[BG] Rood : Des nuits mouvementées

L'histoire d'Amtenaël
Roddz
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[BG] Rood : Des nuits mouvementées

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Des cris perçants de femmes et d’enfants retentissaient de plus en plus fort, ensuite accompagnés d’atroces hurlements, comme si un homme était pris d'une insoutenable douleur. Mais ils étaient inhabituels ! C’était… Autre chose, on les percevait d’une autre manière, on ressentait un vide en les entendant. Durant l'espace d'une minute il n'y raisonna plus que ces sons.

Comme encré au milieu du village, il y restait figé. Son sang se glaçait, ses mains tremblaient et rien d'autre qu'un regard vide ne s'échappait de son visage.

Ils arrivaient...

  • "Fermez les portes ! Vite !"

C'était le Chef de la garde. Il criait d'une voix tremblante et haletante. Pendant que ses hommes réagissaient, les villageois se réfugièrent. C'est alors qu'un froid traversa le dos du jeune homme qui l'arracha de sa torpeur. Dans le vacarme des atrocités, il s'élança furtivement, parmi les habitants terrifiés mais silencieux, pour rejoindre son abri.

Il ouvrit la porte de chez lui, doucement, tel un voleur, et jeta un regard vif un l’intérieur. La maison ne comprenait qu'une pièce à cinq fenêtres. Deux d'entre-elles entouraient la porte, dont une fût calfeutrée. Et se situant au fond de la pièce, deux parmi les trois autres fenêtres étaient totalement barricadé. La pièce n'avait seulement pour meuble qu'une table remplie de paperasse, deux chaises abîmées et une vieille armoire haute d’un mètre et demi et large de deux. Les murs étaient un peu sale et aucune décoration s’y trouvait. Voyant qu’il n’y avait personne, il rentra, prenant soin de fermer la porte pour ne laisser que le moins de lumière rentrer.

Il s’avança dans le noir, sachant où aller, et se replia sur lui-même dans un coin de l'abri. Il était assis, le dos dans l’angle droit, face au mur où la porte se trouvait. Il prit ses deux jambes dans ses bras comme un enfant et ferma les yeux, écoutant les cris et hurlements des hommes, femmes et enfants contaminés la veille.

Allait-il les rejoindre cette nuit ? Allait-il mourir dévoré ?

C’était les deux seules questions qu’il se posait..
Les cris furent maintenant accompagnés de coups sourds et graves. Comme si on essayait de défoncer une porte ou un mur.

Et il fondit en larmes..




Le jeune homme grogna un moment et éleva sa main devant son visage pour se protéger du rayon matinal qui l’avait réveillé, puis se frotta les yeux avant d'observer les lieux..
Tout semblait être à sa place comme la veille.
"Pourquoi vouloir me faire subir cela ?" Songea-t-il en regardant le plafond. Le jeune homme se leva, s’avança d’un pas hésitant vers la porte et l’ouvrit comme la dernière fois… Lentement.


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Roddz
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  • "Bonjour sir Däley."
    "Ah ! Rood, content de te voir. Viens donc me donner un coup de main à fixer ce pieu."

C’était un grand homme à la musculature très développée avec une peau bronzée, sale et transpirante. Il était coiffé de cheveux longs et portait une barbe brune coupée courte. Däley était vêtu d’un simple pantalon, son torse et ses pieds se retrouvaient nus. Ils se situaient en dehors des remparts, devant la grande porte avec douze autres hommes. Tous travaillaient. Certain semblait fixer des planches sur le gigantesque rempart qui gâchait la vue et qui, par sa grandeur, cachait toute présence d’un village. Et les autres hommes plantaient des pieux dans le sol, perpendiculaires et inclinés vers la forêt.

  • "Tu es sûr que ça sert tout ça ?" Demanda Rood à l’homme.
    "Ahah ! Tu m’étonneras toujours, ces créatures sont aussi agressives qu’une meute de loups affamés. Ils ne réfléchissent même pas, c’est leur faim qui les anime. Ils sont capables de se planter dans ce pieu aussi rapidement qu’ils te dévoreraient le bras."
    "Ah.. Bon. C’est à moitié rassurant."

