[BG] Likine

L'histoire d'Amtenaël
Likine
Billou
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[BG] Likine

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Lorsque qu’il aperçu Likine inanimée sur la plage il pensa qu’elle était morte. C’est pour cela qu’il se permit de prendre son sac avant de s’enfuir pour ne pas être accusé de meurtre. Il n’a pas de grande fortune et pensait que si ce n’était pas lui quelqu’un d’autre se servirait. En fouillant dans sac, il tomba sur ce livre. Ne sachant pas lire, il le donna au bibliothécaire. Aujourd’hui ce livre peut être lu de tous.

Le livre :
En Flash (500 ko) pour ceux qui aiment tourner les pages
En pdf (70 ko) pour mon fan club qui souhaite l’imprimer ^_^
En html pour les paresseux :


Préface
L’histoire que vous allez découvrir me tiens particulièrement à cœur, en effet cette histoire est la mienne. Je ne pense pas avoir eu une vie des plus exceptionnelle, elle n’a pas était marquée par le mystère et la magie. Ce n’est que l’histoire d’une celte qui a passée sa vie à chercher qui elle était et où était sa place.
Je ne suis pas une grande romancière, ce livre est composé de plusieurs textes que j’ai écrit au fil des années. Plusieurs avaient pour but d’être partagés avec vous, et d’autres celui d’alléger mon cœur.
Je n’ai pas sue trouver de nom à ce livre. Je vous laisse donc la lourde tache de lui en trouver un.

Bonne lecture.

Une rencontre inattendue
Je les ai rencontrés pour la première fois un beau jour d’automne. Je ne savais encore comment ils s’appelaient ni même ce qu’ils allaient devenir pour moi. Ce couple semblait terriblement épris l’un de l’autre et cela faisait plaisir à voir. Toute fois, en apercevant l’état de la femme j’eu tout d’abord assez peur d’arriver à un moment inopportun. Elle semblait terriblement fatiguée, des larmes coulaient encore sur son visage et la couche dans laquelle elle s’était allongée était maculée de sang. Mais la joie qu’ils éprouvèrent en me voyant, m’étonna et me rassura. Le destin nous avait tous trois réunis dans la belle forêt d’hibernia pour que nous fassions connaissance, mais il nous jouait des tours. Ce jour là, ils apprirent mon nom, Likine, mais ce n’est que bien des années plus tard que j’appris les leurs. Je m’en étais accoutumée et avais décidée de les appeler papa et maman.

Une enfance Heureuse
Je me souviens encore de beaucoup de chose de cette époque. Aux yeux de l’enfant que j’étais, la maison dans laquelle nous vivions semblait vivante, formée par les racines des grands arbres. J’étais émerveillée par chaque mouvement que je pouvais percevoir comme si c’était le premier. A chaque fois je courrais voir mon père pour lui annoncer ma découverte et à chaque fois il me répondait avec un large sourit « oui mon amour », cette phrase emplissait mon cœur de joie. Je ne comprenais pas comment mes parents faisaient pour communiquer avec la nature, j’avais donc décrétée qu’ils étaient tout deux des esprits de la forêt, ce qui n’était pas totalement faut étant donné qu’ils étaient tous deux Druide. Et il faut avouer que cette version me réjouissait car du fait, j’en devenais un aussi. Nous vivions entouré par de nombreux animaux, j’ai passée mes premières années à jouer avec les ours et les loups. Mes parents m’apprenaient tout ce qu’ils s’avaient pour que je devienne à mon tour une druidesse respectée dans la forêt. J’étais heureuse.

Moi
Bien sur, j’étais une enfant et je sais que parfois j’ai du faire énormément souffrir mes parents. Par exemple lorsque je voulue devenir Thane. Tout a commencé lorsque je me promenais avec un ours, mon meilleur ami de l’époque, et que je suis tombée, non loin du pont, sur un Troll combattant seul les Nosferatus. Je le voyais faire tomber sa colère sur ses ennemies pour finir par les écraser sous son imposant marteau. Pour moi c’était incontestable, j’avais Thor en personne devant moi, qui me faisait une démonstration de sa puissance pour que je rejoigne ses rangs. Il avait réussi, mon seul but dans la vie était de devenir la plus grande et la plus puissante Thane de tous les royaumes.
Bien sur mes parents n’étaient pas du tout d’accord avec ma décision, ma mère pleura des nuits entières en me voyant m’entêter dans cette voie. Malgré tout cela, elle déposait chaque nuit une petite branche de chêne sur moi. Elle disait que ce n’était pas elle mais la nature qui me faisait ce présent pour me protéger des démons oniriques et préserver mon âme des chemins obscurs qui se présentaient à moi.

