(BG) Tohrin

[Tohrin]

Aussi loin que remonte ma mémoire:
je me revois courant dans les champs avec mes amis, j'ai oublié leurs noms, ils m'étaient si proche. Nous nous amusions tous les jours. Je vivais dans un petit village forestier, régit par des hommes. Tout portait à croire que j'étais né içi, c'est vrai, depuis mon plus jeune âge j'habitais dans ce village, et aussi loin que remonte la mémoire des grands prêtres, j'étais ce que l'on appelle"un enfant du pays" içi, en Lorien, pays peu connu des terres Amtenaelliennes.
Pourtant ma seule différence avec les villageois était mes racines Elfiques, car tout homme que j'étais au sein de ce village, j'étais avant tout un elfe, et celà les villageois ne le comprennais pas:
Un villageois :<Et tu d'içi, bonhomme? >
Moi :<Oui bien sur monsieur>
Le villageois< Mais pourquoi as tu les oreilles en pointe? C'est le signe distinctif des Elfes, ces personnes si mysterieuses et si orgueilleuses sois dis en passant?>
Moi : < Je ne sais pas monsieur, mes parents disent que je suis malformé, mais ils disent aussi que celà n'est pas grave car je n'en suis que plus beau.>
Sois dit en passant que mes "parents" ne l'étaient pas vraiment mais m'avais seulement adopté, mais n'avançons pas trop vite dans l'histoire.
J'aimais beaucoup le dessin, car à part l'agriculture et la taille du bois, il n'y avait guère d'activités plus amusantes quand on est seul. Le dessin, donc, était ma seule passion, dessiner les bois environnants, les taillis, les arbustes, les animaux était tout aussi passionant que de chasser le cerf (mais j'étais trop jeune à l'époque) mais ce qui me procurait le plus grand bonheur était de dessiner la Lune, Astre parmi les astres, Astre de beauté car à chaque fois le soir avant de me coucher, je jetais un coup d'oeil dans l'espoir de l'aperçevoir et d'en faire un dessin.
Astre de beauté ai-je dis? Oui mais Astre Rassurant aurais-je dû rajouté car quand je La regardais, je me sentais calme et reposé.
J'aurais pu passer mes nuits à la contempler et le jour à la dessiner mais le soleil la cachant à ma vue, ne m'autorisais à la dessiner que la nuit.
Nombreuses sont les fois où mes parents me surprirent le nez en l'air ,un crayon à la main mais ils ne firent jamais rien pour m'en dissuader.
Un soir alors que je dessinais à la lueur du clair de Lune, je vis un cerf, animal diurne, passer devant moi. Surpris, je fut à ce moment là, mais je le suivis me dissimulant dans les ombres, il sembla aux gens du village que j'avais d'étranges dispositions avec les forces Obscures de la magie mais il n'y firent jamais attention très longtemps.
Cependant mes "aptitudes" me permettaient de me déplacer sans bruits, j'atteignit donc la cachette du cerf, il se retourna, conscient de ma présence, mais ne parut pas surpris de me voir, il fit un tour de la clairière où nous étions puis se posta face à moi.
A ce moment là, une intense lumière descendit du ciel parsemé d'étoile, la lumière toucha le cerf, mais l'intensité lumineuse était si puissante que je dus détourner le regard, au moment où je risquais un nouveau regard, il n'était plus là, la lumière repartit lentement vers le ciel et en la regardant s'éloigner, il me semblat qu'elle venait de la Lune. Puis je compris à qu'elle point cette clairière était bien placée, située juste sous la Lune, parfaite pour non plus un croquis, mais un chef-d'oeuvre de dessin.
Je revins toutesles nuits pour un nouveau dessin, chaque fois la Lune semblait changée, et plus je venais, plus j'avais envie d'y retourner, attendant chaque jour, le moment fatidique où je me lèverais silencieusement, prendrais mes affaires et partirais en quête d'une nouvelle esquisse de Lune.
Un soir alors que je mettait de la couleur dans un de mes dessins, le cerf apparut. LE CERF!!!!! Je fus surpris à un tel point que j'en renversais tout mes outils, il était revenu!!!!!Mais je n'osais bouger de peur de le faire fuir. Il s'avança vers moi, puis baissa sa tête recouverte de ses bois et plongea ses yeux dans les miens. Nous restâmes dans cette position pendant plusieurs minutes, si bien que je cru que j'allaisvoir le soleil se lever.....puis tout à coup j'entendis une voix, sa voix à lui, le cerf, il me parlais DANS MA TÊTE!!!!!! Il me dis:

cerf:<Bonsoir petit elfe>
moi:<Bon...bonsoir, oh..noble cré...créature de..la...la forêt.>
cerf:<Au moins tu est plus polie que le plupart de tes semblables humains>
Puis il reprit
cerf:<N'ai pas peur, petit elfe, tu peut me parler sans crainte, je ne teferais pas de mal.
J'en fus soulagé mais pas au point d'être à un stade de plénitude absolue.
cerf:<Elle te vois, Elle te vois tous les soirs, chaque fois, Elle me dis que tu est içi ,dans cette clairière.
moi:<Elle?????>
cerf:<Enfin, voyons celle que tu admire tous les soirs....la Lune>
moi:<La Lune????>

