fils de Virtuouz Black et de Danael White riche notable de Burgondia.
Il y a bien longtemps j'ai décidé de quitter mon foyer, ma femme et mes enfants
pour changer totalement de mode de vie car celui si ne me convenait plus.
Je devais devenir un loup rejoignant sa meute.
A cette époque j'étais jeune et fougueux, toujours a la recherche de nouvelles aventures, allant jusqu'a quitter les miens sans regret aucun, enfin ce n’est plus le cas après de longues années, ou à présent le remord me ronge parfois.
Je quittais donc des contrées calmes et paisibles pour des terres plus arides et parsemées de danger.
Après 13 longues années d'exil et de solitude je fut accueilli par un peuple de guerriers aux rites étranges :sacrifice, sorcelleries, rites tribaux…
Ce fut le peuple des Ombres Voraces qui m'accepta comme l'un d'entre eux, ils me donnèrent confiance et rang dans leurs tribus, mes premières années passées auprès d'eux allaient scellé mon destin.
J’appris les rudiments de la chasse et du camouflage de leurs plus savants guerriers .
Pendant la période d'immigrations des ours nous chassions sans relâche pour ramener au village de quoi nourrir nos progénitures et nous vêtir de leurs peaux chaudes et épaisses qui nous protégeais du froid glacial qui régnais pendant les nuits d'hiver.
Un jour que nous étions en chasse le cheval de ma fille nous rejoignit seul, ce qui m 'inquiéta car il avait été scellés et elle n’avait pas pour habitude de le laissé partir à l’aventure.
Mais personne ne le montait, tournant mon visage vers l'Est je vis une fumée épaisse envahir le ciel.
Il se passait quelque chose au village, je donnais l’alerte et nous nous rendîmes au camp mais trop tard.
Arrivés sur place nous étions face à une vision d’horreur, les miens avaient été massacrés, il ne restait que terres calcinées et corps fumants.
Sous les décombres gisaient les corps sans vie de ma femme et de mon petit, non loin j’entendis la voix d'un des patriarches qui appelait au secours.
le Patriarche :"Pastor ils sont tous morts...keuh...keuh..."
Pastor : " ;( " les larmes lui coule sur le visage ne sachant que répondre.
Le Patriarche:"Ils ont emmené toutes les jeunes femmes, toutes..."
Pastor :"Où est ma fille Shanty! Réponds…ne meurs pas… pas maintenant...NAN!!!
Le vieille homme venait de mourir dans mes bras sans avoir eut le temps de me dire qui et vers où étaient partis leurs assassins.
Pendant un cours moment j'étais perdu dans mon désespoir, mais il fallait que je me reprenne.
Je décidais de prendre peu de provisions et de partir à la recherche de ces immondices
puant la charogne de gobelin putréfié.
A l'aide de mes deux compagnons de chasse nous nous miment en route suivant leurs traces, passant par d'autres villages où la même vision d'horreur régnait, là aussi pas de corps de femmes calcinés ou dépecés.
La colère emplissait ma poitrine et ma haine envers eux ne faisait que s’accroître au fur et a mesure de nos découvertes macabres.
Les empruntes laissées par leurs chevaux nous menèrent non loin de la frontière de Exilos.
Les minutes étaient comptées pour nos filles, il fallait absolument les rattrapés avant qu’ils ne quittent la Triste Comté.
Nous n’étions plus qu’à une nuit du convoi, après avoir traversé des marécages puants nous arpentions une montagne du haut de laquelle nous aperçûmes ces charognards de l ‘enfer.
Convenant d’un plan d’attaque nous décidâmes de les surprendre de nuit pour avoir plus de chance de les massacrer, ils n’étaient q’une dizaine mais mastards, ce qui n’allais pas facilité notre incursion, décidés a en finir avec eux, nous descendions le flanc de la montagne d’ un pas assassin.
