<Talyon Arda Atanalë>

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Cairetan
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<Talyon Arda Atanalë>

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Talyon Arda Atanalë




Ce que l’on sait sur Atlantide :



Un roi régnait en maître sur Atlantide, la prospérité et le savoir étaient le maître mot en chaque royaume.Bien que diverses divinités secondaires aidaient le peuple atlante à trouver sa voix, une seule régissait l’ordre total, le tout, Artamir le tout puissant. Nul ne sait ce qui a poussé à la destruction de l’ordre établi, mais certains écrits relatent le fait que, las d’être moins puissants qu’Artamir, certaines divinités se seraient alliées, pour le détruire, ou du moins l’amoindrir. Le chaos qui découla de l’ire divine, emprisonna le Tout sous les eaux, au plus profond des nymphes aquatiques, laissant le peuple atlante périr.


L’empereur terrestre qui gérait l’union et la cohésion était un elfe, du nom d’ Alcarin qui signifie le glorieux en Elfique. Il sacrifia sa vie pour sauver celle de son fils, selon le désir ultime d' Artamir, pour que le peuple atlante puisse renaître de ses cendres.
Ce fils erra nombre de temps sans connaître ses origines. Il fut déposé en Avalone, loin du chaos, pour qu’il puisse grandir jusqu’au jour où il saurait.



« Journal de Bord d’une atlante »


« Mythe ou récit perpétué à l’oral, je ne sais. Mais il est certain que les vestiges sont là et que leur puissance et leur savoir devaient être grands. Les écrits de mon Père ne parlent que peut de nos croyances et de nos rites, sans doute devons nous le découvrir par nous même.


Comment imaginer que tout cela ai pu disparaître , que nous ayons été si cupides pour déclencher une ire divine aussi dévastatrice…Ou est ce les Dieux eux même, qui à force de discorde qui ont fini par une bataille divine, laissant ce continent dévasté.
Les runes Elfiques pourraient apporter réponses sans doute. Notre quête commence. »



Aucun indice, aucune possibilité de savoir qui régnait et comment. Cairetan ne connaissait rien de ses origines, certes son grand âge lui donnait une certaine sagesse, mais en son âme, une fierté redoutable le poussait à combattre ce qui lui semblait juste, peut en importaient les conséquences. Elle, la celte, née en ce continent dévasté, savait que là était son destin, et non en Avalone. Les rencontres ne sont jamais anodines, et leur union devait sceller le renouveau de ce qui fut. La jeune celte sentinelle qui avait rejoint le couple, dégageait une fougue au combat fort impressionnante, Atlante par son père, elle faisait souvent pèlerinage en l’île du milieu. Tous trois parcoururent Atlantide à la rechercher d’un signe, d’une trace laisser pour les descendants, pour que l’Empire Atlante renaisse de ses cendres. Utopie ou certitude, peut importait, leur désir d’une nouvelle Atlantide était le plus fort. Comme à chaque sextan, Cairetan, Syxi et Bhubhull, prenaient le chemin du temple.


Lors de leur passage sur l’île du milieu, rituel lieu de la communion du savoir, Cairetan découvrit sur le tranchant d’une des colonnes jonchant le sol des traces, griffées dans le marbre, vestige d’une splendeur passée. Il passa sa main sur la pierre polie, dégageant des écrits elfiques :



" Eru Mas Ir Edhel Eran Runando
Tarar Lauya . Vessë-rya ,A talantë- Hibernian-iel,anta-liantaës Sanalvado Artamir varya, I atalantë ilfirin orta .Ir Edhel nà Tararan "



Seul par l’elfe roi libérateur l’empire grandira. Son épouse, fille d’Hibernia l’engloutie donnera naissance à des fils, le tout puissant Artamir protégera, l’engloutie immortelle s’élèvera et L’elfe empereur sera.


Cairetan lu à haute voix la langue de ses ancêtres, chaque mot raisonnant comme une vérité en son âme. Ainsi il savait. Les songes qui peuplaient ses nuits venaient de prendre toute leur signification.


