[RP A SUIVRE] A la taverne...

[Asenar Lunin]

I-[Discours]Et si les Dieux n'existaient pas?
A la taverne (la seule taverne de toute façon, donc inutile de préciser laquelle), un homme, habillé de noir et de manière a ne pas être reconnu, peut etre un elfe ou un celte (mais surement pas un breton vu sa stature), le nez fin, les yeux enflés de fatigue et le visage marqué par la faim (et probablement l'alcool), discourait, paradoxalement a son état physique, d'un ton énergique en tentant d'attirer l'attention vers lui:

Et si on vous disait que les Dieux n'existaient pas, hein?
Du chiqué, du n'importe quoi, des mensonges.

Imaginez un peu:
Les dieux ont été inventés pour controler plus facilement les esprits faibles, mais en fait tout ce qui arrive est scientifique. Bon bien sur, la magie existe, mais au meme titre que la physique, l'optique ou la mécanique. Les dieux n'ont rien a voir la dedans. Les gugus qui se prétendent Divins? des êtres très puissants, peut etre, mais surtout des charlatans, ou alors c'est qu'ils sont fous, a force de précher leurs croyances ils se sont crus Dieux.

Moi aussi j'étais sceptique, mais j'ai rencontré un homme, un savant, un d'albion je crois, qui m'a dit qu'il faisait parti d'un groupe d'autres savants de tout les royaumes, et qu'ils ne croyaient pas aux Dieux! Je lui ai interdit de jurer, mais il a continué, m'a expliqué calmement tout ce qu'était notre univers, des matériaux, que des lois de la sciences gouvernaient, et pas les Dieux! Je n'ai pas trop bu, non. Ma famille m'a élevé comme il faut, je sais réfléchir et m'exprimer, et cet homme m'a convaincu. Il existe un livre qui explique tout celà mieux que moi et je n'ai pas tout retenu, mais j'ai lu ce livre, et tout m'est apparu clairement.

Ses savants se cachent, je sais où car j'y suis allé mais je ne le dirait pas. Certains veulent leur mort qu'ils m'ont dit, probablement les faux dieux. Ils écrivent des livres qui racontent comment le monde est fait.

S'IL VOUS PLAIT CROYEZ MOI!!

Rendez tout cela public, que plus personne n'ignore la vérité le monde a le droit de savoir!

Ca suffit, tu as dit ce que tu avais a dire. Ou tu reste et tu bois, bien que tu as apparemment déjà beaucoup bu, ou tu sors.

L'homme en noir, ne voyant que des gens insensibles a son discours dans le reste de la salle, marmona quelques mots inaudibles puis se dirigea vers la porte, a la recherche d'un moyen de faire connaitre la vérité a tous.

[grouha]

Grouha n'ecoutais que quelque mot du monologue , est ce dit lui il est un bon, les dieu ne sont pas reel seul ,elle decide du monde il as vu claire je doit peut etre lui parler

[Thorgor]

Thorgor était attablé dans le coin le plus reculé de la taverne, ses yeux sans vie rivés sur une chope de bière qui ne se vidait pas. Il écoutait. Toute son attention, et parfois même, lorsque le tohu-bohu ambiant le nécessitait, sa concentration, était fixées sur le discours de cet homme à l'élocution difficile. Probablement ivre. Pourtant, Thorgor sentait que cet homme avait raison.
D'ailleurs, lui-même avait souvent pensé d'une manière similaire. Il avait voulu se prendre en main, se faire maître, tant physiquement que spirituellement, de son destin. Et il y croyait toujours. L'Homme (-c'est ainsi qu'il désignait, faute de mieux, l'ensemble des espèces pensantes qui peuplaient cet univers-) avait façonné ce monde, et s'il ne s'en étaient pas encore rendu maître, c'était uniquement en raison de ses propres divisions. Ces divisions, d'ailleurs, étaient en grande partie imputables à la conception de déités.

Mais ces déités n'étaient-elles que le fruit de l'imagination de l'Homme ? L'oeuvre d'esprits habiles pour corrompre et manipuler les masses ? Thorgor aurait presque voulu y croire, mais Thorgor avait vu des choses dont, semblait-il, seuls les Dieux pouvaient être responsables. La Licorne. Le Fleuve des Morts, qu'il tentait de fuir en restant en vie jour après jour, mais auquel il revenait parfois, au prix d'une atroce souffrance. Mais là encore, Thorgor avait tenté de renier ce qui venait naturellement à l'idée. Cela pouvait être une création de son esprit. Le surnaturel pouvait exister en l'absence de Dieux. Il avait échafaudé au fil des années des théories toujours plus complexes pour se répondre à lui-même. Et puis...

