Né où ? Il ne le sait pas ... De qui ? Il ne le sait non plus. Seul lui reste son nom, Grimnir barberouge et une hache ancestrale ...
Il est arrivé, sa barbe rouge et le reste de son corps enveloppé dans un ample chale, ne laissant voir que son visage, celui ci souvent baigné d'ombre. Parfois il entre dans une taverne et s'installe à une table, la plus vide possible. Souvent, quelques personnes viennent discuter. Il leur fait alors narration d'un beau poeme ou d'une chanson qui vous prend aux tripes. Parfois, toute la taverne fait silence pour écouter le "jeune" et mystérieux nain à la barbe flamboyante.
Il fait souvent rire mais rit rarement, boit mais jamais à soul. On pourrait le prendre pour un vieux nain s'il n'avait pas cette vigueur, cet enthousiasme étrange et discret.
Mais il est triste, mélancolique et tourmenté par quelque démon de son passé, va méditer sur une colline dominant quelque beau paysage et y reste, plus ou moins physiquement inactif, emmitouflé dans sa cape.
Un jour de mauvais temps un nain à la courte barbe rousse se baladait avec une naine, de sa taille et visiblement de son age. Leurs pas étaient lents et ils savouraient, bras dessus dessous, le mauvais temps s'annonçant, le calme avant la tempete, cette atmosphère exaltemment opressante.
Une hache ouvragée pendait à la ceinture du petit être en armure de maille immaculée, il se rendait à sa caserne, suivre so nentrainement quotidien.
Une détonation, un éclair, une goutte puis deux, ces légères plaintes se faisant rale oppressant alors que le ruisseau celeste se faisait torrent des nuées.
Leurs pas s'accélérèrent, faisant gicler la boue derrière eux.
Il n'avait pas de famille, seul son nom lui restaient de ses parents. Seules lui restaient ses deux amies d'enfances, la naine et sa hache.
Un léger bruissement, des craquements, surement de branches, des formes se dessinant à la lisière ... Des orcs ! Une dizaine, dont un archer conclua le guerrier, une fleche se perdant dansun tronc près de lui.
Les amants courraient au mieux, ils n'étaient plus loins du camps. Mais les orcs se rapprochaient, et les fleches fusaient à intervalle régulier. Un sifflement, un impact, un rale, sa naine venait de s'écrouler, une fleche dans la cuisse. Le vaillant nain s'arréta, son cri bestial de barbare constipé couvrant un instant le vacarme de la pluie. Sa hache saisie à deux mains, il s'élança hurlant contre les orcs. La naine sortit discrètement une dague, semblant bien peu se soucier des orcs et encore moins de la fleche plantée dans sa jambe ...
Il ne se fait que rarement d'amis, mystérieux et renfermé qu'i lest. Au combat, il ne fait guère confiance à ses alliés, ce qui ne l'empeche pas de combattre avec une ardeur ... parfois démoniaque ...
Le beau diable frappait de gauche à droite, de haut en bas, tranchait les jambes, broyait les os, répendait les tripes, mutilait les cadavres, étalait la cervelle, brisait les colonnes, toujours le feu dans les yeux. La hache se levait et s'abattait à un rythme impressionnant, assénant ses coups bien plus vite qu'il ne les eu jamais asséné. Les orcs furent bientot réduits à un amas de pulpe verdatre et rouge, sauf quelques chanceux, qui conserveraient un torse et un bras ou une jambe pour aller au Valhalla.
Le nain ensanglanté tomba à genou, le démon du combat semblant l'avoir quitté. Une douleur fulgurante le lançant dans l'épaule, il se retournat brusquement, se relevant d'un même geste. Sa naine se trouvait devant lui, armée d'une dague ensanglantée et d'une épée orque, les larmes maculant son visage. Un claquement, un impact et le sang macula la chemise de la femelle, elle s'écroula, un carreau dans le dos.
Il ne s'émeut plus à la vue du sang ou de cadavres ambulants, et s'en amuse meme parfois, il ne semble meme pas ressentir la douleur, son bras au sol, il se relèvera pour sauver sa peau et massacrer ses ennemis.
Le capitaine de la caserne se trouvait devant lui à présent, le visage froid, l'arbalète levée, un carreau enclenché. Un déclic, la corde claqua. Le nain blessé ferme les yeux, serra les dents, préparant son corps à l'impact.
Du sang gicla .. sur son cou, u nrale d'agonie se fit entendre dans son dos. Un son mat... il rouvrit ses yeux toujorus on ne peut plus secs, puis se tourna. Un orc dont ne restait que le bras, la tete et le torse gisant un peu plus, un carreau dans la gorge.
Le nain s'approcha de sa naine, raide morte, puis se releva, au bord des larmes.
Le capitaine s'approcha, le regard bon, alors, grimnir éclata alors en sanglots. Qu'il avait piteuse allure ce nain blessé, couvert de sang et en pleurs
Ils retournèrent au camps, puis s'instalèrent dans son bureau.
"On l'a menacé de tuer sa famille. Elle s'est sacrifiée pour celle ci."
"Je ... * le jeune nain soupira, visiblemnt las, ayant cessé de pleurer, seule tristesse et desespoir habitant son regard * "
"Je sais pas pourquoi on t'en veut autant, c'est la deuxième fois qu'o nattente à ta vie ..."
" Quelle était la première ?* d'un ton froid et san détour* "
" *d'u nton peu assuré, hésitant * Tes parents sont morts pour te protéger ... j'étais là et je n'ai pus que constater leur mort, mais leurs assassins gisaient tous au sol, du moins, il y en avait un bon nombre ..."
"Je vois ..."
" Tes aggresseurs me semblent organisés et ils savent ou tu es ... tu devrais aller faire tes affaires et partir des environs ... je n 'aimes pas dire cela mais ... disons que ta vie m'importe beaucoup, ausi je te donnerais une bourse et tu pourras garder ton armure ...
"Bien ..."
"Fais attention à toi ... et ne meurs pas ... la vie vaut d'etre vécue ..."
Il ne fait guère cas de la vie des autres, évite de tuer à moitié et aime se mesurer aux autres guerriers.
A ces mots le nain vaqua, et le lendemain, abandonna sa vie dans la forteresse, dans le camps, sa vie passée. Mais il n'en resterait pas moins perturbé par un secret qu'il ne connait point, par les démons du passés ...