Cette discussion prenait des tournures très inattendues, dabord un cerf qui parle, puis la Lune qui parle, et qui plus est, elle semblait savoir que je lui portait un amour sans limite.
cerf:<Oui elle le sais petit elfe>
Et en plus il lit dans les pensées!!!!c'était vraiment une soirée très arrosée chez le tonton Jackie.
cerf:< Non tu n'est pas saoûl, bon trève de tergiversations, si je suis là c'est pour une tâche bien précise à laquelle je suis le seul à pouvoir répondre. La Lune dans son immense sagesse à cru bon de m'informer...>
moi:<Tu parle à la Lune>
cerf:< Ne m'interromps pas jeune impétueux>
cerf:<La Lune dans son immense sagesse sais que tu l'admire et elle t'en est reconnaissante, très reconnaissante, elle avoue n'avoir jamais reçu autant d'attentions depuis le temps où ses Adorateurs était reconnus et respectés>
moi:< Ses adorateurs????>
Cette discussion virait dans l'absurde.
cerf:<Ses adorateurs, reprit-il, sont les seules personnes à lui être entièrement dévoués et à accomplir chacun de ses désirs.>
moi:< Je vois, une sorte de secte où plusieurs de ces fanatiques ce rejoignes pour la célébrer.>
cerf:< oui, en quelques sortes, mais tu verras ça là bas.>
moi:< Je verrais ça????là bas?????>
cerf:< oui ,la Lune m'a demandé de te dire tout celà, elle m'a aussi dis, que tu percevrais tout celà comme tu le perçois en ce moment.
Elle m'a aussi dis de te dire que toi qui l'aime, toi qui lui dédit des nuits entière pour sa seule gloire sur papier, serait tu prêt à lui dédier plus?>
moi:<attends...tends...tends......Tu serais en train de me dire qu'elle veut que je devienne un de ces.....Adorateurs?>
cerf:< Perspicace en plus de ça, et bien oui, toi qui l'aime tant, serais tu prêt à lui dédier ta vie, réfléchis, tu ne ferais non plus des dessins, mais tu accomplirais directement sa volonté..alors?
moi:<Effectivement, en y repensant....c'est une possibilité de l'avenir à laquelle je ne pouvais ne me douter....mais cependant.....je ne peut pas, je dois reprendre l'exploitation familiale, la ferme familiale.>
cerf:< Je savais que tu répondrais celà, Elle me l'avais dit, Elle m'a aussi dit que tu découvrirais tes VRAIS parents en la rejoignant, que propose tu?>
moi:< effectivement, c'était une perspective alléchante,et..................je me lançais dans l'aventure, j'acceptais avec joie l'invitation de la lune.>
Nous restâmes à discuter pendant un heure encore, puis après m'avoir dis quoi faire nous nous quittâmes sur :
cerf:<Et noublie pas ce que je t'ai dis......va fils, rejoins tes ancêtres sur les traces de la Lune, nous ne nous reverrons peut-être jamais....>
Je partit me coucher, le coeur libre et l'esprit vagabondant avec ses semblables dans la forêt.
Le Lendemain, ayant fais croire à tous mes proches que je devais partir pour une quelquonque académie de dessin, qui aurait été impréssionnée par mes dessins, je partit le coeur léger sur les routes sombres, par delà les grands bois (c.f voir le livre du même nom).
J'arrivais dans cette ville que le cerf m'avais décrite comme la Capitale de la Grande Terre d'Avalon. Je suivis les ordres du cerf et me mis en quête de la taverne des joyeux amis de l'arbre (happy tree friends pour les connaisseurs:) ), là je retrouvais un de ces Adorateurs, facilement reconnaissable avec son insigne de serpent sur la cape, le cerf l'ayant mis au courant, je pus lui parler librement.
L'homme:<Qui est tu, Elfe?
moi:< Je suis l'envoyé de la Lune, qui l'est devenu grâce au messager de sa Splendissime, le cerf>
L'homme:< Je vois, tu est donc de confiance, si le cerf en personne est venu te voir, celà prouve que ton âme est pure et digne d'y recevoir les enseignements des Adorateurs de la Lune, je me nomme Doulbousiouf et toi?>
moi:<Tohrin>
Doulbousiouf:< Je vais te conduire à une amie, elle s'occupera de ton éducation en tant que Apprenti et te formera à devenir l'un des notres, mais ne te fit pas à sa rudesse, elle possède un coeur en or et des pattes de gazelles.>
Doulbousiouf leva la tête et eu un regard pensif mais tout de même mélancolique.
Puis je la rencontrais, le premier choc fut terrible, comme sa beauté, mais je n'en fit rien paraître. Elle s'avança vers moi, et dis :
l'Adoratrice:< Tohrin>
Je répondis d'un hochement de tête.
L'Adoratrice:<Je m'appelle Luminance, c'est moi qui vais m'occuper de toi pendant toute une semaine et après si tu t'en montre digne, tu recevras le sacrement des Adorateurs lors de La Cérémonie. A ce moment là tu pourras affirmer être un des notres, mais l'apprentissage des adorateurs est rude et peu y réussissent, il leur faut généralement des aptitudes particulières, mais comme j'ai pu constater que tu avais des racines Elfiques je crois que l'entrainement ne te poseras pas trop de problèmes, et bien Tohrin, qu'en dis tu?
moi:<Je ferais tout pour pouvoir faire partie de votre....confrérie!
En disant celà, je sentis une présence bienfaisante au dessus de ma tête et je le sus, la Lune m'avait déjà acceptée en son sein.

La suite plus tard,
Adorateurs, Adoratrices, je n'oublierais jamais ce que vous avez fais et été pour moi!