Le cours de sa vie avait basculé. Brusquement, cette nuit là. La cécité l'avait d'abord affligé d'un terrible sentiment d'absence, de décalage, de mort même. Et cette cécité n'était pas naturelle. Elle était même au delà du surnaturel ; elle était en lui, sur lui, à travers lui, et sa cause, bien qu'il la connût, restait inconcevable, inexpliquable. Une punition divine ? Pourquoi, alors, le divin lui était-il réapparu quelques jours plus tard ?
Lucina. L'espoir. Thorgor ne croyait plus en sa force de caractère ; c'était elle qui l'avait relevé. Il n'avait rien fait lui-même. Pour la première fois, le destin de Thorgor lui avait totalement glissé des mains, et elle le lui avait remis. Comment se résoudre à vivre dans les ténèbres ? Comment se persuader que ce que nous vivons est encore réel ? Elle le lui avait montré. Peut-être même était-ce elle qui lui avait procuré l'Amour. Dès lors que les profondeurs de son esprit avait été à ce point influencées, le Divin existait, il n'en doutait plus. Cependant, il ne le reconnaissait dans aucune religion, aucune idée reçue. Eventuellement, parfois se sentait-il en accord avec l'ensemble de toutes les religions, comme si elles avaient formé un Tout indissociable.

Mais là n'était pas sa préoccupation. Ce dont restait convaincu Thorgor, c'était que, Dieux ou non, l'Homme ne devait pas agir en fonction de l'enseignement Divin. C'était trop facile ; autant pour les Dieux que pour les Hommes.
Il secoua la tête. La porte de la taverne venait de claquer. Il se leva d'un bond et sortit à la suite de l'inconnu.

[Hermès]

Un homme encapuchonné, dans un coin de la taverne, debout, avait écouté avec vague attention le discours de l'homme sombre. Lorsque ce dernier passa sur le seuil de la porte, l'encapuchonné lui tira une courte révérence et se retira. Il se parla seulement à lui-même, plus loin, à voix basse.

- Une partie de sa théorie est bonne... le fondement, peut-être pas... mais la volonté de faire sans les dieux y est. C'est un départ. Cette guerre en aura peut-être réveillé quelques-uns.

Il disparu rapidement, dans un brouillard qui s'était subitement levé. Il avait entendu ce qu'il voulait entendre.

[Izildur]

Peu de temps après la sortie de cette homme au discours bien étrange, mais plausible, un grand Firbolg sorti lui aussi de la taverne. Certains purent le reconnaître car il avait remis sur ses épaules sa cape verte et bleue ornée d’une licorne.

Tout en se dirigeant de nouveau sur Hibernia, cette fois ci a pied, car le discours ne l’avait pas laissé de marbre mais plutôt sans voie. D’un seul coup et avec seulement quelques mots un homme venait d’ébranler sa façon de penser depuis toujours. Sa tête grondée de questions, toutes les une plus que les autres quasi absurdes, il y a encore quelque temps :

Pourquoi cette guerre alors ? Si les Légionnaires n’en font qu’a leur tête et si leur croyance ne peut être réelle, ceux sont alors de simples barbares sans foies ni lois ne respectant qu’une seule règle, autrement dit aucune. Cela expliquerait bien des choses dans leur comportement récent. Mais les Légionnaires ne sont pas les seuls dans ce cas …

Nous, nous respectons natures et libertés de tout êtres, d’où qu’ils viennent, nous défendons ces principes même, sous le couvert de Gaïa depuis bien longtemps, sans pour autant en faire un culte. Mais est elle une déesse ? Qui a crée la nature et les « hommes » dans ce cas ? Ou plutôt quoi ou comment ? Sommes nous dans ce cas une cohorte policière ou militaire que ce soit dans notre royaume ou sur ces terres ? Avons-nous le droit de prendre les armes pour défendre ceux qui ne peuvent ? Quels sont les droits et devoir de chaque être vivant ? ….

Qui sont dans ce cas Hermes, Oshun, Lucina, Initram, Dellgyad, et leurs compagnons si ce ne sont pas des envoyés des dieux, pour nous aider à la tache de tous les jours ? Que représentent ils dans ce cas ? Une caste dans les hautes sphères d’une société décadente depuis quelques temps déjà ? Pourquoi les prenons nous pour des protecteurs ? En est ce vraiment le cas ?

Qui mon ami, le mage Vlcak a-t-il rencontré lors de son voyage ? Est-ce simplement une hallucination de nos croyances ancestrales ? Son esprit lui aurait fait voir des êtres inexistants sous prétexte que nous grandissons avec depuis bien des lunes ? Dans ce cas est il vraiment mort ? Que deviennent Paradis ou Walhalla ou autre endroits qui nous sommes promis depuis bien longtemps, après notre mort ? Y a-t-il même une autre vie après la mort ? Une réincarnation ?