« In Ista, in tuo, i huorë sinavë arta tulya sé ir rainë ».

la connaissance, la force, le courage ainsi exaltés, conduiront à la paix..


Ils reprirent leur route par travers la mer, silencieux mais sereins. Les flots avaient changés de couleur, présages sans doute d’une destinée nouvelle pour ces trois Atlantes.


Cairetan compris enfin pourquoi cette image, sans cesse présente dans ses nuits, revenait le hanter à chaque doute. Cette nuit là, alors que Syxi et lui atteignaient la citée suspendue dans les Clairières d’Arbor, il fixa la celte, et lui murmura :
« Artamir, je suis l’elfe, descendant d’Alcarin. J’ai toujours su cela… »


Sa voix semblait si faible, et pourtant si ferme.



« Nous devons redonner à Atlantide sa fierté et son équilibre. Les trois royaumes, unis, comme tels ils étaient, sous le règne d’ Artamir. Peut importe la manière d’y parvenir, le but doit être atteint. Ainsi nous pourrons libérer Artamir pour que l’ancien soit de nouveau.
Talyon Arda Atanalë sera son nom.»


Il s’assit, épuisé par les paroles prononcées.




Embleme des Talyons Arda Atanalë


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L'unification des Atlantes sous le culte d'Artamir est representée par une seule couleur, symbole de vie: le rouge. Il représente clairement la souffrance éprouvée par ce peuple mais aussi leur ancrage à la terre, leur racine.

Le symbole ornant la cape symbolise l'unification des trois royaumes atlantes, formant un tout, unis et parfaitement homogène.

Bien entendu le port de la cape est obligatoire par tous.




Comment devenir Talyon


Exclusivement réservé aux Atlantes, les Talyons sont là pour promouvoir, défendre et reconstruire l'empire Atlante et ses contrées d'origine.

Les postulants peuvent se manifester au près de chaque Talyon ou tout simplement par messager à Damoiselle Syxi, Damoiselle Bhubhull ou moi même.
Après une période d'essai d'une semaine, trois entretiens avec les différents Haryons ainsi que deux quetes, les postulants se verront reconnus comme atlante a part entière ou pas.

Une fois acceptés, les nouveaux membres devront jurer allégeance à Artamir ainsi qu'aux différents Haryons.

Si certains membres agissent contre la confrérie (FPK, HRP trop fréquent, non respect des règles du serveur, etc...) ils recevront un avertissement, redeviendront simple Atlante (rang 9) puis seront exclus s’ils récidivent.





Organisation des Talyons


Hierarchie de la confrérie

La confrérie est organisée comme l’était l’empire à l’origine. De type Pyramidal, mais avec une position de compétence et non de faits. Sachant que pour que la pyramide soit stable, il faut que chaque élément soit à sa place, aussi petite soit sa compétences et son savoir.
En tête de pont figure Artamir, notre divinité, suivent les trois héritiers, puis les différents maîtres en fonction du savoir et de leurs capacités (scribes, gardes, protecteurs, artistes, agriculteurs etc…)

Cette confrèrie est un empire, elle réprésente tout ce qui le constitue sans l’idée de domination tyrannique

Chaque Royaume a ses particularités, complémentaires à celles de son voisin.

Hibernia : royaume à la prodigieuse puissance de canalisation et de concentration de la magie pure, berceau de cette civilisation

Midgard : royaume de la force physique où les déistes font régner la magie élémentaire divine en maître, gardien du culte.

Albion : royaume le plus humain, Melange des peuples et des races donnant naissances à une autre forme de magie.