Ils prirent chacun une pelle et tout deux commencèrent à creuser.

  • "Tu n’en as jamais vu ?"
    "Heu non.. Je suis toujours resté chez moi."

Däley rit à nouveau.

  • "Tu sais, le seul moyen de vaincre cette peur, c’est de les voir. Rejoins moi donc ce soir à la porte."
    "Les.. Les voir ?"

La chaleur commençait à l’envahir, simplement en parler le mettait mal à l’aise, et de là l’idée de les voir en face.. Il préfèrerait courir.

  • "Tu ne peux pas continuer à vivre dans cette angoisse. Évidement après tu seras toujours effrayé de les voir, mais moins que si c’était la première fois. Tu verras aussi comment ils réagissent."

Rood laissa échapper un gloussement et plongea dans la vision où lui, seul, se trouvait face à une de ces créatures qui les harcèlent chaque nuit. La chaleur de son corps était insoutenable et il enleva son dessus. Il se trouvait à présent torse nu, toujours dans ses songes. Sa musculature était nettement moins imposante que celle de Däley mais elle n’était pas à plaindre.

  • "Ne t’inquiète pas, tu les verras de haut. Et aussi, travaille un peu ! Nous devons finir de planter les pieux avant ce soir. Je ne t’ai pas dit de venir pour rêvasser."

Rood sortit de ses songes et observait Däley. Il avait fini de creuser le trou et il portait déjà le pieu. Rood, qui s’était arrêté lors de la proposition, lâcha sa pelle et aida son compagnon.

  • "Voilà, il ne reste plus que quelques pieux et après on renfor.." Avait commencé Däley avant de se faire couper par des cris.
    "Ils les ont eus ! On s’est fait avoir !"

Däley, Rood et les autres hommes se retournèrent vers la forêt, il y avait trois hommes, l’un était celui qui avait et qui continuait de crier, l’autre avait le regard vide et tremblait. Le troisième semblait prêt à s’évanouir, Rood crût apercevoir du rouge sur sa veste.

  • "On ne les a pas vus ! Ils nous ont sautés dessus ! Ils nous atten.."
    "La ferme Madalen ! La ferme !" Däley avait crié plus fort que lui.
    "Mais tu ne comprends pas ! Ils sont juste-là ! Ils nous attendent ! On manqu.."
    "La ferme !" Avait une nouvelle fois crié Däley et qui se précipita sur le dénommé Madalen
    "On est perd..." Criait Madalen avant de se faire mettre à terre par Däley qui lui plaquait ses deux mains sur sa bouche.
    "Tait-toi ! Ça ne sert à rien de crier, il ne faut pas que le reste de village nous entendent." Continua-t-il à voix normale

Sur ces paroles, Rood se retourna vers les grandes portes remplies de coup et d’enfoncement. Et il apercevait deux enfants qui regardaient en leur direction. En les observant un peu plus, ils semblaient choqués, Rood afficha une grimace et un frisson lui parvient dans son dos.

  • "Combien étiez-vous ?" demanda Rood.

C’était l’homme qui semblait terrifié qui répondit..

  • "Quinze, nous étions quinze..."

Däley avait relâché Madalen qui était maintenant en larme.


La pièce était un peu plus éclairée. Rood se trouvait assis sur une des deux chaises et s’appuyait sur la table avec ses deux coudes, le visage dans ses mains. Il respira un bon coup et se frotta les yeux avec sa manche. La journée a été dure, encore plus éprouvante après le retour de la patrouille qui devait normalement ramener des pierres de la carrière.
Rood tapa la table avec son poing en serrant les dents. Il observa alors la plume devant lui et commença à écrire…
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Rood posa sa plume, il semblait en avoir marre mais hésita et ajouta.

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Roddz
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Rood rejoignait le point de rendez-vous, près de la porte. Däley s’y trouvait mais en tenue cette fois. Bien qu’il soit le chef de la garde il ne portait qu’une simple veste de maille, comme les autres car le village ne comprenait aucun armurier, le nombre d’armure était donc limité. Les portes, fermées plus tôt que la nuit précédente, ont été renforcées depuis le départ de Rood et les poutres qu’ils avaient fixées la journée étaient toujours là.