Sans religion ou croyance, il n’y a plus d’espoir. Sans espoir la vie n’a plus de saveur …. Cela touche t il simplement en la croyance des dieux, ou a toutes les croyances telles quelles soient ? Pourquoi des guerres de clan dans ça cas si tout est absurde ? Quel est notre devenir si tous les fondements de notre éducation venaient à disparaître ? Plus de « Mal » ? Donc plus de « Bien » ? Je serais heureux de rencontrer ce soit disant groupe de « savants » comme ils se nomment !! Si toutefois ils existent bien ….

Peut être est ce simplement la fatigue due a cette guerre, qui fait que je suis ouvert a croire ces dires. Ce ne sont probablement que des sornettes !! Mais comment le vérifier ?

Autant de questions qui parcouraient l’esprit d’Izildur … Arrivé en hibernia il trouva un endroit reculé du bruit des villes et gens en mouvement, pour s’assoupir. Il y décida, d’y passer la nuit. Demain est un autre jour, et des choses bien réelles l’attendent à son réveil

[Khyldrim]

Un demi-ogre portant une cape d'un bleu profond et à la fois étrangement lumineux, ainsi qu'une armure de plaques se trouvait acoudé au bar devant un tonnelet de bière, il s'était tenu avachi sur son tabouret pendant tout le discours, son allure crasseuse et le fait qu'il porte encore son armure laissait supposer qu'il n'était qu'un client occasionnel. Il n'avait pas semblé intéressé outre mesure par le discours de l'agitateur, mais une fois l'agitateur sorti, il commanda un autre tonnelet. Il avait sûrement déjà beaucoup bu car le tavernier lui refusa son tonnelet, il se leva alors et parti tant bien que mal en titubant, bousculant quelques clients sur son passage. Il marmonnait quelque chose d'inintelligible excepté ces quelques mots:

"...Se trompe... Pas les dieux... l'Homme... Réunification...Maître...Avec vous."

Une fois le pas de la porte frachi, il s'enfonça dans l'étrange brouillard qui venait de se lever quelques secondes plus tôt...

[Asenar Lunin]

II-Quelques temps plus tard

A la taverne, il est interdit de mendier - de demander de l'argent a quelqu'un qui ne vous connait pas, pour être précis - sous peine de se faire virer par le patron, avec l'aide des clients si necessaire...

Or, un mendiant - semblait il - était rentré dans l'établissement. Il semblait très fatigué, ne portait aucune armure, sa sachoche avait une forme qui pourrait laisser penser qu'elle était loin d'etre vide, et sa manière de la tenir laissait penser qu'il y avait des objets de grande valeur - pas ce que l'on trouve habituellement chez ce genre de personne.

Il ne parlait pas - sans doute était il muet. Il se mit devant les occupants de la table la plus proche de l'entrée, attendit une bonne minute et demi sans dire mot, sans faire geste - surement pour qu'on lui offre quelquechose, en silence - puis quitta la table pour se diriger vers une autre et recommencer.

A la quatrième ou cinquième table, il se présenta de la même manière - sans se présenter - Et l'homme, un viking tout en vert vétu, en train d'écrire quelquechose sur un parchemin, lui donna 10 pièces d'or.

le mendiant s'en allat, en cachant très bien sa joie. Un instant plus tard, Asenar Lunin - celui qui était en train d'écrire -, se sentait apparemment très mal: il se tenait le ventre, son visage semblait changer de couleur, et il se précipita vers la sortie. Personne ne sourcilla, les infections dans ce qui était servi a la taverne étaient rares, mais arrivaient.

Un bon moment plus tard, Asenar, mouillé - il pleuvait - et en titubant, regagnait sa place. Il portait toujours la même tenue, cette fois ci la capuche relevée, mais il avait sur lui la fameuse sacoche.

Assis à sa table, il l'ouvrit pour vérifier qu'il avait bien reçu le colis voulu.
"Autour d'Amtenael"
"Autour de Demetria"
"Au fil du temps"
"L'existence"
"Les 3 royaumes"

Tout les livres étaient là. Il les remis promptement dans la sacoche, avant de s'apercevoir que pendant qu'il était dehors, quelqu'un lui avait pris le parchemin qu'il écrivait.

Un rapide coup d'oeil circulaire pour essayer de trouver qui l'avait prit, sans succes. Il ressorti à toute vitesse, la sacoche d'une main, et son marteau de l'autre - au cas où- pour partir en direction d'Hibernia, sans voir que le parchemin était tout simplement tombé sous sa chaise...

Le mendiant était en fait l'homme qui, quelques tour de planète plus tôt, avait fait un discours dans cette même place.

[Le texte du parchemin perdu commençait comme ça]

Il y a très longtemps, alors que ni Amtenaël ni aucun autre corps céleste n’étaient créés, il y avait une masse incroyablement compacte et solide.

Toutes matières y étaient représentées et indissociables de ce « Tout ».

