[Bg]Karine

[Shalika]

La mort est un phénomène inexpliqué me direz-vous, ceux qui prétende ceci sont sûrement ceux qui n’ont encore jamais tombé face à face avec elle.
La mort ne s’affronte pas, malgré vos efforts s’elle décide de vous emmener avec elle, elle vous emmènera. Elle se nourrit de votre souffrance et de votre supplice, votre peur lui donne la force de continuer son chemin emportant d’autres victimes où elle avait décidée que leur heure était enfin arrivée, cette heure de cauchemar, de douleur. Aucune culpabilisation à emmener les âmes de pauvres innocents, rien ne l’arrêtera, même si vous vous battez, si votre heure était venue, vous alliez la rejoindre là où elle décidait de vous envoyez; enfer où paradis.

Nous sommes ici en enfer depuis la naissance et la mort ne peut nous emporter que vers le paradis, la source de l’allégation de nos souffrances. Vous me direz que la mort est cruelle alors qu’elle ne fait que nous réveiller d’un rêve sans fin.

Ma mère avait l’habitude de me répéter cette histoire, si on peut appeler ça comme cela quand j’étais toute petite. Elle avait prit comme habitude de déposer la lame de sa dague dans mon cou en appuyant légèrement pour me faire sentir la mort. Elle faisait partie d’une secte où l’on y faisait croire des choses irréelles, mais à mon grand malheur je ne m’en suis rendue compte que trop tard.
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La nuit venait de tomber, le ciel était recouvert de nuage on ne pouvait voir les étoiles, si on en apercevait une on pouvait s’en réjouir et en profiter pour faire un vœux. La pluie tombait sur le pavée et par les fissures qu’il y avait sur le toit de la maison l’où on habitait. Mon père était mort quand j’étais toute jeune, ma mère était amoureuse de lui, elle aurait tout donnée pour lui, jusqu’à ce qu’une nuit, un homme débarqua et se précipita dans notre maison, ma mère et moi c’était réfugiée au grenier, on ne voyait rien mais on pouvait entendre mon père hurler, moi, je pouvais sentir la pluie se mélanger à mes larmes de désespoir. Ma mère, était là, à m’appuyer sur la bouche pour que je n’y sorte aucun son, elle avait peur et savait ce qu’il allait arriver, je pouvais le savoir sans qu’elle le dise puisqu’elle me faisait mal en me serrant. Quand on entendit la porte se refermer, Kalisha (ma mère) me poussa contre le mur puis accouru jusqu’à mon père qui était étendu par Terre, elle poussa un cri et s’avança vers moi qui l’avait suivie, Kalisha me regarda de ses beaux yeux bleus remplis de larmes puis s’écria :

-C’est Ta faute tout ça, on était heureux moi et ton père sans toi rien de tout cela ne serait arrivé.


Depuis se jour, Kalisha avait disjonctée, celle que j’avais connue, la mère attentionnée, douce, qui aimait la vie, n’était plus. Elle me racontait toutes sortes d’histoires parlant de Lucifer, de la mort, on pouvait voir en elle sa soif de vengeance mais celle-ci a tout simplement préférée se donner à la mort. Je me souviendrai cette nuit toute ma vie.

Il faisait encore claire dehors, les oiseaux chantaient, et les enfants jouaient toujours dehors, on pouvait entendre leur rire…ils semblaient si heureux. Ma mère m’avait raconter cette histoire parlant de la mort encore une fois, mais cette fois-ci Kalisha ne déposa pas la lame de sa dague contre mon cou, elle l’avait fait contre le sien, je croyais qu’elle voulait seulement montrer quelque chose, mais à la fin de l’histoire, elle l’a fait…j’étais la couchée dans mon lit, je m’étais endormie sur l’histoire, mais quand je m’étais réveillée aux petites heures du matin et que je voulu la réveillée…je vis une marre de sang; elle c’était tuée, sans aucune autre parole que la mort, pas de je t’aime ni rien, j’était en dépourvue, je sentais mon sang se figeait dans mes veines, je ne savais pas si c’était de la tristesse ou du soulagement, c’était ce qui m’effrayait


Et le pire reste à venir!