Enumération des rangs

0 Haryon tararan héritier de l’empereur : Applique ce qui lui semble juste en accord avec les deux autres héritiers

0 Haryon nolwë Héritier de la connaissance secrète : A la clé du savoir des anciens, et valide que les actes correspondent aux volontés des anciens

0 Haryon handelë héritier de la connaissance: Est chargée de l’application des rites et langues des anciens

1 Nolmo maitre du savoir : seconde les héritiers et doit connaître les us et coutumes pratiquées

2 Mellon diplomate : est chargé des relations inter confrérie

3 Cundo nolemë gardien du savoir: Maître de guerre ayant servi avec bravoure et capable de seconder le maître du savoir

4 Hérohra maître de guerre : Soit un protecteur soit un guerrier qui a accédé à force de volonté et de sagesse à la capacité de mener les troupes vers la renaissance de l’empire Atlante ou

4 Hèrcarmë maître artisan : soit un protecteur soit un guerrier qui a accédé à force de Patience à l’apogée de son art

5 Talyon Héro: suit la voix des armes, de la connaissance ou de l’art, et applique avec volontés les demandes des héritiers

6 Varno tararan Protecteur du roi : Guerriers ayant fait ses preuves, souhaitant évoluer vers le poste de héros ou de Maître

7 Macar guerrier : soldat repu au combat et à la maîtrise des armes, tout Orthar ayant acquis de l’expereince dans son domaine de predilection

8 Othar soldat, agriculteur, musicien, poete…

9 Atlante Personne reconnue comme atlante.
Last edited by Cairetan on 14 Nov 2006, 18:43, edited 1 time in total.
De retour!
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Fiona l'hibernienne
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Le Culte :


Midgard terre de lave hostile pour celui qui n’y voit que la lave et les cendres.

Bruenor sortit un parchemin qu’il avait écrit au fur et à mesure de ses voyages en Albion. Il avait répertorié des points précis, point de repos obligatoire sur ce désert chaud la journée et si froid la nuitée.
Ils prirent la direction du levant, passèrent par la forteresse pour prendre victuailles pour ne pas être dépourvus en route.

Le plein de nourritures fait, ils reprirent leur chemin. Nuls ne parlaient, tous réfléchissaient aux écrits.
Cairetan , perdu dans son passé, essayait de trouver le chemin qui l’avait conduit ici, les repères qui lui feraient comprendre toute l’ampleur de la tache qui les attendait.

Bhubhull, dont la monture avait l’habitude de faire ce que sa maîtresse lui disait, lisait ses notes sur les derniers écrits.
Syxi, regardait les étoiles, cherchant dans le firmament, les signes visibles qu’Artamir aurait pu laisser, en l’absence d’instrument, elle avait pour habitude de se repérer sur cette carte céleste.
Bruenor, ayant pris la tête du convoi, parlait à Fracasse.
La nuitée approchait, ils envisagèrent de prendre repos. Un temple non loin était répertorié, ils décidèrent donc que ce serait le lieu idéal.
C’était une sépulture et non un temple. Mais le défunt devait avoir importance puisqu’un âtre était construit. Ils posèrent pieds à terre, et s’approchèrent de l’entrée.
Une âme les regardait. Il était grand, serein, il les dévisagea un à un, puis s’écarta pour leur laisser passage. L’intérieur de la sépulture était tapissé de fresques, identiques à celles qu’ils avaient pu voir au temple.

Syxi passa la main sur les dessins, une créatures était représentée plusieurs fois, identique à chaque fois, donc la même à priori, et des triplets la complétaient. Toujours par trois. Elle se retourna vers le sarcophage. Sur le socle , usé par les vents qui s’engouffraient depuis sans doute beaucoup d’années.

Syxi appella Cairetan.

« Mon tendre, regardes ce ci.. » Elle indiqua une entaille « il semble qu’il faille un outil pour ouvrir ce ci... Qu’en penses-tu ? »

Cairetan posa la main sur l’entaille, et découvrit de nouveaux écrits.

Ana Settatle, Herusùrë, hôcirindë numëa
A Settatle, maître du vent, et sculpteur de l’ouest.

En dessous, ils pouvaient lire :

Gardien de la protection.

Syxi et Cairetan se regardèrent, puis sans se concerter, inspectèrent les murs à la recherche de signe.

En regardant chaque tapisserie, les ailes, qui étaient reproduites devaient avoir une signification. Regarder au delà du visible...Ils devaient apprendre cela..

