La fin d'Avalon et d'Atlantis...

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Nep
Demi-Dieu
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La fin d'Avalon et d'Atlantis...

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De gros doigts ornés de bagues œuvraient sur la table de bois poli, agrippant frénétiquement divers instruments d'une science oubliée et les reposant en toute hâte avant de trembler, en hésitant sur quels autres outils utiliser. Dans la pénombre de la pièce les murmures exaltés du savant se mêlaient à ses gémissements. "Ce n'est pas possible..", "Mais alors", "Par Amtenaël... Non...". Au dessus de sa tête les astres brillaient, visible au travers de la coupole de verre. L'homme mesurait la distance entre chacun d'eux plaçant d'étranges loupes et autre compas devant son visage à plusieurs reprises.
Il entreprit une course impatiente, longeant les murs de la pièce circulaire s'arrêtant parfois, en perdant ses doigts dans la forêt grisâtre de sa barbe. Il se pencha au dessus des escaliers en colimaçon. "Mirgon! Montez!" un écho éloigné répéta un "oui maître" un peu trop hâtif puis les pas du serviteur résonnèrent, témoins de son ascension vers l'observatoire.
Le jeune valet apparu à la lumière lunaire. "Vous m'avez demandé, Maitre Enelion?".
Le savant marchait rapidement touchant nerveusement sa barbe tandis que ses pieds ne semblaient pas quitter le rail circulaire de son angoisse. "Oui, Oui..." ses mains tremblantes agrippèrent un parchemin froissé. Il s'installa rapidement au bureau et égoutta nerveusement sa plume sur le bord de l'encrier. Tout en écrivant il prononça " Vous allez porter cela à Nerzok, au plus vite. Surtout ne regardez pas le contenu de ce mot...." il reposa la plume et sans même relire il plia maladroitement la feuille et y apposa son sceau. "Mirgon, mon ami.. L'heure est grave... Partez en toute hâte." Le valet ne fit point de cérémonie et son visage inquiet traduisait la singularité de la situation. Il hocha la tête et descendit rapidement les escaliers de pierre.
Enelion soupira, la main s'appuyant sur une étagère débordante de livres, le visage tourné vers le bas, les yeux fermés. "Ainsi, c'est la fin..." son autre main vînt se placer devant ses yeux.

Mystérieuses sont les origines du haut Prètre Nerzok. La plupart se contente de le définir comme un homme-oiseau. Un corps d'homme d'où s'érige une tête d'aigle. Dans la quiétude cérémonieuse du château d'Avalon, Nerzok offrait son office et un peu de son savoir aux rares interlocuteurs présents. Debout derrière son autel, il parlait lentement et doucement, laissant les piliers de pierres blanches réverbérer ses mots.
Le silence fut brisé par les portes s'ouvrant avec fracas. Le son qui en résultat n'était pas totalement dissipé dans la haute salle que celui des pas du valet se faisait entendre. Il marcha rapidement jusqu'à l'autel ignorant, au possible, les regards accusateurs des quelques citoyens. S'inclinant il tendit un parchemin à l'aspect froissé, marqué du sceau d'Enelion. Le haut Prètre hésita un instant, immobile avant de le saisir. Mirgon fit demi-tour et repartit plus rapidement qu'il était arrivé. Le silence s'installa à nouveau et tous regardèrent Nerzok, immobile avec son message encore scellé dans la main. Doucement les murmures montèrent, formant un bruit mat d'ou l'on pouvait deviner de timides "Maitre Nerzok..?" s'échapper.
L'homme-oiseau brisa le sceau de cire et parcouru le mot, impassible, figé. Ses doigts se contractèrent et le bruit du papier froissé résonna dans la chapelle. Il posa ses mains sur l'autel écrasant un peu plus le parchemin puis inspira longuement. Il tourna la tête vers l'un des gardes qui, comme tous, le fixait, attentif. Sa voix fut celle d'un homme troublé. "Convoquez... Convoquez Enelion et... Les mages temporels, dans la salle du temps... Vite.". Le garde hocha la tête et sortit promptement. Nerzok se releva et sans mot dire, passa la lourde porte de bois. Derrière lui, un chahut de voix curieuses s'élevait.

