[BG] Le Retour de KASHINO

L'histoire d'Amtenaël
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KaZuKi
Gros Nioubi
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[BG] Le Retour de KASHINO

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< Je fais tout à l'envers : Le concert de retour >

Le rocher de résurrection d'emblème.
Un jeune celte se dresse une minuscule guitare dans les mains.
Il approche de sa bouche la corne de résonance ( un bâton magique servant à amplifier les sons )...
"Hum...Hum... Bonsoir AMTENAEL... yeah..."
Toutes les personnes aux alentours s'approchent intriguées.
"Je suis de retour, et pour m'excuser de mon absence je vous fais l'honneur d'un concert privé... yeah!"
Les quelques personnes se demande qui est cet homme. Peu de monde le connais.
Dans l'assistance beaucoup se posent des questions...
"Qui est t'il?"
"Pour qui se prend t'il?"
"Grumph?"
Mais tous cherchent à savoir ce qu'il fait là...
Il commence à gratter sa guitare, des sons désaccordés en sorte. Et il commence à chanter.
Sa voix est tellement fausse que même les trolls se bouchent les oreilles.
Le "public" le conspue rapidement.
A la vue de son audience qui s'amoindrie le celte s'arrête d'un coup.
"Et bien puisque c'est comme ça je chanterais plus..."
Un grand "AHHHHHHHH!" s'échappe des survivants qui même applaudissent de soulagement.
Le celte triste range sa petite guitare, la corne de résonance et descend lentement du rocher pour disparaître derrière lui.
Il s'assoit. Sur son visage se lit la tristesse qu'il éprouve...
Il vient d'apprendre que cela fait 2 ans qu'il a disparu et tout le monde s'en moque...
Puis il se dit que ce n'était pas forcément le moyen le plus approprié pour annoncer son retour.
Il met sa tête entre ses mains et reste immobile pendant quelques minutes...

< Mon ami quel bonheur... AIE ça fait mal >

Un bruit de pas le sort de son cloisonnement, il sent arriver une personne derrière lui.
Il se retourne rapidement, une admiratrice peut-être?
Le soleil dans les yeux il n'arrive pas à voir qui est cette personne qui s'approche lentement...
Puis petit à petit des détails se dessinent. Une allure longiligne, un long bâton dans la main, de grandes oreilles, une toge bleu nuit et un teint affable...
Son sang ne fait qu'un tour, il reconnaît là son frère KAZUKI...
D'un bond il se lève les bras en croix pour le serrer contre lui.
Mais il se trouve stoppé net... un bâton entre les deux yeux...
Un aie retentit dans la plaine " Mais ça va pas?"
KAZUKI le regarde avec un air mauvais, dont lui seul a le secret, le bâton susnommé tendu vers le front du jeune celte.

"Au contraire ça va très bien!"

"Mais KAZU... c'est moi... KASHI..., même toi tu m'as oublié" Kashino laisse échapper un sanglot."

"MAIS NON IDIOT! Non je t'ai pas oublié et c'est bien dommage!"

" Comment ça bien dommage?... On m'a dit que ça faisait 2 ans que j'étais parti et c'est tout ce que tu trouves a faire en guise de retrouvaille... Ah ben ! T'as pas changé!!!"
Kashino se retourne pour bouder les bras croisé.

" J'y crois pas... Tu pars sans rien dire pendant 2 ans et monsieur il croit qu'on va l'accueillir les bras ouverts comme si de rien n'était... T'as pris beaucoup de coup sur la t^te pour raisonner comme ça!!!!"

" Meuh je savais même pas que j'étais pas là pendant 2ans..."

" Mais tu me prends pour une LIBELLULE ou quoi? "

Le bâton se relève encore une fois vers le ciel...

Kashino tout en esquivant le bâton, qui atterrit violemment sur le sol... "Non! Arrête... C'est vrai je pensais pas que 2 ans étais passé!"

"Comment ça ?" Intrigué, le second coup de KAZUKI s'arrête à quelques millimètres de la tête de KASHINO, " Racontes un peu pour voir?".

Les deux amis s'assoient dans les herbes et commence à discuter.
KASHINO commence son monologue, KAZUKI curieux l'écoute attentivement.

