[BG] Diabalos

[diabalos]

A noter que tout ces BG sont évolutifs, sous peu arrivera la suite de celui de Diabalos puis Héphaistos qui ont je dirai bien vécu

Diabalos Antépaladin 50 ans :

INTRODUCTION :

Au commencement, deux êtres extraordinaires naquirent au fin fond de l'univers. L'infini donna naissance à ces deux personnes qui furent prénommé "Deus" et "Diabalos". Mais régner sur l’infini n’est pas de tout repos et une guerre éclata entre les deux personnages du fait que Deus était le préféré de leur mère, l'infini. Les autres dieux ne prêtaient plus attention à cette guerre et préférai ne pas interférer car bien qu’ils abhorraient le dieu du mal, ils craignaient sa puissance sans limite.

Alors Deus et autres divinités créèrent des galaxies, systèmes solaires, planètes etc... Mais Diabalos fourrait toujours son nez dans les affaires de création de Deus. Il venait sur chaque planète et la détruisait en y insufflant des démons cruels.
Mais un jour, Deus réussit à créer la terre. Diabalos tarda énormément à la remarquer et quand il la vit il fut trop tard. Les races d'humains et non humains développés sur cette planète se défendaient bien contre ses démons.

Alors la seule chose qu'il lui restait à faire était d'y aller lui même faire régner le chaos. Mais pour cela il fallait trouver un corps capable d'accepter et de loger son âme maléfique. Car la règle veut que les dieux ne puissent intervenir dans la destruction d’une planète, seulement par le biais de médiums ou de rêves.
Bafouant toutes les règles, Lucifer prit un malin plaisir à descendre sur terre en vue de trouver une âme corrompu. Il y eut en ce jour des centaines de cadavres jonchant le sol de la terre car tous rejetaient l'âme de Diabalos et leurs corps implosaient. Jusqu'à ce qu'il croisa un écossais robuste dans les terres d'Albion...

Aidé par un ami manipulateur d'âme, Mandrek, celui-ci lui conseilla d'y insuffler qu'une infime part de son âme, ce qui suffira amplement. Face à l'inquiétude du roi des enfers, le sombre esprit lui dit que certes, il n'aurai pas le contrôle complet sur lui, mais qu'il ne serait guidé que par le son de votre voix...

Une nuit de brouillard intense, Lucifer tomba du ciel tel un météore, pour aller quérir ce nouveau corps et faire cette expérience intéressante, perçant l’atmosphère et le brouillard. Le jeune écossais dormait à point fermé... Un éclair balaya le ciel, comme-ci il venait de se déchirer en plusieurs morceaux, et le jeune albionnais se raidit sur son lit les yeux exorbités. Dans un ciel apocalyptique, le malin repartit comme il était venu, et à sa grande surprise l’hylander répondait parfaitement à son bon vouloir. Durant la même nuit, l’écossais qu’il avait baptisé de son propre nom Diabalos, ramassa une épée et trucida son père, sa mère, ses quatre frères et ses cinq sœurs… Plus personne ne pouvait à présent le raisonner…

Depuis ce jour là, une partie de l'âme du diable est logé dans le corps de cet écossais, Diabalos, et chaque jour, chaque heure, chaque minute et même chaque respiration, le dieu du mal lui cède de plus en plus de son pouvoir pour détruire tous les envoyés de Deus et autres divinités à la recherche de la sauvegarde de l’astre d’Amtenael et faire régner le chaos et la destruction sur cette terre qui a trop longtemps résisté.
L'enfer arrive sur la terre et il va se déchaîner...

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Héphaistos Thaumaturge :

La lumière divine aveugle la population sur la terre. Les forces du bien se font de plus en plus présentes. Diabalos et ses envoyés lucifériens de l'Infernum Decatenum ne peuvent l'accepter. Alors il décida d'appeler des démons de l'Enfer pour les ramener sur terres. Leurs aides seraient précieuses car leurs coeurs sont indomptables. Lucifer décida de faire venir un démon pocédant le feu sur terre à savoir Héphaïstos. Le malin descendit le voir dans la chaleur de ces forges mais celui-ci s’y sentait bien à l’aise et venait même fréquemment rendre visite au bossu.
Lucifer : Bonjour Héphaïstos !
Héphaïstos : Grumbl ! ‘Jour Lucifer !
Héphaïstos prenait une épée dont deux lames partaient du socle et leva la main dans les airs avant de la faire tournoyer. Du feu apparut dans sa main qui elle-même se transforma en magma en fusion. Et telle un marteau, la main d’Héphaïstos tomba sur l’épée appuyée sur une enclume dans un fracas impressionnant et une pluie d’étincelles.
Lucifer : J’aurai besoin de toi, pourrais tu aller sur Amtenael aider mes troupes déjà sur place ?
Héphaïstos : Hors de question, j’ai du boulot !
Lucifer : Fais un effort, c’est ton maître qui te parle !
Lucifer dégagea plus de feu que le soleil lui-même pour impressionner le dieu de la forge et du feu.
Héphaïstos réfléchissa un moment avant d’affirmer haut et fort : A deux conditions alors !
Lucifer fronçant les sourcils : Et lesquelles ?
Héphaïstos : Trouve moi un corps réceptacle, assez beau pour que je puisse assouvir mon besoin de charmer. Et je voudrai une chose spéciale… Je voudrai maîtriser la glace pour changer. Je sais que tu en es capable, je sais également que c’est dangereux mais quitte à aller sur terre laisse moi goûter à certains de mes fantasmes.
Lucifer : Bien, que ta volonté soit faite.
Ne voulant pas revenir sur terre sous son apparence de gnome boiteux, par le biais de Diabalos, Lucifer obtint l'aide de Mandrek le manipulateur d'âme, et donc Héphaïstos trouva un corps d'un pauvre albionnais comme réceptacle. Dans sa nouvelle peau Lucifer lui insuffla la possibilité d'apprendre un dompter la glace pour mettre fin à sa réputation légendaire de l'hideux forgeron manipulateur du feu.
Mais tant d’opération dérouta complètement le réceptacle d’Héphaïstos. Celui-ci avait développé des troubles obsessionnels du comportement entraînant des sortes de crise de folie passagère entrecoupée d’accalmie. Ne vous inquiétez donc pas si vous entendez un homme crier « Bonjour je suis Héphaïstos le fou ! » ou encore des cris et mouvement bizarre… Mais évitez aussi de le chatouiller, le pauvre fou vous tuerai sans le moindre état d’âme…