La salle du temps est le cœur de la citée d'Avalon, ici résident des créatures dont les origines et l'aspect physique sont aussi rares qu'originaux. Le haut Prêtre restait debout devant sa chaise, muet, les mains appliquées sur la table circulaire tandis que les mages temporels s'interrogeaient à haute voix sur la raison de cette convocation. Enelion entra et salua rapidement de la tête les différents êtres présents avant de prendre place. Nerzok fit un signe de tête au capitaine de la garde qui en quelques mouvements ordonna à ses hommes de sortir en fermant les portes du donjon. Les bouches se turent et tous regardèrent l'homme-oiseau.
"Confrères et amis." commença celui-ci. "Maître Enelion m'a fait part d'une terrible nouvelle." Nerzok hocha la tête dans la direction d'Enelion qui lui répondit avant de se lever et de prendre la parole. "J'ai vérifié cent fois mes craintes, mais tout concorde malheureusement. Mes confrères..." il marqua une pause, inspirant avec difficulté. "Sa majestée Nox est sur le point de naître.". Les voix s'élevèrent "Comment pouvez vous parler de cela?", "La prophétie n'a jamais été vérifiée !", "J'en ai assez entendu!". "SILENCE!", hurla Nerzok. Les voix se turent presque instantanément. "La prophétie se réalise en ce moment même. Tous ce que nous avons connus jusqu'à présent sera réduit à néant! Nous ne pouvons PAS perdre notre temps à nous quereller!" Il dévisagea chaque membre de l'assemblée puis repris d'un ton plus calme. "La seule question à laquelle nous devons répondre à présent est la suivante : Pour quelles raisons les dieux pourraient-ils nous aider?" l'un des membres pris la parole. "Nox va naître et nous allons disparaitre, mais ce que la prophétie ne dit pas c'est : qui est ce Nox?".
Un murmure grave et dédoublé se fit entendre, un voix impossible à concevoir à moins de l'avoir déjà entendue au moins une fois. "Au royaume de la destruction, Nox en est la majestée. Grinn que vous connaissez n'est que la représentation physique, sur votre monde, de l'une de ses facettes. Et rien ne pourra empêcher sa naissance à présent." Tous se tournèrent vers l'incroyable timbre sonore. Adossé à l'un des piliers, habillé d'une humble cape dont la capuche masquait la moitié de son visage, un homme se tenait immobile. Personne n'avait remarqué sa présence mais dès lors elle semblait emplir la salle et perturber les esprits. Nerzok retourna à ses confrères. "Alors... Pourquoi serions-nous sauvés?".
L'homme arbre, gardien des portes de la forest, prit la parole "Nous avons trop bâti pour tout laisser détruire."
Nerzok répondit : "Non."
La représentation des anciens atalantes clama "Notre terre est leur œuvre, ils doivent assumer ceci."
Nerzok se répeta "Non." puis il soupira et dit "Confères, le temps presse".
Pendant près de trois heures, les paroles s'échangèrent et les raisons affluaient, de la plus ridicule à la plus héroïque, de la plus technique, à la plus évidente et Nerzok continuait à refuser les raisons données une à une. Le soleil s'était levé depuis longtemps et sa lumière projetait milles couleurs au travers des vitraux,
quand Enelion pris la parole. "Pour l'amour de notre mère à tous..." Les mages arrêtèrent leurs palabrages et le regardèrent. Il releva le regard et lacha d'une voix chargée de respect. "Pour la déesse Amtenaël".
L'homme encapuchonné tourna sa tête dans la direction de Nerzok, nul ne pouvait distinguer son regard dans l'ombre de sa capuche mais il semblait évident que ses yeux étaient rivés sur le haut Prètre.
Nerzok le regarda pendant une minute entière sans un mot puis hocha la tête silencieusement.
L'homme disparu de la salle, de la même manière qu'un rêve se dissipe au réveil de l'esprit. L'homme arbre se tourna vers Nerzok et murmura "Mais... Qui était-ce?"
Le haut Prêtre répondit doucement. "Peu importe, Sir Enelion a su le convaincre."

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Alors que la cité était en pleine ébullition, un cri déchirant retentit des entrailles de la ville. A l’intérieur de celle-ci, des hordes de monstres, mort-vivants et démons se déversèrent depuis une brèche crée dans le sol.
Il ne fallut pas longtemps pour que la garde soit submergée.
Les citoyens tentaient de sauver leur vie en quittant la cité, peu d’entre eux eurent la chance de réussir à quitter l’enceinte de la ville.
Il ne fallut que quelques minutes à cette horde de démons et de mort-vivants pour détruire plusieurs siècles de travail, de vie, de joie, d’espoir…
Tandis que les démons continuaient de se déverser dans la cité, au delà des murs de celle-ci, la résistance s’organisait.
Malheureusement malgré le nombre de valeureux guerriers qui furent réuni, l’armée de monstre continua sa progression jusque hors des murs de la cité…

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Désemparée, les armées des défenseurs trouvèrent pourtant un moyen d’enrailler l’avancée de l’armée démoniaque.
Partant à la recherche des « Sceaux de sang », qui semblaient être la source de cette armée, les défenseurs d’Avalon se heurtèrent à plusieurs groupes, des mortels s’en doute corrompu par les instigateurs de tout ceci.

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Après plusieurs hars de combats sans pitié, les quatre « Sceaux de sang » furent détruit.

