Poéme

8-) Voilà enfin un petit coin de plage calme .... Pour parler de tout SAUF de DAOC !
Linq
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Unread post by Linq »

Ho oui aux continue ces poèmes! ils sont si beaux !
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Saphalia
Demi-Dieu
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....

Unread post by Saphalia »

Jusqu'au fond de mon âme
Au détour d'une flamme
Des éclats de ma voix
Au contour de mes bras

Du plus profond de mes larmes
Jusqu'à la pointe de leurs lames
Des sensations qui me déchirent
Aux couleurs qui me rendent ivres

Du fin fond ce qui a de meilleur
A la pluie salée de chaque erreur
Jusqu'au dernier aveu dans un soupir
A la dernière étoile qui s'en va mourir

Tu resteras ma plus belle lésion
Le toit de ma passion
Tu resteras ma plus belle lésion
L'instant d'un frisson
Tu resteras ma plus belle lésion
Celle qui pendra toujours de mon coeur
Celle qui gardera toujours mon sommeil
Au delà des rives de sang et de peurs
Au delà de l'or accroché du soleil
Tu resteras ma plus belle lésion
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Uzah
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Unread post by Uzah »

Les 3 singles de Magnoulie :


C'est un ange déchu
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Doucement, doucement, ton coeur est si serré
Si faiblement, de ta voix éthérée
Lentement, lentement, pardon tu demandais,
Plus fort, plus vite, prends ton envol, enfin libéré !

C'est un ange déchu, j'aurais du le voir
A ses mains fourchues, je ne peux y croire
Il répand la peste, habillé de noir,
Cet être céleste, pour son dernier soir...

Dans mon coeur le drame, il se proclame Roi,
Et vole mon âme, du bout de ses doigts.
Il ravage mon monde, quel grand désarroi,
Terre moribonde, en proie à l'effroi,

Lâchement, lâchement, tu viens me dire adieu,
Si tendrement, me le sourris des yeux,
Mollement, mollement, m'expliques le contentieux,
L'abandon gracieux capricieux, vicieux silencieux !

C'est un ange déchu, j'aurais du le voir
A ses mains fourchues, je ne peux y croire
Il répand la peste, habillé de noir,
Cet être céleste, pour son dernier soir...

Dans mon coeur le drame, il se proclame Roi,
Et vole mon âme, du bout de ses doigts.
Il ravage mon monde, quel grand désarroi,
Terre moribonde, en proie à l'effroi,

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Mon paradis
------------

Le voilà, mon paradis,
De chercher partout son miroir,
Sur les objets brillants et noirs,
Entendre sa voix fleurie.

Le voilà, mon paradis,
Dans la lueur de la fenêtre,
Quand dans mes yeux le ciel pénètre,
De son éclat paradis.

Et il est bon qu'il ne connait pas une fille telle que moi,
Que dans mes rêves soient des cristaux de vanille et le froid,
Mais sous mes pas nu-pieds, des tourbillons de neige et de glace
Et plus que jamais dans mes pensées, il gardera sa place,

Et je n'ai pas honte de crier fort qu'il a pris mon coeur,
Ses mots en juste trois minutes ont réchauffé mon humeur,
J'ai beau me répéter sans cesse que cette fois je m'en sors,
Je réalise qu'il m'est nécessaire, nécessaire encore...

Le voilà, mon paradis,
Errer, arracher des bouquets,
Et ainsi du vent les sauver,
Mentir qu'on me les offrît,

Certes si ce n'était pour toi,
Aucune aurore je ne verrai,
Sur ta planète congelée,
Dans laquelle les ponts se noient,

Et il est bon qu'il ne connait pas une fille telle que moi,
Que dans mes rêves soient des cristaux de vanille et le froid,
Mais sous mes pas nu-pieds, des tourbillons de neige et de glace
Et plus que jamais dans mes pensées, il gardera sa place,

Et je n'ai pas honte de crier fort qu'il a pris mon coeur,
Ses mots en juste trois minutes ont réchauffé mon humeur,
J'ai beau me répéter sans cesse que cette fois je m'en sors,
Je réalise qu'il m'est nécessaire, nécessaire encore...

