Contes et légendes Elfiques

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Likine
Billou
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Contes et légendes Elfiques

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Je me souviendrais toujours des moments passés au coin du feu à écouter ces histoires. Il ne nous avait jamais donné son nom, moi et les autres enfants de mon age avions décidé de le nommer Olmïr du nom d’une de ses histoires. C’est cette histoire que je vous conterai ce soir.
Cette histoire date d’une époque bien lointaine, l’époque où les Elfes ne se mélangeaient pas avec les autres peuples, qu’ils considéraient tristement inférieur.
Les noms des lieux sont ceux qu'avaient donnés les Elfes à l’époque, et je serais bien incapable de faire la concordance avec ceux que les hommes ont choisis pour nous aujourd’hui.

Olmïr

Connaissez-vous l'histoire d’Olmïr ?

Olmïr quitta un jour sa ville natale pour partir à la découverte du monde. C'était un Elfe courageux et juste, mais il avait une tare impossible à surmonter pour un natif du Leto: il n'était ni télépathe, ni magicien. Olmïr avait l'âme d'un poète et passait de nombreuses heures à contempler la beauté d'Iris dans le ciel, rêvant en secret des contrées fabuleuses que l'on trouvait, selon les légendes, à la surface de la lune. Son plus grand rêve aurait été de pouvoir partir tout là haut, seul, loin des moqueries de ses pairs qui ne voyaient en lui qu'un demi-letoïde.

Il entendit un jour parler du lointain Kato. Un groupe d'apprentis magiciens se moquait des katonais qui n'étaient pas du tout doués dans l'art si prisé de la sorcellerie, et qui n'étaient même pas de vrais Elfes puisqu'ils n'étaient pas télépathes! Ce jour là, Olmïr comprit qu'il y avait sur la planète des êtres comme lui, et qu'il n'était pas un cas isolé. Il en pleura de joie, veillant à ce que les autres ne le voient pas car un Elfes ne devait pas pleurer. Sa résolution était prise: il s'enfuirait d'ici, il quitterait ces terres qui n'étaient pas faites pour lui, à la recherche de vallées plus accueillantes.

Ainsi, il laissa un beau matin le Leto derrière lui, désireux de rencontrer enfin des êtres normaux, non imbus de leur propre puissance, et qui ne le rejetteraient plus comme un demi- Elfe. Il n'aimait pas le froid, c'est pourquoi il entreprit de descendre vers le Sud du Springar, plutôt que vers les monts glacés du Nato.

Il voyagea pendant deux éons. Parti de Tanglebläd, il traversa tout le Leto à pieds, demandant l'hospitalité pour la nuit aux gens qu'il rencontrait ou s'endormant sous le regard bienveillant d'Iris, à la belle étoile.

A Kjell-La-Rouge, là où s'arrête le Leto et où commencent les Terres-Sans-Maîtres, il s'arrêta un temps. Il écrivit de nombreuses chansons qu'il interprétait lui même le soir dans les tavernes, pour gagner un peu d'argent. Il lui fallait en gagner assez pour acheter une monture, sans laquelle il n'aurait pu continuer son voyage. Il travailla intensément, et bon nombre de chansons populaires encore entendues par delà les plaines auraient été écrites de sa main. Il serait notamment l'auteur de La Ballade d'Iris, dédiée à une femme à la peau bleue qui aurait pendant cette période été son amante et sa muse.

Il quitta ensuite Kjell-La-Rouge et poursuivit sa route vers le Sud. On ne sait rien des périples qu'il vécut pendant les années qui suivirent.

Un beau jour il finit par arriver à Shanya-Vitalis. Il trouva la ville si belle, l'endroit si charmant, les gens si chaleureux, qu'il se dit qu'enfin son voyage était terminé, qu'il avait trouvé l'endroit qu'il cherchait, qu'il pouvait s'installer là jusqu'à la fin de ses jours.