La perte de mes parents
Cette vie que j’aimai tant bascula un jour par ma faute. Lorsque mes parents partirent en expédition, comme ils le faisaient régulièrement, je décidais de leur désobéir et de les suivre en cachette. Pour la première fois je marchais loin des frontières d’hibernia, loin de ma forêt protectrice. La nuit était déjà tombée lorsque nous sommes arrivés à un précipice où se trouvait leur ennemi. Il était si grand et dégageait une telle aura de terreur que je senti mon corps se figer en le voyant. Sa peau noire semblait impénétrable et son regard de braise ne pouvait cacher sa vrai nature, ce monstre était le mal incarné. Mes parents lui sommèrent de repartir dans son monde, mais avec un battement d’ailes squelettique et un rire sarcastique, il refusa l’invitation et débuta les hostilités. J’étais tétanisée par la peur, je n’avais jamais vue une telle créature. Le combat faisait rage quand ma mère pris un coup violant la faisant vaciller sur dix mètres avant de tomber, lorsque je pris conscience de se qui allait se passer il était déjà trop tard. J’étais à découvert près de ma mère, Baal fonda sur moi si rapidement que je n’eue le temps que de pousser un petit cris d’effroi en fermant les yeux ! Ah mon étonnement le coup ne m’avait pas touchée, en ouvrant les yeux, je me retrouvais devant mon père. Il me regardait fixement, et me souffla un léger murmure « fuis… mon amour, fuis… ». Les griffes acérées de Baal traversées encore son torse. Son corps sans vie vola à plusieurs mètres lorsque Baal décida de me reprendre pour cible. C’est alors que ma mère se sacrifia pour moi et sauta sur Baal telle une furie lui plantant une petite épée dans le dos. Elle tournoyait dans les airs, s’agrippant à son arme pour me laisser le temps de fuir suffisamment loin. Mais je ne voulais pas partir, je ne voulais pas vivre si elle devait mourir ici. Le sang du démon volait, il souillait déjà mes vêtements lorsque ma mère lâcha prise me laissant face à mon destin. La chute lui fut fatale et j’étais prête à la rejoindre. Je me levais face à Baal pour lui faire croire que je n’avais pas peur, Pourtant j’étais trahie par mes larmes qui coulaient à flots et mes jambes qui ne pouvaient rester en place.
Le sifflement des flèches me coupa le souffle. Une voix inconnue résonna dans ma tête « Eh p’tite, celui là est pour moi si ça ne te dérange pas » je me retournais pour voir le visage de mon sauveur mais il bondissait déjà au corps à corps. Il ne semblait pas avoir de mal à parer les attaques, il pris même le temps de me dire « eh ! La petite, oui toi, tu ne voudrais pas rentrer chez toi, je n’aime pas lorsque l’on me regarde combattre surtout que tu es sur mon mauvais profil ! ». Je ne savais pas comment réagir encore sous le choque de se qui venais de se passer, je partie en courant dans la forêt. Je courais, courais jusqu’à perdre alène. Cette nuit là, je suis tombée de fatigue pour la première fois, j’étais loin de chez moi, dans un lieu peu fréquentable, mes rêves me firent croire que rien de la veille n’était vrai. A mon réveille, une branche de chêne vert était posée sur mon torse, c’était ma mère qui l’avait déposée. Pourtant le sang du démon était encore là, et ma mère … ma mère était bien morte.