  • "Alors tu es prêt ?"
    "Prêt à quoi ? Il y a des risques ?"
    "Oh, il y a toujours des risques tu sais. Enfile ceci, il appartenait au blessé de la carrière. J’espère qu’il t’apportera plus de chance."

Däley se dirigea vers une échelle et commença à grimper. Rood enfila la maille et le suivait jusqu’en haut. Le rempart mesurait au moins sept mètres, il était suffisamment épais et entourait tout le village. Arrivé en haut, il observait les hommes présents, ils devaient être une vingtaine tout ou plus. Des torches attachées et alignées tout au long des remparts faisaient le tour du village. On pouvait apercevoir l’autre côté sans problème.

  • "Pourquoi avez-vous attendu si tard pour fermer les portes la nuit précédente ? Je pensais qu’on allait tous y passer."
    "Oui, nous avons laissé les portes ouvertes un peu plus longtemps car comme tu le sais, Véran était parti dans la journée… J’espérais qu’il reviendrait."

Rood resta silencieux, que répondre à cela ? Perdre un compagnon est très grave pour le village, alors que penser des douze hommes qui ne sont revenus hier ? C’était déjà un coup de massue, il n’était pas la peine d’en rajouter.

  • "Avez-vous une arme pour moi ?"
    "Ah oui. Prends celle-là. J’espère que tu n’auras jamais à t’en servir."

Il lui tendit une masse. C’était déjà très bien, la plupart des gardes ne sont qu’armé d’une épée et deux, trois d’un bouclier. On ne peut pas espérer mieux vu que le nombre d’arme était limité dans tout le village…

  • "Quand arrivent-ils ?"
    "Quand le soleil aura disparu." Däley pointa du doigt le soleil entre deux montagnes.

Il disparaissait et ça se voyait à l’œil. Lentement mais trop vite au goût de Rood qui n’avait aucune envie de précipiter cette rencontre. Toujours occupé à fixer le soleil, un frisson lui traversa le dos. Il eut un gloussement…
L’astre du jour descendait, et le noir s’installait doucement sur la forêt. On ne voyait déjà plus le dessous des arbres. Qui dit absence de lumière, dit créature de la nuit. Peut être attendent-ils déjà là.
Et le soleil disparu derrière les montagnes. Rood serra son poing qui tremblait. Il n’était pas prêt de lâcher sa masse qui était sa seul protection avec sa veste de maille. Il s’attendait à les voir sortir dès que le soleil eu disparu, mais ce n’était visiblement pas le cas.

  • "Où sont-ils ?"
    "Ça ne devrait tarder. Calme-toi, je te sens crispé." Au moment où Däley posa sa main sur l’épaule de Rood, celui-ci sursauta et fît un pas de recul.

Une sorte d’homme au dos avachi était sorti de la forêt. Il était sombre et semblait ne porter qu’un tissu brun et sale qui cachait son corps. Ce corps qui, au milieu de l’abdomen semblait manquer une partie de chair ; un vrai trou. Il marchait étrangement droit malgré ses jambes courbées et aux genoux qui se touchait presque. On avait l’impression qu’il allait tomber sous le poids de son propre corps. Il s’avançait doucement et à mi-chemin du pied des remparts, il s’arrêta net. Rood croyait qu’il allait tomber vers l’avant mais ce n’était pas le cas.
De plus près on pouvait voir qu’il lui manquait un œil, et son visage était tordu de douleur. Il avait des rides très marqué et ne portait pas de cheveux. Est-ce ça les créatures ? Elles n’avaient l’air dangereuses. Et pourtant la créature leva la tête au ciel et lâcha un cri strident.
Rood était paralysé, c’était bien ce genre de créature qui l’attaquait chaque soir, le même cri de douleur. L’insoutenable douleur d’un homme avant de mourir. Rood était complètement envahi de terreur. Il ne bougea pas. Il cessa même de respirer quand une nuée noire sorti de la forêt. Des petits, des grands, des femmes, des hommes, tous semblables au premier sortirent. Tous avec la même expression de douleur.

