l’ire divine, emprisonna le Tout sous les eaux, au plus profond des nymphes aquatiques, laissant le peuple atlante périr.

L’empereur terrestre qui gérait l’union et la cohésion était un elfe, du nom d’ Alcarin qui signifie le glorieux en Elfique. Il sacrifia sa vie pour sauver celle de son fils, selon le désir ultime d' Artamir, pour que le peuple atlante puisse renaître de ses cendres.
Ce fils erra nombre de temps sans connaître ses origines. Il fut déposé en Avalone, loin du chao, pour qu’il puisse grandir jusqu’au jour où il saurait.

« Journal de Bord d’une atlante »

« Mythe ou récit perpétué à l’oral, je ne sais. Mais il est certain que les vestiges sont là et que leur puissance et leur savoir devaient être grands. Les écrits de mon Père ne parlent que peut de nos croyances et de nos rites, sans doute devons nous le découvrir par nous même.

Comment imaginer que tout cela ai pu disparaître , que nous ayons été si cupides pour déclencher une ire divine aussi dévastatrice…Ou est ce les Dieux eux même, qui à force de discorde qui ont fini par une bataille divine, laissant ce continent dévasté.
Les runes Elfiques pourraient apporter réponses sans doute. Notre quête commence. »


Aucun indice, aucune possibilité de savoir qui régnait et comment. Cairetan ne connaissait rien de ses origines, certes son grand âge lui donnait une certaine sagesse, mais en son âme, une fierté redoutable le poussait à combattre ce qui lui semblait juste, peut en importaient les conséquences. Elle, la celte, née en ce continent dévasté, savait que là était son destin, et non en Avalone. Les rencontres ne sont jamais anodines, et leur union devait sceller le renouveau de ce qui fut. La jeune celte sentinelle qui avait rejoint le couple, dégageait une fougue au combat fort impressionnante, Atlante par son père, elle faisait souvent pèlerinage en l’île du milieu. Tous trois parcoururent Atlantide à la rechercher d’un signe, d’une trace laisser pour les descendants, pour que l’Empire Atlante renaisse de ses cendres. Utopie ou certitude, peut importait, leur désir d’une nouvelle Atlantide était le plus fort. Comme à chaque sextan, Cairetan, Syxi et Bhubhull, prenaient le chemin du temple.

Lors de leur passage sur l’île du milieu, rituel lieu de la communion du savoir, Cairetan découvrit sur le tranchant d’une des colonnes jonchant le sol des traces, griffées dans le marbre, vestige d’une splendeur passée. Il passa sa main sur la pierre polie, dégageant des écrits elfiques :

" Eru Mas Ir Edhel Eran Runando
Tarar Lauya . Vessë-rya ,A talantë- Hibernian-iel,anta-liantaës Sanalvado Artamir varya, I atalantë ilfirin orta .Ir Edhel nà Tararan "

Traduction : seul par l’elfe roi libérateur l’empire grandira. Son épouse, fille d’Hibernia l’engloutie donnera naissance à des fils, le tout puissant Artamir protégera, l’engloutie immortelle s’élèvera et L’elfe empereur sera.

Cairetan lu à haute voix la langue de ses ancêtres, chaque mot raisonnant comme une vérité en son âme. Ainsi il savait. Les songes qui peuplaient ses nuits venaient de prendre toute leur signification.

« In Ista, in tuo, i huorë sinavë arta tulya sé ir rainë ».

Traduction : la connaissance, la force, le courage ainsi exaltés, conduiront à la paix..

Ils reprirent leur route par travers la mer, silencieux mais sereins. Les flots avaient changés de couleur, présages sans doute d’une destinée nouvelle pour ces trois Atlantes.

Cairetan compris enfin pourquoi cette image, sans cesse présente dans ses nuits, revenait le hanter à chaque doute. Cette nuit là, alors que Syxi et lui atteignaient la citée suspendue dans les Clairières d’Arbor, il fixa la celte, et lui murmura :

« Artamir, je suis l’elfe, descendant d’Alcarin. J’ai toujours su cela… »

Sa voix semblait si faible, et pourtant si ferme.

« Nous devons redonner à Atlantide sa fierté et son équilibre. Les trois royaumes, unis, comme tels ils étaient, sous le règne d’ Artamir. Peut importe la manière d’y parvenir, le but doit être atteint. Ainsi nous pourrons libérer Artamir pour que l’ancien soit de nouveau.
Talyon Arda Atanalë sera son nom.»

Il s’assit, épuisé par les paroles prononcées.