Il était une fois une île ou s'était regroupés des exilés aux yeux bridés et aux cheveux noirs. Bien que ces habitants vivaient paisiblement, ils étaient persécutés par un groupe de pirate nordiques venant chercher un impôt ,qu’ils créèrent, a tous les changements de saisons. Bien sûr, beaucoup tentèrent de résister, mais en vain, ils finissaient soit brûlés vif, soit rabaissés au rang d’esclave. Le chef de ces pirates, Alix, qui comme tous ceux de son espèce, pillait, violait, et mettait a sac des villes ou des villages sans aucunes raisons eu malencontreusement un fils après avoir violé plusieurs femmes de paysans qui refusaient de payer leur impôt. Bien qu'il n'en sache rien, sa mère décida de l'élever. Son mari tenta de le tuer après l'avoir su, mais sa femme réussit à le convaincre de le garder. Fort heureusement pour eux, personne ne leur posa de questions sur l'île.
Une fois l'enfant né, ses parents l'appelèrent Otawa. Il ressemblait plus a son père qu'à sa mère, mais il émanait de lui une aura sombre, très sombre. Il vécu comme tout enfant, a l’école, il était plutôt aisé pour les calculs, les manipulations et les effort physiques, difficile en histoire et en langues. Jusqu'à ce qu'un jour...
Il faisait nuit bientôt depuis une heure, l'obscurité avait pris le dessus sur la lumière. L’air frais du soir se faisait sentir et plus personne ne traînait dans les rues. Or mis un personnage a capuche accompagné de trois autres hommes, tous de grande taille. Ils se dirigèrent vers une petite maison bâtie en bois et en toile. L'étrange homme capuchonné frappa a la porte.
Homme « d’une voix forte »: Ouvrez !
Rien ne se passa.
Homme « criant plus fort »: Au nom d'Alix, je vous somme d'ouvrir !
Une lumière s'alluma, puis une femme, plus très jeune, vint ouvrir au quatre personnes. Elle était maigre, abordant de longs cheveux blanchis avec l’âge et son visage ridé.
Femme: Bonsoir, pirates, que nous veux le seigneur Alix?
Homme: Il vient récupérer son dû.
Femme: Mais nous avons déjà payé à la dernière saison, et que je sache, les pluies ne sont pas encore tombées.
L'homme étrange émit un petit rire sournois. Il enleva sa capuche, découvrant un visage cicatrisé, des dents jaunes et des cheveux blond. C'était un grand viking. Il poussa la femme qui s’étala par terre. Entrant dans la maison, il observa les alentours, puis il fît signe aux trois pirates de faire le tour afin que personne ne s'échappe.
Homme « prenant un air amusé »: Il ne veux pas que vous payer, mais il vient chercher son fils.
Femme « en colère »: Non ! Cet enfant est a moi ! Il n'a pas le droit de me le reprendre !
Homme « étonné »: Que dis-tu femme? Mon maître a tous les droits, si il veut récupérer son fils, il l'aura !
Femme « en colère »: Partez ! Part...
L'homme sans hésitation, sans aucun mot, trancha la gorge de la femme rapidement. Il émit un sourire sadique et satisfait.
Homme « d’une petite voix »: Tu parle trop.
Puis il fouilla la maison, sans rien trouver. Un des pirates entra, et se dirigea vers lui.
Pirate « criant »: Nous les avons trouvés, le père et le fils, ils courent sur la plage.
Homme: Et bien ! Qu'attendez vous pour les rattraper !
Pirate: Les deux autres les poursuivent déjà.
Homme: Attendons les ici.
Plus loin, sur la plage. Le père et le fils, épuisés et conscient qu’ils ne pouvaient pas semer leurs adversaires s’arrêtèrent la, au milieu du sable. Entre la forêt et la mer.
Pirate: Donne-nous l'enfant, et tu auras la vie sauve !
Paysan « essoufflé »: Jamais, vous devrez me tuer !
Il prit son enfant dans ses bras et le fort serra contre lui.
Fils « d’une voix effrayée »: Père, que me veulent-t-ils?