Arrivé en bas je pris les devant et égorgeais le vigil pirate qui était de garde, me cachant derrière un rocher, je vis prêt du feu une créature déblatérant des formules shamaniques.
Pendant ce temps mes compagnons tentais de délivrer les jeunes filles, lorsque tout à coup l’une d’entre elles se mit a crier de toutes ses forces, effrayée par l’un de mes hommes, ce qui ameuta tous les mercenaires de son coté.
Une lutte sanglante débuta la panique s’empara des femmes qui ne purent s’échapper, clouées sur place par la vue du sang a nouveau versé de toutes part, les corps des mercenaires gisait au sol et moi j’étais fasse au Shaman qui me regardais d’un œil perçant. Il ne restait plus que lui et sa garde rapprochée.
Le combat fut rude mes de courte durée.
Ils me saisirent à deux, me tenant vigoureusement pendant que le Shaman me souffla son poison dans les narines,
je commençais a voir trouble ,mes sens me jouais des tours, des hallucinations , des palpitations forte au cœur et pendant ce temps les mercenaires continuais a me frapper sauvagement.
Ils me laissèrent pour mort enfin c’est ce qu’ils devaient penser.
A mon réveil plus personne, je trouvais mes amis sans vie lacérés à coups de hachoir .
Je décidais d ‘enterrer les corps de mes vieux compagnons et reprenais la route aussitôt.
Si je devais mourir, j’avais décidé que se serais en essayant de sauver ma fille.
Désormais je marchais seul sur les traces du Shaman et de ses deux acolytes.
Non loin de la frontière je réussi néanmoins à les rattraper mais à bout de force .
La partie s’annonçait difficile, à trois contre un, je n’avais aucune chance.
Prêt de leurs caravanes se trouvais une forêt.
Je m’y introduisis et bricolais deux trois piéges à rats pour les y conduire par ruse.
L’heure de vérité approchait, je sortis des bois et criais vengeance, ils se mirent à ma poursuite.
Ils courraient vite ces charognards mais pas assez pour me rattraper.
Je sautais par dessus le fossé profond ds le quelle des pieux de 7 pieds de trolls étaient plantés, le premier poursuivant s’y empala et mourut sur le coup transpercé de toute part, le deuxième bandit s’arrêta juste au bord, grognant de rage en découvrant mon piége et sa victime.
Aveuglé par la haine il se mit a courir vers moi comme un damné, se qui me donna des ailes vu ma petite taille de mouche.
Caché derrière un arbre j’ attendais qu’il passe devant moi pour lui décocher un trait, lorsque tout à coup d’énorme mains s’agrippèrent à ma gorge, la respiration coupée je tombais sur le sol, mes forces m’abandonnais et dans un dernier élan de lucidité je sorti mon dard et lui plantais dans la gorge, il s’écroula sur moi raide comme un tronc.
Je me dégageais de là et repartais en courant vers la berge, je l’aperçu au loin ce maudit Shaman prêt a sacrifié une fille en offrande à ses dieux.
Je pris une flèche dans mon carquois la force décuplé par mon désespoir, armais mon arc et « tchak ». Au même moment ses mains se levaient vers le ciel prêt à meurtrir le corps de la jeune pucelle. Transperçant l’air ma flèche se logea entre ses yeux , le Shaman fut projeté en arrière et tomba sur le sol.
C’en étais fini de ce puant sorcier qui ravagea nos contrées, je pu libérer les prisonnières et retrouvais se qui m’avait été pris…Je serrais ma chair contre moi « Shanty mon petit c’est fini rentrons chez nous ».
De retour sur nos terres elle se maria et peu de temps après elle partait pour le Grand Nord où disait elle que la paix régnait.
Voilà en quelques lignes l’histoire d’un homme qui perdit tout espoir de revoir sa tendre moitié, peut être la retrouverait il dans l’autre monde.
Et depuis je hère par delà les nuits, au détour d’un rocher sur lequel j’observe les étoiles et la lune.
…à suivre…