Héphaïstos est sur terre, le déchaînement des enfers continue.

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HOLLOW (reroll de diabalos) et Khadzul (reroll de cocozico) :

Le soir tombait sur les plaines de l’île d’Avalon tel un tombé de rideau. La lune avait détrôné le soleil et les divinités telles des artistes avaient illuminé le ciel avec des millions d’étoiles qui scintillaient. Un léger vent soufflait offrant une brise rafraîchissante en ces longues et pesantes journées d’été. Les animaux sortaient enfin profiter de ce temps qui ne les immobilisaient plus. Dans un endroit écarté de tout, non loin d’Emblème, on pouvait apercevoir une lueur d’un feu de camps. Le feu dansait enragé, toujours à la recherche de conquête et de puissance, vexé que le soleil ne l’aide plus. En s’approchant de cette onde de lumière, on remarqua du monde assis autour du feu. Il y avait là des enfants et un homme plus âgé. Le vieil homme portait ride et cicatrice, marque du temps, marque de l’expérience et du combat, marque de la lassitude de la vie aussi. Les jeunes avaient tous le regard rivé sur cet ancien et laissaient tous entrevoir leur cavité buccale. Il devait raconter une histoire à ces jeunes initiés. Le vent poussait ces paroles et on pouvait entendre…
« Voici l’histoire des deux légendaires meurtriers de l’ombre… Dans les terres d’Avalon, deux enfants, jumeaux, naquît. Un père chasseur pour le roi, une mère qui travaillait la poterie. Deux frères donc dans un environnement familial idéal. Les enfants grandirent avec le goût des armes. Personne autour d'eux ne comprenait cet engouement pour ces morceaux de métal qui tranchaient toutes chairs et bien souvent emmenaient tellement de vie lors des guerres. Seulement on les laissa faire. Les années passèrent et les jeunes hommes décidèrent de rentrer dans l’armée. Ces parents face à ce départ versèrent de chaudes larmes mais rien n’y faisait, ils avaient pris leur décision et leur baluchon sur l’épaule, leur arc accroché dans le dos et l’épée le long de la cuisse ils quittèrent leur foyer.
Une guerre étrange éclata. Ils ne connaissaient peu de chose sur le monde car Albion était gardé nuit et jour et il était impossible d’aller trop loin… Lors de cette guerre, qui se déroulait sur des terres lointaines, les jeunes adultes à présent, comprient pourquoi leur père l’avait empêché d’apprendre le maniement des armes et surtout de s’être enrôlé dans l’armée du roi. L’armée marcha le long de paysage magnifique, de colline verdoyante, d’animaux comme jamais ils n’en avaient croisé auparavant… Le paysage se dégrada de plus en plus au fil des jours. C’était comme une descente aux enfers. Un soir l’armée s’arrêta dans une plaine désertique. A l’horizon s’élevait un obstacle. Une gigantesque armée d’hommes et de démons tous plus laids les uns que les autres. Les deux frères prirent peur alors que le général du roi d’Albion hurla la charge. Le sol trembla, les cris déchiraient le silence de la nuit, les entrecroisements des épées, les bruits de la chair et l’armure tranché, les démons qui rugissaient… Tout cet ensemble fit que les initiés prirent ces jambes à son cou.
Ils errèrent durant plusieurs jours dans des paysages inconnus, désertiques… Une nuit alors que la mort les enveloppaient de n’avoir pas mangé ni dormi depuis plusieurs lunes, l'un des deux encore conscient, Hollow, écarquilla les yeux entendant un bruit étrange. Une colonne de lumière traversait le ciel, du sol aux étoiles. Mais il n’avait plus la force de bouger. La colonne prit feu, et se transforma en tourbillon de flammes. Il remarqua un bruit de soufflement… Et en prêtant plus attention des empreintes de pas marquaient le sol. Un démon invisible s’avançait vers lui…
Les enfants commençaient à prendre peur de cette histoire, certains couvraient leurs yeux avec leurs mains, d’autres agrippaient leur voisin et même un laissait entrevoir une larme. Après un moment de silence ou le vieil homme ne bougea plus et regarda tout autour de lui comme pour surveiller que personne ne les observait il reprit le cours de l’histoire.
A moitié allongé sur le ventre, le jeune mourrant sentit un picotement dans le dos, en haut au niveau de la nuque. Il réussit avec ses dernières forces à chercher du regard ou était le démon et surtout ce qu’il faisait. La douleur s’intensifia dans son dos, il avait l’impression de brûler. Puis il s’évanouit, et avant de perdre connaissance il remarqua que la tempête de feu remontait doucement quittant le sol et les deux hommes allongés avant de disparaître complètement dans les cieux.
