Retour d'exil ou la fin d'une Quète Spirituelle Lunaire

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Tohrin
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Retour d'exil ou la fin d'une Quète Spirituelle Lunaire

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L'air, les forêts, les plaines. Rien de ce qui pouvait s'observer ici n'était reconnaissable. Au loin , me s'emblait-il, les contours d'une ville paraissaient se dessiner, je continuai d'avancer bien qu'il me fut douloureux de lever les yeux, le souffle glacé du vent menaçant de me geler l'oeil, quelques aiguillons perfides transperçaient la chair de mon cou et je sentais que la vie quittait progressivement mon corps endolori par les longues heures de marche, battant les plaines, les montagnes, ne m'arrêtant que pour trouver un refuge, de quoi faire du feu et dormir. Jamais voyage ne m'avait paru si long et si désagréable et mourir eu été une délivrance néammoins, j'avais trop vécu et trop vu pour abandonner mon corps aux vers et aux larves sans pouvoir achever cette lourde tâche que je portais. Bien des années se sont écoulées depuis que j'avais quitté les terres d'Amtenael à la recherche des derniers gardiens Trolls de la pierre comme décrit dans "Les Premières traces de notre religion Lunaire", mon voyage spirituel m'avait mené jusqu'à la tombe de cet homme qui les avaient écrites ces traces justement, cet ancien serviteur du roi, qui par curiosité, brisa autrefois ses allégeances hérétiques et rejoignit nos rangs.
Maintes prières j'ai fait sur sa tombe, maintes questions j'ai posées aux anciens gardiens mais eux aussi, face aux affres du temps n'avaient gardé qu'un quelconque respect et aucun souvenir. Les plus anciens d'entre eux se souvenaient à peine d'avoir vu la Pierre dans leur jeunesse et mes questions suscitèrent chez eux grand désarroi. Ils pûrent toutefois m'orienter vers diverses directions à la recherche d'ouvrages contenant d'hypothétiques réponses à mes interrogations.
Tout celà je le revoit maintenant, il me tarde d'apporter ces ouvrages à la Bibliothèque Lunaire tout en nourrissant le secret espoir que les Serpents ne soient plus ou bien si faibles qu'incapables de me retrouver. Mon retour discret ne pourrait leur être rapporté avant quelques temps ce qui me donnerait assez de temps pour retrouver ordonnateurs et amis, prêtres et fidèles et ainsi apporter la joie dans le Temple de la Lune.
Je me devais aussi d'apporter mon livre, come me l'avait ordonné Oz'Ghul, Premier Serpent des Septs Serpents.
A ce souvenir, je tatais mon défunt oeil, celui qui par ma faute, avait reçu en lui le poison du Serpent. Alors, des parôles remontèrent à ma mémoire :

Cette morsure que je t'ai faite à libéré la première porte de ce cycle.
Ton oeil blessé, une fois reposé, pourra voir à la Morte Lune, les concentrations d'énergie Lunaire, cela pourra t'aider à retrouver
les autres Serpents éparpillés dans le monde...
Mais aussi certainement, d'autres choses...
Par cette morsure, malgré toi, tu entre dans l'histoire Lunaire...
Les ordonateurs sont bien plus puissant que tu peux l'imaginer,
ton oeil te le révèlera... Connaissant cette histoire, ils vont te surveiller de pres...
Si les Adorateurs finissent le Cycle du Serpent... Si memo se réincarne... Dis lui que Oz'Ghul le Premier des Septs aime la Lune...

Ecris un nouveau livre dans la Bibliothèque, j'ai détrui ceux qui existait
sur tout ceci... De peur de devoir dans un premier temps assumer
ces textes...
Mais l'amour à la Lune nous ronge et fini par nous rattraper...

Je... Le poison... Va se dissshh... dissiper... Je vais Mourr...
Gloire à la Lune!!!


Ces parôles résonnaient encore dans ma mémoire alors que j'approchais de la ville, plus que quelques pas et enfin je pourrais dormir.
Je redoutais la prophétie du Serpent tout comme je redoutais de plein de choses, entre autre ce qu'il était advenu de mes frêres, jamais ne leur ai-je envoyé de nouvelles, jamais ne leur ai-je fait part de mes recherches qu'ils auraient réprouvées mais maintenant, oui maintenant je le savais, l'accomplissement de la prophétie ne tarderais plus et j'aurais alors réalisé la volonté de la Lune, et par mes actes, contribué au retour du plus grand des Prophètes Lunaires, Memo.

Mais certaines des paroles du Serpent bien que confuses à l'époque, étaient maintenant claires dans mon esprit :


Les ordonateurs sont bien plus puissant que tu peux l'imaginer,
ton oeil te le révèlera... Connaissant cette histoire, ils vont te surveiller de pres...