< L'épilogue >

« Ce matin, je me levais d’une nuit plus que mouvementée. Une de ses nuits où exténué par la journée que tu as passée, tu t’endors dans la seconde…
Mais je ne pensais pas que j’allais m’endormir pendant 2 ans, et je me demande si je dormais vraiment…
C’est quand même assez difficile de se dire qu’un cauchemar comme celui que j’ai eu soit réel, c’est même inconcevable. Tu ne serais pas mon ami, j’aurais du mal à te raconter tellement cela m’as l’air bizarre même à moi… »

KASHINO s’arrêtes un moment, regardant KAZUKI. Ce dernier lui fait comprendre qu’il peut continuer sans crainte.

« Donc, après une journée plus que remplie, souvient toi c’était celle où nous avions occis des dizaines d’être maléfique… enfin bon ! Une journée éreintante ! Toi tu as été appelé pour une histoire dans la caste et moi je t’ai dit que je voulais rentrer. Ce que j’ai fait. La nuit tombait petit à petit, le temps était calme et les animaux chuchotaient… Pour te dire que c’était calme…
Je me dirigeais vers Hibernia.
Et arriver chez moi la seule chose dont je me souviens est que je me suis endormi rapidement.
Et c’est là que commence mon rêve… Heu… En fait c’est normal puisque j’étais endormi… enfin...
Je sens de la chaleur, comme si je rôtissais sous le soleil. Je sens sous ma nuque des pierres brûlantes.
Mes paupières sont lourdes j’ai du mal à les lever. Mes membres ont du mal à répondre tellement je suis engourdi par la chaleur.
J’ouvre difficilement les yeux, je suis ébloui, aveuglé même…
Petit à petit ma vue revient, je ne voit qu’un cercle de lumière au dessus de moi.
Je tourne péniblement la tête.
Tout est flou.
Doucement j’aperçois des parois autour de moi. Je comprends que je suis dans un puit, ou une caverne…
Je me demande ce que je fais là… Comment de mon lit douillet, j’ai pu atterrir ici ?
J’essaye de me lever mais une douleur insoutenable me plaque au sol.
Je comprends vite que je suis tombé dans ce trou et la chute ou plutôt l’atterrissage a été mouvementé.
Mon corps me fait affreusement mal.
Je reste un moment sur le dos… Le soleil qui perçait la pénombre de la caverne s’enfuit rapidement, si bien que je me retrouve dans le noir le plus total.
Je reprends des forces.
La caverne est silencieuse, effroyablement silencieuse.
Je regarde les parois du puit, je me dis que peut-être je pourrais grimpé mais elles sont lisses.
La mobilité de mes bras revient.
Je me traîne grâce à eux jusqu’à un mur où je m’adosse pour pouvoir scruter cette grotte.
La cavité dans laquelle je suis tombé donne sur un long couloir ténébreux.
Je l’emprunterais bien mais je suis encore souffrant.
Je desserre mon armure qui m’étouffe… Je l’enlève même.
Après quelques heures à essayer de bouger, j’arrive fébrilement à me hisser sur mes jambes.
Je laisse derrière moi mon armure mais je garde mes marteaux et ma guitare… Je ne suis pas fou, je ne vais pas laisser mes armes j’en aurais besoin et ma guitare je ne veux pas m’en séparer.
Je m’appuies contre les murs et arpentes lentement le couloir.
J’arrive dans une grande salle. Des poutres gigantesques soutiennent le plafond. Des torches accrochées aux murs illuminent la pièce.
Sur un socle de pierre en plein milieu de cette chambre une immense fontaine se dresse.
Une eau claire et scintillante en jaillit de toute part. Ma raison me dit « méfiance » mais ma gorge sèche me crie « BOIT ! ».
Je m’approche doucement. Je tends la main. Je la plonge. Ma main atrophiée reprend sa mobilité. Je suis ébahi, une source de vie me tend sa boisson revigorante. Je plonge entier à l’intérieur.
Je ressort trempé mais guérit.
Je cherche le couloir d’où je viens mais il a disparut. Je m’accorde quelques minutes de deuil, je pleure mon armure à 1200 pièces d’or… »

« T’as perdu ton armure ? »

« Bah oui !!! »
« Celle pour laquelle je t’ais donné 800 pièces d’or ? »

« Euh… oui !!! »

« T’es pas un celte pour rien !!! »

« Et oh, je pouvais pas faire autrement ! Tu me laisses continuer ou tu vas encore me couper dans mon élan lyrique ? »

« Ah ça pour être lyrique… c’est lyrique… c’est même terriblement long !!!! »