Les ombres
Au fil des jours, des semaines et des mois, ma peine et ma peur se transformèrent en colère puis en rage. Je quitta le chemin des druides et pris les armes, je savais que jamais je ne serai Thane, mais je pourrais apprendre à manier une petite épée suffisamment bien pour pouvoir me défendre et qui sais peut être un jour pouvoir me venger. Mon entraiment frénétique commença sur un arbre, l’arbre même qui m’avait protégée toute mon enfance. Je frappais de toutes mes forces, de nombreuses plaies apparaissaient à la surface de ma cible mais ni un cris ni un signe de douleur ne se laissé percevoir. C’est ainsi que j’appris les rudiments d’escrime et entra dans le rang des sentinelles. Mais j’avais besoin de sang, ma rage n’avait pas diminuée avec les années, je voulais donc l’étancher.
Loin de ma forêt protectrice je commençais ma croisade contre le mal. Je ne comptais plus les vies que j’avais volées. Mais durant cette période j’étais réellement persuadée que mes combats étaient nécessaires, nécessaires pour libérer le monde du mal, pour protéger les innocents. Je pensais que mon bras était guidé par une force qui nous dépassait tous, une force que l’on ne peut expliquer, une force dont on ne peut se soustraire. Pourtant la nuit tombée je ne pouvais toujours pas trouver le sommeil. Aujourd’hui je me demande pour qui je me prenais à l’époque, qui j’imaginais pouvoir être pour différencier le bien et le mal. La seule force qui me contrôlait, c’était la folie, ma propre folie. Et quoi que je pouvais imaginer, quoi que j’ai pue dire, je l’ai fait pour moi, pour mon propre plaisir… Je me sentais tellement importante, tellement forte. Je pouvais décider de qui devais vivre ou mourir…

Bowen
C’est alors qu’une âme pure croisa mon destin. Elle trouva les mots pour apaiser mon esprit, cet homme n’était certes pas particulièrement séduisant, mais lorsque son regard croisait le mien, mon corps tout entier devenait douceur. Il savait trouver les mots pour sécher mes larmes, il était capable en une phrase d’apaiser ma colère. Et le plus important, il ne me jugeait pas pour mes actes, il n’était pas toujours en accord avec et me le disait mais jamais il ne m’a jugée pour se que j’avais ou je faisais. C’était l’homme que j’aimais, l’homme qui savait faire battre mon cœur simplement en entrant dans la même pièce que moi. Mais il était bien plus, c’était un homme frêle, mais lorsqu’il prenait la parole tout le monde l’écoutait. Il savait comprendre les autres, il était capable de réunir les hommes et d’empêcher les guerres. Il ne savait manier les armes, je ne pense pas qu’il en ait touchée une un jour, pourtant il sortait toujours victorieux de ses combats. Il n’avait aucun ennemi, tous le respectait et l’appréciait pour se qu’il était. Même si je ne trouve pas les mots pour dire se qu’il était vraiment, une chose est sûr, pour moi il était tout.

Crime de sang
Et tout s’écroula. Tout s’écroula de nouveau par ma faute. Nous étions tout deux, un jeune couple terriblement épris l’un de l’autre, et vivions heureux dans notre petite chaumière. Il l’avait fabriquée de ses mains pour nous deux. Je me souvient que trop bien de ce jour, j’avais préparé le repas, c’était un repas modeste nous n’étions pas fortuné mais cela nous était bien égal. Nous ne nous étions pas encore mis à table losqu’il entra en défonçant la porte. Un adorateur de Lucifer qui voulait troubler la paix de cette demeure. Avec les années, mon bras était devenu agile et rapide, malgré la dernière diminution de mon entraînement martial au profit de la magie. Mes réflexes étaient entiers et je ne pris qu’un instant pour prendre mon arme et me retrouver afin de repousser l’intrus. C’est alors que je le vu. Il était là, il s’était interposé pour régler le problème avec les mots plutôt que les armes, Bowen, mon bien aimé. Mais… mais mon bras était rapide et ma lame aiguisée, elle traversa son corps comme elle l’avait fait avec tant d’autre. Son corps mourant me fit tomber en arrière. L’air commençait à devenir pesant, j’avais du mal à respirer, mes bras étaient lourds, ma vue devenait floue et ce bruit. Ce bruit dans ma tête, c’était les battements de mon cœur qui résonnaient en moi comme pour me rappeler que j’étais encore vivante et mieux me faire comprendre les conséquences de mes actes. Je ne contrôlais plus mes membres, mes mains tremblaient. Je restais là, immobile, incapable de savoir si je devais saisir le corps de mon bien aimé ou le fuir. Mon esprit était brouillé, je voulais mourir. Je crois l’avoir dit à l’homme qui me regardait pleurer comme l’enfant que j’étais dans le passé. Il me répondit quelque chose mais je n’entendais plus. Et puis, le trou noir…
A mon réveil, il fallu l’enterrer, je ne pourrais jamais oublier l’image de son visage qui se cachait doucement par la terre que je poussais dessus. J’étais comme anesthésiée, je ne ressentais plus rien, ni douleur ni joie, je ne savais plus qu’une chose, je ne voulais pas finir ainsi. Ma croisade reprit le jour même, seul les combats me vidaient l’esprit et me faisaient oublier ma solitude.