Aucune réponse, quand l'enfant leva la tête et regarda son père, il vit une flèche planté dans son crâne, puis le corps tomba a terre. Terrifié, l’enfant resta figé la.
Pirate : Allez, viens petit !
Les deux pirates s'emparèrent de lui, le ramenant a sa maison, afin de retrouver leurs compatriotes.
Pirate: Nous l'avons !
Homme « d’un air satisfait »: Très bien, rentrons.
Pirate : Et pour les corps ?
Homme : Les habitant d’ici s’en chargeront très bien !
Il faisait encore nuit quand les quatre hommes partir sur une embarcadère avec l'enfant, en direction de...l"inconnu.
Pendant le trajet, Otawa resta silencieux, n'osant et ne pouvant parler, après avoir vu son père mourir ainsi, il était devenu comme "muet". Puis ils montèrent à bords d’un grand bateau viking, un de ces Dakar, mais celui la était plus grand qu'un château, il se trouvait la au milieu de la mer.
Homme: Enfin ! Dites au capitaine que nous somme revenus !
Un pirate partit quelque part, sur le bateau géant.
Otawa en profita pour observer le bateau. Des hommes s’affairaient ici et la, certain nettoyait le pont, d’autre mangeaient sur une grande table. Puis le pirate revint accompagné d'un autre homme. Il était moyen, jeune, et bien habillé, il était vêtu d’une cape bleu marine, avec une touche de gris et des contours d'un or très noir. Arrivé a leur hauteur, il regarda le petit, avec un regard dur.
Alix: Te voila toi ! Quel est ton nom !?
Homme: Il s'appel Otawa, d'après ma source au village.
Alix « irrité »: Qui t'a demandé de parler toi ! Retourne voir tes imbéciles de gardes !
Homme: Bien monsieur.
Alix: J'ai besoin de toi mon petit, tu es mon 5eme fils, tu le savais? Mais malheureusement pour tes prédécesseurs, ils sont tous morts.
Alix regarda l'enfant droit dans les yeux, celui ci lui rendit son regard, le fixant sans relâche. Puis il se prit une bonne claque.
Alix « amusé »: Tu apprendra les bonnes manières d’ici, en attendant soit sage.
Les années passèrent, Alix avait confié son fils a des maîtres entraîneurs, il fût tout de suite clair qu'il était doué pour l'assassinat, contrairement à son père qui était un guerrier. Otawa, bien qu'ayant accepté de se soumettre à la piraterie, se jura un jour de tuer son perte pour lui avoir volé la vie qu'il menait avant. A l'âge de 15 ans il avait déjà tué quelques dizaines de personnes, sans éprouver aucunes émotions. Il deviendrait un grand pirate, d'après son père. Participant a tous les pillages auxquels il pouvait, afin d'accroître son expérience du combat, il se forgea une renommée parmi ces brigands de la mer, on le surnommait « l’éclair bleu » en raison de sa rapidité a tuer ses victimes, qui n’avaient le temps que de voir la couleur de ses yeux d’un bleu pur.
Puis le jour vint, ou il était enfin prêt, le jour ou il était devenu plus puissant que son père, il venait tout juste d'avoir 21 ans. C’est l’age auquel chacun des fils d’Alix ont participé a un test, avant lui. Ce test consiste a affronter son entraîneur personnel dans un combat a mort. Bien sur il gagna, bien au dela des espérances de son père. Une fois le combat finit il se dirigea à son habitude vers sa cabine. Préparant tout ce qui lui serait nécessaire pour son assassinat mais aussi pour sa fuite. Haches, vivres, poisons, argent, etc...
Otawa: Enfin, je vais pouvoir me libérer de mes chaînes !
Il partit sur le pont, et alla vers la cabine du capitaine. Un garde se tenait devant et a coté se tenait quelqu'un, c’était l'homme qui était venu le chercher, ou plutôt le capturer quand il était petit.
Homme: Otawa, tu viens voir le capitaine?
Otawa: Ecarte toi de mon chemin ou je te tue.
Homme « moqueur »: Ha Ha ! Voyons tu n'es pas sérieux !
Otawa le fixa d'un regard noir, mais l'homme ne bougea pas.