Dehors Bhubhull s’appliquait à expliquer les rudiments de la langue à Bruenor. Celui-ci attentif, jetait des regards approbateurs à Fracasse.

Cairetan et Syxi se regardèrent. Où avaient ils déjà vue ses fresques , mise à part au Temple. Ils chercheraient. Syxi s’agenouilla, sortit un parchemin et prit en note ce qu’ils venaient de voir et surtout ce qu’ils n’avaient pas vu..

Ils retournèrent près du feu allumé par Bruenor.
Syxi et Cairetan parlèrent à leurs amis de leur ressenti, tous quatre se sustentèrent puis prirent repos, la route était encore longue.

Au soleil levant, ils remontèrent sur leur monture pour rejoindre le Delta Stygien, afin de prendre mer pour rejoindre Midgar. Les rives du Delta étaient ponctuées de temple à l’effigie de créatures animales. Syxi en pris note. Sans doute cela devaient avoir son importance…un jour..
Ils trouvèrent le dresseur de libellules et s’envolèrent pour ce Royaume de lave et de cendre.
En arrivant au port, ils demandèrent leur chemin à un nain. Glaydan les avait rejoin , ainsi que Djmonark et Kedelin.
Les seules indications données par les anciens étaient vagues. Au cœur du lac de feu semblait vouloir dire le centre, et le malin, sans doute l’antre du démon. Ils achetèrent une carte du royaume, puis regardèrent les cieux, ils prirent la direction qui semblait être la plus adéquate. Ils devaient éviter les mauvaises rencontres sur ce lieu peu connu pour eux.

Ils passèrent des ponts surplombant des rivières de lave. La chaleur collait leur armure, et les fatiguait.
Ils arrivèrent enfin devant des remparts immenses. Les symboles sur les portes présageaient de l’ôte du lieu.

Les portes étaient immenses. Ils entrèrent. Les murs se suivaient, formant un labyrinthe sans fin. Bhubhull prit les devant, se laissant guidée par son intuition, elle les mena vers une porte, tout aussi imposante que la première. Ils passèrent cette entrée et se retrouvèrent dans une court. La lave y coulait encore, et pourtant les cris d’une créature retentissait. Ils s’approchérent et vîrent une arachnide gigantesque , à la taille des lieux. Il leur fallait la combattre pour continuer leur route . Les dons de chacun leur furent utiles, et ils en vinrent à bout au prix de blessures .

Bhubhull lit à haute voix.



Artamir :

Màca engwë arwa nomërya yan rainë àna

Chaque chose a sa place pour que la paix soit.

Sinavë mas artanolmë ye oiencarmë Eruo
Ainsi l’unité des connaissances est la production perpétuelle de l’Unique.


Yan mànë tuvlyë rainë ar vorima anà nauva epë , nàrë ye amartorya

Pour que l’âme trouve paix et continue à être, le feu est son destin

Va erma martaya ana nà asto ar asto hlapuilya.
De matiere physique destinée à être poussière et poussière soufflée au tout.

Nén ye coi, ar coi varya
L’eau est vie, et vie protégée.

Cémi, ontari, lapselunga mas sùrë, rithil-Anamo
Terre, mère nourricière, ensemencée au grée des vents, centre du cercle du destin.

Vilya, hlap menelwa, ertaneldëAir, souffle divin, unité des trois

Ilquen canta salvanado Artamir
Tous formants Le Tout, Artamir.

Vél-terë engwë palya sàma ar ana nolemë
Voir au delà des chose ouvre l’esprit et donne savoir .

Ils se regardèrent, sans un mot, ils quittèrent les lieux, et prirent la direction d’Hibernia.
Ils leur fallaient mettre à l’abris les écrits, et publier leurs découvertes pour que chaque Atlante, puissent se retrouver en ces termes.

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Erunàmacil

Syxi et Cairetan attendaient depuis longtemps la sortie de Bhubhull, plongée encore une fois dans l'immense bibliothèque du royaume d'Avalon. Malgré l'impossibilité d'une seule seconde d'ennuie lorsque ces deux là étaient tous les deux, la dur et froide sensation du fauteuil en granit commençait à leur rappeler ce pourquoi ils étaient ici.
Ils décidèrent donc d'aller à sa rencontre.