Ils se réveillèrent plusieurs semaines plus tard, une nuit encore. Ils avaient l’impression que rien ne s’était passé depuis le jour où ils avaient quitté leur foyer natal. L’avaient-ils vraiment quitté d’ailleurs ? Etaient-ils bien entrés dans l’armée ? Ils ne savaient plus. De la paume de la main, Hollow traversa son corps à la recherche de quelconque blessure. Lorsque sa paume toucha sa nuque, il ressentit une douleur. Une voie et une phrase traversa son esprit. Elle disait : Cette douleur te sera salvatrice, cette douleur sera la fin de ta peur, cette douleur te permettra de faire beaucoup, tu es libre comme le vent et transparent à volonté. Au début il ne comprenait pas la signification de cette phrase, ni de la douleur. Son frère, Khadzul ne comprenant pas le fait que Hollow grimaçait de douleur fit de même et ressentit également la douleur et son esprit fût traversé de la même phrase. Ils en parlèrent sans trouver quelconque signification tout comme l'étrange symbole en haut de leurs nuques.
Ils trouvèrent un jour un signe de vie et même une ville et donc la fin de leur égarement. La ville présentait une architecture complètement étrangère tout comme le langage lorsque Khadzul demanda où ils étaient. Les habitants le prirent pour un fou et il fût vite encerclé avec son frère par une armée. Les épées tournées vers lui, Hollow posa ses mains sur sa nuque en signe de résiliation, Khadzul l'immita bien vite. Ils avaient oublié que touché à cet endroit entraînait une vive douleur mais ils serrèrent les dents car ne voulaient pas bouger par peur de mourir. La douleur s’intensifiait et parcouraient tout leur corps. Un garde s’approcha pour prendre son épée…Et là…
Le vieillard refit une pause, les enfants buvaient les paroles du sage qui tournait la tête dans tous les sens observant autours de lui entraînant un début de frisson chez les jeunes. Son regard se posa à nouveau sur les enfants et il poursuivit.
Le garde s’arrêta brusquement les yeux écarquillés. Les autres gardes avaient le même regard, certains cherchaient du regard autours d’eux, un s’était même enfuit en courant. Les Albionnais ne bougeaient toujours pas. Les gardes partirent un à un les laissant seuls. Ils ne comprenaient toujours pas ce qui s’était passé. Mais toutes ses interrogations se terminèrent lorsque Hollow croisa un miroir dans la ville déserte alors que le soleil tombait. Il ne voyait pas son reflet, Khadzul fît de même pour la même constatation pourtant ils se voyaient bien entre eux. La phrase qui avait jadis traversé leur esprit prenait un sens. Ils étaient devenu des ombres, des hommes pouvant disparaître à volonté.
Ne sentant plus la peur comme dans le temps ils entreprirent de se venger d’avoir fuit au combat. Ils décimèrent la ville entière en une nuit sans se faire voir… Mais ce qu’ils n’avaient pas prévu c’est qu’avec cette découverte et cette vengeance, naquit en eux la soif de sang, de meurtre comme si on leur avait insufflé une part démoniaque. Mais jamais ils ne se rappelèrent de cette nuit où un démon invisible les fit changer.
Depuis ces esprits maléfiques, ces ombres meurtrières, ces assassins fantomatiques sont sur terre et tuent presque tout ce qu’il croise. Il parait que vous ne sentirez pas la mort arriver juste un souffle dans votre nuque avant de joncher le sol… »
Le vieux se leva, le visage méfiant, regardant autour de lui comme un conteur encore dans son histoire, un chasseur chassé.
Le vieil homme : Alors l’histoire vous a plu ?
A l’unissons : Ouiiiiii !
Un enfant : Mais ont-t-ils un nom ?
Le vieil homme : A ma connaissance non. Mais il s’agit d’une légende et dans la légende ils sont surnommés les meurtriers de l’ombre.
Le même enfant : Qu’est-ce qui y a sur leur nuque ?
Le vieil homme : Il parait qu’il y a un symbole, mais personne en connaît la forme. Lorsqu’ils y touchent leur corps est parcouru de marques comme si quelqu’un écrivait une incantation à l’encre qui partirait du symbole. Puis il devient invisible.
Un autre enfant : Etes-vous sur qu’il ne s’agit là que d’une légende ?
Le vieil homme réfléchit et sourit : Hahaha ! Ne vous inquiétez pas ! Il hésita puis termina : A vrai dire personne ne sait s’il s’agit d’une légende ou pas. Son visage s’assombrit. Mais il y a eu et il y a encore des gens qui meurent sans témoin…
Le vent souffla plus fort, le feu de camps s’éteignit et les corps des jeunes et du vieux tombèrent sur le sol d’Ile d’Avalon la carotide à l’air et pour certains une flèche leur transperçait le coeur. Le sang en flaque sur le sol laissa entendre un bruit de pas… « Plic…plic… » Puis plus rien.

