[BG]L'épopé du prince de Luhln

L'histoire d'Amtenaël
versus clark
Dieu
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[BG]L'épopé du prince de Luhln

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Chapitre premier :


Il y a désormais plus de 17 siècles…
Les Akawens demeuraient dans le royaume de Lulhn… Dirigé par le Roi Gadga.
Les esprits demeuraient alors au coté du peuple Akawen…
Leurs livrant pouvoirs, immortalité et surtout la confiance…
La puissante déesse Gaia les remercier de leurs dévouements envers la nature…
Et livrer ses fidèles esprits, pour que les besognes du peuple ne fléchissent pas.

Un jour, une esprit nommé Yurianna s’éprit du Roi Gadga…
Après les multiples recommandations de ses congénères…
Surtout de la part de sa sœur…nommé Guaracia.
Yurianna… follement éprise de Gadga… renia son titre, ses pouvoirs…
Pour obtenir la vie mortelle…

Le couple battait alors de ses propres ailes…

De cet union naquit un enfant.
Il fut baptisé Aka. Prince de Lulhn.



Chapitre second :

A l’age de sept ans, Aka notre petit prince, frêle et naïf, se sentait aimé et porté par sa famille.

Mais les temps vont subitement changer, un grand danger menaçait alors tout le peuple sans que ce dernier ne puisse le prévenir.
Les Akawens vivaient coupés du monde, et ne se souciaient guère d’autres choses que de leurs besognes…

Gadga apprit de part ses sentinelles… que des troupes de démons marchaient depuis l’Est en direction de la capitale… Lulhn.

Le peuple alors, étant sous une grande menace, tenta de faire appel aux esprits…
Mais les esprits ne vinrent pas… et les démons commençaient déjà à engloutir les campagnes environnantes de Lulhn…
Gadga implorait le soutient des esprits… Une incompréhension s’empara de lui…
Les esprits ne répondaient pas à l’appel, et ce, pour la première fois…

Yurianna cacha la vérité à son fils… Elle voulait le protégeait…
Elle l’emmena dans une galerie en dessous de la ville… Posa sa main sur un symbole le long d’un mur… Le mur s’ouvrit… et laisser une petite place bien garder pour notre Prince de Lulhn…

A ce moment… Aka, avec ces quelques années… comprit qu’un danger rodait… sans pouvoir y mettre un nom dessus… Il écouta les dernières paroles de Yurianna sa mère.


« Regarde fils… si tu pose ta main sur ce symbole tu pourra refermer tout comme ouvrir de l’intérieur cette porte… Tu dois y rester jusqu’à ce que je revienne te chercher… promets-moi que tu y resteras Aka… »

« Je vous le promets mère »



<Yurianna, confiante envers ses anciennes congénères, ne pensait pas que c’était la dernière fois qu’elle voyait son enfant>



Chapitre troisième :

Quelques jours s’écoulèrent… Et notre jeune prince, Aka, demeuraient cloîtrer entre quatre murs, muni d’une torche dont le faisceau commençait à défailler.

Puis, la torche s’éteignit, notre jeune prince, prit de panique, posa maladroitement sa main sur le symbole dont lui avait parler sa mère…

La porte de roche s’ouvra. Le prince de Lulhn, hésitait, il ne voulait rompre sa promesse envers sa mère... Mais sa curiosité lui fit défaut…
Il pénétra dans les galeries, et retrouva le chemin qui menait à la surface.

Lorsqu’il réapparu, il fut tout d’abord ébloui par les rayons du soleil si perçants…
Puis sa vue s’habitua… Lorsqu’il fit un bref tour d’horizon…
Il marcha quelques pas sur le chemin…Puis aperçut la forteresse de Lulhn, complètement détruite… Il n’en demeurait pas moins qu’un immense tas de gravas.
Il n’y avait pas âmes qui vivent aux environs…
Notre jeune Prince se retrouvait seul… comme jamais il ne l’avait était auparavant…


Pendant plusieurs jours, il marcha à travers les ruines… en criant
: « Mère, Père… ou êtes vous ? »

Ou Alors… « Y a-t-il quelqu’un ? »


Mais il demeurait seul.
Personne aux alentours du royaume, pas même un corps sans vie… Rien.