L’arbre
C’est alors que mes pas m’emmenèrent jusqu'à hibernia, une terre pleine de souvenir heureux mais pourtant qui me faisait tellement souffrir. Je retourna voir mon arbre, celui avec qui j’avais grandie, celui avec j’avais apprise à survivre seule. Les larmes montaient déjà à l’approche de ce lieu. Je ne sais pas pourquoi, mais en voyant mon arbre mes bras tombèrent abandonnant arme et bouclier. Je ne pouvais m’empêcher de l’enlacer comme pour lui montrer qui j’étais devenue. Je ne comprenais pas le sens de se que je faisais je pensais d’abord lui montrer que je pouvais le dominer.
C’est alors qu’une feuille, aussi petite qu’une feuille de chêne peut l’être, tomba et se posa délicatement sur mon épaule. A ce moment, oui, à ce moment précis je compris. Je ressentie en moi toute la puissance de cet arbre, le poids des années se trouvait dans cette feuille. Je ressentie en moi tant de chose. Je ne saurais dire si cela venait de moi ou… ou de lui, de cet Arbre que j’aimais tant. J’étais submergée par la joie et la tristesse, le plaisir et la souffrance… Tellement de sentiment, tellement de d’opposition que je ne puis le supporter. Mon esprit était troublé, je finie par tomber inconsciente. C’est sûrement stupide, je ne sais pas exactement se qui c’est passé ce jour là. Mais c’est ainsi que je compris le sens de mes années de souffrance.
Je savais maintenant que mes armes ne serviront plus à tuer mais à protéger, je savais que je tenais dans mes bras un arbre que je ne dominerai jamais mais que je pourrai protéger comme il l’avait fait si longtemps. Les couleurs que je portais en souvenir des mes parents étaient devenues mienne.

Les enfants de l’Arbre
Quelques temps plus tard, lorsque j’errai dans les terres lointaines d’Avalon, mon destin croisa celui une petite compagnie, ils se faisaient appeler l’ordre des chevaliers d’hibernia. Afin de briser un peu ma solitude, j’acceptais de les suivre quelques heures. Lors de notre expédition, ils me demandèrent de rejoindre leur rang pour protéger hibernia. Ils m’expliquèrent leurs convictions et les buts qu’ils avaient pour leur guilde naissante. Je respectais leurs convictions mais ne pensais pas qu’elle pourrait un jour devenir mienne et leur en expliqua les causes. C’est alors qu’Izildur, leur représentant, me dit cette phare « tiens une future enfant de l’arbre », bien sur je ne compris pas se qu’il voulait dire par là. Depuis ce jour, j’apprécie l’ordre des chevaliers d’hibernia, certain son même devenu de véritable amis.
Et puis les années passèrent, je rencontra de nombreuses personnes. Ma solitude diminua lorsque le nombre des mes amis augmentait, ils venaient de tout royaumes et de toute guildes, mais nul ne défendaient mes convictions.
Et puis un jour je croisa une sentinelle du nom de Sati. Il fut intrigué pas ma solitude et le fait que je n’appartenais à aucune guilde, il ne pris pas le temps de parler avec moi mais me donna un livre retraçant l’histoire des enfants de l’arbre. J’avais un peu oublié ce livre au fond de mon sac, jusqu’au moment où je passa près de l’arbre auquel Sati m’avait conseillée de le lire. En parcourant ses lignes je fut … troublée. Bien sur, l’histoire des enfants n’est pas courante. Personnellement je n’ai jamais entendue parler un arbre, mais vraisemblablement c’était chose possible. Mais se qui me troubla le plus était les couleurs qu’ils avaient choisies. Ces couleurs étaient jadis celles de mes parents et aujourd’hui les miennes. Peut être que se qu’avait essayé de m’apprendre mes parents, toutes les réponses à mes questions, se trouvait ici, dans ce livre, dans cette guilde. Pourtant tellement d’autre chose, mes parents bien sûr aimaient la nature et les arbres, mais ils se battaient au nom de la vie. C’est alors, que je revue Sati, à l’issue de la conversation, j’avais mieux compris qui étaient les enfants de l’arbre… enfin suivant se que l’on avait bien voulu me dire, et j’acceptais d’entrer dans leurs rangs afin de mieux les connaître et qui sait peut être d’accepter de leur laisser une chance… et de me laisser aussi une chance de trouver une nouvelle famille.
Et j’avoue, je ne pensais pas cela possible, mais j’y ai trouvée plus qu’une famille, j’y ai trouvée des amis. Des amis qui ont sus m’aider à mieux comprendre mon passé. A mieux l’accepter et à faire avec, même si parfois, ils ne s’en rendent pas compte. A leur coté j’ai appris à reconnaître que moi aussi je pouvais être utile.