[diabalos]

L’Histoire de Vanbrr :

Cosmos :

Imaginez. Une étendue de terres qui se perdent à l’horizon, peut importe dans quelle direction votre regarde se porte. Un semblant d’infini, propriété d’une famille partant d’une gigantesque bâtisse. Des terres fleuries quand le printemps daigne se montrer. Des terres, le reste du temps, enneigés, d’un blanc immaculé. L’originalité de l’immense demeure résidait, non pas dans sa taille et sa structure qui elles ressemblaient tout au plus à une sorte de château amputé de ses remparts, dans une longue colonne qui perforait le toit et semblait grimper jusqu’au ciel. Cette colonne, érigée au centre de la demeure, centre de la propriété en ces terres nordiques, était chargée de symboles religieux. Du sacré.

A la base, mille quatre cents quatre-vingt six pierre étaient apparentes, bien distincte et d’une couleur plus foncée que les autres pierres du dessus. Ces pierres apparentes désignaient, dans la religion appliquée dans cette famille du nord, une année. Chaque pierre, vous l’aurez compris, représentant un jour. L’année se terminait toujours le premier jour du printemps et laissait place à un rite très important puisqu’il symbolisait par un sacrifice le retour au sacré, le début d’une nouvelle année, la fin d’un temps profane, un nouveau cycle lavé des péchés…

Avant de s’attarder un peu plus par cette étrange religion pratiquée sur ces terres et surtout de décrire un peu plus cette colonne et ces valeurs, il serait judicieux d’en présenter les propriétaires, la famille Vanbrr. Un nom à assonance assez rude et borné mais qui ne saurait décrire cette famille. Selon des histoires, légendes ou mythes, peut importe le nom que vous voudrez donner à cette histoire transmit de génération à génération, il s’agirait, à l’origine, d’une peuplade nomade qui aurait bâti la demeure et acquit ces terres au gré de quelques batailles contre des autochtones peu nombreux et voraces sur ces terres austères car difficilement cultivable ou même tout simplement vivable.

Ainsi la peuplade s’est installé et a prospéré, coupé du monde, ne vivant que des maigres ressources de la région et de quelques cultures, mais développant une sagesse aussi illimité que leur propriété et ce, de génération en génération. A préciser avant de continuer notre récit qu’ils ne possédaient pas de prénom, à vrai dire, la communication innée et surtout dénuée de second sens ou d’égoïsme, offrait des dialogues sans que personne n’ait besoin de s’appeler.

Pour revenir à l’aspect théologique, très important puisqu’il explique l’ontologie homéostatique de cette famille, il faut décrire les valeurs de leur centre, en lieu comme en intérêt, la colonne, aussi appelée Axis Mundi. Dans leur croyance, l’Axis Mundi à trois rôles prépondérants.
Celui, en premier lieu, de soutenir le ciel et donc leur divinité.
Vient ensuite le rôle de communication avec l’au-delà, c’est au pied de la colonne que s’effectue les prières et demandes aux divinités.
Enfin, la structure de la colonne profondément enfoui dans le sol, dans les entrailles de la terre, offre un trajet vers les mondes souterrains, vers les enfers, acheminement de l’âme obligatoire avant de monter au ciel qui, brièvement puisqu’il ne s’agit pas du sujet principal, doit passer sur un pont taillé comme une lame de rasoir, sorte d’épreuve pour l’ascension de l’âme qui, pour ceux qui ont péché, devient quasiment impossible car le pont se resserre… Ciel, terre et enfers sont donc relié par cette Axis Mundi.

Selon cette religion, rien ne peut être construit s’il n’y a point cette colonne. Elle est la pierre fondatrice, la première fondation. Car ériger cette colonne permet de sacraliser le lieu. Il faut prendre en note que le lieu n’est pas choisi par l’homme mais par message, signe divin. Selon la légende, un corbeau noir sur cette immensité blanche s’était posé à l’endroit précis ou la colonne fut ensuite construite. La peuplade nomade a donc interprété ce signe comme divin et s’est donc installé sur ces terres. Ainsi donc la sacralité et donc le cosmos des Vanbrr s’est érigé. On pourrait continuer de décrire cette religion assez particulière, rentrer dans les détails des fêtes religieuses, rites initiatiques qui l’entourent, les hiérarchies divines, les sens, valeurs et principes de celle-ci, mais ils ne regardent en rien la suite de notre histoire.