Chapitre quatre :

Notre jeune prince devait donc apprendre à vivre seul.

Quelques années passèrent, et Aka avait fabriqué un petit cabanon et récupéré quelques pièces des gravats, c’est là qu’il demeurait… couper de tout, dans une solitude éprouvante.


Le prince de Lulhn se forgeait un mental d’acier, tout en s’obstinant à ne penser qu’à ses parents, et tout les autres habitants, ainsi qu’à la cause qui les avaient fait fuir… Il ne trouvait pas encore un sens à son existence… Et il ne savait ou aller… Certes il avait tenté de voyager quelques peu en dehors du royaume mais ses voyages se soldaient toujours par un retour à la case départ…

Un jour, il se mit à observer la nature… en se rappelant de ce que son père Gadga lui disait si souvent…
« La nature est notre ami, domptons la, et elle nous adoptera. »


Ce fut dès cet instant, qu’il entra en liaison avec la nature…
Son don qu’il possédait pour contrôler les éléments de la nature, commençait à fleurir.

Il consacra plus de dix siècles de son existence à la nature… Il était devenu un homme errant en communion avec la nature.

Mais jamais il n’oublia ses proches et sa famille.



Chapitre cinquième :

Un jour de froid terrible… Le dernier Akawen ressentait le mal de la nature en lui-même.
Jamais la terre de Luhn n’avait connu période si éprouvante…
La nature souffrait, ainsi qu’Aka, qui avait sellé son destin à celle de la nature.

La douleur paralysa son esprit… sa vie s’échappait…

Une étrange lueur apparut, le Prince de Luhn l’aperçut brièvement, entre deux contractions de son mal qui le rongeait.
Il crut reconnaître sa mère…


« Mère…. Est-ce vous ? »
Dit-il épuisé.
« Ne parle pas jeune prince, il faut garder des forces pour surmonter le mal qui te fait défaut, je suis Guaracia, la sœur de ta mère »
« Dites moi… heurgggrrrr…que s’est-il passé… »
Dit-il totalement affaibli.
<Aka perdu connaissance>

Quelques jours plus tard… Aka ouvrit ses yeux et aperçut la silhouette de Guaracia.
Cela faisait prés d’une douzaine de siècles qu’il n’avait vu quelqu’un…


« Alors c’est bien vous Guaracia. »
« Oui, c’est bien moi… je t’ai observer toute ta vie… et je ne pouvais te laisser mourir. »



<Aka aperçut quelques rayons du soleil à l’extérieur>

« Tu dois encore reprendre des forces, repose toi. »

Affirma Guaracia.

Quelques heures passèrent et Aka avait repris une bonne partie de ses forces… et des tas de questions venait se mêler dans son esprit… Pouvait-il faire confiance à cet être ? Après tout elle lui avait sauvé la vie… Et puis elle ressemblait tant à sa tendre mère… Une certaine forme d’excitation s’emparait de lui… Il allait enfin avoir quelques réponses.


« Que s’est-il passé durant mes toutes premières années ? Pourquoi tout le monde m’a abandonné ? Pourquoi êtes vous venu à mon secours ? Que sont devenus mes parents et le peuple ? Pourquoi…. »



<Guaracia interrompit le prince de Luhn>

« Doucement Aka… Je ne peux te raconter toutes ces choses j’ai promis de garder secret… Ce que je peux te dire... C’est que là où sont tes parents ils sont fières de toi…
Tu es digne fils de ton père, tu as consacré ton existence à la nature… Gaia ne peut que t’en remercier… C’est pour cela que je suis venu, ici, pour t’aider. »



« Ou sont passé les Akawen, et que sont devenus mes parents ?? »

« Le peuple Akawen n’est plus… Tu es le dernier… Grâce à ta mère tu as survécu. »

« Que leur est-il arrivé, sont-ils morts ? »

dit-il d’un ton grave.