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Le savais-tu
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J'avais appris à vivre sans y penser, sans y penser,
Tous les matins toutes le couleurs du ciel, nous enchantaient,
A chaque printemps il nous était facile, de l'oublier,
Et de s'aimer
Sans demander :

Le savais-tu, nous fûmes amants un jour,
Tu me l'as pris, et cette fois pour toujours,
Dans tes brasiers ardents, ton Houtama,
Ne le laisse pas s'éteindre, ne le brûle pas !

Je suis perdue, sur cette voie sans retour,
Mon sang afflue, je t'appelle au secours,
Son avenir maintenant, est dans tes bras,
Ne le laisse pas s'éteindre, ne le brûle pas !

Et que les feuilles virevoltantes l'automne, enroulent ton corps,
Que les chèvrefeuilles ne prennent pas la place, des boutons d'or,
Que malgrè la pluie bâtante et la glace, qui coulent dehors,
Ne chavire pas,
Reste, mon trésor,

Mais la tempête t'entraîne définitive, coercitive,
Pardonne moi mon amour mon chéri, je suis fautive,
De t'abandonner meurtri sans-abri, sur l'autre rive,
Ne m'oublie pas,
Ne m'oublie pas...

Le savais-tu, nous fûmes amants un jour,
Tu me l'as pris, et cette fois pour toujours,
Dans tes brasiers ardents, ton Houtama,
Ne le laisse pas s'éteindre, ne le brûle pas !

Je suis perdue, sur cette voie sans retour,
Mon sang afflue, je t'appelle au secours,
Son avenir maintenant, est dans tes bras,
Ne le laisse pas s'éteindre, ne le brûle pas !
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Uzah
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Unread post by Uzah »

En avant-première, 4ème single de Magnoulie :

Terre Promise
--------------

Terre promise,
Pleine de clarté,
Je me suis perdue,
Sur tes chemins ardus, j'ai cherché

En vain la porte, vers plus de bonheur

C'est partie remise, je n'ai plus le coeur
J'ai trop erré, me suis trop dévolue, sans apercevoir

De quoi le monde se devrait d'être fait
Pourtant j'en ai bien tout au fond de moi ancrée une certaine idée !

Dis moi la voie de l'éternité,
Dis moi la voie de la fraternité,
Dis moi la voie pour conduire tous les humains
Dans ce lieu majestueux où les enfants ne connaissent pas la faim

Je vogue sereine sur cette route pavée,
Balisée, piétinée, suivie par des milliers,
Dans l'horizon étoilé se dessine enfin
Cette terre tant promise où nous nous serrerons la main.

Âme en peine,
Tant de choses me freinent,

Ces guerriers déchus,
Ces détours pentus, difficiles,

Je n'ai plus la force, de défendre l'écorce,
Contre ces hordes barbares, et tous ces pillards
Venus d'outre tombe pour nous voler notre or par milliard

Là où mes frères ne mettent pas d'entrain,
Je pense, je danse, je chante gaiment mon rêve, et ce refrain :

Dis moi la voie de l'éternité,
Dis moi la voie de la fraternité,
Dis moi la voie pour conduire tous les humains
Dans ce lieu majestueux où les enfants ne connaissent pas la faim

Je vogue sereine sur cette route pavée
Balisée, piétinée, suivie par des milliers,
Dans l'horizon étoilé se dessine enfin
Cette terre tant promise où nous nous serrerons la main.

Dis moi la voie de l'éternité,
Dis moi la voie de la fraternité,
Dis moi la voie pour conduire tous les humains
Dans ce lieu majestueux où les enfants ne connaissent pas la faim

Je vogue sereine sur cette route pavée
Balisée, piétinée, suivie par des milliers,
Dans l'horizon étoilé se dessine enfin
Cette terre tant promise où nous nous serrerons la main.