Chaos :

Puis vient, comme dans toute histoire intéressante car convenez-en on n’apprécie pas vraiment les histoires racontant le bonheur des gens, par jalousie peut-être ou désintérêt face à la monotonie d’une vie heureuse, puis vient donc le moment, le jour ou tout bascula. La fin du cosmos. La fin de la plénitude, du calme, du monde des Vanbrr. Des Vanbrr j’ai dit ? Hum… Nous verrons que pour la plupart le monde à continuer sauf pour l’héritier direct de la famille. Cet héritier brillait par sa sagesse, malgré son jeune âge. Héritier suite à une mort naturelle de ces parents, naturellement morts jeunes. Un viking l’air fort et paisible, calme et réfléchit, d’une pilosité à faire rougir un mammouth. Il se plaisait à se poser en haut de la grande demeure, sur un toit emménagé au-dessus de sa chambre, mesurer l’ampleur de ces terres, réfléchir, pipe au coin de la bouche, avec son regard quelque peu ahurit mais doux et candide, qui aurait trompé beaucoup de gens ne se méfiant pas de la grandeur d’âme et l’intelligence de celui-ci, porté sur l’horizon.

« Il est important, je le dis et je l’affirme haut et fort, qu’un homme sache se poser et organiser la matière, à l’image de nos dieux, organiser sa matière, faire immerger un cosmos du chaos de ses pensées et idées. »
Ainsi lançait-il à ces domestiques et sa famille, cousins, son frère et autres liens parentés, ne s’ayant pas encore décidé à choisir parmi nombres prétendantes et donc décidé à offrir la postérité à sa famille. Initié aux soins, comme le furent nombres personnes de sa famille, la magie blanche se transmettant de père en fils, notre viking accompagnait les chasseurs veillant à leur santé.

Puis arriva le désastre. Revenant d’une chasse écourtée par une tempête de neige, Vanbrr vit au loin sa demeure en piteux état. Son regard dénota une incompréhension au départ, son regard porté au loin tentait de décrire la scène mais la tempête soufflait fort, sa barbe gelée en était preuve suffisante. Le spectacle si tôt décrit lui donna un haut-le-cœur. La colonne, l’Axis Mundi s’était renversée, couchée, brisant sur son passage la tour ouest de la demeure. L’Axis Mundi gisant sur le sol, devant la bâtisse, domestiques et famille levaient les mains au ciel, pleuraient, se tenaient la tête à deux mains. Le groupe de chasse se joignit aux pleures et lamentations. Vanbrr rejoignit, lui, son perchoir intacte pour méditer. En contrebas il vu son frère, unique famille proche, se lancer dans une élocution publique. Sa sagesse n’égalait pas celle de son aîné mais celui-ci était plutôt convainquant et surtout plus terre-à-terre, moins attaché aux valeurs et traditions religieuses de la famille. Ils allaient reconstruire l’Axis Mundi. Le regard de Vanbrr se porta sur une mouche qui tentait désespérément de rentrer dans sa chambre par la fenêtre et s’entêtait à taper contre la vitre. Puis il leva les yeux et vit un corbeau noir se lisser les plumes à l’endroit ou l’Axis Mundi était brisé, un peu au-dessus du toit, puis s’envoler loin de la demeure. Il s’enfonça dans de longues pensées entrecoupées de longues bouffées de sa pipe.

« Mes ancêtres ont vu un corbeau se poser ici même, signe de terre promise et s’y sont installés. La colonne s’est brisée, le corbeau s’est envolé. Voici un signe. Voici le temps de mon départ, je m’envolerais tel l’oiseau vers d’autres contrées. Stupide frère. Cette terre est maintenant désacralisée, profane… »
Tranquillement, sereinement, Vanbrr partit. Son départ se fit dans le silence, sans fêtes, sans lamentations, sans rites, sans explications, dans le secret ; les autres ? Trop occupés à la reconstruction, aveuglés, bornés…

Son chemin, son destin, l’emmena vers le Sud. Après de longues journées de marche il découvrit Midgard. Mais il découvrit également la vrai vie, la population, les mendiants, les combats, le sang, les cris et tous sortes de bruits… Il fut choqué par ce brouhaha et les mœurs qu’il avait ignoré jusque là et qu’il n’aurait jamais, de toute manière, pu imaginer tant de cruauté et de bêtise hors de son ancien cosmos. Il le savait tout de même que ce pèlerinage était chaotique mais jamais il n’aurait pensé que l’enfer était sur terre et non pas dans les mondes souterrains. Partout où sont regard se portait, il ne voyait que du profane.
Une ombre : La bourse ou la vie ?
Vanbrr continuait son chemin comme-ci de rien était.
L’ombre : OH !
Vanbrr : Plait-il ?
L’ombre agacée : Donnes ton argent !
Vanbrr : Et pour quelles raisons ? Que m’arriverait-il si je décline ?
L’ombre étonné : Bah, pardis, je te tuerai et ainsi je récupérerai sur ton cadavre ce qui m’intéresse.
Vanbrr : Hum… Mais qu’est-ce que la mort… Et quels sens donnez vous à votre vie en agissant ainsi ?
L’ombre eut assez de ce dialogue de sourd et sortit ses dagues. Vanbrr ne sourcillait pas, tranquille comme à son habitude. L’ombre fonçait sur sa cible, eut un sursaut de peur puis d’étonnement quand il vut Vanbrr sortir… Une pipe, la bourrée et l’allumée tirant de longues bouffées le regard porté sur son agresseur.
Vanbrr : Vous semblez bien égaré mon ami…
L’ombre : Oui c’est cela et bien l’égaré il va te tuer.
Le voleur se lança sur Vanbrr toujours d’un calme implacable, tirant sur sa pipe. Il semblait désabusé et dégoûté de tout ce qu’il avait vu mais brillait par son adaptabilité. Alors qu’il allait passer de vie à trépas, Vanbrr pensa : « A quoi bon… » Il vit sur le côté, plus loin, le cadavre d’un corbeau qu’un troll embrochait à présent pour le manger.
« Et bien voilà, tout s’explique, la destiné en veut ainsi… »