Bhubhull avait pour habitude de s'assoir dans le coin le plus reculé de la bibliothèque. Un coin conçu pour une toute autre classe de rat que tous ceux que vous pourriez connaître en Avalon ou Atlantis. Elle pouvait passer des heures à étudier tout type de documents sans même voir le temps passer.
Lorsqu'ils arrivèrent a cet endroit, ils sortirent soudain leurs armes dans un grand cri d'effroi .

Bhubhull était là, à quelques mètres de son bureau, à quelques mètres du sol, en lévitation au dessus de tout. Ces yeux étaient fermés, et une phrase incompréhensible filait délicatement de sa bouche.
Au-dessous d'elle, sur la table, un énorme livre était ouvert, et une étrange lumière émanait
de celui ci.

Syxi se précipita sur le livre, et sa fermeture provoqua la chute Douloureuse de Bhubhull sur la malheureuse druidesse.
Bhubhull se releva en un instant, sans prendre conscience de la Celte sous les semelles de ses bottes de maille.

Elle hurlait d'une voie particulièrement stridente :


"Enfin! , Apres des mois de recherche sans résultat à m'arracher les cheveux, j'ai enfin la preuve ultime que tu es son fils Cairetan."

Cairetan, encore mué par la scène s'étant déroulée devant lui, prit une pause avant de répondre sur le ton de la plaisanterie.

"Il était lui aussi pourvu d'un corps disons....A rallonge?"

Syxi, s'étant relevée sans mal, eut du mal à déglutire. Bhubhull regarda Cairetan, et lui lança un regard amusé. Elle lui rétorqua ses paroles :

"Malheureusement pour toi, ça n'a aucun rapport physique avec notre défunt Empereur; C'est encore plus grandiose que ce que l'on aurait put imaginer...J'ai fait des recherches poussées sur la matérialisation du pouvoir accordé à ton père pendant son règne; et j'ai découvert qu' Artamir, aurait mis sa force dans une épée, que seul l'Empereur, ou l'un de ses héritiers aurait le pouvoir de maîtriser. Cette épée d'argent aux pouvoirs démesurés porterai le nom de "Erunàmacil" et aurai aidé ton père à rétablir la paix dans les royaumes."

Bhubhull releva alors le livre pour en montrer l'illustration à ces deux camarades. Ceux-ci, ouvrirent soudain la bouche, devant le dessin qu'ils avaient sous les yeux. On y voyait une armée entière de Gobelins noirs décimée, et un homme seul, au milieu de cette marre de sang gigantesque, levant une épée brillante au ciel...
Bhubhull dit soudain d'une voie convaincue:

"Voila le moment de rétablire l'ordre en Atlantide, de reformer l'Ertaneldë (unité des trois)"


Les trois compagnons, finirent de rassembler les affaires de Bhubhull, avant de partir pour la citée suspendu, seul lieu ou ils pouvaient dormir sur leurs deux oreilles. Bhubhull finit l'explication du mythe de "Erunàmacil".

"Il y a de cela plusieurs centaines d'années, ton père subit une très grosse défaite sur les rives d'Arbor. La moitié de ces troupes furent décimées en moins d'une minute par d'énormes ectoplasmes infernaux. La guerre durait depuis beaucoup trop longtemps, et le peuple n'avait déjà plus rien à manger depuis une saison, lorsque ton père décida d'implorer les faveurs d'Artamir.
Dans sa recherche d'amour et de paix, Artamir aurait traversé sa main avec l’épée de ton père, et transmit dans celle ci une partie de son pouvoir.
Il y apposa un sceau, symbole de sa grandeur et de sa toute puissance, pétrifiant sur l'instant quiconque essayerait de s'emparer de l'épée.
Cet arme divine en main, ton père aurait demandé à toutes ses troupes de se replier à l'intérieur des contreforts de la ville, serait monté sur Céléritée, son cheval royal, et serait parti seul, à l'assaut de la horde sauvage. On aurait entendu des cris d'effroi pendant 5 jours et 5 nuits après sa charge...Il serait revenu; son armure royale maculée de sang, mais sans une égratignure.
On dit qu'il garda le silence pendant les cinq jours qui suivirent son retour.
Quoi qu'il en soit, il prit la décision de briser l'épée, et descendit dans les forges royales, pour l'y faire fondre."


