[BG] Damrog

L'histoire d'Amtenaël
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Damrog
Gros Bill
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Personnages: Zeddicus Kwyrk Aryae

[BG] Damrog

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C’était par une nuit sans lune, un vieillard ravivait le feu de camp, un peu à l’écart de sa tente.
Il avait décidé de camper dans une clairière des forêts d’Avalon.
Soudain, un craquement le fit sursauter. Il se retourna mais ne vit rien, le feu l’éblouissant.


- Qui va là ? s’exclama t’il.

Mais il ne reçut d’autre réponse que le hurlement du vent, un autre craquement, plus proche mais provenant de l’autre côté du feu. Il se retourne, toujours rien, il saisit alors une grosse pierre avec l’intention de défendre chèrement sa vie quand une voix grave s’éleva dans son dos :

- Bonsoir Zeddicus, ça faisait longtemps n’est-ce pas ?

Une lame froide comme la mort se glissa sous sa gorge.

- Qui…Qui êtes vous et que me voulez vous ?
- Je ne désire que la justice quant à mon nom… Je me nomme Damrog, répondit la voix.
- Qu... Quoi ? Damrog ? Mais cet impossible, tu es mort !
- Cela t’aurait plus salopard ! explosa t’il.
- Non, non je te le jure ! Tout le monde était très triste pour toi, moi y compris !
- Tu m’as laissé pour mort par ce froid glacial, au cœur d’une forêt de Gwyddneau, parmi les créatures les plus dangereuses et répugnantes que l’on puisse imaginer. L’aurais-tu oublié ?

Une trentaine d’années plus tôt, par un hiver des plus glacials, Zeddicus, le formateur du jeune Damrog emmenait celui-ci en expédition dans une forêt de Gwyddneau.
Son père était mort quelques années plus tôt et n’avait donc pas eu le temps de former son fils.
Son paternel avait été victime du destin qui lui avait pourtant offert sa ravissante épouse alors convoitée par un certain Zeddicus.
Celui-ci, affreusement jaloux se mit à haïr l’heureux élu et plus tard, le fils qu’il devait avoir.
La mère, ignorant tout de ce conflit, confia l’éducation martiale de son fils à Zeddicus, qui était toujours la pour elle depuis la mort de son époux.


Revenons au jeune Damrog partit loin de son foyer en Hibernia dans le cadre de sa formation.
Son formateur se reposait sous sa tente, Damrog lui, aiguisait sa lame héritée de son défunt père.
Soudain, un grognement, et un deuxième ! Grave et profond comme venant des entrailles de la terre.
Le jeune garçon se leva d’un bon et se tourna du côté d’où provenait le bruit. C’était un ours, titanesque, mesurant près de trois fois la taille de Damrog.
Il s’écarta à temps pour ne pas se faire déchiqueter et riposta, encore et encore
Zeddicus se réveillant en sursaut, alarmé par le vacarme de combat sortit précipitamment de sa tente et découvrit là le fils de son pire ennemi ferraillant contre un véritable monstre.
Ne voulant pas risque ça vie pour celle d’un être détesté, il resta campé où il était, tétanisé.
Puis d’un coup tout s’arrêta et l’ours basculant en avant, cachant à la vue de l’homme le jeune garçon.
Puis, le bruit d’une lame qu’on retire de la chair et Damrog émergea de cet amas de fourrure ensanglantée.
Le garçon ne tenait plus debout, il tomba à genoux et contempla le sang qui ruisselait sur le sol.
Mais ? Le sang avait l’air vivant, il semblait pulser au rythme affolé du cœur de Damrog.
Lentement, le fluide vital dégoulina dans des rigoles creusées dans la terre par le combat acharné pour prendre la forme d’un pantagramme qui lui était quelque peu familier.


Zeddicus vit son apprenti s’écrouler, il s’approcha vivement de lui et découvrit sous une déchirure de sa tunique une entaille effroyable sur son flanc, aucun doute que le garçon n’y survivrait pas, cette blessure béante était énorme, et assurément mortelle.

Et d’un coup, tout ne fut plus que flammes dévorantes et noirceur, ce contraste de vive lumière et d’obscurité dans cette forêt en flammes en était encore plus effrayant.
Damrog ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait, Zeddicus avait disparut ainsi que l’ours, de plus, il voyait son corps affaissé à ses pieds.

- « Suis-je mort ? » se demanda t’il.
- En effet, Damrog mais j’ai le pouvoir de te ramener à la vie si tu consens à accomplir l’œuvre que je vais te confier sur les terres d’Avalon. Tu rejoindras mes fidèles émissaires pour œuvrer à leurs côtés dans la confrérie de l’In Nomine Satanas ; à présent, Damrog, retourne à ton enveloppe charnelle.

La voix s’était élevée telle un grondement, venue de nulle part. Et ce rêve si s’en était vraiment un, un rêve pour le moin étrange, Il s’était vu sous forme de silhouette d’éther, son corps gisant à ses pieds. Il ne se rappelait plus très bien de la suite…Si ! Des souvenirs affluaient, les instructions données par la voix mystérieuse, la promesse de lui rendre la vie s’il accomplissait son œuvre.

Il regarda son flanc pour y découvrir une longue cicatrice blanche, il n’y comprenait décidément plus rien.
Mais par après, quand il entama sa quête, et rejoint les rangs de l’In Nomine Satanas, il ne percevait plus cet ordre comme un fardeau mais adhérait aux principes du monastère.


Au fil des mois, il fut pris en charge pas un maître, il devint ensuite jeune maître et participa activement au recrutements de novices afin de de renflouer les rangs de l'In Nomine Satanas; de jeune maître, on le promut maître confirmé puis trésorier de la confrérie.
Quelques temps plus tard, alors qu’il avait atteint le rang de cardinal du monastère, il fit une chute de cheval qui le laissa pendant plus d’un an dans un coma profond, il fut officiellement déclaré mort par ses confrères qui ne le comptèrent plus dans leurs rangs.


Se réveillant un jour de son sommeil léthargique, la première idée qu’il lui vient fut de contacter les membres de l’In Nomine Satanas afin d'honorer son pacte avec les Ulwarths.

- Alors, tu es un de ces satanistes ? demandât Zeddicus.
- Exactement, et bientôt ces terres seront débarrassées de la souillure qui les habitent.
- Mais, qu’ais-je avoir avec cette histoire ?
- Tu fais partie de cette race inférieure, de plus, je viens venger un petit garçon qui a erré pendant des semaines dans cette immense forêt.
- Quoi ? Mais non tu ne peux pas faire ça ! Je ne pouvais pas savoir que tu t’en tirerais !
- Adieu, Zedd.

Ne prêtant aucune attention aux arguments du vieil homme, Damrog leva sa lame et entama une prière en levant ses bras au ciel.

- Ô Nebiros, je t’offre le fluide vital de cet homme en offrande ! Puisse-tu guider ma main au combat et mon cœur à la guerre !

D’un coup sec, il abattit sa lame et le corps soudain flasque s’écroula sur le sol.



- IN NOMINE SATANAS, IN NOMINE INDIAS ET UT DEXTRA NOVEM ULWARTHS REGNUM, SACRA MEUS CORDIS AT MALE !
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