Il ferma les yeux, entendit un bruit lourd puis un autre de chair tranchée.
Diabalos : Et bien j’arrive à temps.
Vanbrr : Vous allez contre ma destiné.
Diabalos : Admettez que si je vous ai sauvé la vie, que je passais par là s’est que la destiné en voulait autrement.
Vanbrr : C’est un point de vue intéressant qui se tient ma foi…
Les deux hommes discutèrent un long moment. Vanbrr raconta son histoire, sa mésaventure et ils conclurent.
Vanbrr : Vous m’avez sauvé la vie, je vous suis reconnaissant, peut-être mes soins vous sauverons un jour…
Diabalos : Alors si vous m’êtes redevable, acceptez de me suivre, je ne vous demande pas d’adhérer à mes croyances, ni à porter les emblèmes de ma guilde mais juste d’adhérer à l’homme qui vous a sauvé. Je vous propose ainsi un toit et de la nourriture, ainsi que de la bonne compagnie.
Diabalos sourit et Vanbrr pour la première fois depuis quelques lunes lui rendit se sourire.
Vanbrr : Vous me sauvez à nouveau alors, vous me sauvez de l’errance. Au point u j’en suis, je ne peux qu’accepter votre offre, je suis un être désacralisé, une âme profane, chaotique mais redevable.
Les deux hommes partirent vers l’église de Caldey non sans débattre de nombreux sujets au grand bonheur de Vanbrr.




Edito :

Inspiré par :

Eliade - "Le sacré et la profane" (étude théologique)
Vercore - "Le silence de la nuit" - "Les animaux dénaturés" (dans le style)
Werber - Tous les livres (pour l'édito)

Musique pendant l'écriture :

Muse - Origin of symetry - Absolution
System of a down - Toxicity - BYOP
Yann Tiersen

[magellan456]

C'est super Diabalos! J'ai bien hâte de rencontre ce Vanbrr! À très très bientôt ig!

[Ellion]

ouf je suis arrivé a tout lire

ben super bg rien a dire de négatif

[diabalos]

Un homme habillé d'une robe blanche marchait parmi les couloirs de la bibliothèque. Le monastère de l'In Nomine Satanas semblait vide. Les pas résonnaient d'un bruit lourd et inquiétant. L'homme, pardon le Viking vu la carrure imposante, cherchait quelque chose. Dans la pénombre, seule la lumière de la lune filtrait à travers des vitraux éclairant une moitié de son visage.

"Il est temps pour nous de revenir. Je dois rappeler les autres aussi. Ou est ce fichu grimoire?"

Vanbrr s'était isolé quelques temps après quelques nuits agitées ou l'image de l'Axis Mundi gisant sur le sol le hantait. Mais ou étaient les autres?

"Diabalos est, semble-t-il, au coté de Lucifer lui-même. Héphaïstos est, quant à lui, retourné un moment dans ses forges pour... Hum... Récupérer. Ignominia et Hollow... Ben de toute façon je les voyais jamais..."

Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en pensant à Héphaïstos. Alors que sa main parcourait les nombreux ouvrages allant des simples contes aux incantations les plus diaboliques du pouvoir des neufs, ses yeux s'écarquillèrent devant un livre abîmé et volumineux.

"Le voilà..."

L'intellectuel souffla sur le grimoire provoquant un nuage de poussière scintillant au hayon de lumière qu'offrait généreusement la lune toujours immobile.

Les temps étaient durs, beaucoup d'aventuriers cherchaient à conquérir le monde, avide de pouvoir et de richesse, et l'Infernum Decatenum et son école l'In nomine Satanas souffraient.

L'ambiance devenait plus lourde dans le monastère alors que quelques nuages voilaient l'astre majeur vénéré par quelques adorateurs. Un râle au loin faisait échos jusqu'au monastère alors que Vanbrr parcourait le grimoire.

"Bon, prend ton courage à deux mains mon grand, je sais que tu hais ce genre d'incantation, de magie noire mais il faut le faire, tu es le seul encore là, tu es le temoin..."