Homme « d’un air sérieux »: Ne fais pas ce que tu pourrait regretter, si tu veux voir ton père, il faudra attendre il est très occupé pour l’instant. Alors re...
Otawa « exaspéré »: Trop tard.
Toujours aussi impatient, il n'attendit pas plus. Il trancha la tête du garde. Puis se tourna vers le viking, celui ci, par réflexe sortit son épée et porta un coup bien placé et rapide.
Otawa: Trop lent.
Otawa esquiva la lame, et coupa le bras du viking. Il ne cria pas, mais tomba simplement a genoux.
Homme: Tu es devenu très fort, c'est bien, mais tu n'échapperas pas a toute une légion de pirate. Que compte-tu faire maintenant?
Otawa: Tuer mon père, et si il le faut tout l'équipage, ce n'est pas ça qui m'arrêtera.
L'homme mourut peu après, sous l'effet du poison.
C'est alors qu'Otawa rentra dans la cabine. Sur un fauteuil était assis son père, celui qu'il détestait tant.
Otawa: L'heure de ta rédemption est arrivée.
Alix: Je t'attendais, tu as déjà fait couler le sang...un de plus ou un de moins, cela importe peu. Tu sais, ton destin ne sera pas différent du mien, nous sommes pareils.
Otawa « énervé »: Non, tu es un pathétique pirate, et moi j'ai encore toute une vie a construire, et elle ne sera pas comme la tienne.
Alix: Si tu le dis, du moins elle sera similaire, tu tueras encore et encore.
Otawa « énervé » : Trêve de bavardage; finissons en !
Tous deux commencèrent à se battre, enchaînant des coups précis, mais Otawa esquivait ou parait la plupart des coups, ce qui n’entraîna que de légères coupures. Comparé a son père qui lui endurait de lourdes blessures, sans pour autant le ralentir. C’était un guerrier, il en fallait plus pour le tuer. L'issue du combat semblait évidente, Alix allait tôt ou tard mourir du poison qui coulait maintenant dans ses veines.
Otawa enchaîna une suite rapide de coups, la plupart arrêtés par l’immense épée d’Alix.
Alix : C’est tout ce que tu peux faire ? Voyons, tu es capable de mieux !
Otawa : Peu importe le nombre de fois que je te toucherais, tu mourras de mon poison. Un seul coup suffit. Le reste n’est qu’un simple divertissement.
Alix : Il faudra plus qu’un poison, même créer par un maître, pour me tuer ! Tu devras me priver de toutes mes fonctions vitales si tu veux gagner.
Otawa : C’est ce que nous verrons.
Mais il se passa quelque chose d'inattendu, un éclair frappa le bateau, puis un autre et encore et encore. Le feu commençait envahir l'immense bâtisse et l'alarme sonna.
Alix et son fils continuèrent le combat dehors. Alors qu'Otawa se préparait a frapper, un marteau écrasa la tête de son père. Ce fût si soudain que, surpris et fâché, Otawa poussa un cri de colère.
Otawa « en colère »: Qui a osé tuer ma proie !?
Inconnu: Ta proie? Petit, qui es-tu?
Un nain se trouvait derrière le corps d'Alix, habillé d’une magnifique maille avec à la main un gros marteau.
Otawa: Je suis le fils de celui que vous venez de tuer, et vous aller subir le même sort !
Inconnu: Je vois, tu es donc de cette espèce, nous somme venus vous exterminer.
A vrai dire, Otawa, trop préoccupé a combattre, n'avait pas remarqué que le bateau s'était fait abordé par toutes sortes de guerriers, certain lançaient même des sorts. C'était la panique, les pirates se faisaient éliminés à vue d’œil.
Otawa: Ca m'est égal, je n'appartient plus a cette bande de mécréants.
Inconnu: Dans ce cas, je ne vois pas pourquoi je te tuerais. Part avant que tu ne te fasse tuer par accident.
Otawa « surpris »: Que...
Mais le nain disparu dans un nuage de poussières, se volatilisant on ne sait ou, au cœur de la bataille peut être.
Otawa: Je suis libre.