Il proposa ses services aux Firefinn, qui à l'époque régnaient à Shanya. Il y vécut un moment, enseignant aux filles du château (et à tous les hommes qui le désiraient, mais ils étaient peu nombreux) l'art du chant, de l'écriture et de la poésie. Il fut beaucoup respecté pour cela. Ses talents étaient ici appréciés, et ne faisaient plus de lui un paria. Lointaines étaient les moqueries du Leto! On l'appelait alors Maître Olmïr.

Mais un jour sa vie bascula.

Ayant entendu parler de la luxuriance et de la beauté de la Forêt Stellaire, il décida un matin d'aller s'y promener afin d'y puiser l'inspiration propice à la création. L'endroit était réputé dangereux, car de nombreuses créatures hamadryades et autres y vivaient, et leur duplicité était légendaire. Quoi qu'il en soit, Olmïr ne se découragea pas. Il avait beau aimer le chant et la poésie, il n'en était pas couard pour autant.

Il se retrouva ainsi au milieu des arbres et des fleurs de Coda, émerveillé par l'étonnante sérénité qui régnait au sein de la forêt.

Soudain, au détour d'un chemin, il perçut un petit bruit sur son côté. Il tendit l'oreille et se rendit compte que quelqu'un hurlait à l'aide. Il quitta le chemin, se précipitant entre les arbres, guidé par la voix.

Là, devant lui: une naïade, une petite nymphe des ruisseaux pas plus grande que le poing emprisonnée dans la toile d'une Araignée Vampire. D'un coup de pied bien placé, Olmïr écrasa l'Araignée au moment où elle allait fondre sur la petite naïade.

Il venait de lui sauver la vie!

Les nymphes des ruisseaux sont des créatures fragiles, mais dont les pouvoirs magiques sont grands. Celle ci voulut remercier Olmïr pour le prix de sa vie, et les paroles suivantes furent échangées:

A toi très cher Elfe
Qui vient de me sauver
Pour ton geste opportun
Je veux te remercier
Je ne peux t'enlacer
Mais grâce à ma magie
Si tu as un souhait
Je puis lui donner vie!


A ceci Olmïr, malicieux, répondit:
- Mon seul souhait est que tu exauces tous mes souhaits!

La nymphe poussa un petit cri étonné. Elle n'avait jamais envisagé une telle réponse. Mais la parole donnée d'une nymphe était proverbiale, et elle dû donc se résigner à accomplir tous les souhaits d’Olmïr, dans la mesure où ses pouvoirs le lui permettaient, et tant qu'aucune vie humaine, animale ou végétale n'étaient mises en jeu.
Olmïr revint à Shanya-Vitalis avec la nymphe des ruisseaux, et entreprit de soulager grâce à elle les maux de la population locale. Maître Olmïr qui s'était volontairement exilé du Leto parce qu'il n'était pas magicien, réussissait grâce à la magie de la Forêt Stellaire des prodiges que même les plus habiles sorciers letoïdes auraient eu du mal à reproduire!

Cela dura un temps. La réputation d’Olmïr grandit, grandit, et bientôt on ne parla plus que de l'étrange couple qu'il formait avec la nymphe. Il arriva ce qui devait arriver: un jour, profitant de la présence d’Olmïr et de sa compagne en ville, un groupe de brigands décida d'enlever cette dernière pour leur usage personnel. Ils attaquèrent Olmïr en pleine rue, à cinq contre un.
Olmïr n'était pas un lâche. Il avait beau répugner à s'en servir, il portait néanmoins une courte lame à son côté, et savait l'utiliser. Il se battit du mieux qu'il put, mais n'était pas de taille contre cinq adversaires simultanément.

Heureusement, un guerrier du nom d'Hektor Keyser vint lui prêter main forte, et à eux deux ils réussirent à mettre en déroute leurs attaquants. Mais le mal était fait! La petite naïade avait été blessée, et un peu de son sang se répandait sur la terre de Shanya-Vitalis.

A sa vue, Olmïr, écœuré et hors de lui, maudit l'ensemble de la race humaine, prit la petite créature au creux de ses bras et disparut pour toujours. On n'en entendit plus jamais parler.