Quelques temps plus tard, ce dernier traçait au sol un pentagramme à la pierre blanche. Il écrivait à présent avec du sang de fée des lettres autour du dessin. Il se releva et prononça quelques paroles incompréhensibles en murmurant.

"Ahn freh teth eth de uth"

Alors que les écrits au sol semblaient s'en détacher et danser en l'air vers le centre du pentagramme, le Viking vidait sa pipe des vieilles herbes pour le remplir avec des nouvelles plus fraîche. Le pentagramme implosa et disparut. De son coté le Viking repartait tranquillement en allumant sa pipe. Il referma les grandes portes du monastère dans un grincement lourd avant de s'éloigner vers l'horizon. Les longues bouffées qu'il tirait laissaient tout de même entrevoir un sourire au coin des lèvres alors que la fumée opaque tendait les bras vers le ciel dégagé et étoilé à présent.

"Ils vont revenir..."


[/HRP] Pffiouu j'ai énormément de retard... BG Ignominia bientôt, je l'ai en manuscrit il faut juste que je le tape. [HRP]

[Nendas]

[hrp]J'ai bien aimé. Agréable à lire. [/hrp]

[diabalos]

[/HRP] Merci Nendas même si je trouve l'histoire de Diabalos et d'Héphaistos peu intéressante. Je débutais dans l'écriture de ce genre d'histoire et sa se voit. A partir de Hollow j'aime mieux, m'enfin je n'ai pas un point de vue très objectif [HRP]

[flidzs]

Super ton Bg simpa a lire continue comme sa Diabalos.

[diabalos]

[/HRP] Tssss.... Avouez que vous vous êtes passés le mot juste pour que je vienne plus fréquemment sur Amtenael.. [HRP]

[diabalos]

Le jour tirait sa révérence à l'horizon. Quelques groupes de chasseurs éreintés rentraient chez eux, des bandages autours de leurs blessures sanguinolentes et quelques bêtes pour les réserves de viande.

Vanbrr se dirigeait vers la ville. Il vit au loin le groupe de chasseur. Le sourire au coin il lança quelques incantations. De la neige, vestige de son pays natal, tombait doucement sur les aventuriers qui, ni surpris ni inquiet, se laissait nonchalamment faire.

Après quelques grands gestes de remerciement au viking, ce dernier alluma une pipe, avant de faire grincer les grandes portes du monastère.

Mortibald avait observé la scène de loin :

"Pourquoi Diabalos t'a sauvé? Que fais-tu avec nous? Tu ne sais pas te battre, tu maîtrises la magie blanche, ne fait aucun mal, est apprécié de tous et aide en plus des paysans..." Lâcha le père du monastère dans un soupir de lassitude.
"Hum...." <Vanbrr> "Vous savez déjà tout de moi, je ne vais pas me justifier encore une fois..."
"Arrrhh!" <Mortibald> "Merci d'avoir rappelé les autres au fait."

Mortibald sortit non sans fermer violemment les portes du monastère, faisant envoler les manuscrits de Vanbrr, qui venait tout juste de se pencher sur son établis. Il ramassait les feuilles, en sélectionnait une, trempait sa plume et débuta.

"Aujourd'hui, j'ai rappelé des anciens compagnons. Héphaïstos, Ignominia et Hollow sont revenus volontiers. Héphaïstos semble toujours quelque peu dérangé mais moins qu'avant, lorsque je l'ai emmené au monastère, il s'est juste roulé dans l'herbe, à tranché d'un sort puissant une forêt et à tabassé un civil avant d'aller jouer avec une catapulte... Et de se catapulté au loin... Ignominia quant à elle est toujours aussi vicieuse.

Après avoir récupéré le mage fou qui m'attendait en démantibulant un Guarks, je vis Ignominia en train de draguer un paladin. Sa tenue était différente, toute de blanche vêtue. Le paladin semblait sur de lui, l'affaire dans la poche, peu de cours à faire... Elle prétexta le besoin d'aller se déshydrater pour disparaître.

Je continuais alors mon chemin croisant Hollow en train d'embèter les gardes de Caldey, tirant des flèches dans leur postérieur quand un bruit lourd se fit entendre derrière. En me retournant je vis le paladin au sol, mort, et Ignominia qui s'était revêtue de noire revenir vers moi en sautillant.

Il n'y a pas à dire... La vie est bien plus agité avec eux. Mais un seul manquait à l'appel. Diabalos. Vanbrr du même s'initié, non sans difficulté, à la langue satanique. Le paladin refusait de revenir, il le ferai que ponctuellement pour offrir quelques conseils avisés.

Vanbrr : ''Maître, je suis heureux de vous revoir, le monastère a besoin de votre force car...''
''yItamchoH. Dochvetlh. naDev vo' yIghoS. DochSnIS.''
<Decu> ''Qu'il en soit ainsi, je vais vous laisser sans insister''
<Difficilement> ''Je... Reviendrai... Quand... il... Faudra... Pour... Conseil..."
Le paladin avait fait craquer son coup avant d'imploser, mettant du sang partout.