La Lumière
Je pensais que ma route s’arrêterait là, que j’avais trouvée ma place mais au fil du temps un murmure inaudible qu’il y avait en moi devint chuchotement. Un chuchotement qui hantait mes nuits.
Excitate vos e somno, liberi mei, cunae non sunt.
Excitate vos e somno, liberi fatali, somnum non est.
Surgite, invenite.
Veni hortum veritatis,
Horti verna veritatis.
Ardente veritate, urite mala mundi.
Ardente veritate, incendite tenebras mundi.
Valete, liberi, diebus fatalibus.

Ces mots résonnaient en moi alors que le doute grandissait. Qui me les avaient insufflés ? Pourquoi moi ? Oui pourquoi moi ? Je n’en comprenais pas la signification mais mesurais déjà leur importance. Je savais que si je les acceptais je devrais partir, mais je ne le voulais pas, je ne voulais pas me retrouver seule comme par le passé à chercher ma place, à chercher ma voie.
Mais le destin ne voulu pas m’accabler une nouvelle fois. C’est au pied de l’Arbre que j’entendis une fois encore ces mots étranges, à la différence qu’ils venaient de la bouche même de mes compagnons, de mes amis. Ce jour restera toujours dans mon esprits, je peux désormais avouer que je ne comprenais pas vraiment toute l’importance de se qui se passé. Argonos m’expliqua, le sens de ses mots. Qui les répandait sur Amtenaël et dans quel but. Bien sur, j’eue du mal à le croire, j’ai toujours beaucoup de mal à l’accepter. Mais je ne regrette pas ma décision. Je ne regrette pas d’avoir suivie Argonos, Edaetha et les autres dans cette voie, dans la voie de la Lumière, de la vérité. J’ai enfin pu me sentir vivante, le doute partie peu à peu et la Lumière s’installa en moi.

Fenrys
Fenrys… C’est difficile. Difficile à expliquer, difficile à comprendre. Nous sommes si différents.
Je le connaissais depuis si longtemps. Il a toujours été très attentif. Il a toujours été présent pour moi, même lorsque j’étais si loin de lui. Même lorsque je me détournais de lui. Au fond de moi je savais. Je devais parcourir le chemin seule. Pourtant, il était là, toujours présent. Lorsque je m’approchais de la Lumière, une tempête faisait rage en moi pour m’y éloigner. Et si je me trompais de nouveau ? J’avoue cette question devenait de plus en plus présente. Je ne pouvais atteindre mon but. Au fond de moi, quelque chose qui me faisait peur, si peur, grandissait. Alors que nombre de personne s’y abandonne, moi je me battais contre lui. L’amour. Oui c’est ainsi qu’on le nomme. J’aimais, j’aime Fenrys de tout mon cœur, de toute mon âme. Et pour lui, pour moi, j’ai abandonnée. Jamais je ne ferais qu’un avec la Lumière. Mais cela, aujourd’hui met bien égale. Le bonheur ne vient pas de la perfection. Pour moi il viendra de l’harmonie, de Fenrys.