Cairetan et Syxi furent soudain abattus par la triste nouvelle qu'ils venaient d'entendre. Ils commençaient déjà à se demander alors la raison de cet empressement, lorsque Bhubhull les interrompit pour leur raconter la suite de l'histoire.


"La suite a été extrêmement difficile à trouver, et c'est essentiellement sur ce que je vais vous raconter maintenant que je travaille depuis des mois.
Lorsque ton père descendit à la forge, il fit sortir tout le monde pour se retrouver seul. Il sortit l'épée de son fourreaux, et la plongea dans le métal en fusion. L'étuve était incandescente, mais la lame se refusée à ne serait-ce que monter en température.
L'Empereur, soudain , vu le visage d'Artamir se former dans le liquide, et lui dit à peut prés ces paroles :



Artamir, ta quête de justice est maintenant terminée, tes actions passées feront ton futur, et ton futur sera symbolique de ta vie passée.
Je vais encore une fois acceptée ta requête, et libérer ma puissance de cette épée...
Mais en aucun cas elle ne pourra être détruite, Elle sera le symbole de la grandeur d'Atlantide et te représentera toi et ta famille, comme Héritiers du trône d'Atlantide, grand protecteur de peuple Atlante, et chevalier au service d'Artamir.
La destruction de l'épée était pour toi un moyen de calmer ta soif de puissance; je te libère de se fardeau....Vas...Elle n'est plus maintenant l'arme que tu as connue..."



Bhubhull reprit sur un ton normal pour poursuivre son histoire. Cixi et Cairetan étaient quand à eux, subjugués par l'épopée épique qui se métamorphosait dans leur tête en de multiples scènes détaillées. Cairetan se sentait de plus en plus proche de son père, et il ne cachait pas son impatience quand à la suite du récit. Bhubhull reprit donc:

"Si j'ai traduit la suite avec talent, ton père aurait enterré l'épée sous les décombres d'une maison, et tous les chevaliers qui connaissaient son secret mirent fin à leurs jours pour le garder à jamais.
On raconte aussi que même après sa désarcanisation divine, l'épée reconnue toujours son maître, et lui d'une lumière claire et pure au contact avec la peau d'un membre de la famille royale. Mais depuis son voyage pour l'enfouir à jamais, de nombreux recueils, faits par des oracles, parlent d'un "Héritier" porteur de l'épée de la Justice ramenant Atlantide à son apogée. Mais je n'ai pas encore traduit tous les textes, et des écrits ne concordent pas les uns avec les autres...
Si je traduis mot pour mot ce que raconte ces mages, ton père aurait scellé l'épée à l'endroit même où les trois royaumes s'unissent en énergie pure...La citée suspendu. Il aurait enterré l'épée sous les ruines d'une ancienne maison, sûrement détruite depuis...Les fouilles vont être très longues. Je vais essayer d'en savoir plus sur la position géographique de la maison en question.
Ca me semble être une maison du quartier Sud, et il y a énormément de chance qu'elle appartienne à ...ton ancienne nourrice...Une femme morte il y a des année, lorsque ton père t'as exilée pour te sauver...
J'ai de plus en plus l'impression que tout ce que nous sommes entrain de découvrire et d'accomplir était écrit depuis longtemps..."



Syxi et Cairetan, sans mot dire, finir la nuit sans dormir en scrutant le ciel, dans l'espoir d'une réponse, pendant que Bhubhull, entamée un nouvelle ouvrage....Syxi savait déjà depuis longtemps que la nourrice de Cairetan était la mère de Bhubhull...