C'est tout ce qui lui importait, son père mort, il n'avait plus qu'à vivre sa vie. Mais avant de partir, il décida de prendre une récompense, volant la cape revêtit par son père depuis si longtemps. Apres l'avoir attachée, il se sentit envahir par une puissance, de la magie certainement. Il passa a coté des cadavres, personne ne faisait attention a lui, il passa même devant un assaillant, mais ce dernier ne le vit pas. Que se passait-il?
Peu importe, Otawa pris un canot, et commença a ramer, vers ou? Vers le premier endroit ou il rencontrerais des gens qui lui permettrais d’exercer son métier. Encore lui faudrait-il les trouver. Il tuerais tous ceux qui tenterais de lui gâcher sa nouvelle vie, et puis après tout c'était un pirate, un tueur, pourquoi se gênerait-il ?. Son but était a présent de découvrir de nouvelles choses, de se créer une nouvelle vie dont il ferait ce qu'il voudrait et qu'il pourrait changer a tous moment. Ainsi il partit, ramant jusqu’à trouver une terre...
[BG] Otawa
Il faisait froid, j’étais fatigué d’avoir tant ramé. Mais je pouvais m’estimer heureux de ne pas avoir rencontré de tempête en mer. Il me fallut une bonne heure avant de pouvoir apercevoir entre les brumes, un petit coin de terre. Plus que décidé d’y aller, je me dépêchait de la rejoindre.
Ce n’est qu’une fois a terre que je pris un peu de temps pour reprendre mon souffle, et observer les alentours. J’étais sur une plage, il faisait encore jour, mais je n’avais pas encore remarqué que je mourrais de faim. Ainsi je me décida à faire une petite pause, allant chercher mon sac de vivres, je pris le temps de me rassasier .
Une fois ceci fait, je pris soin de laisser mes affaires dans le canot, n’emportant avec moi que mes arme, et la totalité de mon argent. Je partis en quête d’une quelconque taverne ou je pourrais passer la nuit. Il n’était pas question que je campe dehors, qui sait quels sont les dangers que garde cette terre. J’enfilais ma capuche, cachant au maximum mon visage. Moins je me ferais remarqué, mieux ce sera.
Malgré la fatigue, je me trouva encore de la force pour marcher. Je fis seulement quelques pas, et me retrouva en face d’un troupeau d’éléphant géants, avec de plus longues défenses.
Otawa : Bon sang ! Qu’est ce que ces créatures !
Je pris soin de contourner les bêtes, regardant autour de moi, guettant le moindre danger. La plage s’étendaient sur des kilomètres a vue d’œil, en sortir paraissait plus raisonnable. Regardant a ma gauche j’aperçus un cheval avec dessus, un cavalier. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je fut content de le voir.
Otawa « criant » : Ola ! Vous sur votre cheval !
Il s’arrêta net. Me fixa un instant puis il se décida a parler.
Inconnu : Bonjour aventurier !
Il était grand, bien bâti et coiffé un peu comme un viking, a la différence qu’il portait un kilt, comme dans les légendes que j'avait lu dans mon enfance.
Otawa : Vous êtes un être de la lumière ?
Inconnu : Ma foi, on peut voir ça comme ça. Mais dites moi, quel est votre nom ?
Je me dépêcha d’inventer un nom au hasard, cela faisait parti de mon entraînement.
Otawa : Je me nomme Ulrik. Je suis nouveau sur ces terres, et je cherche une taverne, afin de me reposer. Seriez vous assez aimable de m’indiquer le chemin ?
A première vue, il semblait être convaincu que je ne lui poserais pas de problème, ce qui n’était pas vraiment faux, du moment qu’il se contentais de faire ce que je lui demandais.
Inconnu : Ce sera avec plaisir Ulrik ! Monter donc a cheval !
Il me tendit une main et me hissa sur le dos de son cheval. Nous étions partis au galop. Bientôt je pu apercevoir une grande cité, aux remparts blanc, il m’amena devant l’entrée.
Inconnu : Je dois vous laisser ici, d’autres affaire m’attendent. Entrer dans Avalon, vous devriez trouver une taverne assez facilement, cependant faites attention aux brigands qui rodent dans les coins sombres de cette cité. Ils pourraient bien vous débourser.