Et soudain l’un d’eux commença, aussi improbable que ça puisse l’être, à courir vers les remparts et les autres suivirent, hurlant la mort comme tout les soirs. Mais ici, Rood la vivait et la voyait. La vitesse qu’ils avaient prise était incroyable ! Comment des jambes à moitié déchirées, déchiquetées ou carrément absentes de morceaux de chair, pouvait supporter une course aussi rapide ? Rood n’en croyait pas ses yeux, les hommes sur les remparts s’animèrent, ils prenaient des pierres ou des bouts de bois enflammées à l’aide des torches et les lança sur la marée noire qui s’avançait à toute vitesse. Rood s’approcha du bord se tenant à celle-ci, redoutant qu’elle ne s’écroule sous le choque.
Les créatures couraient, sprintaient jusqu’à cogner la muraille sans ralentir. Le choc fût brutal, une légère secousse parvient au corps de Rood. À moitié soulagé, il observa les pieds des remparts. Des têtes, des membres, des parties de corps sautaient à l’impact. Les autres créatures qui arrivaient commençaient à monter sur ceux de devant. Il n’y avait aucune complicité la dedans, bien au contraire, ils se tiraient, se griffaient, se mordaient les uns aux autres. Leur seul but était de monter en haut en s’agrippant les uns sur les autres.

  • "Vous ne craignez pas qu’ils arrivent en haut ?"

Rood se retourna et Däley n’était plus là, il avait disparu…Il le chercha du regard et le vit occupé à parler avec cinq autres gardes plus loin.

  • "Ils sont beaucoup plus nombreux !"

Il dirigea son regard vers la voix qui provenait de l’autre côté de la porte. Il n’aimait pas ça. À présent la petite plaine qui séparait les remparts de la forêt était infestée de ces créatures. Toutes ses années où il était resté dans sa maison. S’ils étaient rentrés, c’était certain, ils seraient morts.

  • "Attention p'tit gars !"

Se retourna et vit deux hommes porter un chaudron.

  • "Que.. Que faîtes-vous ?"
    "Qu’est-ce qu’on fait ?" Dit-il d’un ton neutre. "Qu’est-ce qu’on ?" Répéta-t-il d’un ton qui marquait l’évidence. "On sauve le village tiens ! Quelle question !"

Intrigué, Rood les observait, ils avaient posé le chaudron sur le bord. Visiblement ils voulaient verser le contenu sur les créatures. Et ce fut le cas. Rood s’attendait à du métal en fusion ou à une substance brûlante mais ce ne fût le cas. Tout se qu’ils versèrent c’était de l’eau. De la simple et vulgaire eau.

  • "Youuuhouuu ! Avale ça pauvre bâtard !"

Les deux gardes éclatèrent de rire et retournèrent en arrière. Rood croyaient qu’ils avaient perdu la tête et regarda en bas. Effectivement, les créatures qui se trouvaient en dessous semblaient se tordre de douleur, ils se tenaient le visage et se tortillaient dans tout les sens.
C’était ça la seul arme efficace. De l’eau. Comment ça se fait ? Il ne le sait, ce n’est pas le moment de le savoir. Du moment que ça marche. Rood observait les autres coins de rempart et tous les gardes étaient occupés à monter et descendre des chaudrons remplis d’eau pour les verser sur les créatures. Rood regarda maintenant d’un air satisfait les créatures qui se tordaient de douleur… Mais les autres ne s’arrêtaient de monter sur les autres. Soudain un bruit d’éclat avait retenti. Il avait couvert les cris des créatures…Et Rood regarda en direction du son. Il fût apeuré par se qu’il venait de voir. Ce qu’il voyait, rien ne pourrait plus le consoler.
Un des murs du rempart venait de s’effondrer sous l’assaut. Le chemin était libre accès désormais et Rood observa les créatures. Tous avaient cessé de crier ou de bouger, et tous observaient l’endroit où le mur c’était effondrer. Ça n’a durer que cinq longues secondes avant qu’ils ne récrièrent de douleur et tous couraient vers la faille.

  • "C’était prévu ça ?" S’écria Rood en direction de Däley qui courait vers l’échelle.

Son visage ne rassura pas Rood, encore moins se qu’il dit.