Ce Tout (ou « Uni ») c’est mis en expansion, et sa densité s’amoindrit, jusqu'à ce qu’il n’y ai plus assez de matière pour que tout soit homogène, ce qui créa des vides : les Espaces

[kassar]

A la taverne , Eodis et Kassar étaient assis à une place et chuchotérent :


"-Je vois Eodis héhé , que notre idée est bien aprécié par quelques personnes. Renseigne toi sur cette personne et améne la moi. J'ai à lui parler.

-Bien Kassar , je finis ma choppe de biere avant."


Eodis ce levas , ce pris un table et trébucha . Il ce releva, ce pris un porte et tombas dans les pommes.

"Rholalala . Même un breton resiste plus à l'alcool que lui.Bon je vais me débrouillez tout seul."

[lhadhaniel]

La personne qui venait d'entrer dans la taverne resta quelques secondes devant la porte, comme si elle avait envie que les gens passent un instant à la regarder

Assez grand, le combattant avait ses cheveux noir coupés court à part une longue mêche qui lui retombait sur le front.
Les vêtements beiges et noirs qu'ils portait laissaient deviner une musculature assez élancée mais bien dessinée. Autour de son coup une légère chaîne en argent laissait devinait un symbole religieux. A son fourreau une simple épée. Dans son dos un lourd sac de voyage.

Son beau visage semblait fatigué, marqué par les combat et la rudesse de la vie hors des murs de la cité. Ses yeux, d'un vert sombre portèrent sur l'ensemble de la taverne un regard mélancolique accompagné par un petit sourire au coin de ses lèvres.
Il se dirigea lentement vers une table pour deux personnes. il déposa son sac et son épée près de lui. Il s'assit, recula sa chaise en posant ses pieds sur la table.
Après avoir fait un signe au barman pour le saluer, il sortit d'un vieux paquet usé une carte avec des symboles étranges dessus qu'il se mit à regarder.

[Asenar Lunin]

Asenar revenait à la taverne. Sa table habituelle était maintenant occupée, et il se résigna donc à s'assoir à la table d'a coté.

Rien n'avait vraiment changé depuis son départ quelques Har plus tôt, hormis le fait que la taverne était a présent un peu plus remplie que lorsqu'il était parti.

[HRP]Je sais pas du tout ce qui se passe, mais je préfère etre là. Comme quelqu'un est arrivé, je ne sais pas ou il s'est assis. Si c'est à la table ou j'étais, alors je ne l'ai pas dérangé[/HRP]

[Anathorne]

.. Installé au coin de la taverne, ses yeux s'abandonnaient dans le foyer du feu.. Elles vacillaient, s'entrelassaient, dansaient ses flammes joyeuses en l'esprit de l'homme qui lui donnait un instant de repos. Les flammes emplissaient entierement son regard, mais l'écoute en était point relachée..

Sous l'ombre de son capuchon, sa main droite taté le poil de sa barbe, une barbe délaissé comme tout le reste de son apparat d'ailleurs. Une cape couverte d'une boue épaisse couvrait a peine une simple cotte de maille d'acier faites de premiere main. Le visage dur aux sourcils broussailleux se fondé avec l'obscurité, comme si ce corps ne possaidait point de traits. Voir se visage aurait été de la plus grande inutilité, car en cet instant il n'exprimait rien, comme si les mots qui s'échangés en la batisse ne le touchaient pas.

Il ne parlait pas.. Les yeux vides.. Il en avait entendu tant et dit autant.. Qu'on cite les dieux, les religions, les idéaux... Qu'on en parle, qu'on le cri, qu'on jure... Tout était bon pour tuer, piller, raser, détruire anéantir... Un homme reste un homme.. Et puis, était il en bonne position pour parler ? Il avait peu etre subit les atrocités de la guerre, ceci en faisait peu etre une victime, mais.. Il était aussi bourreau.. A combien de créatures avait il retiré la vie ? Que ce soit, par sa lame, ses dires, ses ordres.. Et meme ses principes..

Avait il alors cité le nom d'un dieu pour acomplir ces actes ? Non.. Il avait tout simplement utilisé son nom.. Avait il tué pour un dieu ? Non.. Il avait tué pour ses intéréts et ceux des siens.. Alors a quoi bon savoir si les dieux existent ou non ? Pour se donner une exuse ? Il etait aussi coupable que tous.. Et puis, il s'en moquait. Le savoir ou non n'aurai rien changé.. Il était fatigué, et encore ses flammes.. Les dieux.. Les hommes.. Et si les hommes était les propres dieux qu'ils ont inventé ? A la fois maitres et esclaves, bourreaux et victime.. Et puis, a quoi bon.. Qu'il en soit ainsi, demain il ne penserait plus cela.. D'ailleurs il avait autres choses en quoi penser.. Mais tout de meme.. Il gardait l'oreille..