La légende veut que Olmïr soit retourné au cœur de la Forêt Stellaire pour confier la nymphe aux soins de ses paires, qui seules avaient les pouvoirs et la médecine nécessaires à sa guérison. La nymphe finit par guérir et Olmïr exprima un ultime souhait: être envoyé sur Iris pour y finir ses jours loin de la bêtise humaine.

C'est depuis ce jour que règne une certaine confusion quant à la signification et l'origine du nom de Forêt Stellaire.

(Les stellaires sont des petites fleurs blanches que l'on trouve en quantité dans la forêt d’hibernia. Mais l'adjectif désigne bien entendu aussi tout ce qui touche aux étoiles, d'où l’ambiguïté.)
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Välmor

Välmor… c’est le Dragon protecteur des Elfes, enfin il portait ce titre il y a de cela bien longtemps. Aujourd’hui ce n’est plus qu’une légende et son culte n’est plus que souvenir dans les mémoires les plus anciennes.
Mais suivant les légendes, à l’époque où le monde n’était pas encore se que nous connaissons. Lorsque de nombreuses choses n’existaient pas, comme le vent par exemple, et que la magie y était encore pure et intense. Un Elfe, se faisant nommer Falagandil, venait souvent contempler l’océan. Ce dernier l’avait toujours intrigué, si vaste et si calme.
Mais un jour Falagandil voulu donner vie à cette immensité. Il commença donc par y plonger ses pieds mais les ondes qu’il arrivait à créer se perdaient rapidement dans l’oubli. Toutes ses tentatives étaient vaines, rien n’y faisait, l’océan semblait inébranlable.
C’est alors qu’il décida de souffler aussi fort qu’il le pouvait. Notre monde ne connaissait pas encore le vent et ce simple souffle prit vite de l’ampleur. Une puissante tempête finie par se déchaîner à la surface de l’océan. Les flots venaient s’abattre violemment sur la rive où se trouvait Falagandil.
Le pauvre Elfe ne savait se qu’il venait de déclencher et tout en reculant terrifié, il assistait à un spectacle unique. Les eaux soulevé par la tempête s’unissaient avec les champs magiques environnant, ce qui leurs donnés un étrange aspect lumineux. Au file des va et vient, la houle modelait celui que nous allions nommer Välmor.
Lorsque le dragon eu la force de s’élever seul, son regard se posa sur l’Elfe. C’est alors, qu’il fit le serment de le protéger, lui ainsi que tout son peuple. Välmor su lire dans le cœur de Falagandil et ajouta qu’il ferait tout pour que jamais il n’ait à regretter d’être né Elfe.
Depuis ce jour, Välmor guide et protège les Elfes au cœur pur, alors qu’il châtie ceux qui se sont égarés.
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Les Falagandils

Certains Elfes, après avoir vus se qu’avait fait Falagandil, décidèrent de partir vivre sur les rivages de l’océan. On les nomme encore les Falagandils.
Ces quelques Elfes apprirent rapidement à vivre de la pêche et de se que l’océan avait à leur offrir. Ils bâtirent les plus les plus grands et les plus beaux navires que le monde n’a jamais connus. Il y aurait de nombreuses histoires à raconter sur leurs voyages. L’on dit qu’ils seraient allés partout où les eaux peuvent guider des Elfes. Mais ce n’est pas cela que je veux vous conter aujourd’hui.
Les Falagandils vénéraient Välmor et ils bâtirent quelques temples, qui ne sont plus que ruine aujourd’hui. Mais c’est pour cela qu’un jour Välmor vint rendre visite à ses plus fervents adorateurs afin de les éprouver.
Le Dragon fit son apparition sur une petite île non loin des lieux de pêche favoris des Falagandils. Lorsque les premiers Elfes l’aperçurent, ils ne savaient que penser. Pourquoi Välmor venait leur rendre visite ? Avaient ils fait quelque chose de mal ? Devraient ils payer pour ainsi s’en prendre aux créatures qui peuplaient les fond marins ?
Tant de questions auxquelles aucun Falagandil ne pouvait répondre. Mais peu importe les réponses, Välmor était là et ils devaient aller à leur rencontre. Seulement les Falagandils ne pouvaient tous s’y rendre, ils ne possédaient pas le nombre suffisant de bateaux.
C’est alors qu’ils prirent tous la décision de fabriquer un seul et unique navire qui devrait être capable d’accueillir toute leur famille. Pour eux il était hors de question que certains restent derrière pour une telle occasion. Ils se mirent tous à la tache et réussirent finalement leur œuvre en seulement quinze lunes.
Lorsqu’ils se rendirent sur la petite île, Välmor les observa longuement en silence. Aucun Elfe n’osa prendre la parole. Puis finalement le Dragon leur adressa ses quelques mots dans le langage des Elfes.