  • "Non. Rood. Il faudra ralentir le reste de la meute. La plupart ont été anéanti par l’eau, la minorité, nous devrons les arrêter nous même. Tu fais partie de la garde maintenant. Montre-nous de quoi tu es capable."

Däley saisit l’échelle et commença à descendre. Mais juste avant que sa tête ne soit hors de vue il rajouta :

  • "Ne les laisse surtout pas te mordre."

Et Rood ne le vît plus. Le temps qu’il raisonne la garde était surement en bas occupé déjà à se battre. Les cris en témoignent. Une vingtaine de gardes armés, d’autre sans protection, des femmes et des enfants contre une quarantaine de créature.
Rood serra son poing. Cinq longues années qui se préparaient à ce moment, il ne devait pas se dégonfler. Il devait faire face à son destin. Il baissa son regard sur la place au centre du village. Quelques gardes s’y trouvaient et d’autres habitants les rejoignent pour s’abriter derrière eux. Mais certain arrivèrent trop tard. Du haut des remparts, Rood voyait très bien. D’un côté ses compagnons, de l’autre les créatures, toujours fidèles à leur vitesse, sautèrent et attrapèrent des villageois seuls sur la place. C’était impressionnant la façon qu’ils se déplaçaient mais pas du tout rassurant.

Un cri proche fît interpeller Rood et baissa son regard à l’échelle. C’était l’une de ces créatures qui cria à la vue de Rood. Paniqué, le garde poussa l’échelle où se trouvaient deux d’entre-deux.
Il sourit par cette petite victoire mais un autre cri le rappela à se mettre en garde et il jeta un regard de gauche à droite sur les remparts et vit qu’il était n’était pas seul. Seul humain certes. Mais deux autres créatures se trouvaient là, ils étaient monté grâce à une échelle.
Ne pouvant fuir, Rood fît volte-face et serra son poing sur sa masse, la tenant hors de vue de la créature. Tout deux s’approchèrent, sur leur garde, d’un pas lent. Rood ne savait pas comment réagir mais savait se qui allait suivre dépendait de ses réflexes de survie. L’une des deux créatures poussa un grognement et couru vers Rood. Il leva son bras menaçant le jeune garde.
Rood se baissa, présentant son dos qui heurta le torse de la créature et dont, son bras, fouetta l’air. Il se releva rapidement se qui fit passer la chose par-dessus les remparts.
Il se trouvait maintenant face à l’autre créature. Et confiant de lui. Il hurla à son tour, pensant faire peur. Mais la créature hurla à son tour, plus fort, plus long et plus brutalement que Rood. C’était paniquant. Et c’est se que Rood ressentit. Il semblait plus coriace que l’autre. Le garde se retourna et pris ses jambes à son cou et se dirigea dans l’autre direction.
Pendant ce temps, un combat faisait rage dans le village. Chacun donnait de son mieux pour survivre.

Rood jeta un regard derrière lui tout en courant. La créature le suivait et semblait le rattraper. Soudain Rood s’arrêta net et se retourna, frappant avec sa masse. La créature prévoit le coup et sauta en plongeons au dessus du garde mais subit le coup sur ses jambes déchiquetées. Des morceaux parviennent au visage de Rood. Il agita rapidement sa tête avant de se retourner une nouvelle fois. La créature était penchée et semblait avoir perdu une jambe. Mais aucune douleur ne se rajouta sur son visage. Il resta toujours aussi agressif et hurla de plus belle. Rood paniqué, du rempart il sauta pour atterrir sur le toit incliné de paille d’un abri. Il roula sur lui-même juste à temps pour éviter la créature qui avait sauté à son tour et avait atterri au même endroit que Rood. Il brandit sa masse et frappa la tête de la créature de toutes ses forces. Celle-ci fût projetée et tomba au sol avec une tête en moins.

Rood laissa échapper un ouf de soulagement mais la créature se remit debout avec beaucoup de mal.

  • "Ah mais non ! Ce n’est pas possible !" Soupira Rood, exténué.

Et la créature s’écroula, inactif, deux mètre plus loin. Rood ria un peu mais se rappela qu’il y avait encore toute une meute sur la place. Il se laissa alors glisser pour retrouver la terre ferme.
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