« Oh ça va hein !!! J’utilises ce que j’ai appris dans mes cours de barderie, fallait bien que ça me serve un jour non ? »

« Bon bon … c’est bon continues ! »

« Donc j’ai perdu mon armure. Et je suis complètement désorienté. Les murs bougent !
J’aperçois une sortie à cette salle, une sortie qui n’était pas là avant ! »


« On a compris que les murs bougeaient !!!!! »

< Le tunnel sans fin >

« Hum, hum… Donc je me dirige à l’entrée de ce couloir. Il descend abruptement dans les profondeurs. Aucune lumière n’en ressort. Je décroche une torche et l’emprunte.
Je marche longtemps, très longtemps… Je n’ai plus aucune notion… Je n’ai pas faim, je n’ai pas soif, je ne fatigue pas… Je marche.
Je ne sais pas combien de temps j’ai mis. Peut-être des jours, voir des semaines même plus… »

« C’est un peu gros non ? »

« Ben, tu comprends pourquoi je pensais que c’était un rêve ! »

« Bon allez continues… On verra bien ! »

< Un nouveau monde? >

« Enfin j’aperçois de la lueur. Le tunnel se finit enfin. Mais en lieu et place d’une nouvelle grotte, m’apparaît une vallée verdoyante. Je regardais le plafond mais un ciel bleu avait remplacé la pierre.
Comment, en m’étant autant enfoncé dans les profondeurs, un tel paysage pouvait exister ?
Des forêts denses se dressaient devant moi. Des animaux semblables à ceux de la surface vivaient en ces lieux. J’étais ébahit.
Où me trouvais-je ?
Je ne comprenais plus.
J’avançais.
Il n’y avait pas de soleil mais ce monde était baigné de lumière.
Je marchais mais je ne trouvais personne.
La lumière s’estompait, la pénombre gagnait du terrain, l’atmosphère se faisait oppressante.
Ce paysage idyllique et magnifique se changeait radicalement.
Les ténèbres le recouvraient. La nature desséchait, les animaux se mutaient en monstres, le sol maculé de verdure se noircissait de suie.
L’air se changeait en fumée, les montagnes devenaient des volcans crachant leur lave qui détruisait les arbres noirs.
Le chaos.
Cet Eden se transformait en enfer. »

« Oulah ! Ca c’est flippant ! »

« Quand même ! Je te dis pas, et la suite elle est encore mieux… »
« Bah vas-y ! »

< L'incarnation de la haine >

« Moi aussi… Moi aussi je changeais… Je sentais mon cœur s’emplir de haine.
Le doute, la colère, les pires vices emplissaient lentement mon esprit.
Je luttais mais rien n’y faisait.
Une force indomptable m’oppressait.
Dans un dernier espoir j’expulsai un immense cri.
Ce cri me libera.
Une fumée noirâtre s’échappa de mon corps et créa un tourbillon devant moi.
La fumée se dissipait
Un homme apparut.
Je n’en croyais pas mes yeux.
Il me ressemblait. Il était mon sosie en un peu moins beau.
Sa peau était brune, son visage peint était froncé d’une expression livide.
Ses yeux rouge brillant me fixaient avec intensité.
J’étais pétrifié. Je sentais une pression immense s’émané de son corps.
J’étais devant mon sosie maléfique.
Il ricana, sortit une dague courbée et se jeta sur moi.
Par réflexe j’évitais ses coups mais j’étais toujours sous le choc.
Je sortis enfin mes armes et commença à riposter.
Ce combat dura des heures…
Aucun de nous deux ne semblait avoir l’avantage. Chaque coup donné était rendu.
Nous ne parlions pas, seul des cris accompagnant nos coups étaient échangés.
Puis la lumière revint.
Mon adversaire semblait effrayé, il poussa un râle et disparut dans un nuage de fumée qui s’infiltra en moi.
Je tombais un genou à terre extenué.
Le monde avait retrouvé sa splendeur en un instant.
Je ne comprenais rien.
Je ne voulais pas rester immobile, je me mis en quête d’une réponse.
J’arpentais ce monde.
Les ténèbres revenaient et en même temps mon double réapparaissait.
Chaque fois nous combattions. Au début aucun vainqueur, aucun dialogue, le même combat répété à l’infini.
Mes aptitudes augmentaient pourtant, mais il était toujours à mon niveau.
Ces cycles lumières/ténèbres m’exténuaient.
Je ne trouvais rien en ce monde.
Petit à petit mon moral baissait.
Et avec mon espoir qui s’affaiblissait, mon double revenait plus fort.
J’étais désavantagé.
Et à chaque nouvel affrontement je sentais qu’il prenait le dessus.
Petit à petit je perdais la volonté de me battre. »