La souffrance
Je reprends mon récit après si longtemps. Je pensais en avoir finie. Je pensais enfin ne plus avoir rien à dire. Pourtant… Je me suis trompée, encore.
Depuis plusieurs jours je me réveille blessée. Mais pas seulement dans ma chaire. Je ne sais pas se que je fais toutes ses nuits, mais le sang qui est sur moi n’est pas que le miens, et les blessures sont de plus en plus douloureuse. En faite j’ai mentie. Je sais se que je fais, je me combat à mort. Mais qui ? Et pour quelle cause ? Serais je possédée ? Quel monstre est se que je suis devenue ? Les questions sont revenues et je n’ai pas de réponse.
Pourtant, ce n’est pas pour cela que j’écrie ces lignes. Aujourd’hui, la douleur est plus forte. Elle semble insurmontable. Est se que je vais mourir ? Je l’aurais sûrement méritée. Et puis il y a la feuille. Ma feuille de chêne, cela faisait des années qu’elle était avec moi. Mais aujourd’hui un simple souffle à suffit à l’emporter. Elle n’est plus que poussière. Je vais bientôt la rejoindre. J’ai décidée d’aller voir ce chêne, si je dois mourir cela sera à ses pieds.

La mort
La mort qui me hantait depuis plusieurs jours n’était pas la mienne, mais cela aurait mieux value. Je suis seule. J’y suis allée mais il était trop tard. Pourtant j’ai tout essayé, mais même mes capacités d’alchimiste n’ont rien pue faire… pourquoi lui ? Cet arbre était tout pour moi. Il m’avait protégée, guidée, et moi ? Moi je n’étais pas là pour lui, je l’ai abandonnée et n’ai jamais rien fait pour lui. La douleur est trop forte, je ne peux pas rester. Demains je vais partir, je ne sais pas où, mais j’espère que là où j’irais je pourrais le rejoindre. Fenrys, je suis désolée. Je n’ai pas le courage de t’en parler, ni à toi, ni à tous les autres qui ont étés près de moi durant toutes ses années. Je t’aime Fenrys.
Adieu.

La statue
Je suis seule. Je suis faible depuis qu’il n’est plus là pour me protéger. Tout serait plus simple si je pouvais le rejoindre, si je pouvais… mourir. Seulement je suis faible, trop faible pour me donner la mort. Je ne saurais dire pourquoi, mes pas m’ont guidée jusque ces terres. Atlantis. Il y a ici une statue représentant un guerrier dentant. J’aimerais tellement lui ressembler, j’aimerais être plus forte, pouvoir protéger ceux que j’aime.
C’est difficile à expliquer, mais je me sens en sécurité près d’elle. Elle dégage quelque chose de puissant comme si elle était en vie. Je dois commencer à perdre la tête, mais il faut tout de même que j’aille la voir de plus près.

Les flammes
Qu’est ce qu’il m’est arrivée ? Cela fait plusieurs jours que je me sens engourdie. Je n’arrivais plus à bouger. Je suis restée étendue ici combien de temps ? J’ai peur. J’ai chaud, tellement chaud. J’ai parfois l’impression de brûler, mon ventre bouillonne.
J’ai peur, j’ai réveillée quelque chose… quelqu’un qui aurait du rester endormis. Pourquoi suis-je toujours en vie ? Où est il ? Je me souviens. Son regard était glacial, il ne semblait pas pouvoir ressentir la moindre émotion. Pourtant… Milindel. C’est le nom qu’il a prononcé. Il m’a pris pour elle l’espace d’un instant, et sa caresse était pleine d’amour et de compassion. Mais… mais au moment où il s’est rendu compte de son erreur, il a disparu. Je suis fatiguée, trop fatiguée…

Le Voyage
Cela fait des jours que je… que nous somme parti. Je ne peux plus le nier aujourd’hui, il est en moi. Cette chaleur intense, c’est lui. Et elle ne fait que grandir de jour en jour. Je ne sais pas ce qu’il attend de moi. Je ne sais même pas s’il s’est aperçu de ma présence. Il me contrôle totalement. Il n’y a que de rare moment, où il s’assoupit, que je peux me mouvoir à volonté. J’en profite pour écrire ces quelques mots. Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver, alors c’est peut être la dernière chose qu’il restera de moi. Fenrys, mes pensées vont toujours vers toi. Est-ce qu’un jour je pourrais te revoir ? Si ce n’est pas le cas, j’espère que tu restes et restera heureux, mon amour.

