[BG] Eliadra

[Eliadra]

Une nuit sombre, la lune voilée par les nuages...une silhouette noire avançant à grand pas vers un village en ruine se déssine parmis les faibles lueurs des rayons de lumière filtrés par la sombre masse nuageuse.

Entrée dans le village, ou du moins ce qu'il en reste, l'ombre se dirigea vers un grand batiment délabré. L'homme, car malgrès l'obscurité, ses traits montrent que s'en est un, tenait un vieux parchemin dans sa main droite...une carte, et semblait vouloir se rendre à un point précis de cette carte.
Après un bref coup d'oeil sur le document en question, des paroles se firent entendre : "Cela ne peut être qu'à cet endroit..."
La voix de cet homme était à la fois douce et intriguante, intriguante au sentiment de froid qui se dégageait lorsqu'il parlait.
Il s'avança ensuite d'un pas sur, parcourant l'intérieur du batiment assez rapidement, toujours en regardant de temps à autre son parchemin. Il arriva devant un escalier, de longues marches qui déscendaient dans les profondeurs des ténèbres...

Après un instant de réflexion, il prit ces escaliers...il faisait sombre, il ne s’était pas muni de torche, il n'en avait apparement pas besoin, il se déplaçait comme si mille lumières auraient éclairées ce couloir. En bas des marches, il alluma deux bougies près d'une vieille bibliothèque, baissa sa capuche, découvrant un visage triste, fatigué, et commença à scruter la grande diversité d'ouvrages présents.

Il chercha pendant de longues minutes, puis son regard se braqua sur un des livres présents. Il le saisit soigneusement puis le posa sur une table poussièreuse avec délicatesse, s'asseyant sur la chaise en face de la table, observant la couverture d'un air satisfait.

"Le livre des morts...enfin !" pensa t'il. "Ma quête n'a pas été vaine."

L'instant d'après, il fut prit d'une sorte de vertige, et saisit sa tête entre ses deux mains, fermant les yeux. Des souvenirs lui revenaient à l'esprit...des souvenirs de son passé, des souvenirs douloureux.
Il fronça d'abord les sourcils, les yeux toujours fermés... puis des larmes jaillirent le long de ses joues, et il vint placer la paume de sa main gauche contre son front.
Il releva ensuite la tête, toujours en pleure, et dirigea son regard vers le plafond...

"Elise, mon aimée, me pardonneras tu un jour ?"

Il sécha ensuite ses larmes, mais il ne pouvait effacer sa tristesse et son désarroi… il posa ensuite le regard sur le livre qu'il avait trouvé, puis se remémora cette nuit ou tout bascula pour lui...