Terre promise
Là où les armées s'enlisent
Je viens m'installer,
Et chanter ce message de paix...
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Itachi13
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Personnages: Hitachy, Iroirelid, Sarasa, Fiiley et Cerrana.

Unread post by Itachi13 »

La vie est un long chemin,
Parsemé d'obstacle,
Le mal, le bien,
Il n'y à pas de miracle,
Chacun choisi sa voix,
En son âme et conscience.
Mais parfois, il n'y à pas le choix,
C'est pourquoi dès mon enfance,
J'ai choisi la prose.
Et même si parfois elle est morose,
C'est ce que j'aime entendre,
C'est ce que j'aime écrire,
Mais il ne faut pas vous méprendre,
Dans mon âme règne le délire.


Ps: Magnoulie <3
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Socrate wrote:Je suis plus sage que cet homme-là. Il se peut qu'aucun de nous deux ne sache rien de beau ni de bon; mais lui croit savoir quelque chose, alors qu'il ne sait rien, tandis que moi, si je ne sais pas, je ne crois pas non plus savoir.
http://www.ins-amtenael.c.la/
troubadour
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^^

Unread post by troubadour »

Terre


Ma voiture au bord d’un talus, un chemin, soudainement s’arrête
Sans question je sort et me dis est ce le moment ou l’occasion qui si prête

Pour avoir envie de m’engouffrer dans cette foret qui je sens m’appelle
Je ne sais pas encore pourquoi mais se soir la nuit et la lune me parait si belle

Alors d’un pas lent et incertain je fais craquer quelques branches
Mais cela ne suffit pas à couvrir les bruits de cette nuit blanche

Et le sifflement du vent qui s’engouffre me fait mettre à l’affût
Ce n’est pas de la peur que je ressens mais toutes ses âmes perdues

Je me mes a toucher et sentir cette fraîche et humide terre
Qui par delà sont grand age garderas toujours ces mystères

Elle aura réussi à donner vie à tous ces grands arbres
Qui on vus couler temps et temps de larmes

On ne se demandera jamais pourquoi ni comment elle fait
Pendant tous ses millions d’années elle reste toujours la muette

A nous regarder pleurer, rigoler, et nous entretuer a coup de baïonnette
Et ensuite garder en elle les cris de tous ceux qui non pas eu le choix de tomber

On auras beau la recouvrir de fleure en lui disant qu’elle resteras la plus belle
Et pourtant a chaque époque que l’on réussi a passer auprès d’elle

A la regarder changer de couleur au fil des saisons
Ou qu’elles nous servent de terre de jachères ou de moissons

On auras jamais trouver le temps ou un moments de compassion
Pour lui dire rien qu’une seul fois un grands et franc pardon

Pour l’avoir obliger a supporter chaque jours qu’elle vie
Les cris et les pleures de nos âmes qui sombres dans l’oublies

Pardon, Pardon, Pardon
Uzah
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La chanson paillarde d'Amténaël :

Sous le soleil d'Avalon,
Se rassemblaient tous les péons,
Sous le ciel étoilé d'Emblèmes,
Chantaient en coeur tous les bohèmes !

Et au village des pêcheurs,
Y'avait personne, ça faisait peur !
Ils étaient tous sur Domnatys,
Pourtant là-bas, y'a la milice.

Allez ! Allez ! Allez, Ammm- ténaël !

A la taverne où je trainais,
Celle qu'on appelle l'Aigle Forestier,
Tout d'un coup on m'a averti :
"C'est la Légion", j'ai déguerpi.

J'ai atteri au village d'Ambre
Y'avait là une musique de chambre,
De la célèbre flûtiste Magnou,
Celle-là j'lui mettrais bien un coup !

Allez ! Allez ! Allez, Ammm- ténaël !

J'ai essayé de la violer,
Mais un gardien m'a arrêté ;
Il m'a jetté dans la prison
En me disant qu'j'étais pas bon !

Mesdames, Messieurs, dans mon malheur,
Je fais appel à vot' bon coeur :
Me faudrait quelques p'tites pièces d'or,
Pour espérer qu'on'm mette dehors !
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