Falagandils… Je suis votre fils, je suis Välmor. Votre progéniture a bien grandi dans les bas fonds de votre monde. Mais aujourd’hui je suis revenu vers vous mes parents.
Tel un fils bien élevé je vous apporte un don, le don des Dieux. Je viens pour vous apporter la force qu’il vous manque pour régner sur le monde.
Je vous l’offre et partez, allez marcher sur les terres pour faire plier les infidèles.


En entendant ces paroles les Falagandils furent des plus désappointé. Ils ne s’attendaient pas à une telle proposition. Mais un seul Elfe eu la force et le courage de s’adresser à Välmor.

Mon fils tu dois me reconnaître, je suis Iïndam. Je parle au nom de tous si je te dis que nous sommes heureux de te revoir parmi nous.
Mais comprend bien que ton retour est inattendu et nous ne pouvons pas le fêter à la légère. Pardonne nous, mais nous reviendrons devant toi lorsque la Lune sera pleine et alors nous pourront t’accueillir comme il se doit.


Pendant les trois jours qui les séparaient de la date fatidique, les Falagandils ne parlèrent que de cela. Ils ne trouvèrent pas de réponse qui puisse satisfaire tout le monde. C’est pour cela qu’ils décidèrent de se séparer.
Ceux qui souhaitaient donc accepter l’offre de Välmor partir en premier à bord d’un petit navire. En effet, ils n’étaient que peu nombreux à avoir pris cette décision. Lorsqu’ils arrivèrent Välmor sembla troubler de ne voir qu’un si petit nombre de ses fidèles se présenter à lui.

Notre fils, nous sommes heureux de te revoir. Nous sommes venus armé de notre amour pour toi et sommes prêt à partir affronter les infidèles à tes cotés.

Sur ces paroles le dragon souffla violemment sur les Elfes et ces derniers s’en sentirent emplis d’une force sans limite.

Au merci…Merci fils pour ce présent, sois sur que nous en ferons bonne usage.

Une fois les premiers Elfes partis, les autres arrivèrent, tremblant et inquiet pour leur avenir.

Bonjour à toi Välmor, je ne suis pas porteur de bonne paroles. Nous sommes venu devant toi par respect pour ton geste mais nous ne pensons pas que tu sois notre fils !
Un fils ne peut demander à ses parents de partir à la guerre et le notre ne pourrait pas nous demander de voler la vie de nos semblables.
Et si nous nous trompons alors nous préférons mourir dans l’instant pour avoir créés tel monstre.


Je suis votre fils soyez en sur, et je suis fier d’avoir tel parent. Si je suis venu c’est pour offrir de venir avec moi. Je suis ici mes chers parents pour vous accueillir dans mon royaume.

Dans un geste rapide le dragon souffla sur l’ensemble des Elfes présents. Leur offrant le pouvoir de respirer sur terre comme sous l’eau.
C’est ainsi que les Falagandils partirent vivre près de Välmor.
L’on raconte que parfois, les nuits d’hivers, l’on peut entendre leurs chants se mêler au tumulte des flots.

Pour se qui est des Elfes qui avaient accepté les pouvoirs de Välmor. L’on dit qu’ils sont tous morts. En effet, ces pouvoirs n’étaient qu’illusion, et ils seraient mort guidés par leur propre folie.
Liinkä Gîlgandil - Eldritch
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