Vanbrr grimaçait en repensant à cette scène et surtout l'implosion. Prendre des enveloppes corporelles comme ça, beurk! Enfin bon, une partie est revenue..."

La pipe de Vanbrr était maintenant éteinte mais toujours logée au coin de sa bouche. Il s'appuya sur le dossier pour réfléchir un instant. Une voix lui susurra un mot à l'oreille...

''Ecrit mon histoire...''
Vanbrr souriait : ''Bien sur Ignominia..."

[/HRP] Voici quelques nouvelles du front [HRP]

[Eccia]

[HRP] Exelent Tu a un don

[diabalos]

Vanbrr prit un nouveau parchemin. Le regard posé sur la lune dont les haillons de lumière filtraient au travers des vitraux du monastère, il plongea nonchalamment sa plume dans l'encrier pour écrire ses quelques mots...

La naissance d'Ignominia :

Dans un coin écarté d'Albion, ou quelques vieilles huttes gisent pour ne pas gêner le coté symbolique du château, des soldats vadrouillaient sous les regards craintifs des paysans. Les chevaliers faisaient virevolter les chevaux offrant des nuages de poussières qui montaient vers le ciel accompagnés de fumée provenant des chaumières ou terminaient de brûler quelques bûches. Ils semblaient chercher quelque chose ou... quelqu'un.

Plus loin, dans les petites forêts voisinant les habitations de fortunes, une femme courrait. Essoufflée, apeurée, les yeux exorbités, elle jetait de bref regard derrière elle à intervalles régulières. Dans ces bras une couverture enveloppait quelque chose. Ses souvenirs l'envahissaient jusqu'à...

Mon amour, je suis en train d'accoucher, appelles le soigneur, vite vite!
Un homme tout de haillons vêtu sortait en courant chercher le soigneur. Les cris de la jeune femme brisait le ciel qui s'était obscurci. L'enfant allait naître sous peu. Après quelques heures de travail dans d'énormes souffrances, alors que le ciel se déchaînait sous l'oeil craintif du mari le visage collé à la fenêtre, une chose étrange se produisit.
Le soigneur : Il devrait être là je ne comprend pas... Votre femme est complètement dilatée. Poussez madame! Poussez!
Sous les yeux ébahis des deux hommes, le col s'ouvra et pourtant rien ne sortait encore. Le drap de fortune en dessous se tachait de sang. Le cordon sortit avec... Rien au bout... Le soigneur prit la porte en courant. Le mari quand à lui passa sa main au bout du cordon et sentit un corps. Sans le voir il prit un morceau de tissus et enroula ce qui ressemblait à... Un enfant.
L'homme : Euh... Je ne sais pas ce qui se passe, ce qu'on a fait aux dieux pour mériter ça mais... Calmes toi mais notre enfant est... Invisible...
La mère tendait les bras pour voir son enfant, les larmes aux yeux. Elle le prit et avec la même stupéfaction que son mari elle ne vit rien et pourtant elle tenait quelque chose. Sa main glissa sous le morceau de tissu et parcourut l'enfant.
La mère : Il... S'agit bien d'un enfant... Une fille même... Mais... Je ne comprend pas... Sommes-nous maudit?

Les soldats s'impatientaient, les chevaux hennissaient. Un soigneur vint et pointa du doigt une chaumière. Le soldat sans préavis dirigea son cheval vers la porte que ce dernier défonça à coup de sabot. Il rentra avec son cheval. Quelques temps plus tard, le soldat ressortit et affirma d'un voix grave.
Il n'y a rien, il nous a menti, tuez-le!
Le soigneur d'un voix tremblante, pleine de sanglot : Je vous en conjure messire je l'ai vu, je l'ai vu, c'est un démo qui est...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un soldat fit rouler sa tête sur le sol. Les gardes d'Albion prirent le chemin du retour non sans bousculer quelques paysans et renverser des provisions.

La jeune femme revint à la réalité au moment où elle s'écrasa sur quelque chose. Elle n'avait pas assez regardé devant elle. La paysanne souleva la couverture sur rien. Elle vérifia quelque chose quand un cri strident se fit entendre, montant de la couverture.
Ouf, elle est en vie...
Son regard se relevait pour voir sur quoi elle s'était échouer. La peur lui prit au ventre. Elle recula tant bien que mal en rampant.
La femme : Non! Non! C'est mon enfant! C'est mon enfant! Vous ne l'aurez pas! C'est mon enfant!
Le paladin qui l'avait fait trébuché ne bougeait pas. Ses emblèmes laissaient penser qu'il appartenait à une confrérie diabolique.
Diabalos : Donnez-la moi. Elle appartient à nos dieux. J'en prendrai soin.
La femme, pleurant : Non! A l'aide! Non! C'est mon enfant! C'est mon unique enfant...
Les larmes coulaient à flots. Diabalos du plat de l'épée assignat un coup pour l'endormir et prit l'enfant qui pleurait toujours. Le paladin reprit son cheval et partit au loin laissant le corps de la jeune femme derrière lui.
Diabalos, regardant l'enfant : Tu es appelé à faire de grande chose... Ignominia...


(To be continued...)

[PuLP]

Juste bravo.