Otawa : Ce n’est pas un problème, je m’en occuperais moi-même. Merci de votre collaboration.
Inconnu : Mais de rien ! A une prochaine peut-être jeune aventurier.
Otawa « d’une voix presque éteinte »: Non je ne pense pas que nous nous reverrons.
Et le cavalier partit, soulevant la poussière du sol. En chemin j’avais vu toutes sortes de créatures, certaines dépassants mon imagination. Cette univers est incroyable !
Je remarquais les postes de gardes, ils n’étaient pas beaucoup, mais a mon avis ils devaient être bien entraînés. Mieux ne valait-il pas les chercher. J’entrais dans la cité lorsque qu’une chose attira mon attention, une jolie femme apparue au coin de la rue, j’étais captivé. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu de femme d’une telle beauté. Mais reprenant mes esprit le plus vite possible, car le temps n’était pas a ça, je vis une taverne. Sans prendre le temps de regarder le nom, je me glissa a travers la porte d’entrée.
Tavernier : Bonsoir monsieur ! Bienvenue !
Je n’avais même pas vu la nuit tomber, tous ces évènements s’étaient déroulés si vite ! Je pris un air abrutis, histoire de me faire passer pour un autre.
Otawa « d’un air un peu abrutis »: B’soir !
Tavernier : Vous désirez ?
Otawa : N’chambre, v’ec un peu d’vin et d’la nourriture ! Tout c’la dans une d’vos meilleures suite.
Tavernier : Bien bien, cela fera deux pièces d’or !
Je sortis cette modique somme de ma bourse et la tendit à l’homme.
Tavernier : Erika, veux-tu bien conduire monsieur dans sa chambre !?
Erika : Tout de suite. Suis moi bel homme.
Je la suivis d’un pas discret, comme a mon habitude. Nous montèrent deux étages, et elle s’arrêta devant une porte, un numéro était inscrit, le vingt-quatre.
Erika : C’est ici, si vous désirez autre chose, vous savez ou me trouver.
Otawa : Non merci ça ira.
Erika : Votre commande arrive tout de suite, le temps que vous vous installiez.
Elle repartis, je lui jetait un coup d’œil, elle était pas mal, mais j’étais fatigué. Mes yeux me piquaient de plus en plus. Je rentrais dans la chambre et pris le soin de l’inspecter. Une vue sur la rue, un grand lit, une table, une baignoire, et tout ce que l’on peut trouver dans une suite de noble. Je ne me dévêtis pas tout de suite, attendant le repas qui d’ailleurs ne tarda pas arriver. Une servante frappa a la porte et me l'apporta. Elle repartis sans un mot.
Une fois que j’eu fini, je ne tarda pas a me coucher. J’avais bien mérité une bonne nuit de sommeil...
Ce n’est qu’une fois a terre que je pris un peu de temps pour reprendre mon souffle, et observer les alentours. J’étais sur une plage, il faisait encore jour, mais je n’avais pas encore remarqué que je mourrais de faim. Ainsi je me décida à faire une petite pause, allant chercher mon sac de vivres, je pris le temps de me rassasier .
Une fois ceci fait, je pris soin de laisser mes affaires dans le canot, n’emportant avec moi que mes arme, et la totalité de mon argent. Je partis en quête d’une quelconque taverne ou je pourrais passer la nuit. Il n’était pas question que je campe dehors, qui sait quels sont les dangers que garde cette terre. J’enfilais ma capuche, cachant au maximum mon visage. Moins je me ferais remarqué, mieux ce sera.
Malgré la fatigue, je me trouva encore de la force pour marcher. Je fis seulement quelques pas, et me retrouva en face d’un troupeau d’éléphant géants, avec de plus longues défenses.
Otawa : Bon sang ! Qu’est ce que ces créatures !
Je pris soin de contourner les bêtes, regardant autour de moi, guettant le moindre danger. La plage s’étendaient sur des kilomètres a vue d’œil, en sortir paraissait plus raisonnable. Regardant a ma gauche j’aperçus un cheval avec dessus, un cavalier. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je fut content de le voir.
Otawa « criant » : Ola ! Vous sur votre cheval !
Il s’arrêta net. Me fixa un instant puis il se décida a parler.