« Toi, perdre la volonté de te battre… c’est insensé ! »

« Mais attends je ne trouvais plus la force de continuer ! Tout ça ne rimait à rien ! Et puis même si j’aime le combat là c’était trop… »

« Tu t’es fait battre par toi même, quelle ironie… »

< Mes forces m'abandonnent >

« Pas vraiment ! Écoutes…
Donc chaque fois il devenait plus fort.
Et nos combats duraient de plus en plus longtemps.
Avec sa force qui augmentait, diminuait les temps d’accalmies.
Les ténèbres recouvraient pratiquement la plupart de la vie en ce monde.
J’étais de plus en plus acculé dans mes dernières forces mais jamais il ne me donnait le coup de grâce car toujours revenait la lumière. Comme un ultime espoir.
Mais j’étais éreinté.
Je n’avais plus aucune force de lutter.
Il vint une dernière fois. Je compris.
Je ne sortis pas mes armes. Il leva sa dague, un sourire diabolique aux lèvres.

Je fermais les yeux pensant ne jamais les rouvrir.

Le coup n’arrivait pas.
Les ténèbres étaient toujours là.
Mon double semblait figé.
Je me levais, tourna autour de lui mais rien… Il ne bougeait pas. »

« Et bien, c’est bizarre ! »

< Qui est-ce? >

« Je te l’avais dit, mais la suite l’est encore plus.
Je sentis une présence dans mon dos.
Des bruit de pas résonnaient sur le sol. Je me retournais.
Un Celte s’approchait. Une sublime armure le recouvrait.
Son visage m’était familier même si jamais je ne l’avais vu.
Je compris qui il était.
Je ne pu dire mot, comme un réflexe je m’agenouillait pour le saluer.
Il me fixait de son regard emplit de fierté.
Je ne puit retenir mes larmes.
Il posa une main sur ma tête.
Sa voix résonna dans mon esprit.

Mon fils… As-tu compris ?

Je ne puis répondre.

Cet homme c’est toi… Tout homme porte en son sein une partie bonne et une mauvaise.
Tu l’as combattu, peu de monde peuvent affronter leur doute et leur peine…
Tu es en train de perdre face à toi-même.
Quel genre d’homme est-tu ?
Vas-tu te laisser dominer par tes mauvais penchants ?
La facilité… Tu vas choisir la facilité ?
Si c’est le cas te crois-tu digne d’être l’un de mes fils ?

Il disparut.
Ses phrases retentissaient…

J’ouvris les yeux.
La dague arrivait sur moi.
D’un geste vif je sortis mes marteaux.
Je bloquais la dague, mes marteaux en croix.
Mon double était surpris.
Nous nous fixions.
Un coup de pied l’envoya au sol.
Il lâcha sa dague qui se brisa sur un rocher.
Il était terrorisé.
Je m’approchais de lui les marteaux en avant.

Tu pensais vraiment gagner ?

Jeeeee t’aiiiiiiiiiiii Battuuuuuuu !

Eh non dommage !

Je levais mes marteaux. Il se protégea de ses bras.

Nonnnnnnnnnn…

< Le retour >

Je me retrouvais dans une grotte.

Je baissais mes marteaux.

Je regardais autour de moi. Cette salle ressemblait à la première que j’avais vue.
Je pris un bain dans la fontaine.
Lorsque je sortis de la fontaine je trouvais à mes pieds une armure semblable à celle de mon père.
Je compris.
Tout en la revêtant je levais les yeux comme pour le remercier.

Je me dirigeais vers le fond de la salle, un couloir m’attendait.

Je pris une torche.

Je me sentais libéré.

Je montais dans le tunnel.

Je perdis la notion du temps… Des jours peut-être des semaines passèrent lorsque enfin je revis la lumière du jour.
A la sortis du tunnel, je vis un loup majestueux.
Il était perché sur un immense rocher. Il me fixa et hurla longuement puis disparut.

Je pris une bouffée d’air et… »

« Et quoi ? »

« Et ben… je me suis réveillé ce matin… Avec la gueule de bois, et c’est CID qui m’as dit que ça faisait 2 ans que j’étais partit»
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