« Tu sembles avoir perdu toute notions du temps… Quinze siècles se sont écoulés depuis ce moment… La plupart des Akawens furent décimés pendant la période du silence, tes parents aussi sont tombés, rien ne pouvait arrêter la marche des démons, certains villageois de l’ouest, ont réussi à s’échapper et à migrer vers les montagnes… Mais ton peuple n’est plus celui qu’il était auparavant… Ils sont devenus des ermites, faibles mortelles… Et ont pris des apparences de demi-démons… »



<Aka semblait accablé par ces dernières révélations.>

« Qui sont ces démons ? Et pourquoi ont-ils tués mes parents et mon peuple ? »

« Je ne peux te dire cela… J’ai promis de garder secret… tu en sait déjà trop… »

« Guaracia, je découvrirai avec ou sans vous ce qu’il s’est vraiment déroulé. C’est décidait, dès demain, je quitterai le royaume de Lulhn à la recherche de mon passé. »




Chapitre sixième :

Suite aux derniers évènements, Aka fit un au revoir à sa tante Guaracia, en lui remerciant de l’avoir sauvé, mais toujours en restant méfiant, sachant qu’elle ne voulait tout lui avouer.

« Merci à vous, Guaracia. »

« Tiens Aka, prend cette statuette magique, elle te protègera, c’était le porte bonheur de Yurianna, elle me l’avait confiée, lorsqu’elle avait renoncé à ses pouvoirs. »


<Le prince de Lulhn, prit la petite statuette dorée, l’enfouilla dans une petite bourse, qu’il accrocha à son ceinturon.>

« Au revoir Prince Aka, je suis ravit d’avoir fait ta connaissance »


<Guaracia disparut, et Aka se dirigeait vers l’est…>

Chapitre septième :

Muni d’une canne, d’une cape et d’une serpe, le prince de Lulhn, bien décidé… entama son chemin.
S’orientant à l’aide du soleil… et de sa bonne connaissance des positions des étoiles, qu’il avait tant admiré autrefois… Il entrait bientôt, dans les terres d’Atlantide.

Il pénétra dans les terres de feu… Il se souvenait encore de la vieille légende qu’on lui contait autrefois…
« Dans ces terres, mon fils, Demeure un esprit, l’esprit supérieur du feu… C’est le disciple même de Phelé… Le Dieu du feu. Gaïa elle-même lui a ordonné de fabriquer à tous les héritiers du trône de Lulhn l’épée de la lumière. Elle est le symbole de notre royaume… »

Le prince de Lulhn se mit donc en tête de trouver cet esprit…

La chaleur demeurait éprouvante… Plus il marchait vers l’est... Plus le climat semblait aride.
Cela semblait présager l’approche du disciple de Phelé.

Puis il arriva sur un champ de feu… Aka aperçut de nombreuses silhouettes de feu…
Que cela demeurait étrange aux yeux du prince…
Des créatures en fusion… dont une qui dominait l’assemblé… Sans doute était-ce lui le disciple de Phelé.
La plus grande créature s’approcha de notre prince…


« Qui est-tu pour osez venir dérangé l’Esprit supérieur du feu ? »

« Je suis Aka, prince de Lulhn, je viens chercher l’épée de la lumière. »

« Hmmm… Le peuple Lulhn a périt il y a longtemps de cela… je doute.
Prouve moi que c’est bien toi… »


<Le disciple de Phelé leva le poing et lança une dizaine d’épée aux formes identiques qui se plantèrent toutes au sol.>

« Très bien. »

Dit Aka avec confiance.

<Aka usa de ces pouvoirs… Il proféra quelques paroles sournoises et incompréhensibles… Et une liane enserra une des épées… la liane, comme possédée, porta l’épée de la lumière jusqu’au main du prince de Luhln>

<Le disciple de Phelé se mit à rire…>

« Bien part désormais ! »


<Le disciple de Phelé émit un souffle dont Aka ne pouvait résister. Il fut expulser des terres du feu… l’épée de la lumière à la main.>


Le prince de Luhln semblait désormais prêt à affronter son passé.
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