Je devais bien sur craindre que certains ordonnateurs, par corruption ou par envie, ne projètent de détruire le Temple et mes frères avec lui, il me faudrait donc déterminer avec justesse, qui des ordonnateurs mériterai ma confiance et qui devait être éxécuté. Tout celà dans le grand secret bien sur car tuer un frère sans que les fidèles soient au courant, reviendrait à s'afficher comme traitre à la Lune mais pourtant, un ordonnateur au moins devait être honnète et je priais pour que tous, Branruz, Kro, Ashen, et tous les autres fussent honnêtes.
Néammoins, le Serpent avaient dit les Ordonnateurs, et je devais rester sur mes gardes.

Mon premier objectif, si jamais je survivait à ce froid, serait de retrouver la Pierre de Lune et d'avertir les Ordonnateurs de mes récentes recherches afin qu'ils sachent et se préparent mais pour le moment, survivre était mon seul but.

Quelques heures plus tard

Alors, que je poussais la porte d'une auberge dont le nom, bien qu'écrit en gras au dessus de la porte, m'échappa, je sentis la chaleur réconfortante et la vie animant les hommes, surtout lorsqu'ils tiennent une bière entre leurs mains. Je me dirigeais vers le l'aubergiste et là, lui commandait une chambre en posant quelques pièces sur le comptoir, puis sombrait dans une inconscience bienfaitrice.

Le réveil me paru si doux que je cru alors que mon essence et mon être avaient rejoins Lune dans sa douceur et la perspective d'un tel évènement réconforta mon âme. La chaleur naturellement dégagée par son aura avait une odeur de feu de bois avec une subtile note de résine de pin. Mon corps semblait flotter dans de douces étoffes de soie et pour rien au monde je n'aurais voulu quitter son sein.
C'est alors que j'entendis Sa voix, une douce voix féminine qui me dit :

- Monseigneur, vous êtes réveillé !

Je dû alors lutter afin de produire un effort et entrouvrir le seul oeil naturel qu'il me restait, et alors je pû voir. Je pû voir ce que bien des années durant, je m'étais contenté de rêver.

- Lunel? Parvins-je à prononcer.

-Monseigneur doit se tromper car je me nomme lyréa.

-Lunel...c'est imp....impossible...tu es....es ...morte.
Je ne pû rien dire d'autre, mes froides blessures se faisaient maintenant ressentir et la douleur, que chacun de mes mots exacerbait, se révèlait paralysante.
Lyréa, puisque tel était son nom, compris vite ma détresse, et m'appliqua un onguent dont je ne pû discerner la nature bien qu'une note de fanelle semblait dominer le tout.
J'attendait qu'elle eu finit puis réitérai ma tentive.

-Lyréa, c'est bien celà?

-Oui monseigneur, dit elle avec un sourire, comme si rares étaient les clients à faire attention à elle.

-Maintes questions tourbillonent dans mon esprit et je ne voudrais pas t'importuner.

-oh non, rassurez vous, répondit-elle à la volée. Père veut que je m'occupe de vous jusqu'à votre rétablissement, il dit qu'il n'a jamais eu client plus important depuis des années. Monseigneur aura tout ce qu'il veut et ses désirs seront des ordres.

Et elle restait là, accroupie auprès du lit, attendant je ne sais quel ordre de ma part. Après de rapides réflexions, je me décidai à lui parler :

-Mon premier désir Lyréa, serait que cesse de m'appeler Monseigneur, je ne suis qu'un prêtre, appelle moi simplement Tohrin, car c'est ainsi que je me nomme.

-Père dit que les Elfes sont tous des seigneurs respectables et que le respect leur est dû.

-Sache jeune fille, que nous sommes parfois aussi méprisables, tels des humains abandonnés à leurs basses pulsions, mais rassure-toi je ne fais pas partie de ceux là.
Pourrait-tu me dire où nous sommes, lui dis-je pour continuer.
Mes pas m'on mené en bien des endroits tu sais, Midgard, Avalon, Hibernia, ma contrée d'origine, j'ai même visité il y fort longtemps les terres Atlantes et aujourd'hui, je ne sais que penser puisqu'aucun lieu ne m'est familié. Les rares marcheurs que j'ai croisé m'ont dit Nevim, mais aucun de mes souvenirs n'a porté ce nom, j'ai visité bien des bibliothèques et aucune ne m'a jamais parlé de Nevim.

-Celà est-il possible? Vous devez vous tromper, Hibernia, la civilisation d'Avalon telle que vous l'avez connue n'existe plus, tout le monde le sais.
Et elle commença un long récit dans lequel j'appris bien des choses, un certain Nox, sorti des entrailles de la terre, Avalon, Albion, des terres disparues sans que personne ne pû faire quelque chose. Je l'écoutai sans parler.
Alors, je réalisais : plus de Pierre de Lune, plus de prêtres, plus d'Ordonnateurs, plus rien. J'osais espérer que certains d'entre eux avaient survécu mais rien ne pouvait plus m'anéantir que savoir la perte de notre Pierre de Lune, notre temple, nos ouvrages.
Je remerciai donc Lyréa et son père pour leur accueil et parti errant sur la place du marché, désemparé.[/b][/i]
La civilisation me rappelait à elle, et le retour était brutal.
Tohrin, Eldritch.
Adorateur de la Lune.
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