Les Talyons avaient pris la direction de la Citée d’Aérus, comme à chaque rituel depuis leur découverte du culte. Bhubhull venait de leur faire compte rendu des dernières découvertes et de la quête en court. Les quatre éléments vénérés à chaque cérémonie se manifestèrent. Les recherches de L’Haryon Handelë étaient donc fructueuses, et c’est bien en Citée d’Aérus que se trouvait la solution. Il leur fallait maintenant trouver l’endroit détenteur de l’Erunàmacil.
Chaque maison fut inspectées aucun signe ne semblait vouloir se manifester jusqu’à cet endroit…Une demeure semblant identique aux autres et pourtant, le gardien présent était redoutable. Ihssan pris les devants et entama le combat, suivi par tous les Talyons présents. Le Gardien succomba aux coups après avoir infligé nombres de blessures aux atlantes.

Derrière sa dépouille, un aura de lumière entourait une stèle de marbre, Syxi, s’approcha et posa sa main sur la pierre. L4hHaryon Nolwë, habituée aux contacts invisibles, reçue en bénédictions les quatre éléments qui lui indiquèrent la voix a suivre.

Elle prit donc la tête des Talyons et retourna au centre de la citée, à la croisée des trois rayons, symbole de l’union des trois royaumes et donc de l’Empire.

Seul l’Haryon Tararan , Cairetan, pouvait être révélé par l’épée de son père
.

Cairetan s’approcha donc du cercle central, et bénit par la lumière divine, reçu l’épée, symbole de puissance et d’appartenance à l’empire atlante.

L’Erunàmacil pouvait enfin retrouver la main de celui qui pouvait la porter, indiquant ainsi aux mortels la descendance de l’empereur Atlante : Cairetan , Alcarinoy, Tararan des Talyons Arda Atanalë et d’Atlantide.
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Extraits du Journal de bord de Syxi



Sixième jar :

Ma rencontre avec Kanin en Caldey m’a appri que tout le peuple n’était pas porteur de l’emblème, il nous faudra donc être prudent. Les cicatrices laissées en ma chair par ces deux midgardiens noirs resteront à jamais.

Les jars passent, et les contacts avec le peuple d’Orethorne est de plus en plus difficile, l’arrogance de certain des leurs nous a poussé aux armes, aucun Talyon ne se laissera dominer. La mort n’est qu’une étape et Artamir veille. S’ils refusent l’affrontement, comme cela semble être le cas…Nous les traquerons.

Quinzième Jar de guerre :

Cela fait trop longtemps que la guerre a éclaté...Et depuis la prise de leur fort en Avalone, ils n’ont guere chercher à reprendre leur bien.
….

Trentieme jar de guerre :

L’un des nôtres s’est mépris lors d’une attaque sur un ennemi. .L’intervention d’un Esprit de Lumière semble avoir apaiser les âmes guerrières. Pourtant, cela ne me rassure pas. Les pressentiments que j’ai concernant Aérus semblent se confirmer. Depuis la découverte d’Erunàmacil, les lieux sont hostiles...Artamir avait raison…
……
La présence de Loth se fait plus pressente. Nous devons nous tenir prêts.
….
Notre dernier passage en Citée d’Aérus a été difficile. . Les blessures infligées par les gardiens de Loth sont profondes et nos forces trop faibles pour en venir totalement à bout, même si l’esprit Atlante est fort, et qu’aucun Talyon n’a faibli.
Il me faudra retourner vers Olofangu, et rejoindre les esprits des anciens pour comprendre.
…..
Loth a sans doute peu apprécié notre intrusion dans la Citée, la présence de ses enfants sur notre zone en Avalone en est le témoignage. Apres maintes assauts, il nous est impossible d’en venir a bout, La magie est trop forte pour nous simple mortels. Ils reviennent des qu’ils sont tous morts…
….
Seule l’union de tous les peuples pourrai en venir à bout...Mais sont ils prêts à se lier pour une cause unique et commune ?…