Inconnu : Bonjour aventurier !
Il était grand, bien bâti et coiffé un peu comme un viking, a la différence qu’il portait un kilt, comme dans les légendes que j'avait lu dans mon enfance.
Otawa : Vous êtes un être de la lumière ?
Inconnu : Ma foi, on peut voir ça comme ça. Mais dites moi, quel est votre nom ?
Je me dépêcha d’inventer un nom au hasard, cela faisait parti de mon entraînement.
Otawa : Je me nomme Ulrik. Je suis nouveau sur ces terres, et je cherche une taverne, afin de me reposer. Seriez vous assez aimable de m’indiquer le chemin ?
A première vue, il semblait être convaincu que je ne lui poserais pas de problème, ce qui n’était pas vraiment faux, du moment qu’il se contentais de faire ce que je lui demandais.
Inconnu : Ce sera avec plaisir Ulrik ! Monter donc a cheval !
Il me tendit une main et me hissa sur le dos de son cheval. Nous étions partis au galop. Bientôt je pu apercevoir une grande cité, aux remparts blanc, il m’amena devant l’entrée.
Inconnu : Je dois vous laisser ici, d’autres affaire m’attendent. Entrer dans Avalon, vous devriez trouver une taverne assez facilement, cependant faites attention aux brigands qui rodent dans les coins sombres de cette cité. Ils pourraient bien vous débourser.
Otawa : Ce n’est pas un problème, je m’en occuperais moi-même. Merci de votre collaboration.
Inconnu : Mais de rien ! A une prochaine peut-être jeune aventurier.
Otawa « d’une voix presque éteinte »: Non je ne pense pas que nous nous reverrons.
Et le cavalier partit, soulevant la poussière du sol. En chemin j’avais vu toutes sortes de créatures, certaines dépassants mon imagination. Cette univers est incroyable !
Je remarquais les postes de gardes, ils n’étaient pas beaucoup, mais a mon avis ils devaient être bien entraînés. Mieux ne valait-il pas les chercher. J’entrais dans la cité lorsque qu’une chose attira mon attention, une jolie femme apparue au coin de la rue, j’étais captivé. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu de femme d’une telle beauté. Mais reprenant mes esprit le plus vite possible, car le temps n’était pas a ça, je vis une taverne. Sans prendre le temps de regarder le nom, je me glissa a travers la porte d’entrée.
Tavernier : Bonsoir monsieur ! Bienvenue !
Je n’avais même pas vu la nuit tomber, tous ces évènements s’étaient déroulés si vite ! Je pris un air abrutis, histoire de me faire passer pour un autre.
Otawa « d’un air un peu abrutis »: B’soir !
Tavernier : Vous désirez ?
Otawa : N’chambre, v’ec un peu d’vin et d’la nourriture ! Tout c’la dans une d’vos meilleures suite.
Tavernier : Bien bien, cela fera deux pièces d’or !
Je sortis cette modique somme de ma bourse et la tendit à l’homme.
Tavernier : Erika, veux-tu bien conduire monsieur dans sa chambre !?
Erika : Tout de suite. Suis moi bel homme.
Je la suivis d’un pas discret, comme a mon habitude. Nous montèrent deux étages, et elle s’arrêta devant une porte, un numéro était inscrit, le vingt-quatre.
Erika : C’est ici, si vous désirez autre chose, vous savez ou me trouver.
Otawa : Non merci ça ira.
Erika : Votre commande arrive tout de suite, le temps que vous vous installiez.
Elle repartis, je lui jetait un coup d’œil, elle était pas mal, mais j’étais fatigué. Mes yeux me piquaient de plus en plus. Je rentrais dans la chambre et pris le soin de l’inspecter. Une vue sur la rue, un grand lit, une table, une baignoire, et tout ce que l’on peut trouver dans une suite de noble. Je ne me dévêtis pas tout de suite, attendant le repas qui d’ailleurs ne tarda pas arriver. Une servante frappa a la porte et me l'apporta. Elle repartis sans un mot.
Une fois que j’eu fini, je ne tarda pas a me coucher. J’avais bien mérité une bonne nuit de sommeil...