Les ténèbres
Je commence à perdre la notion du temps. Il devient de plus en fort, de plus en plus présent. Ses souvenirs remplacent peu à peu les miens. Aujourd’hui j’ai relue quelques pages de mon livre, tout me parait si loin si vague, comme s’il s’agissait d’une histoire que l’on m’avait racontée il y a longtemps. Il me reste toute fois des images, des flashs. Et puis toi, Fenrys. Mais pour combien de temps ? Apres m’avoir volé mon corps, il me vole mon esprit. Rehael, c’est ainsi qu’il se nomme.

La citée
Je… je suis en vie. Likine, oui… même si cela me semble perdu dans les ténèbres je le sais. Je suis Likine. Et lui ? Où est Rehael ? Il n’est pas mort. Il n’est pas parti. Je sens toujours sa chaleur en moi, mais elle est faible. Il c’est endormi. Oui. Je m’en souviens maintenant. Nous ne formions plus qu’un. Nous la cherchions, Milindel, sa bien aimée. Elle devait être ici, nous sommes dans la ville où ils ont vécus ensemble, il y longtemps. Tout n’était plus que ruine. Cette citée est morte et Milindel l’est aussi. Rehael n’a pas supporté de la perdre une seconde fois. Sa douleur fut si violente que j’ai été projetée hors de mon corps. Je le voyais, hurlant sa souffrance pour la faire entendre à tous. Les étoiles en semblèrent ébranlées. C’était terrifiant, et puis c’est ton visage… Fenrys. C’est ton visage qui apparue dans mon esprit. Il y eu une douce lueur qui me relia à corps. Rehael sembla s’apaiser, et peu à peu je fus attirée de nouveau dans mon corps, la suite… je ne sais pas… j’ai perdue connaissance.
Maintenant je me sens mieux. Je ne me souviens que de toi Fenrys. Je me souviens que je t’aime. Pour le reste ce livre représente mes derniers souvenirs.
Last edited by Likine on 11 Dec 2005, 09:46, edited 1 time in total.
Liinkä Gîlgandil - Eldritch
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dedioux
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Pu**** T'as pas fais dans la dentelle :D
Likine
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Likine était là depuis des jours, assise, à observer les flots. Son mal grandissait et elle ne se faisait plus d’illusion sur le destin qui l’attendait.
Lorsqu’une douce voix infantile résonna autour d’elle

Bonjour Likine, que fais tu seule ici ?
Likine fut tout d’abord surprise, elle se tournait dans toutes les directions à la recherche d’un interlocuteur.
Likine, que fais tu ? Tu ne me reconnais pas ? Ne t’ai-je pas promis d’être toujours là pour toi ?
Asaliah ? Est-ce toi ?
Une jeune shar d’à peine neuf ans fit son apparition, assise prêt à la droite de Likine, elle la regardait avec un sourire chaleureux.
Asaliah, c’est toi… je… je suis constante de te revoir après tant d’années… mais pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui ?
Parce qu’il va être l’heure Likine, et je ne pouvais pas te laisser seule dans un moment si dur.
Likine déposa un tendre baiser sur le front de l’enfant, comme une mère pourrait le faire pour apporter réconfort à son enfant.
Tu ne changeras pas… Même si je suis là pour t’apporter réconfort, tu ne peux t’empêcher de vouloir me rassurer.
Je… je vais mourir Asaliah… Peu important comment je partirais, pour moi tout sera bientôt fini…
Et pourquoi t’isoler ? Pourquoi n’as-tu pas profitée de tes derniers jours pour dire au revoir à ceux qui t’aime ?
Likine sourit tristement
Il n’y a plus grand monde qui m’aime… j’ai fait en sorte que tous me déteste… c’était le mieux à faire… personne ne me regrettera ainsi…
Alors tu abandonnes ?
Personne ne peut m’aider… et… et je n’ai plus la force de me battre… Rehael ne peut plus vivre en moi… c’est tout mon corps qui meurt avec lui…
Les larmes commencèrent à couler
Je suis désolé Likine… je n’ai pas le pouvoir de sauver un Drow…
Tu n’as pas à l’être Asaliah… tu m’as déjà tellement aidée…
La nuit commençait à tomber lorsqu’un dernier sourire paru sur le visage de Likine.
Ca y est, il est l’heure…
La jeune celte se leva, et entra lentement dans la rivière. L’eau fraîche engourdie ses membres apaisant sa douleur, et Likine s’endormie dans un profond sommeil bercée par les flots.
Liinkä Gîlgandil - Eldritch
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