L’appel aux armes demander par le Tararan a été fructueux, et même si Loth a repris les lieu, nous savons que la solution est là .
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La guilde a maintenant un forum ! Pour plus de renseignement sur nous ou pour rejoindre notre guilde, inscrivez vous ici :

http://talyon-arda-atanale.fr-bb.com/

A bientot ;)
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Comme à chaque rituel, Syxi se rendait au temple de Maati, la citée d’Aerus lui étant toujours hostile. L’édifice n’avait rien perdu de sa splendeur passée.
Dréssé au couchant des Terres d’Atum, il restait le témoin grandiose de la qualité des artisans de l’empire Atlante.
Depuis sa décision de quitter sa place au seing des ténèbres, l’olofangu lui était de nouveau ouvert, Artamir lui avait laissé le choix, l’atlante retrouvait enfin ses marques.
A chaque élément vénéré, le voile se levait, les incantations se faisant de plus en plus puissantes. Quand enfin celle du feu fut à son apogée, l’Eru lui apparut, Fort, puissant comme jamais.

D’une voie claire il énonça :

« L’autre terre semble perdue, vous, atlantes devaient préserver votre terre. Refusez qu’il en soit ainsi en ce lieu. Peut importe les moyens, le but doit être atteint. Mais tu sais cela. »

Le visage d’Artamir lui sembla sage et détendu. L’aura flamboyant qui l’entourait donnait encore plus de poids à ses dires.

Elle convoqua alors ses frères. Ainsi rassemblés, elle enonça d’une voie posée :

« La guerre est toujours aussi présente, ils viennent en nos terre pour y prendre nos trésors alors qu’ils sont incapables de nos respecter dans les leurs. Je vous demande donc de protéger Atlantide du pillage de certain. »

Elle posa alors son regard sur Etar et Leilo.

« On ne peut laisser notre terre se faire piller sans réagir. Vous savez ce que vous avez à faire. »

Tous acquiescèrent et prirent la route.
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Artamir nous avait indiqué la voix à suivre. Les indications des anciens avaient été retrouvées sur les éléments, et nous avaient permis de prendre connaissances du lieu détenteur des prochaines volontés des anciens.
Apres de longues marches en Atlantide, nous avons enfin trouvé Vleck , marchant Sarazin, en terre d’Atum, qui nous a laissé ouvrir le coffre qu’il détenait depuis des générations.

Nous sommes donc en possession d’une coupelle en bois, d’un pilon et d’une liste d’ingrédients avec un mode opératoire. Ces écrits traduits nous portent à croire que cela permet la préparation d’une potion de guérison donc tous les maux mortels , de la chair et de l’esprit.
Il nous faut donc trouver ces ingrédients et préparer cette concoction.

"Traduction du parchemin :

Par cette potion, plus de maux, la sagesse portera à l’utiliser en ultime recourt.

1 Plume de phénix
3 gouttes de Venin d’arachnide
1 dent de viperine
5 goûtes de larmes de la veuve
1 goutte de sang atlante
15 gouttes de la rosée du matin
1 cœur d’ Edreryantis
1 goutte d’encre de Kraken



Porter à ébulition sur un feu de bois des gardiens de la forêt
Laisser refroidir une lune et un soleil

Filtrer le tout avec le pan d’un tissu d’ombre

Faire boire une goutte à celui que le mal ronge."
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Fiona l'hibernienne
Demi-Dieu
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Unread post by Fiona l'hibernienne »

Placardées à l'entrée de chaque royaume Atlante, on peut lire:
A toutes personnes circulant en Atlantide:

Nous, Talyons Arda Atanalë,
demandons le respect de la terre que vous foulez.

Toutes personnes hostiles au respect de cette terre et au maintient de nos regles plieront et se verront bouter hord de notre continent.

La Terre appartient aux Atlantes, et à ceux qui la respectent.
Aucune intolérance de race ou de religion n'est admise.

Tout Acte a des conséquences. Nos ennemis ne seront pas acceptés en Atlantide et seront reconduit aux frontieres.

Ne pas respecter un peuple revient à ne pas respecter leur origine et donc leur terre.


Syxi Haryon Nolwë des Talyon Arda Atanalë."
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