Mais en vain.
Se qui allait bientôt fouler le sol d’Avalon, possédait une puissance telle qu’aucun mortel ou esprit ne pouvait l’imaginer.

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L'homme mystérieux du donjon, qui avait quitté la cité quelques instant avant l’attaque , marchait lentement dans les plaines d'Avalon ses mains recouvertes par ses manches trop amples; seul le bas de son visage était visible. Il s'arrêta puis tourna lentement la tête vers l'activité citadine de la ville d'Emblème.
Les oiseaux cessèrent leurs chants, le vent arrêta de souffler et la lumière du soleil déclina doucement. L'homme leva la tête vers l'astre Luciférien. Un disque noir prenait peu à peu sa place, grossissant à chaque seconde. Tous les citoyens d'Avalon avaient désormais les yeux tournés vers le ciel.

Il ne s'agissait pas de la lune, quelque chose arrivait. Le ciel s'embrasa soudainement, une gigantesque sphère flamboyante apparut au dessus d'avalon. Les cris commencèrent à s'élever, la peur commençait à se rependre. La chose vînt percuter la surface du monde avec une violence inouïe, fendant la terre déchirant la forêt. Un vacarme impossible de roche brisée et de feux furieux envahit le continent. Les flammes se répandirent en cercles autour de l'explosion avec une rage et une vélocité hallucinante, pulvérisant les bâtisses, détruisant tout. L'homme mystérieux se tenait debout dans la plaine, face à la titanesque explosion qui avançait vers lui et allait bientôt tout engloutir. Sa cape et sa robe bougeaient frénétiquement sous l'onde de choc, mais lui restait debout, immobile. Il découvrit ses mains et les claqua d'un coup sec.
Tout s'arrêta.

Les flammes étaient immobiles, les pierres restaient figées dans les airs, les être était pétrifiés dans leur course, le temps s'était arrêté.
L'homme mystérieux qui n'était autre que le dieu du temps, marcha lentement dans l'immobilité du désastre. Il savait parfaitement que maintenir le temps ainsi et se concentrer sur toutes les âmes d'Avalon allait être impossible. Il y allait forcément y avoir des victimes. Son corps en mouvement se mit a briller, un halo blanc l'engloba totalement. A travers tout Avalon des centaines de citoyens se mirent à briller de la même façon les corps devinrent de formidables sources de lumières immaculées et disparurent sans laisser de trace, emmenés par le pouvoir divin loin de la mort.

Parmi ceux qui ne pouvaient être sauvés, des visages crispés regardaient les titanesques blocs de roche arriver sur eux, impuissants, telle une peinture apocalyptique, figée et muette. Des arbres et des maisons en cours de désintégration, étaient entourés par des nuages de débris suspendus, des flammes brûlant des hommes et des femmes ressemblaient à de lumineuses statues rougeoyantes. Un cheval stoppé en plein galop par un éclat de roche était sur le point de s'effondrer au sol alors que son cavalier volait à côté de lui désarticulé comme un pantin, un flot immobile de sang s'échappant de son corps.
Le temps resta ainsi en suspend puis aussi spontanément qu'il s'était stoppé et dans le vacarme infernal de la destruction il reprit sa course. De la lave en fusion sortait des fissures, l'onde de choc ravageait les terres et le feu carbonisait tout.

Au centre du carnage un être gigantesque se leva, son corps était en flammes. Il écarta les bras et ce qui semblait être sa tête se tourna vers le ciel. Une voix monstrueuse capable de percer les tympans et de faire pleurer du sang à ceux qui n'avait pas pu être sauvés fit trembler tout le continent "MON NOM EST ... NOX!".

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Par ici un homme tentait de fuir les flammes utilisant l'amulette des terres Guarks pour se téléporter d'un point à l'autre du monde, mais fut carbonisé en arrivant à l'un des nexus. Par là une femme se réfugiait dans Krondon et se vu écrasée par la roche lorsque la montagne s'effondra. Beaucoup d'autres mourraient de parts et d'autres de manière toutes plus innommables les unes que les autres.
Avalon disparut.
La destruction d’Avalon créa une onde de choc qui se rependit à travers l’océan, provoquant des raz-de-marée d’une ampleur jamais connue. Onde qui se propagea jusqu’aux terres atlantes qui furent une nouvelle foi ravagée. Quand l’eau se retira il n’y eu plus aucune trace de la civilisation Atlante.
Ainsi disparut le monde connu…

Ceux qui furent sauvés par le dieu du temps se retrouvèrent dans un lieu ignorés de tous.
Nevim, monde caché d'Amtenaël, berceau d'une civilisation encore inconnue devînt alors notre terre d'asile...
Last edited by Nep on 19 May 2009, 12:34, edited 2 times in total.
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Re: La fin d'Avalon et d'Atlantis...

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-GMA- : Gentil Animateur Motivé
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